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 Dumb ways to die.

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MessageSujet: Dumb ways to die.   
Dumb ways to die. EmptyJeu 29 Aoû - 22:33



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Izaiah Knight
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Il ne savait même pas lui-même comment il avait atterri dans cette situation pourrie. Dans le genre ca craignait, il n’aurait pas pu faire mieux. Se faire kidnapper par il ne savait même pas qui dans une ruelle de Londres… Quelle était la probabilité que ca lui arrive à lui précisément franchement ? Ce genre de chose, c’était bien connu, ca arrivait toujours aux autres.

En ce samedi soir de mois de juillet, Izaiah sortait tout juste de 24h de garde au secteur pédiatrique de sainte Mangouste. Il ne demandait rien à personne, et rêvait déjà de son lit. Il était si doux, si moelleux… Il l’attendait bien patiemment. Et vite, vite, Izaiah venait à lui pour s’y donner corps et âme. Dormir, c’était son seul désir à cet instant précis. Entre son lit et 50 millions de gallion, le lit l’emportait largement. Ce lit était le seul objet de son amour, son amant, son âme sœur. DORMIR !
Sauf que NON ! La vile Grenadine qui était le destin avait envie de passé le temps de la plus cruelle des façons. Il avait bien prévu son coup, comme une Elo qui abuse de la curiosité d’une Aurélie. Sauf que sa liste de capitales pour deviner une ville qui n’était même pas une capitale à lui, avait la forme de trois types bien charpentés qui barraient la route qui menait Izaiah à son cher et tendre, son lit. Autant vous dire tout de suite qu’Izaiah n’avait pas fait long feu. Il avait bien eu le réflexe de sortir sa baguette, mais pour ce qui était de s’en servir l’anglais n’était pas spécialement doué, tout du moins pour tout ce qui n’avait pas attrait à du soin. On aurait même pu dire qu’il était relativement mauvais en tout ce qui était défense et chose de ce genre. La défense contre les forces du mal à Poudlard, et tout cours assimilés, avaient été la bête noir d’Izaiah au grand damne de son père. Bref, trois pauvres sorts de lancés, un qui avait échoué, un autre qui avait raté sa cible, et un dernier qui avait fonctionné certes, mais qui avait été paré par l’un de ses adversaires. Plutôt un beau bilan en fait, Izaiah pouvait être fier, à trois contre un, il aurait pu faire pire.
A vrai dire, à partir de là, il ne se souvient pas de grand-chose. L’anglais a bien émergé une ou deux fois entre temps, une fois pour voir plein de gens plus ou moins bizarre, une autre pour voir un mec d’une trentaine d’années le regarder de près. Il aurait bien voulu se lever à ce moment-là, et lui demander ce qu’il avait à le regarder comme ça, mais il n’en avait pas eu le temps. Ses yeux s’étaient fermés d’eux même, comme si ils avaient leur propre volonté. Ces salopards de traitres, son cerveau allait devoir les dresser ! On ne se rebellait pas ainsi contre l’autorité neuronale, sinon franchement, où allait le monde !? La bataille s’engageait alors, derrière les yeux du jeune homme des bataillons de gamètes sous le contrôle des méchants faisaient bloc fasse aux chars d’impulsion électrique du caporal-chef cerveau. Le meneur des indépendantistes de la potion tagueuleducontesparalysé sentit ses forces s’amadouer tandis que les molécules qui inhibaient la contraction des paupières perdaient en puissance. La bataille faisait rage ! Le cortex cérébral était en panique à côté de sa radio. Qui ? Mais alors qui des alliés ou des autres allaient l’emportait ?
Izaiah ouvrit péniblement les yeux, ressentait un terrible mal de tête terrasser ses racines capillaire. S’il avait su que les cheveux pouvaient faire aussi mal, jamais, ô grand jamais, il n’aurait eu les cheveux si longs. Sa vision était encore trouble, mais il distingué grosso modo ce qui l’entourait, sans savoir analyser les images qu’il enregistrait. Au même instant, le caporal-chef amiral se rapprocha du meneur des rebelles. Il lui faisait maintenant face et dégaina sa baguette pour la pointer sur l’ennemi. On put entendre un « Game over » lorsqu’un éclair vert tonna sur le champ de bataille. L’anglais croyait distinguer des espèces de barres autour de lui. Il voulut parler, mais à la place un râle rauque se fit entendre. Izaiah s’éclaira la voix, comme par réflexe, et il finit par sortir, la voix encore caverneuse.

