Take me to a higher plane. (pv)

Sujet: Take me to a higher plane. (pv) Mar 27 Aoû - 7:44

CALIXTE

Bonjour Calixte (:
Je me demandais si tu étais libre cet après-midi ? J'emmène Cymbeline faire quelques achats sur Diagon Alley. Je me demandais si on pouvait s'y croiser, et pourquoi pas boire un café chez Mocca ? J'ai deux, trois petites choses à te dire, trop longue pour rentrer dans un sms, trop urgente pour être écrite en lettre, et au diable les patronus ! Si tu ne peux, ne t'obliges à rien, on repoussera !
Symphony.

Lorsque Symphony envoya son message, Calixte était en train de régler une affaire importante avec un gros client.

« Excusez-moi un instant... »

Bien sûr que cette grosse légume de Crowley allait l'excuser une minute puisque sa bonne fortune reposait exclusivement entre les mains de Calixte Mc Swann. Pour avoir chercher à l'éviter pendant plusieurs années, le bonhomme avait fini par commettre l'erreur que le jeune homme lui avait prédite et se retrouvait aujourd'hui dans une merde noire, contraint de venir ramper aux pieds de notre cher Calixte en espérant qu'il daigne lui tendre une main secourable et surtout, qu'il ait un peu de place dans son impressionnant carnet de clientèle...

Le texto de Symphony tombait donc à pic. S'il garda pour lui un sourire de satisfaction à l'idée qu'elle demande à le voir et tout autant de curiosité quant à ce que cachait tant de détour. Des choses urgentes ? Brivael avait été relâché quelques jours plus tôt. Il fallait espérer qu'il n'aurait pas trop éloigné Symphony des bonnes dispositions dans lesquelles elle se trouvait la dernière fois qu'ils s'étaient vu. Quelle heure ? répondit-il rapidement.

Revenant dans son bureau, un air grave peint sur le visage, Calixte décida que c'était le moment de congédier M. Crowley pour le laisser mariner dans son jus. Calixte avait longtemps couru après le compte en banque de Crowley et à l'époque, ce dernier l'avait éconduit en raison de son jeune âge. Il pouvait bien profiter un peu de sa position de force sachant que dans tous les cas, il n'avait aucun intérêt à mener le pauvre diable à la ruine. Mais cela, Crowley n'avait pas besoin de le savoir...

« Bien. Je pense examiner votre dossier aussitôt que j'en aurais l'occasion mais je ne vous cache pas que je ne m'engagerai pas dans une entreprise vouée à faillite. Vous auriez du me consulter bien avant hélas. Vous aurez ma réponse très prochainement. Pepper, raccompagnez monsieur je vous prie. »

La petite secrétaire apparut immédiatement juchée sur des talons exceptionnellement haut qui compensaient bien une taille de lilliputienne. Toujours très avenante et élégante, elle connaissait également très bien les combines de son patron et avait appris à les appuyer aussi souvent qu'elle en avait l'occasion.

« Ce fût un plaisir. », conclut Calixte en offrant une poignée de main avant de refermer la porte de son bureau tandis que Pepper s'arrangeait pour faire comprendre à leur futur client à quel point M. Mc Swann était débordé et qu'il ne faudrait pas s'étonner s'il se trouvait dans l'incapacité de prendre un dossier de plus.

***

feat. Chloé Mustang

Chloé adorait quand son parrain la prenait pour l'après midi. C'était presque aussi bien que quand papa l'emmenait avec elle au bureau au lieu de la déposer à l'école des petits sorciers. Du haut de ses quatre ans, la fille de Sven Mustang avait déjà tout compris et elle savait qu'elle pouvait tout avoir avec son adorable frimousse. Pour autant, elle savait aussi qu'elle gagnait plus à ne pas se montrer trop ouvertement peste.

La petite fille agrippée à son cou, Calixte poussa la porte du Mocca Cacao.

