Dream, Dream, Dream... You must choise this way, Dak'.... Dream, Dream, Dream... In your heart, you choice the dark way... Dream, Dream, Dream... Because you wanna save her... Dream, Dream, Dream.... You love her... SAY IT !

Dakota sursauta, se relevant comme un mort vivant dans son lit, dans la plus haute tour du château de Poudlard. L'hispanique se passa une main sur le visage, le regard terrorisé. La sueur coulait le long de son front, de ses lèvres. Et il en sentait mêmes des sueurs froides dans son dos. Encore une fois, ce rêve... Il voyait cet homme... Wolfgang ? Dans son rêve... Il avait une main tendue vers lui, lui disant doucement qu'il était temps pour lui de le rejoindre, que la vie n'était qu'un rêve, qu'elle était, certes, à doubles tranchants, mais qu'il fallait toujours en tirer le bon côté des choses... Bianca en était le bon côté, et il lui fallait prendre ce choix, quand bien même il risquerait de se jeter avec le reste de sa famille, en particulier de son père, Miguel. Dakota se laissa retomber dans son coussin quelques secondes avant de finalement se relever. Tout était mouillé. Il se toucha le front. Brûlant. Il avait transpiré, il le savait désormais. Une forte montée de fièvre. Ce n'était pas la première... Elles étaient récurantes ces derniers temps... L'approche d'Halloween sûrement...

Se levant doucement, il attrapa des vêtements propres, dans un look rock, pour aller se foutre sous la première douche qu'il trouva, laissant l'eau couler sur son corps, lui baissant doucement la température dont il était affligé. La douleur, les pensées plein la tête. Il se tapa le front contre le mur de la salle de bain, grinçant des dents. Il ne cessait d'y penser, et d'y repenser. Quel choix ? Noir, blanc, gris ? Noir, blanc, gris ? NOIR, BLANC, GRIS !!!!! Il sursauta, s'adossant d'un coup, contre le mur, regardant avec horreur la porte de bois. Il ferma les yeux, doucement. Rien. Il se laissait aller, il fallait qu'il se ressaisisse. Wolfgang n'était pas à Poudlard. Il n'avait pas à lui donner de réponse pour le moment. Il se retourna de nouveau, se retirant la mousse de ses cheveux et de son corps, en ayant en tête toujours la tête de cette homme qui ne cessait de faire la une des journaux du chicaneur. Dakota sortit de la douche, pour se vêtir, ne prenant même pas le temps de se raser. Cela faisait une semaine qu'il n'avait pas touché un rasoir. Il était trop fébrile, dès qu'il se concentrait, sa main ne cessait de trembler. Il allait s'ouvrir la jugulaire en se rasant, c'est tout ce qu'il y gagnerait.

Marchant dans les couloirs du château, il trouva rapidement le chemin de la grande salle où il attrapa un pain au chocolat avant de sortir directement dans le parc. Besoin d'air, besoin de se sentir libre malgré ses pensées emprisonnantes. La forêt interdite n'était pas loin, il traînait à la lisière. Un hurlement, un cri ? Il sursauta de nouveau, regardant l'intérieur, du moins, tournant la tête vers la profondeur de la forêt... Impossible. La forêt était cachée par les arbres. L'hurlement ? Il secoua la tête. Non, il ne fallait pas imaginer de loup garou à chaque fois que ça criait dans le coin. En plus, il faisait plein jour, et le soleil allait presque atteindre le zénith... Le soleil semblait triste, dégouté de s'être levé... Pourquoi ? Aimait il en secret les créatures de la nuit ? Avait il une relation secrète avec un vampire, un lycan ou pire... La lune ? Dak' n'en savait rien, il se passa une main sur le visage. Pourquoi ? Pourquoi tant de pensée ? Il envoya un violent coup de poing dans un arbuste qui ne bougea même pas. Il s'enfonça juste dans les branches. Dakota retira son bras pour se remettre à marcher. Il fallait qu'il se change les idées : Pré-au-Lard. D'un geste rageux, il envoya son pain au chocolat en direction du lac, lorsqu'il arriva à la hauteur du portail du château.

