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 | Quand on est pas doué... | [libre*]

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MessageSujet: | Quand on est pas doué... | [libre*]   
| Quand on est pas doué... | [libre*] EmptyDim 18 Mai - 1:05



Invité
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[HJ : En priorité pour Syleïna, puis libre Very Happy ]


    Une nouvelle année. Et déjà son lot de surprises pour le plus bizuté des bizuté en la personne de Charlie Prewett. On avait déjà trouvé le moyen de lui planquer ses affaires un peu partout dans le château et à des endroits la plupart du temps difficiles d'accès. Mais, comme un signe du destin qui jusque-là n'avait pas été très clément en la faveur du jeune homme, il se trouvait qu'il arborait à présent la très convoitée insigne de préfet. Certes, on pourrait penser que cela lui éviterait désormais d'être la proie des brutes épaisses de l'école, mais visiblement, ce n'était pas le cas ! Dans sa planète Ô combien lointaine, le Poufsouffle restait complètement idifférent à ses responsabilités et ses pouvoirs nouvellement acquis. Pour lui, cela signifiait juste qu'il allait devoir se trimballer avec un badge sur le torse.

    Quoi qu'il en soit, Charlie se trouvait actuellement dans les jardins de Poudlard, où il mettait au point une nouvelle invention machiavélique destinée à une vengeance bien méritée contre ceux lui ayant caché toutes ses affaires le matin même. Assis en tailleur au milieu des multiples fleurs aux délicieuses odeurs, des étincelles multicolores jaillisant de sa baguette et un pétard au coin des lèvres, Charlie bricolait, et en chaussettes. Pourquoi en chaussettes ? Et bien, parce qu'il bricolait ses propres chaussures pardi ! Et pourquoi cela ? Pour le savoir, il suffit de remonter quelques heures plus tôt, alors que le Poufsouffle étourdi se voyait contraint de grimper à l'arbre non loin de lui, pour récupérer son pantalon que l'on avait balancé sur une branche assez haute. Oui, il a bien couru en caleçon dans tout le jardin, et oui, il est tombé de nombreuses fois en tentant de jouer les Tarzan sans penser une seule seconde à utiliser sa baguette pour lancer un accio tout ce qu'il y aurait eu de plus banal et simple. Mais Charlie est Charlie, et il est un étourdi fini.

    Mais revenons-en à nos dragons. Lorsqu'il était enfin parvenu à atteindre cette maudite troisième branche, il avait alors eu une idée de génie. Terme très relatif en ce qui concerne Charlie, vous en conviendrez. Cette idée de génie allait se résumer dans le petit test que le jeune Poufsouffle était sur le point de faire. Vous allez comprendre très vite. Après avoir jeté le dernier sortilège trafiqué de sa composition sur la pauvre et innocente paire de chaussure noire, il l'enfila, et s'appliqua à faire correctement ses lacets. A peine eut-il serré son dernier noeud que les chaussures s'animèrent et se mirent à entamer une course folle à travers tout le jardin en traînant Charlie derrière elles, Charlie qui, le cul par terre, hurlait comme un débile en essayant de s'aggriper aux racines et aux tiges cassantes de la flore environante. Si une personne venait à passer par là, elle aurait pour toute vision celle d'une espèce de chose invisible, cachée par la hauteur des fleurs, dévastant par tranchée une partie du splendide jardin.

    Les chaussures étaient devenues littéralement folles, elles couraient et couraient encore sans but précis et sans tenir compte de leur maître qui labourait le jardin avec ses fesses et ses coudes en hurlant comme un dingue. Il perdit son pétard en cours de route qu'il avait par ailleurs failli avaler deux fois lors de deux virages brutals. Puis les chaussures diaboliques entamèrent de nouveau un brusque tournant, qui eut pour effet d'envoyer leur propriétaire un instant dans les rosiers piquants à souhait qui déchirèrent sa chemise en divers endroits, avant de se diriger vers l'arbre sur lequel il était monté quelques heures plus tôt.


    Charlie | AaAaAAaAaaaAAaAaaAh ! Non, NoOoOn ! Demi-tour ! Stupides chaussuuuuuu... AaAaAaaaAh !