« Tu sais que je vais être obligé de dire à papa que j'ai dû te porter toute la journée petit monstre ? »

La fillette ne dit rien, se contentant de faire un câlin pour se faire pardonner. La plupart des enfants de son âge auraient fait un caprice pour s'arrêter chez Florian Fortarôme mais Sven et Temperance avaient toujours habitué leur fille à les suivre dans les endroits les moins adaptés aux enfants. Que ce soit le cabinet de psy de Temperance, les nombreuses ambassades que Sven visitait, les cocktails de bienfaisance, etc. Chloé était avant tout une enfant très sage bien que sa mère la regardait grandir en ne doutant pas un seul instant que cette petite Serpentard en puissance allait tous les rendre chèvre à l'adolescence.

Calixte avisa Symphony et la petite Cymbeline aux étonnants cheveux blonds. Il leur fit un sourire et vint s'asseoir à leur table en terrasse. Il posa un baiser sur la jour de Symphony pour la saluer et fit les présentation...

« Est-ce que tu es une princesse ? », demanda Chloé à Symphony, comme elle la trouvait très belle et très bien habillée même en étant elle même vêtue d'une petite robe que son père lui avait fait faire sur mesure.
« Je devais garder Chloé cet après-midi, tu lui as éviter une après midi à faire du coloriage dans mon bureau. », expliqua-t-il d'un ton charmant.

On aurait pu facilement croire que Chloé était sa fille, mais Symphony savait pertinemment qui était le bout de chou car il lui en avait bien souvent parlé. C'était cependant la première fois qu'elle la rencontrait.

feat. Cymbeline Grey

« Tu es sûr que tu veux un… chartier ? »

Les grands yeux curieux de Cymbeline étaient plongés dans le regard du chartier qui, en retour, la fixait également. L’animal était vulgaire, et parfois même il rongeait les barreaux de sa cage en poussant des sifflements aigus. Symphony grimaça. Il sentait aussi fort qu’un furet, un furet hors norme pour autant.

« Mais Syyymph’... » couina la blondinette, attrapa la bête, la sortant de la cage sans que le chartier n’eut compris ou réagit, le collant sous son menton, la fixant en clignotant de ses paupières avec son air adorable. « On peut pas le laisser dans une toute petite caaage ! »
« Bien sûr que si on peut... » marmonna le brunette, tendant sa main alors que la bête faisait claquer ses dents dans un mouvement agressif. « Vraiment, on va le faire Cymbeline. On va reposer cette horrible créature et… Et tu demanderas la permission à ton père par lettre. Voilà. On fera ainsi. »
« Papa voudra jamais... »

Le petit air boudeur de Cymbeline mettait mal à l’aise la jeune femme. C’était vrai que James, même derrière les barreaux, même abattu dans sa cage, avait une certaine tendance à être incisif et sévère avec ses enfants, à l’image de leur père avant lui et de Brivael également. C’était un trait de caractère que la petite dernière avait difficilement hérité. Douce et à l’écoute, elle essayait de faire au mieux depuis qu’elle avait seize ans avec les trois enfants de James, mais c’était encore avec Cymbeline qu’elle était la plus complice. C’était dans le fond sa petite soeur, ni plus ni moins. Elles se connaissaient, se disputaient parfois, mais dans le fond, toutes les deux se comprenaient. C’était exactement pour cette raison que la blonde Cymbeline reposa le chartier dans sa cage, sans aucune morsure, et referma le clapet, haussant les épaules d’un petit air triste.

« Quand on aura le temps, on ira au Marché d’Edimbourg. Je suis sûr qu’il y a de superbes créatures là-bas. On dit même qu’on peut trouver des fléreurs d’exception.. ça ne te dit pas, un fléreur ? »
« Les fléreurs, c’est pour les filles... »