« Qu’est ce que… »

Le médicomage plissa des yeux comme si cela l’aidait à mieux comprendre. Tout commençait, petit à petit à lui revenir. St Mungo’s, son lit, les trois types, le quatrième qui le regardait de près. Il comprenait franchement pas tout, mais si c’était autant le bordel que ce à quoi ca ressemblait dans sa tête, il était sacrément de la bouse de dragon là. Le jeune homme tenta de se redressait et y arriva avec difficulté. Il vit passer une silhouette devant lui et la suivit du regard. En fait, ca serait quand même plus simple si quelqu’un lui expliquait la situation. Cela lui éviterait bien des peines, et même si sa vision était maintenant assez fixe, son sérieux mal de crâne ne le lâcher pas d’une semelle. Alors, vu que si on ne tentait rien, on n’avait rien, Izaiah tenta sa chance. Pourquoi pas, tout simplement demander ce qu’il en était ?

« Je suis où là ? »
 
MessageSujet: Re: Dumb ways to die.   
Dumb ways to die. EmptySam 31 Aoû - 12:32



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Avril L. Adler
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Vous avez probablement entendu des tas d'histoires drôles qui commencent par : MINUIT! L'heure! du Crime!!... Et bien celle-ci n'est pas une histoire drôle. Après minuit, dans les rues de Londres, il n'y avait que des gens à qui personne ne manquerait dans les rues. Des pochtrons, des dingues de boulot, des paumés, et des malfrats. C'était toujours vers minuit que l'apothicaire faisait son petit commerce.

Avril n'y participait pas, l'apothicaire préférant de bien loin payer trois gallions pour une poignée de sbires qui ne posaient pas de question et écoperaient les sentences au Magenmagot si jamais quelque chose se passait mal. C'était pour le mieux en ce qui concernait Avril. Elle trempait bien suffisamment dans les affaires de l'apothicaire, se débarrasser des cadavres étant ce qu'elle détestait entre tout. Lorsqu'elle entendit le remue-ménage dans la boutique, elle ne broncha pas. Depuis l'arrière-boutique elle entendait tout mais restait invisible et c'était tout aussi bien. Être une fille seule sur le marché aux trolls ça n'était pas tous les jours la joie. Avril se rappelait très bien le jour où elle avait bien failli laisser sa virginité derrière la taverne des Six Roses. Par chance, le minable qui l'avait traînée jusque-là n'était pas très fût fût et elle avait réussi à lui faire croire que les veinures noires qui remontaient presque jusqu'à sa gorge, c'était une saloperie de maladie vénérienne qu'elle avait attrapée avec un troll. Le type avait pris ses jambes à son cou. Avril s'était rhabillée et était vite allée se réfugier chez l'apothicaire.

De là où elle était, l'apprentie du diable entendait le malheureux qui s'était fait prendre demander où il était. Par précaution, elle donna un coup de baguette dans le prolongement de la porte qui menait à l'arrière boutique sachant très bien ce que l'apothicaire allait faire après cette question. Ça ne loupa pas. L'oiseau déboula dans sa cage, propulsé par un puissant expelliarmus. Il se serait fracassé contre le Miroir aux Sept Ans de Malheur si Avril n'avait pas été prompte à réagir : « Arresto Momento! »

La cage pilla, malmenant son précieux contenu. Avril détailla le jeune homme cinq secondes. Il avait de beaux cheveux, signe qu'il était en bonne santé mais il faisait grise mine ce qui signifiait qu'il manquait cruellement de sommeil. Elle s'approcha, passa sa main entre les barreaux pour la poser son son visage et le diriger vers elle. La sclérotique était mangée de petites veines rouges mais les pupilles étaient bien dilatées, ce qu'elle attribua à l'état de panique dans lequel il avait dû se réveiller.

Elle le relâcha sans un mot de plus pour aller préparer l'habituelle mixture en notant pour elle-même d'ajouter des vitamines et quatre gouttes de potion de sommeil sans rêve. Si l'apothicaire s'en rendait compte, il lui ferait les remontrances habituelles mais avec le temps, elle avait appris à plaider sa cause. Comme avec la sirène qui agonisait dans son bocal juste à côté du nouveau venu d'ailleurs. Avril avait profité de l'absence de l'apothicaire pour administrer à la créature un petit remontant à base de lymphe de moldu enrichie au spinum cérébral de fée tout en faisant les prélèvements que l'apothicaire lui avait demandé de faire. Quand il était revenu et s'était rendu compte du gaspillage de son précieux spinum de fée, il était entré dans une colère noire mais Avril, avec son apathie habituelle, avait fini par le convaincre qu'il avait, grâce à cet odieux procédé, rentabilisé l'achat de la sirène en la prolongeant d'une semaine. Les urnes remplies de sang témoignaient en sa faveur d'ailleurs.