Le village était, comme tout le monde le savait, composé uniquement de sorciers. Et cela s'en ressentait dans sa façon d'être. Les enseignes des boutiques, des maisons, des hôtels et autres établissements publiques donnaient presque cette impression qu'il vous fallait d'entrer obligatoirement dans chacun d'entre eux. Mais non... Dak' n'était pas d'humeur à faire joujou à donner de l'argent à ce genre de personne pour qu'en plus, la moitié soit redistribuée à ce putain d'état Anglais qui était corrompus jusqu'à l'os.... Il s'arrêta traînant les pieds. Qu'est ce qui lui prenait ? Il en voulait à la terre entière ce matin ! L'hispanique eut un petit rire. Il continua de marcher, le teint de peau blêmissant légèrement. Il secoua la tête, sortant de sa poche un sachet de bonbon pour en prendre un. Tout en le masticotant, il arriva à la hauteur du rocher, où un élève de Serpentard était assis. Il s'assit à côté de lui, lui tendant son sachet de bonbon qui contenait tout un tas de friandises à tous les goûts. Assis à côté d'Asmodeus, il faisait face à...

- ... La Cabane Hurlante.

Il se tut. Regardant la bâtisse étrange.

- Merci…
- Désolé...

Il venait de remarquer qu'il avait fait sursauté le Serpentard. Ce n'était guère voulu, et il n'avait même pas pensé que son entrée en matière dans une discussion avec un parfait inconnu pourrait être assez surprenante. Surtout lorsque la personne en question ne s'attendait visiblement pas à recevoir de la visite pour discuter un peu, ou du moins, passer un peu de temps avec lui. L'hispanique eut un léger sourire, avant de replonger sa main dans son sachet de friandise pour en mettre une dans la bouche alors qu'Asmodeus se mettait doucement à tirer sur sa cigarette. Dakota ne dit rien, contrairement à son frère qui aurait directement retiré la clope des lèvres d'Asmodeus pour l'empêcher de se pourrir les lèvres. Non pas que Dakota espérait que le Serpentard obtienne une quelconque maladie, non, mais il n'était pas exempte de connerie en quelques genres pour le reprocher à quelqu'un.

- Oui la cabane hurlante…Elle soulève beaucoup de questions…

Oui... Il n'avait pas tord. Le regard noir de l'hispanique scrutait la cabane hurlante dans ses moindres recoins. Il semblait comme hypnotisé par cette bâtisse, comme si elle lui disait de venir, de la rejoindre, et d'entrer en son sein pour visiter les mystères qu'elle cache égoïstement. Le Gryffondor tourna doucement la tête vers le Serpentard lorsque ce dernier reprit, après avoir expulsé le mégot de sa cigarette à quelques mètres de là. Enrique l'aurait tué. Pâle sourire sur ses lèvres...

- e n’y suis jamais entré…Je tente de savoir si le risque vaut la peine d’être pris…C’est toujours cette éternelle même question qui revient pour tout…Ou sont limites et devons nous les franchir ?

Dakota eut un petit rire. Etait il réellement Serpentard ? Il ne put s'empêcher de revoir William, ou Dean à ce moment là en Asmodeus. Certes, en beaucoup plus sombre, beaucoup plus sérieux, et plus posés, mais il venait d'avoir une témérité similaire à celle de ses deux meilleurs amis. Il se passa une main sur le visage, posant ses bonbons sur le rocher, tout en s'essuyant les mains sur son pantalon ample, et noir.

- La vrai question est : Avons nous réellement envie de les franchir ? Une limite, c'est une règle que la conscience s'appose comme pour se protéger. Ou dans certains cas, elles sont posées par des règlements en tout genre, et parfois, stupide. Tout est franchissable.

Ne vivaient ils pas dans un monde totalement magique ? L'hispanique eut une moue pensive, le regard tourné vers Asmodeus, puis, vers la cabane hurlante. Enfin, il tapota l'épaule du Serpentard, et il lui demanda, tout en se jetant en bas du rocher, atterissant sur ses pieds. Dans la façon qu'il eut de le faire, de sauter au sol, on voyait très bien qu'il jouait du Quidditch, depuis suffisamment longtemps pour en avoir conserver certains traits. Il en faisait depuis qu'il avait 5 ans.

