Imran Misra est né le 27 mai 1653, à Byzance. Étant donné qu'elle n'existe plus officiellement, il est donc né sur ces restes, à Istambul. Il vit actuellement chez Jinan Jawhari (futur Auror britannique), à Londres, au 11, Hampstead Road. Sa condition de Djinn le rend incapable de manier une quelconque baguette magique. Il est célibataire, et il n'a aucun permis, n'ayant besoin de rien de tout ça pour le moment.





Si Imran vous disait son âge, vous n'y croirez probablement pas. À trois cent cinquante deux ans, Imran est un Djinn jeune, pour qui tout est encore à faire. C'est d'ailleurs dans ses eaux-là, qu'un Djinn mâle cherche à se trouver une femme avec qui passer l'éternité, ou du moins, une bonne partie de sa vie avant d'aller s'endormir dans les bras d'Allah, avec pour seul but, d'atteindre son véritable royaume. Sous ses dehors bad ass avec un physique tranchant bien avec ce que les gens imaginent sur les Faëries de façon général. Non pas qu'il soit moche, ayant sa propre beauté, mais Imran n'avait pas ce visage si parfait qu'on leur imaginait. Il était descendant de perse, et lorsqu'on pose ses yeux dans les siens, on y voie toute la fouge et la puissance d'un peuple aujourd'hui disparu. Lorsque l'on regarde ses traits de visage, l'on y voit là ceux d'un guerrier, et lorsque sa barbe pousse, on y voit un homme d'expérience. Imran possède un charisme royale, qu'il tient sûrement de son frère, Rohan Misra, Sadrazam de Byzance, au service du Sultan M'Hamed Al'Farsi. Imran est le fils d'Adem Misra et d'Arij Burakgazi, épouse Misra, sœur de Lamya Burakgazi, épouse Jawhari.


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« On commande la lumière dont nous avons été doté en choisissant les voix du Coran. Macha’Allah. » L'histoire des Djinns de Byzance, comme de Babylone, du Proche-Orient, voir d'Extrême-Orient remonte bien plus loin que lors de la révélation au Prophète Mahomet. Les Djinns, qui s'appelaient alors Faëries, étaient des créatures païennes, des créatures nés des flammes, de la terre, des plantes, de l'eau et de l'air, sans aucun but particulier, sinon d'enchanter les humains par leur présence et leur physique plus qu'agréable à regarder, contrôlant les éléments au point d'en croire certaines, façonnés par des Dieux antiques, aujourd'hui disparu de la surface du globe. Leur origine remonte si loin, que pour beaucoup de Djinns, leur apparition fut faites en même temps que celle de l'Homme, rendant ainsi plausible les propos du Prophète. C'est ainsi que beaucoup de Djinns d'Orient se rassemblèrent sous la bannière de l'Islam, œuvrant alors au côté du Prophète.

Faëries des flammes, les Djinns vinrent à muter, manipulant alors la lumière, les renforçant dans l'idée d'avoir fait le bon choix en priant Allah, et en travaillant pour lui. Malgré leur bonne volonté, certains d'entre eux devinrent des Sheitans (M'hamed pense d'ailleurs que la Reine de Babylone, Nasrin Sherazi, en est une au vue de ce que l'on raconte sur cette antique cité faërie), des créatures presque démoniaques, s'étant perdu sur les voix d'Allah, s'égarant là où on leur disait de bien faire attention à ne pas y sombrer, conservant malgré tout leur lien de parenté avec les Djinns, ou encore les Faëries que l'on trouve à peu près partout dans le monde. Vint alors où pour se protéger des chasseurs, des sorciers et des profiteurs, chaque peuple Faërie/Djinn vinrent à bâtir un plan commun où ils y bâtiraient un véritable havre de paix pour les leurs.


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Imran se retrouva rapidement seul. Ses parents, las de vivre, vivant déjà depuis des millénaires, pensaient qu'en mettant un autre enfant au monde, ils retrouveraient goût à la vie. Trouvant le bonheur, ils ne parvinrent pas à le retrouver, et lorsqu'il fut suffisamment grand pour se débrouiller tout seul, ils partirent dormir pour l'éternité alors qu'Imran n'avait que cent cinquante ans. S'il trouva cette volonté, cette action purement égoïste, il finit par oublier cette rancœur au travers de la lutte que Rohan lui proposa de faire en compagnie des autres gardes des ombres. À travers cela, il parvint alors à canaliser cette douleur dont son grand frère ne trouvait rien à redire pour le réconforter, partageant lui aussi sa peine, sa douleur, et son ressenti. Leurs parents les avaient laissés seules, face aux douleurs de la vie, préférant les bras d'Allah, et de son paradis blanc. Comme disait Rohan, ils avaient beau croire en la personne du Tout-Puissant, de l'Adoré, ils ne parvenaient pas à se défaire de cette rancoeur, au lieu de trouver la paix dans ses paroles. M'hamed, son Sultan, mais surtout son ami, leur fit comprendre que personne ne leur en voulait de leur en vouloir, et qu'ils étaient normales pour un enfant de réagir ainsi face à la perte d'un de ses parents. C'est peut-être à cause de ça, que la différence d'âges entre Rohan et Imran n'a jamais semblé aussi importante qu'elle ne l'était dans les chiffres. Ils ont toujours été très proche l'un de l'autre. Rohan ayant un peu plus de mille six-cent ans.


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À la cité, au Palais d'Al'Farsi, Imran se trouva des amis en la présence du jeune prince, mais aussi de diverses jeunes de son âge avec qui passer le temps, s'amusait, faire le con, se battre, etc. Malgré la disparition de ses parents, Imran a toujours su brillé pour son sourire, sa présence bien qu'impressionnante, soit chaleureuse. Il avait cette petite étincelle dans le regard qui attirait facilement les conversations, et bien qu'il soit très maladroit, posant parfois des questions sans y réfléchir avant, c'est un jeune Djinn très apprécié à Byzance (Puis, le fait qu'il soit le frère du Sadrazam devait aider pas mal). Vivant paisiblement, prenant le goût de la lecture de Roshan, tout en aimant se battre grâce à la lutte, Imran est un jeune Djinn cultivé, comblant ses besoins lorsqu'il avait envie de les faire, et seulement lorsqu'il en avait envie.

C'est uniquement depuis qu'il a rencontré son cousin, Jinan Jawhari, qu'il s'est mis à se poser des questions sur l'amour, sur l'envie d'avoir une partenaire pour le restant de sa vie, et peut-être même avoir des enfants si Dieu le voulait. Jinan était là, ce petit être plein de vie, à moitié Djinn, racontant ce qu'il ressentait pour une certaine Muadhnait, qui semblait lui donner un sens à sa vie pourtant si désastreuse. Imran s'est toujours superbement bien entendue avec son petit cousin, qui ne comprenait rien à rien lorsqu'il le vit pour la première fois, au milieu de la cour du Palais d'Al'Farsi, l'air complètement perdu, avec une Anita qui s'approchait de lui, les bras grand ouverts.