Dans son état demi-comateux, la sirène perçut la présence d'un homme. Machinalement, elle retourna vers le nouveau venu un oeil vitreux et sa main se colla à la vitre. On voyait nettement les palmures entre ses doigts et la décoloration caractéristique des ongles, des lèvres et des cheveux qui annonçaient la fin imminente. Les écailles avaient même commencées à tomber. Bientôt l'apothicaire lui administrerait son fameux élixir revigorant pour l'achever dans les meilleures conditions. Il ne jurait que par les produits frais...


 
MessageSujet: Re: Dumb ways to die.   
Dumb ways to die. EmptySam 31 Aoû - 15:17



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Izaiah Knight
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Izaiah eu à peine le temps de voir son futur tortionnaire avant qu’il propulsa la cage, dans laquelle il se trouvait, plus loin, et par conséquent, l’anglais avec. L’homme n’avait bien entendu pas répondu à ses questions, ça n’aurait pas collé avec le personnage. Izaiah l’avait vu trois secondes à tout casser et il pensait savoir qu’il était tombé dans l’antre d’un démon. Encore une fois la malchance légendaire du médicomage avait frappé fort. Alors qu’il se faisait balader sur quelques mètres dans une cage dont il se prenait les barreaux dans la poire, un sort se fit entendre, sans qu’il ne sut dire d’où.

« Arresto Momento! »

Ca les arrêta, sa cage et lui, net. Ce qui eut pour effet de le faire voler d’un côté à l’autre et de lui faire prendre un barreau dans la tronche pour une dernière fois qui fut clairement la plus douloureuse. Enfin, être un peu plus sonné ou un peu moins, il n’était plus à ça prêt. Alors qu’il se redressait péniblement, Izaiah sentit une main lui toucher le visage pour le faire pivoter doucement. Il tomba ensuite nez à nez avec une brunette qui sembla l’étudier du regard. Après quelques secondes de traitement de l’information par son cerveau visiblement ralenti, il eut un mouvement de recul mais la femme était déjà partie, lui tournant le dos sans rien dire. Rien, pas un mot. Izaiah se demanda si sérieusement, ils allaient vraiment, elle et Belzébuth de l’autre côté, le laissa sans rien lui dire. Merde quoi, ils étaient en train de le séquestrer, l’informer du pourquoi du comment était le minimum syndical non ? Ils allaient faire quoi de lui ?
Izaiah se redressa comme il le pouvait dans cette cage trop petite pour lui, et il prit à deux mains les barreaux de sa cage puis colla son visage dessus. Certes il n’allait pas tordre lesdits barreaux, ni passer la tête entre eux. C’était un pur réflexe. Il ne réfléchissait pas vraiment là sur le coup. Il demanda alors, rapidement dû à la panique qui commençait à le prendre aux tripes, à l’attention de la jeune femme qui lui tourner toujours le dos.

« Vous êtes qui ? Qu’est-ce que je fais dans cette cage ?! »

C’est à ce moment-là qu’il vit dans sa vision périphérique quelque chose qui bougeait dans un espèce de bocal. Izaiah tourna la tête dans cette direction et y vit une créature agonisante se rapprochait de lui pour finir par poser sa main sur la cloison de verre qui séparait leur milieux de vie différent. Les yeux écarquillé, le premier réflexe d’Izaiah fut de jurer, puis de se reculer en panique, se vautrant à moitié au passage.

« Oh merde ! »

De l’opposé de sa cage, le jeune homme ne lâchait pas du regard ce qu’il comprenait maintenant être une sirène. En très piteux état, la créature semblait plus morte que vivante, ce qui l’effraya bien entendu. La respiration lourde, Izaiah se rendait maintenant compte de ô combien sa malchance était à son summum à ce moment précieux. Ces espèces de malades allaient lui faire la même chose ! Bientôt ca serait lui qui nagerait dans un bocal à agoniser. Le regard d’Izaiah allait à rythme irrégulier de la sirène à la brunette, et franchement il ne savait pas sur laquelle s’arrêtait. Regarder la sirène le faisait paniquer, mais c’était en fait exactement la même chose pour la femme. Au final, l’anglais n’eut pas le choix, dans les deux cas, la panique finit de l’envahir. Il attrapa de nouveau les barreaux de sa cage, et se mit à les secouer de toutes ses forces. Ce n’eut aucun effet bien entendu, mais le médicomage avait besoin de faire quelque chose pour se sortir de là, même si c’était en vain. Izaiah se mit alors à déblatérer tout ce qu’il pouvait pour qu’on le sorte de cette cage. Ses paroles étaient si rapides et fortes en décibels que lui-même ne les comprenaient pas forcément. Il savait juste qu’il fallait qu’il sorte de là.