    Quelques branches prises de plein fouet plus tard, Charlie se retrouva accroché la tête en bas, telle une chauve souris, à l'une des branches. Ses chaussures avaient tout simplement escaladé le tronc de l'arbre comme si elles avaient marché sur une simple surface plane avant d'aller au milieu d'une branche choisie au hasard où les lacets avaient alors, dans un sursaut d'intelligence, décidé de s'enrouler autour pour ne plus s'en décrocher. Alors qu'il relevait sa tête un instant vers ses pieds au-dessus de lui, sa baguette lui tomba dans l'oeil droit après qu'elle eut glissé de sa poche sous le phénomène d'apesanteur, ce qui lui arracha un petit gémissement. Pourtant, une seconde après :

    Charlie | Youpiiiiiiiii j'ai réussi !!

    Ainsi, le Poufsouffle avait l'air bien fin pour changer, à se balancer d'avant en arrière au grè du vent sans pouvoir atteindre ses lacets pour tenter de les défaire. Sans s'affoler le moins du monde, il croisa les bras et attendit, sa cravate lui tombant sur le visage, mais il souriait, fier et content de sa trouvaille. Incompréhensible ce gosse. Mais dans sa tête, quelqu'un finirait bien par le trouver et le détacher, non ? Naïf comme pas possible, n'est-ce pas ? Surtout quand on a un palmarès de bizutage comme lui, il avait plus de chance de tomber sur quelqu'un qui aggraverait son cas plutôt qu'il ne l'aiderait à descendre, mais bon, on parle de Charlie hein... Histoire de faire passer le temps, le jeune homme voulut sortir de sa manche l'herbe à fumer et le papier pour rouler mais il en réussit qu'à faire tomber le tout en plein sur son visage avant de secouer la tête en éternuant.

    Dépité, il regarda autour de lui avec ses yeux déjà éclatés par le précédent pétard, et eut la brillante - hm, hum - idée de s'en faire un d'une autre manière. Il se balança volotairement de gauche à droite en tendant le bras et en pinçant ses lèvres, qui ne laissaient dépasser qu'un bout de sa langue dans un intense effort de concentration - double hum, hum - et réussit à arracher plusieurs feuilles. Il commença alors à les rouler avant de sortir, cette fois en faisant très attention, son briquet personnel de son autre manche, pour allumer son nouveau pétard improvisé qui promettait d'être moyennement bon. Et il le fuma, tranquilement, toujours souriant, la tête en bas et comme si de rien n'était, attendant sagement que quelqu'un daigne venir l'aider à descendre en désencorcelant ses lacets.


Dernière édition par Charlie T. Prewett le Dim 18 Mai - 22:12, édité 1 fois
 
MessageSujet: Re: | Quand on est pas doué... | [libre*]   
| Quand on est pas doué... | [libre*] EmptyDim 18 Mai - 4:21



Invité
| Quand on est pas doué... | [libre*] Empty
    Alors qu'elle sortait tranquillement des cours et se rendait dans le jardin de Poudlard comme elle le faisait souvent, Syleïna Di Palermio ne s'attendait pas du tout à assister au spectacle qui lui fut présenté quelques instant plus tard. Flanquée au départ de ses hypocrites d'amies qui comme d'habitude entretenaient une conversation des plus superficielles, Syl décida de s'en débarrasser et de fuir seule dans le jardin. Elle avait déjà assez mal au crâne à cause des cours, elle avait vraiment besoin de s'aérer un peu, et en silence surtout.

    Etrangement, il n'y avait personne dehors, les élèves ayant préféré retourner dans leur salle commune. La Serpentard avança sur quelques mètres, puis sursauta soudain. Elle venait d'entendre un hurlement. Cherchant à découvrir d'où il venait, elle remarqua alors qu'il se rapprochait, puis vit soudain passer devant elle quelque chose de non identifié. A en croire les cris, il s'agissait d'une personne, d'un garçon même. Le "truc", ou la personne, sillonnait le jardin en le ravageant littéralement. Ecarquillant les yeux au maximum, Syl observa ce phénomène pendant quelques secondes. Cette fois, elle put distinguer des mots humains.