La gamine de neuf ans passa devant. Perchée sur de petites bottines qu’il fallait toutes les semaines lavées et raccordées tant elle courrait et marchait avec, elle portait une tenue presque androgyne. Seuls ses longs cheveux - que Symphony tentait de lui faire garder le plus longtemps car l’enfante déjà voulait s’en débarrasser et les couper court, chose qu’elle avait fait une fois seule devant le miroir au grand désarroi de sa tante - la différenciait des garçons. Elle aimait les chemises et les marcels ainsi que le jeans déchiré. Ça lui donnait un “genre” disait-elle. Cymbeline était la chose la plus électrique du Manoir. A côté, tous semblaient si sages, entrant dans un moule défini. Cymbeline était si étrange, si particulière. Elle sortait des rangs délibérément, et toutes les punitions du monde n’avait pas suivi à faire taire ce caractère.
Beaucoup se demandait même si elle était véritablement une Grey. Elle ne tenait rien de sa mère - pour cause elle dévorait comme une ogre mais ne prenait pas un gramme. Elle était très grande pour son âge, mais aussi très fine, très plate, rien à voir donc avec Lilith, ou encore la famille Black. Elle n’avait pas non plus la carrure d’une Cassandre, trop petite. A vue d’oeil, Cymbeline finirait dans le mètre soixante quinze bien entamé. Ses cheveux blonds étaient la principale source d’attraction. Beaucoup lui jetait un regard de travers. On imaginait beaucoup de chose. Pourtant, pour Symphony, Cymbeline avait toujours été une Grey. Le mystère resterait complet, car jusqu’à maintenant, personne n’avait eu de véritable explication.

Cymbeline, elle, n’avait pas de doute là dessus. Elle se reconnaissait Black, Grey ou encore McSwann. Elle n’avait pas honte de son sang, mais ne s’en servait pas comme d’un bouclier. Dans le fond, elle était comme le vent, intrépide. Elle s’en sortirait dans la vie. Symphony en était sûr. A Poudlard, elle serait grande. Elle ne finirait pas comme son père.

« On va voir Calixte ? » Le visage de l’enfant était rieur. « Tu veux pas que je te laisse en… tête à tête ? »
« Pff.. Regarde devant toi avant de tomber… »

Un petit rire ponctua sa phrase alors que la plus vieille poussait la porte.

« J’dis ça, j’dis rien... »

Enfonçant ses mains dans ses poches, de ce petit air désinvolte qui ne collait qu’à elle, Cymbeline prit place la première sur une chaise en terrasse. Symphony salua d’un signe de tête le vieil africain, Mocca, avant de s’asseoir à son tour.

« ...mais pour une simple visite, la jupe est un peu courte… et ne m’dis pas qu’elle est pas courte, car sinon tu aurais pas évité soigneusement de ne pas croiser Brivael… mh ? »

Le sourire de chafouin de l’enfant fit de nouveau rire Symphony qui leva au ciel les yeux. Bien sûr, elle n’avait pas tout à fait tord, sauf sur un point. Ce n’était pas parce qu’elle venait voir Calixte. C’était uniquement car elle savait très bien l’avis de son frère - qui était l’avis de son père et de son autre frère - sur la longueur des robes, mais après huit ans de totale liberté, pourrait-on la museler de nouveau ? Non. Certainement pas. Elle avait grandi toute seule, elle s’était forgée, baignée dans les eaux noirs de Grey, et aujourd’hui elle était exquise comme une Black, avec ce caractère que son père avait forgé. Rien de vulgaire, seulement de la provocation. C’était son crédo.

Quand Calixte arriva, Symphony se leva pour le saluer, suivi par Cymbeline.

« Est-ce que tu es une princesse ? »

Symphony eut un petit sourire adorable devant ce petit bout de chou qui n’avait, à première vue, rien hériter de son père. Oh bien sûr, il aurait fallu être de mauvaise foi pour ne rien retrouver de Mustang en elle, mais personne n’avait dit que Symphony ne l’était pas. De mauvaise foi.

« Quelle adorable petit créature… mais non, je ne suis pas une princesse, petit ange.. » c’était dit sur le ton le plus sincère du monde, le plus doux aussi. Cymbeline, elle, posait ses yeux sur le visage de ce qui avait été un songe souvent décrit par sa tante, jamais approchée. C’était vrai qu’il avait un petit air de prince.