« Qu’est-ce que vous lui avez fait ? Mais vous êtes complétement malade ! Laissez-moi sortir de là !! Laissez-moi sortir ! Ma famille est pétée de thunes, je vous donnerais tout ce que vous voulez mais laissez-moi sortir de là ! »
 
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Avril L. Adler
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« Vous êtes qui ? Qu’est-ce que je fais dans cette cage ?! », interpella le prisonnier.

Avril ne sembla pas prêter attention à son cas, continuant ce à quoi elle était occupée derrière son comptoir. D'un oeil, elle observait les tentatives infructueuses du petit nouveau de trouver une position "confortable" dans cette cage trop petite pour lui. Elle se promit d'essayer de faire quelque chose à cela si jamais l'apothicaire le gardait plus de deux jours.

« Oh merde ! », jura l'homme en apercevant la charogne en devenir qui lui tenait lieu de compagne d'infortune.

Avril fronça les sourcils, observant le type d'un air indéfinissable derrière l'aiguille impressionnante de la seringue qu'elle tenait à la main. Elle suivit son regard sans donner le moindre signe d'alarme jusqu'au bocal de la sirène. Avril était quelqu'un de méticuleux. Elle ne se laisserait pas déconcentrée si facilement. Indifférente, elle donna deux ou trois pichenettes dans sa seringue et se rapprocha des deux prisonniers sans donner aucun signe qui permettait de savoir vers lequel des deux elle se dirigeait... bien sûr c'était sans intention particulière. Elle faisait simplement son travail, convaincue depuis longtemps qu'il ne servait à rien de ménager la sensibilité des détenus vu ce qui les attendait. C'était sans comptait sur le petit nouveau...

« Qu’est-ce que vous lui avez fait ? Mais vous êtes complétement malade ! Laissez-moi sortir de là !! Laissez-moi sortir ! Ma famille est pétée de thunes, je vous donnerais tout ce que vous voulez mais laissez-moi sortir de là ! »

Avril s'arrêta, posant sa seringue une seconde pour mettre les choses au clair. L'apothicaire la laissait toujours gérer les accès de panique des donneurs, à son grand damne.

« L'apothicaire ne s'intéresse pas à l'argent s'il vous a choisi c'est que vous devez présenter un intérêt... biologique. A votre place je ne préférerai pas savoir ce que je fais là mais la question reste légitime. », elle reprit sa seringue, recommençant le même manège que précédemment avant de se hisser sur un escabeau pour administrer sa médecine à la sirène. La patiente n'esquissa aucune réaction particulière et laissa la jeune femme l'ausculter, « Vous allez être prélevé et si vous survivez vous serez très probablement rejeté dans l'une des bouches qui donnent sur la Tamise. Si vous avez un peu de chance, près d'un hôpital moldu... »

Elle détestait ce qu'elle était en train de faire. Discuter avec les jouets de l'apothicaire. C'était un peu comme jouer avec un petit chat en sachant que s'il n'a pas trouvé de famille d'accueil d'ici la fin de la semaine, il finira probablement sa misérable petite vie dans un sac au fond d'un ruisseau. Avril avait horreur de ça. Ça rendait toujours les choses plus difficiles qu'elles n'étaient déjà à la base.

« Je ne sais même pas pourquoi je vous le dis. Si vous êtes ici c'est que vous n'avez pas de chance de toute façon... », conclut-elle plus dépitée qu'elle n'aurait bien voulu le montrer...

 
MessageSujet: Re: Dumb ways to die.   
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Izaiah Knight
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Izaiah regardait la jeune femme se rapprochait vers… Il ne savait pas vraiment qui. Ce qui était sûr en tout cas c’est que soit la sirène, soit lui allait se voir injecter il ne savait pas quoi. Et Izaiah ne voulait vraiment pas se faire injecter il ne savait même pas quoi. Alors, il espérait intérieurement que ce serait pour la sirène à côté de lui. C’était dégueulasse, et il s’en voudrait surement plus tard, mais vu la situation, l’anglais ne pouvait penser qu’à lui. Il lâcha les barreaux de sa cage, pour une nouvelle fois, rapidement se replier le plus loin possible. C’est à ce moment-là que la brunette s’arrêta en chemin et posa sa seringue.

« L'apothicaire ne s'intéresse pas à l'argent s'il vous a choisi c'est que vous devez présenter un intérêt... biologique. A votre place je ne préférerai pas savoir ce que je fais là mais la question reste légitime. »

Il eut de nouveau un geste de recul quand elle reprit sa seringue. Le soulagement de voir la jeune femme montait à l’escabeau du bocal de la sirène donna rapidement place à la culpabilité dudit soulagement, et tout aussi rapidement à la peur de ce qu’il allait bien pouvoir entendre. Après tout, si la brunette lui disait qu’elle aurait préféré ne pas savoir, ce n’était pas du tout bon signe quant à la suite des événements. Non ?