    - AaAaAAaAaaaAAaAaaAh ! Non, NoOoOn ! Demi-tour ! Stupides chaussuuuuuu... AaAaAaaaAh !

    Et enfin, l'intéressé fit son apparition, ses chaussures semblant le faire involontairement grimper à un arbre. Non, ce n'était pas lui qui escaladait, mais bien ses chaussures. C'était du moins ce que pouvait constater la jeune fille. Une tête blonde hein ? Elle aurait dû y penser plus tôt. C'était Prewett, évidemment ! Il ne faillissait pas à sa réputation. Il la surpassait, même. Quand elle vit la baguette lui tomber dans l'œil, elle n'en put plus et explosa de rire, se tenant les côtes tant la scène était hilarant. Bien sûr, le rire de Syl n'était pas très bruyant, et il ne l'entendait sans doute pas. Mais il y avait longtemps qu'elle n'avait pas ri ainsi. Intérieurement, elle le remerciait pour ça.

    - Youpiiiiiiiii j'ai réussi !!

    Syl s'arrêta brusquement de rire, curieuse de voir ce qu'il pouvait bien avoir réussi étant données toutes les péripéties qu'il lui était arrivées. Le Poufsouffle se balançait tranquillement la tête en bas, l'air béat, semblant fier de lui. La jeune fille pouffa à nouveau de rire. Mais comment ce type-là pouvait-il être préfet ? Les Poufsouffle étaient-ils nuls au point d'être représenté par un tocard pareil ? Elle avait souvent entendu dire que les Poufsouffle étaient des cancres, des bons à rien, mais quand on voyait leur préfet, on était en droit de se demander si ce n'était vraiment qu'une rumeur.

    Et à présent, il sortait de quoi rouler un joint... Voilà qui expliquait pas mal de choses... Cet idiot faisait de grands gestes pour arriver à rouler, et c'était du grand n'importe quoi. Syl roula des yeux et se rendit compte alors qu'elle s'était machinalement approchée de lui. Elle n'était toutefois pas encore dans le champ de vision du jeune homme. Elle le regarda entamer son pétard, tout sourire. Incroyable. Heureusement pour lui que le ridicule ne tuait pas, sinon il n'aurait pas vécu bien longtemps. Ca ne le dérangeait pas d'être ainsi la tête en bas ? En temps normal, elle aurait passé son chemin. Mais là, ça la titillait vraiment. Elle avait besoin de comprendre ce qui pouvait bien passer par la tête de ce garçon. Parce que même en fumant, il était impossible d'être aussi bête. Elle avança rapidement et se planta devant lui, les mains sur les hanches, le regard interrogateur et les sourcils froncés.

    - Tu peux me dire ce qui...

    Elle stoppa brusquement, se rendant compte que les lacets des chaussures du Poufsouffle était enroulés autour de la branche, maintenant ainsi le garçon prisonnier de l'arbre. A nouveau, les nerfs de Syleïna ne tinrent plus et à nouveau, elle éclata de rire. Il faut croire qu'elle avait si peu d'occasion de rire, que lorsque ça arrivait, elle se lâchait littéralement. Et ça faisait du bien, il fallait bien le dire. Elle tenta de reprendre son souffle.

    - Mais... Tu es... Stupide ?

    Un grand sourire moqueur sur les lèvres, elle s'assit dans l'herbe en face de lui, puis eut soudain une idée.

    - Je peux vraiment pas laisser passer ça. Tant pis si tu vois ce que je fais, mais il faut absolument que je dessine ça. Ca sera un chef-d'œuvre, même si c'est mal dessiné ! La tentation de montrer ça à tout le monde sera sans doute très forte, tu as de la chance que je n'aime pas montrer mes esquisses.

