nationalité : Anglais
né(e) le 6 Janvier 1977 à Liverpool
réside au 36 Kensington Gore, Londres
scolarité : Serdaigle
baguette magique : En bois d'érable. Elle mesure 34 cm et contient un ventricule de coeur de dragon.
statut : célibataire
domiciliation bancaire :  Gringotts
permis divers : transplanage, Permis d’exercer la médicomagie, Permis d'exercer la magico-pédiatrie (spécialisation)

E.xamen de
M.agie
É.lémentaire
U.nifié

Les E.M.E.U sont des tests d'aptitudes magiques et de connaissance destinés aux sorciers comme aux moldus. Ils sont supervisés par l'Autorité des Examens Magiques représentée par sa respectable présidente, Griselda Marchbanks.

pour sélectionner une option placez ce code devant la réponse de votre choix :

Code:
<input type="checkbox" name="check-1" id="check-1" checked="checked"/><label for="check-1">
Vous pouvez cocher plusieurs réponses par question.
session #2005-06-06

Izaiah venait tout juste de rentrer à son appartement de Londres. Habillé d’un costume noir et chic, le jeune homme s’affala sur le canapé de son salon, face à la baie vitrée qui donnait sur Hyde Park. Il soupira lourdement et passa une main dans ses cheveux. Ce geste était plus un tic comme habitude à vrai dire, il ne pouvait pas s’en empêchait. La tête posait sur le dos du canapé, il regardait, dormant tranquillement sur la table basse, une lettre que lui avait donnée le notaire en début de matinée. Les dernières phrases, portées sur parchemin, de sa défunte mère, morte quelques jours plus tôt. A vrai dire, cette mort était plutôt un soulagement pour le jeune homme. Daisy Knight n’avait vécu que de souffrance durant sa dernière année. Une maladie incurable, problème de cœur… Tout ça tout ça. A quelques jours de son 21ème anniversaire, franchement Izaiah trouvait que sa mère aurait pu faire un effort pour vivre un peu plus longtemps. Ca ruinait considérablement sa fête d’anniversaire là. Maintenant il était triste, joyeux anniversaire Izaiah, on t’offre un enterrement pour tes 21 ans. Enjoy.
L’étudiant en médicomagie se redressa et posa ses deux coudes sur ses genoux. Ses mains avaient l’air d’hésiter entre leur place actuelle et l’enveloppe. Lire cette dernière lettre n’était pas une chose facile. Après tout, c’était les dernières phrases qu’il recevrait venait de sa mère. Il finit par prendre l’enveloppe et la fit tourner entre ses doigts dans tous les sens qu’il pouvait et ce durant quelques secondes, assez pour trouver le courage de l’ouvrir. Il reconnut tout de suite l’écriture de sa mère, fine et élégante. La lettre n’était pas longue. C’était peut-être mieux. Izaiah ne l’avouera jamais, mais lire ces mots étaient bien plus difficile qu’il ne daigne l’avouer maintenant.

« Mon très cher Izaiah,

J’aurais aimé avoir eu la force de te dire ces phrases de mon vivant. Considère cette lettre comme le symbole de ma lâcheté, mais aussi celui de ma confession, en espérant que malgré ma mort, elle nous rapproche. Tu es mon plus beau trésor, tu es mon plus souvenir Izaiah, celui de mon véritable amour, Glenn Sullivan. Ton vrai père tenait le place de majordome au service de notre famille il y a de ça de nombreuses années. J’en suis tombée amoureuse au premier regard. Si tu l’avais connu, je pense que tu l’aurais aimé, vous vous ressemblez tellement. Tu lui ressemble tellement. Il a disparu quand tu n’avais que quelques mois. Je pense ne pas trop m’avancer lorsque j’écris que Marlon y est pour quelque chose. Tu dois te demander pourquoi j’ai décidé de finalement te révéler cette vérité. Je n’ai pas de réponse à te donner, je ne le sais pas moi-même. Cela me parait juste plus… juste.
Je suis vraiment désolée de t’abandonner à cet homme. Je suis désolée de t’avoir fait grandir auprès de lui. Tu aurais mérité un vrai père comme l’était Glenn.
J’aurais aimé que cette lettre soit ma dernière déclaration d’amour à mon seul et unique enfant. Elle n’est en fait que l’insignifiante vérité.
Au revoir mon petit pyromane, je t’aimerais toujours,

Daisy Knight. »

Izaiah resta interdit quelques instants avant de relire cette lettre une autre fois. La première chose qu’il se dit fut qu’il ne l’entendra plus jamais l’appelait son « petit pyromane ». Ca avait pourtant était le cas depuis que Solweig et lui avaient mis le feu à une maison lorsqu’ils avaient 8 ans. Fort heureusement elle avait été vide à ce moment-là, et les deux squatteurs avaient eu plus de peur que de mal. Une trempe plus loin, Marlon avait fait en sorte que les noms des deux petits pyromanes soient effacés de l’incident/incendie. Le nom des Knight ne devait pas trainer dans ce genre d’affaire, l’argent et les relations servaient à cela. La deuxième chose qu’il se dit fut que Marlon Knight, l’homme qu’il avait toujours appelé père, l’homme qui l’avait terrifié toute son enfance, n’était donc pas son véritable père. C’était un soulagement, et en même temps, cela n’avait plus aucune importance. Izaiah était maintenant indépendant. Il n’avait plus à subir la tyrannie d’un père qui n’était pas le sien, et son vrai père était vraisemblablement mort. Sa mère aussi. Alors à quoi bon s’occuper de toute cette histoire. Si cela avait surement soulagée sa mère quand elle avait écrit cette lettre, ce n’était pas le cas d’Izaiah. Il s’en fichait bien, tout du moins, c’était ce qu’il aimait croire à cet instant précis. C’était tout de même plus facile.

« Et bien… Ça en explique des choses ça. »

Il se leva et prit sa baguette. Une flamme en sortit et le jeune homme regarda les dernières phrases de sa mère à son attention brûlées comme l’avait fait son corps quelques heures plus tôt. Le feu l’hypnotisa quelques instants. Il aurait aimé garder ces derniers mots, mais les yeux de Marlon pouvaient être partout. Et l’anglais ne voulait pas qu’ils voient cela.
Izaiah resta debout devant la baie vitrée quelques minutes, à regarder le soleil se couchant sur Hyde Park. Les mains dans les poches, le jeune homme repensait à tout ce qu’il venait d’apprendre. Ca serait plus facile de s’en ficher, définitivement. Il décida d’aller se préparer un mug de thé.