« Vous allez être prélevé et si vous survivez vous serez très probablement rejeté dans l'une des bouches qui donnent sur la Tamise. Si vous avez un peu de chance, près d'un hôpital moldu... »
« Quoi ? »

C’était plus une question rhétorique qu’autre chose. Izaiah avait très bien comprit ce que venait de dire la brunette, mais c’était tout de même plus arrangeant d’y réagir par un bon « Quoi ? » mal placé. L’anglais se demandait bien dans quelle situation de merde il avait atterri. Déjà la probabilité qu’il se fasse un jour kidnapper était faible, un peu moins que celle de la plupart des gens, mais faible tout de même. Si il avait pensé un jour se faire kidnapper, il aurait pensé que serait contre une rançon, ou alors pour faire chanter son « père ». Mais non, lui il se faisait kidnapper pour qu’on lui prélève des organes ou autre trucs comme ça. C’était quand même fou comme situation, non ?
Les yeux écarquillés par à la fois la peur, mais aussi la surprise, Izaiah regardait toujours la brunette qui administrait le contenu de la seringue à une sirène qui ne semblait pas rechigner. Comme si elle n’en avait pas dit assez, elle poursuivit sur ses paroles si encourageantes.

« Je ne sais même pas pourquoi je vous le dis. Si vous êtes ici c'est que vous n'avez pas de chance de toute façon... »
« De quoi ? »

Question inutile, Izaiah avait très bien entendu. Il savait depuis longtemps qu’il n’avait pas de chance. En 28 ans d’existence, il cumulait déjà beaucoup niveau pas de chance. Entre la mort de son père par père officiel, la tyrannie de ce dernier en son encontre, l’incendie d’une maison, la mort de sa mère… Izaiah avait pensé avoir eu son lot. L’anglais aurait dû se doutait que ces dernières années avaient été trop calmes, trop faciles. Il fallait bien entendu qu’un nouveau coup de malchance, puissance 100, lui tombe dessus. C’en était presque drôle tient. Un rire nerveux commença à le prendre à cette pensée. Il était enfermé dans une cage, à côté d’une sirène agonisante. Bientôt un mec allait venir pour l’ouvrir. Et si… SI il survivait à ça, on allait le laisser partir via des égouts pour PEUT ETRE tomber à côté d’un hôpital moldu. Izaiah rigolait maintenant franchement. Accordé tout cela à la fatigue, combiné à la peur, saupoudré de malchance.

« J’ai jamais eu de chance de toute manière. Mais franchement, je n’aurais jamais pensé à ça. Jamais. Ca arrive à qui ce genre de truc franchement ? »

Au fur et à mesure qu’il parlait, son rire se transformait en une espèce de colère paniqueuse ou plutôt de la panique colérique. Il était enfermé dans une cage minuscule, à côté d’une sirène qui ressemblait plus à de la charpie qu’à une sirène. Bientôt un espèce d’enfoiré allait venir pour l’ouvrir. Et il n’y survivrait pas, tout comme sa camarade sous-marine. Il ne fallait pas se faire d’illusions. Et cette brunette ne l’aiderait pas, elle ne l’avait pas fait pour la sirène, elle ne le ferait surement pas pour lui. Il était vraiment plus que dans la merde là.

« Donc l’autre taré va tranquillement me piquer des organes ou je ne sais quoi, et vous vous allez faire quoi ?! Vous allez vous débarrasser de mes restes tant qu’on y est ! Non mais c’est juste pas possible. Vous ne pouvez pas aller piquer dans les restes de mecs ou de sirènes qui sont déjà morts putain ! Vous n’allez pas me dire qu’il vous faut à tout prix des produits frais ! Et puis merde je ne suis pas un produit frais moi, je sors de 24h de garde et pendant ces 24h j’me suis au moins pris deux vomis dessus ! Ya plus frais que moi dans les rues ! »

Pour les vomis, je tiens à dire qu’il s’était lavé tout de même après que ces accidents soient arrivés.
Après avoir donné un énorme coup de pied bien énervé dans les barreaux de sa cage, Izaiah finit par s’adosser aux barreaux de sa cage. Il prit son visage entre ses mains et resta quelques secondes ainsi, haletant dû au débit de parole qu’il avait soutenu. Ses mains glissèrent jusqu’à atterrir dans ses cheveux, et il murmura, plus pour lui qu’autre chose.