    Tout en parlant, elle avait sortit son carnet à croquis et un crayon, et se mit à dessiner avec fougue le garçon pendu à sa branche. Elle mettait du coeur à l'ouvrage tant elle trouvait le modèle génial, tout en pouffant de rire de temps en temps. Finalement, ce garçon était un véritable privilégié. Il avait vu tour à tour une Syleïna hilare, enthousiaste, joyeuse et qui dessinait. Les personnes ayant vu le quart de ça étaient déjà particulièrement rare. Mais de toutes façons, elle s'en fichait, il était tellement stupide qu'il aurait sans doute tout oublié dans peu de temps, ou que personne ne le croirait.

    Une fois qu'elle eut fini son croquis, très réussi comme tous ses autres dessins, même si elle persistait à penser le contraire, elle le contempla avec satisfaction et le rangea soigneusement dans son sac. Puis, elle leva les yeux et fit un sourire sardonique au préfet. Elle appuya sa tête sur ses mains, comme si elle s'installer pour regarder un spectacle.

    - Je sais pas comment tu as fait pour te retrouver ainsi, mais je tiens à te remercier de m'avoir fait autant rire. Tu es bien là ? Tu n'as pas envie de descendre ? Oh, mais je suis bête, tu n'as plus ta baguette. C'est pas se truc-là, par terre ?

    Elle s'en saisit et la fit tourner entre ses doigts, tout en lançant un regard narquois au jeune homme, qu'elle prenait plaisir à narguer ainsi.

    [HJ : Tu m'as inspirée ^^ Pour la baguette j'ai supposé qu'elle était à terre vu que tu n'as pas précisé ce qui lui était arrivé Razz ]
 
MessageSujet: Re: | Quand on est pas doué... | [libre*]   
| Quand on est pas doué... | [libre*] EmptyMar 20 Mai - 22:00



Invité
| Quand on est pas doué... | [libre*] Empty
[HJ : lol content d'être une source d'inspiration xD On peut dire que tu m'inspires tout autant ! No problem pour la baguette, elle était bien par terre c'est juste que j'ai oublié de le préciser donc t'as bien fait ^^ Et désolé pour le retard mais bon, en période BAC c'est pas toujours facile... -_-']


    Combien de temps un être humain pouvait-il survivre la tête en bas sans que l'accumulation trop forte du sang au niveau du cerveau ne provoque la mort ? Très bonne question... que Charlie ne se posait évidemment pas. A des millénaires d'envisager pouvoir mourir à cause d'une simple pendaison à l'envers, le Poufsouffle était plutôt occupé à observer d'un air méditatif les branches, le ciel et la pointe des tours du château, qui étaient à peu près les seules choses dans son champ de vision, du moment qu'il laissait sa tête balante et sans bouger. Il fumait toujours aussi tranquilement son join sans se soucier le moins du monde du fait qu'il devenait de plus en plus rouge, mais comment aurait-il pu le savoir de toute façon ? Il n'était pas du genre à se trimballer avec un miroir, et quand bien même, il aurait sûrement trouvé le moyen de le faire tomber avec sa baguette et son herbe. Laissant les vapeurs planantes embrumer son esprit petit à petit dans un goût étrange d'herbe à chat cramée et de citron périmé, le jeune homme fronça tout d'un coup les sourcils en apercevant la silhouette d'une jeune fille qui s'approchait dans sa direction, les mains sur les hanches et l'air interrogateur. Sans attendre, et avec son éternelle bonne humeur un peu simplette, il lui balança :

    | Charlie | Salut !

    | Syleïna | Tu peux me dire ce qui...

    Mais visiblement, elle ne fut pas en mesure de terminer sa phrase, et ce à cause du fou-rire qui la prit. Arquant un sourcil interrogateur, Charlie ne comprit pas pourquoi elle s'était mise à rire de la sorte. Qu'est-ce qui était drôle ? Qu'il soit pendu à un arbre par ses propres lacets ? Ah mais non ! Il suffisait de connaître les raisons de cet "autobizutage" pour comprendre, mais il était vrai que vu comme ça, la situation était plutôt comique...

    | Syleïna | Mais... Tu es... Stupide ?