« Je devais garder Chloé cet après-midi, tu lui as éviter une après midi à faire du coloriage dans mon bureau. »
« Rester dans un bureau par un si beau temps, c’est gâché. » Symphony reprit finalement place sur sa chaise, gracieuse comme toujours. « Avec Cymbeline on s’ennuyait un peu au Manoir. C’est un véritable remue-ménage ces temps-ci. Brivael reprend un peu ses repères et ses aises, c’est un chantier... » Un petit rire ponctuait sa bouche, indiquant que c’était pour le mieux. Elle n’avait que rarement été aussi radieuse depuis la prison. C’était là un éclair d’espoir que même les enfants avait pu voir. « Et puis, ça me faisait une bonne raison pour…pour venir te voir. »

Un sourire simple, doux. Il ne voulait pas dire grand chose, mais n’était pas dénué de sens non plus.

Cymbeline capta l’échange de regard et finalement ravala sa salive.

« Symph’... » les deux billes d’azur la fixaient « … est-ce que je peux aller jouer ? » Elle indiquait plus certainement le petit groupe d’enfants un peu plus loin, la totalité de petits roturiers. Symphony jeta un regard à la petite blonde qui ne voulait sans doute pas entendre parler sa tante de ses affaires de coeur et qui, de toute façon, n’avait pas vraiment de honte à s’afficher avec des rangs inférieurs au sien recouverte de boue.
« Oui, si tu veux. Mais reste à vue, et ne te fais pas remarquer. Oh, et ne te dispute pas avec eux, s’il te plaît Cymbeline... »

La petite blonde s’était levée d’un coup, le regard déjà perçant. S’il y avait eu un ancien, on aurait pu croire que pendant une seconde, le visage d’une Bellatrix Grey s’était imprimée sur le visage enfantin de la cadette de James… pendant une seconde seulement.
Symphony la suivit du regard avant de reposer son attention, toute entière, sur Calixte. Un petit sourire gêné se dessina sur son visage.

« Est-ce que tu as passé une bonne semaine ? J’ai lu dans la Gazette la chute en bourse de Crowley. Etàn m’a dit que c’était plutôt attendu et une rumeur dit qu’on aurait vu un certain bonhomme sortir de chez toi, ce matin même... » elle s’arrêta, mais son sourire en disait déjà bien long - les Witch Twitt étaient plus rapides que l'éclair et la jeune Grey surfait sur la vague plus qu'elle ne le disait. Question de modernité, mais aussi de contrôle de l'image car dans le fond, elle n’avait jamais été très intéressée par la Bourse à vraie dire, il s’agissait là plutôt de toute l’occupation d’Etàn. Si peu savait que c’était sous la direction des Quatre Tableaux Hemmington, au moins savait on que la dernière Hemmington avait, comme ses aïeux, la science des chiffres dans le sang.

« En parlant d’affaires, mon frère aimerait te rencontrer quand tu auras un peu de temps. Il cherche à s’entretenir à propos des terres Grey et ce genre de chose aussi, j’imagine. Je lui ai aussi, un peu, parlé de ce que dont nous avons parlé la dernière fois » ce n’était pas qu’elle aimait les détours, mais elle aimait encore moins les oreilles à rallonge aux alentours, ce comptant la petite Chloé malgré elle « et il n’a pas eu l’air de mal le prendre. M’enfin, vous verrez ça de toute façon durant ce fameux rendez-vous. Je n’attends que sa bénédiction. »

Au moins, c’était dit. Bien sûr ce n’était pas tout à fait le genre de déclaration que l’on aurait attendu pour dire “oui je veux bien t’épouser”, mais c’était bien uniquement car ce n’était pas encore ça. Elle, en tant qu’être humain, savait déjà qu’elle dirait oui. Elle l’avait pensé huit ans durant et ne s’était jamais retenue que pour garder tout d’abord la garde des enfants de James - chose qui d’ailleurs serait encore à discuter malgré tout - et dans un second temps car ça aurait été brisé des liens jusqu’alors indestructible.
Elle ne se voyait pas briser le coeur d’enfants qu’elle avait élevé, car connaissant James, elle savait pertinemment qu’à perdre sa confiance et son amitié, il finirait par les faire changer de toit, même d’Azkaban.