« Je voulais juste rentrer chez moi et pioncer. »
 
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Avril L. Adler
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Il y avait longtemps qu'elle n'était plus habituée aux donneurs humains. Ils avaient tous les mêmes tentatives désespérées, mouvements de panique générale uniquement destinés à prolonger, fut-ce de quelques secondes seulement, un petit brin d'espoir infinitésimal. Il fallait dire que le précédent donneur humain avait été drainé jusqu'à la moelle, ce qui avait permis à l'apothicaire de se cantonner à ses réserves jusque-là. Mais certaines substances étaient plus demandées que d'autres et il ne fallait jamais être à court.

« J’ai jamais eu de chance de toute manière. Mais franchement, je n’aurais jamais pensé à ça. Jamais. Ca arrive à qui ce genre de truc franchement ? »
« A des gens comme vous et moi... », grinça Avril sans y faire attention tandis qu'elle notait quelque chose sur un carnet.

Si elle n'avait pas été si absorbée par ce qu'elle faisait (sans doute pour éviter d'avoir à s'intéresser au nouveau), elle se serait très probablement abstenue de laisser entendre qu'elle n'était pas plus heureuse que lui d'être ici. Elle au moins n'était pas destinée à la table de chirurgie, du moins, pour le moment. Ça ne tarderait pas si elle n'était plus capable d'accomplir ses tâches quotidiennes sans se laisser distraire.

« Donc l’autre taré va tranquillement me piquer des organes ou je ne sais quoi, et vous vous allez faire quoi ?! »
« Je ne vais rien faire du tout. », signala l'apprentie de l'apothicaire, à tout hasard.
« Vous allez vous débarrasser de mes restes tant qu’on y est ! »
« Ah ça, oui c'est fort probable puisque c'est à moi de m'occuper de ce genre de trucs... »
« Non mais c’est juste pas possible. »
« C'est comme ça. », imposa-t-elle d'un ton placide tout en broyant des feuilles dans un mortier pendant que le prisonnier continuait de s'égosiller...
« Vous ne pouvez pas aller piquer dans les restes de mecs ou de sirènes qui sont déjà morts putain ! »
« Il faut que le produit soit frais... », justifia-t-elle en même temps que lui poursuivait :
« Vous n’allez pas me dire qu’il vous faut à tout prix des produits frais ! Et puis merde je ne suis pas un produit frais moi, je sors de 24h de garde et pendant ces 24h j’me suis au moins pris deux vomis dessus ! Ya plus frais que moi dans les rues ! »

Avril n'avait jamais vu une telle pipelette. Elle soupira profondément. Ce n'était pas qu'elle ne compatissait pas, bien au contraire mais pas question de faire ami ami. La théorie du chaton était la seule valable. Sans rien dire, elle décida qu'elle mettrait trois cuillères de nocturnaline au lieu de deux pour avoir la paix. Le nouveau pensionnaire allait s'endormir comme une masse...

« Je voulais juste rentrer chez moi et pioncer. »

Elle ne lui répondit pas, trop occupée qu'elle était à faire chauffer une casserole sur un réchaud. Si elle avait choisi de faire ça préparation là dedans c'était uniquement pour qu'il évite de poser encore d'avantage de questions. Elle commençait à avoir l'estomac dans les talons et ici, si on espérait manger un bout, il fallait se débrouiller par ses propres moyens. Le plus souvent, elle allait manger à la taverne des Six Roses sous l'oeil assassin de Juda Bricco, le tavernier, qui avait l'avantage de faire peur à tous les petits fouteurs de merde qui auraient pu venir lui chercher des embrouilles sous prétexte que c'était une petit bout de femme pas bien impressionnant à première vue.

Elle se rappelait la première fois que l'apothicaire lui avait jeté un gallion en lui disant de se démerder avec ça. Elle s'était retrouvée lâchée dans la jungle du marché aux trolls, gringalette comme tout, sans savoir où trouver à manger. Après une semaine à se faire escroquer par tous les rôtisseurs ambulants, Juda Bricco avait fini par lui tomber dessus et la coller devant son comptoir avec une plâtrée de ragout.

Elle planta donc son bruyant colocataire pour aller manger à la taverne des Six Roses. Quand elle eut fini la moitié de son assiette, elle demanda si elle pouvait emporter le reste. Le tavernier lui jeta un regard torve mais la laissa faire. Après tout, elle avait payé. C'est donc dans ce reste de purée de fèves qu'elle mélangea la mixture qu'elle avait préparée un peu avant.

« Mangez-ça. », fit-elle en lui glissant une assiette par le tiroir sous la cage...

Quand il se réveillerait le lendemain, tout ce qu'elle espérait c'est qu'elle ne serait pas encore dans son lit, sous le grand escalier. Elle avait sérieusement besoin de ses heures de sommeil elle aussi.
 