    La première question qui vint à l'esprit du Poufsouffle fut : mais pourquoi est-ce que tout le monde lui demandait ça ?! Après cinq années à entendre sans relâche cette question, qu'il avait d'abord pris dans le bon sens du terme sans pour autant se vexer, le jeune homme s'était finalement dit que ça ne devait pas être ça, et en avait conclu que, si on lui redemandait ça constament, c'était parce qu'ils ne voulaient pas parler dans le sens "idiot", mais parce qu'il devait certainement ressembler à cette personne, ce Monsieur Stupide qui poussait toujours les autres à le confondre avec lui.

    | Charlie | Euh... Non, moi je suis Charlie, c'est fou, tout le monde me confond avec cet élève, il doit être vachement populaire... Et toi ?! Tu t'appelles com...heu heu heu... comment ?!

    Alors qu'il se mettait à éternuer comme un cancéreux après avoir aspiré une bouffée de son join de travers, qui lui ressortait à moitié par la bouche et par les narines et qui commençait à piquer ses yeux, le jeune homme observa attentivement la demoiselle s'assoir dans l'herbe précédemment ravagée par son passage d'apprenti-laboureur, et sortir un cahier et un crayon. Les yeux éclatés, Charlie ne vit pas de suite qu'il s'agissait d'un carnet à dessin, mais heureusement la Serpentard se lança dans des explications amusées qui éclairèrent sa chandelle. Il la trouvait très joyeuse, elle semblait toujours sur le point d'éclater de rire de nouveau, comme tout à l'heure. Charlie se demandait bien pourquoi, après tout, elle n'était aps mieux que lui de l'endroit d'où il la voyait, il avait l'impression qu'elle était assise sur un ciel vert avec la tête en bas. Il voyait même un truc non identifié rose lui passer derrière, mais ça, c'était plus sous l'effet de son pétard-fauille-d'arbre que sous celui d'avoir la tête en bas qu'il voyait ça. Mais quoi qu'il en soit, elle était en train de le dessiner, il ne rêvait pas !

    | Charlie | Hey ! Hey ! J'veux voir ! J'adore les dessins ! Moi aussi j'dessine tu sais ! J'dessine les personnages en pâte à modeler que fait ma soeur quand il pleut et que ça fait de la boue dans le parc ! Si si j'te jure ! Mais bon tu dois être bien meilleure... J'peux voir, dis ?! Steuplaaaaît !

    Il se mit à tendre les bras dans un geste désespéré, en vain. Mais, trop excité à l'idée de voir un véritable dessin d'artiste, le Poufsouffle se mit alors à réfléchir très vite, ou du moins le plus vite possible que ses neurones enfumés le lui permettaient, histoire de trouver un moyen de descendre. Au début, il s'était dit que le sortilège arrêterait de faire son effet tout seul, le seul problème étant qu'il ne savait pas quand. Etant donné que ces chaussures étaient un prototype, la dose de sortilèges concentrés qu'il leur avait jeté pour être sûr que ça marche ne lui permettait pas de savoir quand le charme prendrait fin. Cela pouvait être dans deux minutes comme dans quatre jours. Youpi. Tirant une nouvelle bouffée de son join improvisé, il le regarda un court instant et eut une idée, mais une idée très stupide qui pourtant apparaissait à ses yeux rouges comme une idée brillante.

    Alors, voulant la mettre à exécution, Charlie commença à balancer ses bras d'avant en arrière afin de prendre de l'élan, élan qui lui permettrait d'atteindre au point culminant, et s'il se redressait au bon moment, ses maudits lacets encorcelés, qu'il essaierait alors pendant le court laps de temps de faire bruler grâce à son join au bout enflammé pour pouvoir se détacher. Ah ah ! Pas mal hein ?! Fallait y penser, et oui ! Pas si bête le Charlie héhé ! *silence* Ouais bon okay façon de parler hein... -_-' Bref, la jeune Vert & Argent était toujours en train de le dessiner, alors il en profita pour tenter le coup. Il s'élança une fois qu'il jugea son élan suffisant, et comme il était shooté, il jugea mal et ne réussit qu'à cramer un seul lacet de sa chaussure droite qui prit feu. Il se brula aussi les doigts et lâcha son pétard qui dégringola jusque sur le sol. Ce pied libéré, mais enflammé, Charlie se mit à crier comme un taré une nouvelle fois sous le coup de la douleur des flammes, pourtant petites, et il secoua frénétiquement son pied dans tous les sens pour envoyer sa chaussure valser dans le jardin. Par chance, son passage dans les airs eut pour effet d'éteindre la flamme naissante, ce qui évita qu'il ne provoque un incendie dans le parc. Il n'aurait manqué plus que ça tiens.