Chloé observait avec de grands yeux la belle Symphony qui n'était que gentillesse envers elle. Elle savait que c'était l'amoureuse de son parrain mais sa grand-mère lui avait dit un jour que parfois, quand les gens étaient amoureux il fallait garder le secret et que parfois les amoureux ne tombaient pas amoureux en même temps. Du coup la petite fille ne posa pas de question au début même si elle aurait bien aimé. Elle se contenta d'acquiescer vivement quand Symmphony fit remarquer que ce n'était pas une vie de rester enfermé par un temps pareil. Elle regardait les deux adultes sans trop écouter leur conversation en fait...

« Et puis, ça me faisait une bonne raison pour…pour venir te voir. »

Un sourire d'une infinie tendresse passa dans le regard de son parrain. Chloé n'en avait jamais vu de comme ça. Ce fut le départ précipité de Cymbeline qui s'en allait jouer avec les autres enfants, avec la permission de sa tante, qui tira l'enfant de sa contemplation. Chloé avait toujours trouvé son parrain très beau. Pas autant que son papa mais quand même.

« Est-ce que tu as passé une bonne semaine ? J’ai lu dans la Gazette la chute en bourse de Crowley. Etàn m’a dit que c’était plutôt attendu et une rumeur dit qu’on aurait vu un certain bonhomme sortir de chez toi, ce matin même... »
« Tu ne serais pas mieux informée si l'on vivait ensemble... », répondit Calixte, taquin, « Crowley m'a boudé pendant des années parce qu'il se croyait trop bien pour laisser la gestion de ses intérêts à un "gamin". Je t'avoue que je n'ai pas boudé mon plaisir et Pepper non plus... »

Calixte avait les finance dans le sang. C'était pour lui plus un jeu et ce, même quand cela devenait difficile. Mettre Crowley à la porte sans une réponse ça avait été du pain béni pour lui...

« En parlant d’affaires, mon frère aimerait te rencontrer quand tu auras un peu de temps. Il cherche à s’entretenir à propos des terres Grey et ce genre de chose aussi, j’imagine. »
« Tu peux lui répondre que mon temps sera le sien. », répondit spontanément Calixte. Il ne voulait pas mettre Brivael dans de mauvaises dispositions, on comprendrait pourquoi.
« Je lui ai aussi, un peu, parlé de ce que dont nous avons parlé la dernière fois »
« Et ? », insista-t-il avec le plus vif intérêt.
« et il n’a pas eu l’air de mal le prendre. M’enfin, vous verrez ça de toute façon durant ce fameux rendez-vous. Je n’attends que sa bénédiction. »

Le regard de Calixte s'illumina. C'était tout ce qu'il souhaitait entendre, qu'elle n'attendait plus que la bénédiction de son frère.

« Je peux vous servir quelque chose ?», interrompit une serveuse qui passait par là.
« Un Russian Earl Grey pour moi. Et pour mademoiselle... un milkshake cerise avec double supplément de chantilly? », demanda-t-il au petit bout de chou qu'il avait sur les genoux. Bien sûr que c'était ce qu'elle voulait. Ils avaient une espèce de prédilection avec la cerise chez les Mustang que Sven avait refilé à sa gamine. Elle ne prenait jamais fraise ou chocolat comme les autres enfants. Elle c'était cerise.
« Est-ce que je peux avoir une vraie cerise dessus s'il vous plait? »
« Elle est trop chou. Je vais voir ce que je peux faire pour la cerise mon coeur... », la serveuse repartit comme elle était venue et la petite de se blottir à nouveau dans le blouson de son parrain en calant sa tête de façon à pouvoir regarder les autres enfants, plus grands, jouer avec Cymbeline.

Calixte en profita pour prendre doucement la main de Symphony. Voilà qu'ils étaient près de partager enfin ce qu'il avait toujours voulu pour eux. Une famille.

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