- Tu veux qu'on y aille ? ... Voir ?

Fit il, en ajoutant un sourire amusé.

- La conscience c’est justement ce qui me fait défaut…

Dakota eut un petit rire amusé, avant de reprendre son sérieux, regardant Asmodeus avec une attention particulière. A Serpentard, il y avait vraiment de drôles d'énergumènes... Eux qui étaient si stéréotypes dans leur façon de voir les choses, de tout classer, etc... Ils se retrouvaient avec une bien belle panoplie d'étrangeté tout aussi particulières les unes que les autres. Il y avait son frère, Asmodeus, ou encore Asphodèle, pour ne citer qu'eux, et regardez les ! Aucun ne se ressemble ! Ce qui est assez étrange, mais à la fois plaisant. Malgré tout, cela pouvait toujours signifié que chez les Serpentard, il n'y avait pas que du Stéréotype. Quoiqu'en regardant la maison Gryffondor... L'hispanique posa ses yeux noirs sur la cabane Hurlante, avec un poil d'excitation au bas du ventre.

- Tu veux qu'on aille ? ... Voir ? Fit il avec un sourire.
- D’accord…Je pense que ça pourrait être plus que instructif…On en apprend toujours sur sois lorsque l’on franchis les interdits… Répondit Asmodeus, sautant à bas du rocher tout en insérant ses mains dans ses poches.

L'hispanique eut un hochement de tête pour approuver ce qu'Asmodeus venait de dire. En rien, il n'y avait du faux. Mais Dakota ne put s'empêcher de penser que le Serpentard avait un drôle d'air détaché, toujours détaché. Comme si il vivait la situation tout en étant dehors de la situation. Une sorte d'éternelle blasée. Cependant, il sourit. Dakota y répondit, avant de s'avancer en direction de la Cabane Hurlante, Asmodeus non loin de lui.

- Tu as une idée de comment on rentre la dedans….Tranplanage ? Ou pet être que tu connais un passage secret ?
- Le seul passage secret que je connais, il faut le prendre du château de Poudlard... Ca ferait plus un longcourcis, étant donné que nous sommes là...
- Au pire je suis prêt à exploser une fenêtre … Proposa, alors, Asmodeus, en relevant ses manches.

D'un air distrait, l'hispanique avait posé son regard sur ses avants bras avant d'écarquiller les yeux, et d'esquisser une moue qui marquait la curiosité qui l'anima soudainement. Puis, il eut un petit sourire, en sortant sa baguette magique.

- Sinon, il y a ça... C'est plus simple.

Dakota tenta d'abords, une approche avec la porte d'entrée, mais cette dernière était bloquée de l'intérieur. Donc, aucun moyen d'entrée. A moins d'utiliser un confrigo ou un expelliarmus particulièrement puissant. Dakota ne tenta rien de tout cela. A vrai dire, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il pourrait en exploser la cabane hurlante d'un seul coup, tellement, elle semblait fragile. Alors l'on vit Dakota s'approchait de la fenêtre, et de tenter de retirer les plances. Impossible à main nue. Dakota pointa doucement sa baguette sur les clous des planches et murmura :

- DIFFINDO !

Et il répéta l'action plusieurs fois jusqu'à faire tomber toutes les planches, laissant un trou béant pour entrer dans la cabane en passant par la fenêtre.

- J'entre. Il posa sa main sur la partie verticale gauche, puis son autre main sur le rebord horizontal de la fenêtre pour pouvoir se hisser d'une pression à l'intérieur de la cabane, en faisant passer une jambe puis l'autre. Une fois à l'intérieur, il posa son regard vers Asmodeus, avant de regarder les alentours d'un air curieux.

- LUMOS ! Et sa baguette projeta un filet de lumière suffisant pour lui éclairer la pièce et mieux l'observer. On avait cette impression qu'elle était abandonnée depuis des années, voir des décénies et que les propriétaires étaient partis suite à une violente dispute, au vue de l'état du mobilier. Pas joyeux... Qu'est ce que t'en penses ?