MessageSujet: Re: Dumb ways to die.   
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Izaiah Knight
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Elle l’avait laissé là, en plan, dans sa pauvre cage d’ennui, de fatigue et de peur. Izaiah s’était assis en tailleur sur le sol de sa cage, face à l’énorme aquarium qui accueillait une sirène agonisante qu’il regarda un instant avant de tourner le regard. La regarder lui renvoyait un désespoir qu’il n’avait malheureusement pas encore atteint. Dans sa tête, tout était encore possible. Après tout, il était l’héritier Knight, son père, bien que tyrannique, allait le faire chercher. Et Solweig n’allait pas non plus le laisser disparaitre sans agir. Et il savait bien que rien ne pouvait résister à la volonté de la jeune femme. Rien… Si ce n’était que d’ici à ce qu’ils le retrouvent, il serait surement déjà mort. Le jeune homme regarda tout autour de lui dans l’espoir de voir n’importe quoi à sa portée qui pourrait l’aider à s’échapper par lui-même. Rien, rien , rien. Il ne lui restait plus qu’à ronger ces barreaux jusqu’à s’en user les dents… O Cem, il avait vraiment besoin de dormir pour en venir à s’imaginer ronger des barreaux… Sauf qu’il était inimaginable de penser se reposer tout de suite. Il avait trop d’adrénaline et de peur dans le sang.
La jeune femme qui lui servait de geolier revint assez rapidement, et il la regarda préparer il-ne-savait-pas-quoi et le lui apportait. Il trouva alors une bouillie inconnu devant ses yeux, dans laquelle la brunette avait de toute évidence mit quelque chose. Son cerveau n’arrivait même plus à en être offusquer, ou à chercher à savoir ce que c’était, tout ce qu’il savait, c’est qu’il n’avait vraiment pas faim.

« Mangez-ça. »
« Merci, mais là je vous avouerez que j’ai vraiment pas faim là. »

Izaiah, adossé à sa cage, regardait toujours la jeune femme. Entre elle et la sirène juste à côté de lui, entre présent et futur, son choix était fait. Non pas qu’il n’avait pas d’empathie envers la pauvre créature, mais pour l’instant, il était trop douloureux pour lui de la regarder. Et vu que le silence avait toujours gêné le médicomage, il finit par demander.

« Alors c’est quoi qui motive dans la vie à faire un travail qui consiste à découper des gens pour en prendre des parties jusqu’à ce qu’ils en meurent ? Non, parce que je suis curieux, et je dois avouer que là, c’est un mystère pour moi. »

Il n’y avait pas tellement d’animosité dans sa voix. Son attitude ressemblait de plus en plus à celle du condamné, sans recours contre son destin, il en était à la second étape : l’acceptation de sa condition. Et pour dire vrai, Izaiah était vraiment curieux de savoir le pourquoi du comment de la présence de cette fille ici. Elle n’avait pas l’air sadique, psychopathe ou autre pathologie du genre, contrairement à l’homme qui l’avait balancé dans cette pièce à coup de baguette magique. Après, les apparences pouvaient surement être trompeuses.
 
MessageSujet: Re: Dumb ways to die.   
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Avril L. Adler
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« Merci, mais là je vous avouerez que j’ai vraiment pas faim là. »

Avril haussa les épaules. A sa place, elle n'aurait rechigné à aucun confort, pour le peu qu'on lui offrait. Il souffrirait déjà bien assez quand l'apothicaire se pencherait sur son cas. Quel intérêt de s'infliger aussi le ventre creux.

« C'est encore plus dégueulasse froid... », finit-elle par répondre pour ne pas avoir l'air de s'intéresser à son cas.

Elle reporta ensuite son attention sur une brassée d'éprouvette sales, espérant que le silence allait pouvoir se réinstaller tranquillement et que la nouvelle recrue serait suffisamment déprimée pour préférer la boucler définitivement. Mais certaines personnes avaient tendance à devenir bavardes quand on les mettait en situation de stress. C'était probablement le cas de notre homme.

« Alors c’est quoi qui motive dans la vie à faire un travail qui consiste à découper des gens pour en prendre des parties jusqu’à ce qu’ils en meurent ? Non, parce que je suis curieux, et je dois avouer que là, c’est un mystère pour moi. »
« J'en ai aucune idée. Personnellement je ne fais qu'assister. Mais je dirais... plaisir macabre ? Ça me paraît coller assez bien au personnage. »

Avril s'excluait systématiquement de tout cela. C'était même presque devenu un réflexe inconscient comme si au fond d'elle même quelque chose espérait qu'il subsiste une part de bon en elle ou du moins une part de réhabilitable. C'était un espoir vint et puis, dans tous les cas, pour se réhabiliter, il aurait fallu commencer par partir d'ici. Et ça, ça n'était pas à l'ordre du jour.