    Voilà qu'il se retrouvait donc avec un pied libre en chaussette, plus attaché que par un seul pied qui provoquait un balançement de droite à gauche à cause du déséquilibre. Il avait, pour faire simple, l'air encore plus con qu'avant. Et oui, c'est possible oui...


    | Syleïna | Je sais pas comment tu as fait pour te retrouver ainsi, mais je tiens à te remercier de m'avoir fait autant rire. Tu es bien là ? Tu n'as pas envie de descendre ? Oh, mais je suis bête, tu n'as plus ta baguette. C'est pas ce truc-là, par terre ?

    Et elle commença à le narguer en jouant avec sa baguette après l'avoir ramassée.

    | Charlie | En fait, j'ai voulu tester ma nouvelle invention mais bon j'avais pas prévu comment faire pour s'en sortir par la suite donc voilà, mais au moins ça marche ! Mais j'avoue, on a une super vue d'ici, tu devrais venir ! Ben non, j'ai plus ma baguette puisque c'est toi qui l'a... Tsss... T'as de ces drôles de questions ! Mais euuuh... Tu voudrais pas m'aider à descendre au fait ?! Je commence à avoir des fourmis dans la jambe et j'aimerais bien les écraser parce que vraiment, c'est pas pratique...

    Grand sourire qui, bien qu'il se voulait angélique, ressemblait pourtant à un typique sourire de shooté, légèrement niais et planeur sur les bords. Si notre jeune Poufsouffle avait été une personne normale, au courant des clivages plus ou moins forts entre les maisons, il aurait été aveuglé par les préjugés habituels anti-Serpentard et n'aurait pas pris la peine de lui demander de l'aide. Mais voilà, après avoir passé cinq années à Poudlard, Charlie ne s'était toujours pas rendu compte que les Serpentard étaient réputés comme étant les "grands méchants arrogants" de l'école. S'étant fait bizuté à peu près autant par chacune des maisons, y compris la sienne, il ne faisait donc pas de différence... Et puis, elle lui paraissait tout à fait sympathique cette jeune fille ! Toute souriante et joyeuse ! Bien qu'elle le narguait avec une certaine délectation, il n'en tenait pas beaucoup compte. Il avait pour nature de toujours voir le bon côté des choses, même dans les pires moments ! Toujours être perché quelque part non loin de la Lune, ça aide aussi faut dire... Suspendu que par les lacets d'une seule chaussure à présent, le Poufsouffle se mit malgré lui à tourner lentement sur lui-même au grè du vent léger qui soufflait sur le parc et c'est à moitié de dos à la jeune fille qu'il lui dit :

    | Charlie | Mais tu me montreras ton dessin, hein ?! On m'a jamais dessiné, t'es la première, alors je veux le voir ! Puis t'as l'air super douée ! Par contre euh... T'es sûr que tu vas pas le multiplier pour le placarder dans toute l'école, hein ?! Parce qu'on me l'a déjà fait et c'était méchant. Après on a fait que se moquer de moi !

    Ouais enfin, s'il était un peu moins dans son monde, il aurait pu remarquer qu'on continue toujours à se moquer de lui, et qu'il y avait de grandes chances pour que cela soit comme ça jusqu'à la fin de sa scolarité, et sûrement de sa vie ! Côté positif, Charlie venait tout juste de terminer son petit tour sur lui-même, mais la pression du tour exercée sur les lacets fit qu'il ralentit certes quelques secondes, avant de repartir dans l'autre sens, un sourire grand jusqu'aux oreilles et l'air toujours aussi bête...
 
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tj d'actu?
 
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