- Non…

Dakota se retourna vers ce dernier, tandis qu'il apercevait que le Serpentard saignait, il ne put s'empêcher de relever le regard vers ce dernier, tournant machinalement sa main qui tenait sa baguette vers lui, comme pour éclairer le visage d'Asmodeus, et comprendre pourquoi il avait sortit ce mot ci.

- Non... Quoi ?

L'hispanique n'avait pas compris. Et il lui demandait donc, de s'expliquer, puis il était loin de s'imaginer qu'Asmodeus pouvait parler à des voix qu'il n'avait que dans sa propre tête. Oh, bien sûr, il arrivait à Dakota de se parler tout seul, quand sa conscience lui rappelait les méfaits de l'alcool par exemple, mais là... Enfin, ils étaient dans la cabane hurlante. Déjà que cette dernière était suffisamment prenante en adrénaline, alors si en plus, il se mettait à douter qu'Asmodeus parlait à des voix, il n'avait plus qu'à s'asseoir et à reculer la tête en arrière en attendant qu'on vienne l'égorger tranquillement.

- Non tu as raison ce n’est pas joyeux…
- Ah... Dakota eut un pâle sourire, sur ses lèvres. Bah, voilà ! En faites, il ne parlait pas tout seul.
- Mais c’est fascinant…On dirait que le temps c’est arrêter depuis que nous sommes entré ici…
- Ouais... La magie de la curiosité... Murmura t il, plus pour lui que pour Asmodeus.

Asmodeus balaya la pièce du regard avant de croiser le regard de Dakota qui sourit en même temps que ce dernier. Il le suivit du regard, tandis que ce dernier posait sa main sur un bois particulièrement en mauvais état. Une trace rouge sang se fit apercevoir, et automatiquement, Dakota s'en approcha éclairant la marque avec circonspection.

- Ca manque de couleur… Et j’aime marquer mon passage…

Dakota eut un petit rire amusé.

- T'es crade comme type ! Fit il avec un petit sourire.

Il coupa le lumos pour pointer sa baguette sur la main d'Asmodeus où il lança un sortilège, un AGUAMENTI pour lui désinfecté la plaie avec de l'eau claire et pur, avant de lui lancer un FERULA pour lui bander la main. Oui, vous l'aurez vite compris, Dakota était l'un de ses sorciers qui aimait usé de la magie pour le simple fait de la voir constamment. Besoin de réconfort ou curiosité enfantine ? Pour Dakota, ça serait plus la seconde option. Peu de personne le savait, mais Dakota avait toujours cette petite âme d'enfant qui s'en tâchait de tous les vices du monde. Mais il gardait toujours cette étrange innocence dans son regard.

A son tour, il tourna doucement sa tête pour poser son regard vers le reste de la salle, avant de voir les escaliers un peu plus loin, pour monter à l'étage. Automatiquement, il s'en approcha doucement, posant sa main sur le mur, comme pour se retenir de ne pas tomber alors qu'il se penchait en avant levant la tête vers le haut de l'escalier où tout n'était que sombre. L'hispanique se redressa, regardant, Asmodeus avec une légère hésitation qui fut balayé par une moue curieuse.

- On monte ?

Y avait quoi en haut ? En tout cas, un fin courant d'air froid descendit des escaliers lui pénétrant le visage, répendant un frisson dans tout son corps chaud.

- C’est une question de point de vue…Je préfère me considéré comme un artiste !
- Mwé... En tout cas, tu t'entendrais bien avec mon petit frère... Il est dans ta maison. Ajouta t il, avec un petit air curieux, tandis qu'Asmodeus regardait sa création avec une certaine indifférence.
- C’est conceptuel…

Dakota leva les yeux au ciel, sachant très bien qu'il ne comprendrait jamais les personnes qui se disaient artistes. Après tout, il en avait un peu rien à faire. Il les acceptait tel qu'ils étaient, et cela s'arrêtait là. Après tout, ce n'était pas comme si il allait faire des gosses avec ou élever les cochons ensemble. L'hispanique sortit sa baguette de sa poche et entreprit à nettoyer la blessure qu'Asmodeus s'était faite sur la main, de façon délicate.