« Qu'est-ce qui vous a pris de prendre cette rue-là à une heure pareille ? Vous n'avez pourtant pas l'air si con que ça... », remarqua Avril, s'intéressant malgré elle à ce pauvre diable.

« Avril ? Ne perds pas ton temps avec le patient s'il te plait. J'ai d'autres travaux à te confier pour ce soir ... », interrompit une voix grinçante.

Avril sursauta. Le diable était toujours sur vos talons sans que vous le soupçonniez de quoi que ce soit.
 
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Dumb ways to die. EmptyDim 22 Déc - 23:52



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Izaiah Knight
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« J'en ai aucune idée. Personnellement je ne fais qu'assister. Mais je dirais... plaisir macabre ? Ça me paraît coller assez bien au personnage. »
« Ah ouais… »

Izaiah ne savait même pas quoi répondre à cela. A vrai dire, la réponse avait été dite avec une telle spontanéité et était si loin de toutes celle squ’ils avaient pu imaginer, qu’il en restait tout simplement sur le cul. L’anglais regardait Avril, la bouche ouverte, le regard encore surpris, et finit par lâcher un simple mais plus que sincère :

« Original. »

Le jeune homme avait ensuite tourné la tête pour regarder une nouvelle fois cette sirène à la bien triste mine. C’était plus fort que lui à vrai dire. Avril avait fini par lui demandait quelque chose de pas si bête que ca, ce qui le sortit de son hypnotisme morbide.


« Qu'est-ce qui vous a pris de prendre cette rue-là à une heure pareille ? Vous n'avez pourtant pas l'air si con que ça... »
« Bah… »

C’était lui, ou tout ce qu’elle lui disait dernièrement avait le don de le surprendre et de le laisser, une nouvelle fois, sur le cul. Dis comme ca, oui en effet, ca avait pas été l’idée du siècle de passer dans une ruelle sombre et déserte en pleine nuit. Mais la fatigue de sa garde, additionné à la conviction que tout le mal du monde n’arrivait qu’au autre avait fait que oui, il avait était tout simplement con. Ceci dit, Izaiah n’avait même pas eu le temps de s’expliquer, bien qu’il n’avait pas eu à le faire. La voix de l’apothicaire s’était faite entendre.

« Avril ? Ne perds pas ton temps avec le patient s'il te plait. J'ai d'autres travaux à te confier pour ce soir ... »

Izaiah la regarda sans rien dire, et la suivit du regard quand elle partit. Tout ce qu’il rajouta fut un grognement, suivit d’une moue énervé.

« Merci du compliment. »

***

Cela faisait maintenant peut être une semaine, à quelques jours près, qu’Izaiah était enfermé dans la salle arrière de l’apothicaire du marché des trolls. Depuis son arrivée, ses conditions de détention n’avait pas tellement changées. Avril avait changé sa cage (non il n’était pas un chat, mais c’était littéralement le cas), si bien qu’il pouvait maintenant se tenir début. Il était toujours prisonnier certes, mais au moins, il pouvait tourner en rond comme le lion en cage qu’il n’était. Parlant d’Izaiah, nous parlerions plutôt d’un petit matou en cage.
La deuxième et dernière chose à avoir changé fut la disparition de la sirène qui avait été sa voisine pendant tout ce temps. L’anglais ne savait pas comment elle avait pu survivre tout ce temps, surement grâce aux soins d’Avril, mais rien n’avait changé au destin que lui avait réservé l’apothicaire. Maintenant qu’Izaiah se retrouvait tout seul, il se rendait compte à quel point avoir la sirène comme co-détenue avait facilité sa situation. Non seulement avoir quelqu’un dans la même situation que lui était d’un soutien inexplicable, mais en plus, il était honteux d’admettre cela, tant que l’apothicaire la disséquer elle, il était en sécurité relative. Tout ce qu’on lui avait demandé était de prendre la mixture que préparait Avril quotidiennement. Bref, maintenant il avait de beaux cheveux, et en échange, ils allaient lui demander un organe ou une dizaine.
Il n’avait pas vu Avril ce matin-là, et la sirène avait disparu ainsi que sa cage durant la nuit. Allez savoir si tout cela avait été fait discrètement, ou qu’il ne voulait pas s’en souvenir, mais maintenant il était tout réveillé et craignait de revoir l’assistante de son bourreau. Normalement, il attendait plutôt impatiemment l’arrivée de la brunette, ce qui lui permettait d’avoir de la compagnie et de l’assaillir de questions mais là… Il n’avait pas hâte de savoir ce qui allait l’attendre. En attendant, jouer avec les boutons de sa chemise lui convenait tout à fait.
 
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