- J’aime pas le blanc…C’est fade…C’est moche…C’est pure et ennuyeux…
- J'aime pas non plus... Mais c'est rassurant...

Il avait dit dans un pâle sourire. Le regard était perdu, c'était comme si il avait entrevue son avenir. L'hispanique eut un léger soupir, tandis qu'il se dirigeait en direction de l'escalier alors qu'Asmodeus disait :

- C’est gentil de ta part mais ça me perturbe plus qu’autre chose…Avec un peu de chance la plaie s’infectera malgré ton intervention…
- Ouais, c'est ça... Fit il, distraitement. Puis, il se retourna, posant sa main sur le mur, comme pour prendre appuie alors qu'il se penchait légèrement en avant. On monte ?
- Bien sure qu’on monte…On est venu explorer non ?

Dakota ne répondit pas, mais il eut un léger sourire. Asmodeus s'approcha de lui. Le fils aîné de Miguel le regarda venir, tenant toujours sa baguette dans sa main, de façon décontracté. Ce n'était qu'une illusion, car en réalité, il la tenait réellement, et de façon sûr. Asmodeus commençait à lui paraître totalement fondu à l'intérieur de sa boîte crânienne, et à plusieurs reprises depuis l'épisode du bandage, il s'était demandé à quoi ses parents l'avaient terminé. Enfin, bon. Il faut de tout pour faire un monde. Le Serpentard posa sa main sur son épaule, tandis que Dakota fronçait légèrement les sourcils, l'air curieux.

- Je suis certain qu’il reste du potentiel la haut pour trouver l’inspiration artistique…

Il donna un coup d'épaule au Gryffondor, qui ne put s'empêcher de sourire d'un air de dire : C'est quoi ce type ? Enfin, bon. La question n'était pas à poser, et quand bien même il aurait pu la poser, il ne l'aurait pas fait.

- Vas y je te suis.

Puis, il rigola comme un tordu. Il fallait vraiment qu'il rencontre Enrique... Dakota était persuadé qu'il serait ravi d'avoir un cas médical sous la main à étudier, car l'Asmodeus semblait être particulièrement atteint psychologiquement parlant.

- Je couvre tes arrières…
- C'est vrai que j'en ai trop besoin.

Fit il, avec ironie. Dakota secoua doucement la tête, tout en se disant que la seule chose qu'il devrait se méfier dans la cabane hurlante, c'était bien d'Asmodeus. L'hispanique monta doucement les marches, baguette serré dans sa main, le pas sûr. Il n'était pas hésitant dans ses faits et gestes, c'était une chose que l'on ne pourrait jamais lui retirer. Quoiqu'il arrivait, il donnait toujours cette impression de maîtriser la situation, bien qu'il avait une boule dans l'estomac et sa conscience qui lui disait : Sort d'ici, l'autre est fou. Mais l'hispanique était fier, trop fier. C'était un gamin qui avait de l'honneur et qui, rien que pour cela, était prêt à braver tous les interdits. Dakota... C'était Dakota, quoi.

Alors que les marches qu'il gravissait le rapprochaient de la porte qui l'empêchait de voir ce qu'il y avait en haut, il brandit doucement sa baguette, lançant un maléfice d'ouverture expéditive. La porte de bois s'ouvrit à la volée sous l'effet du sortilège noirâtre qui avait jaillit de la baguette de Dakota. Il garda sa baguette levée, puis, il entra doucement la tête, comme pour observer l'intérieur de ce qui semblait être un couloir qui menait à diverses pièces. Trois portes, et une petite échelle en fond de couloir qui menait directement vers le grenier. Du moins, ce qu'en pensait Dakota. Alors, il s'enfonça dans le couloir obscure et sinistre, effleurant doucement du bout de ses doigts la surface du mur qui semblait être moisi et tout ce que l'on voulait avec. Il tourna la tête vers Asmodeus et il lui dit :

- Quel porte ? Tu veux qu'on se sépare pour couvrir plus de surface ? Comme ça si l'un d'entre nous trouve quelque chose d'intéressant... Dakota posa son regard dans les yeux vides d'expression d'Asmodeus, et il ajouta : Enfin, si tu veux.

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