Lukas balançait ses jambes frénétiquement d'avant en arrière. Grand-mère Margaret

Margaret G. MacFarlane
Margaret est la grand-mère maternelle de Lukas. C’est une sorcière anglaise, d’origines écossaises ; et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle en est fière. Elle a écrit de nombreux ouvrages de cuisines qui ont fait sa renommée. Ida Ustaz est son ennemie jurée.

lui avait indiqué qu'il pourrait aller aux toilettes dès que les guérisseurs seraient partis. Alors il attendait sagement, assis à côté d’elle, triturant le revêtement de velours du canapé et fixant une nuée d'étourneaux par delà la fenêtre dans le ciel caniculaire de Vienne. A travers les formes que décrivirent les oiseaux, il y vit tantôt un chien, tantôt un glaive, mais le plus souvent il penchait le tête sur le côté lorsque sous ses yeux semblaient apparaître un coeur scindé en deux. Il faisait chaud dans les appartements des Ustaz; tout particulièrement dans la pièce ovale qui était orientée plein sud. L'enchantement de climatisation avait, semblait-il, expiré. M. Flürh qui s'occupait de la maintenance de l'immeuble devait s'en occuper aujourd'hui mais Ann

Ann J. Ustaz
Mère adoptive de Lukas, Ann est une sorcière d’origine anglaise. Elle a quitté sa terre natale d’Ecosse peu de temps après la fin de sa scolarité à Poudlard pour se marier avec Karl Ustaz ; et vivre à Vienne. Ils s’étaient rencontrés lors d'un bal mondain à Paris quelques années plus tôt ; au cours duquel elle sut immédiatement que Karl était l’homme de sa vie. Ann est sans doute l’être humain qui incarne le mieux l’abnégation. Le renoncement de soi et le sacrifice de son propre intérêt, Ann les a illustrés tout au long de sa vie. Bien que très douée, elle n’a poursuivi aucune étude universitaire afin d’épauler son mari dans toutes les situations. L’aristocratie viennoise étant bien différente de l’anglaise, elle dut en apprendre les mœurs et resté à la place qui lui était assigné, celle de la femme aimante, attentionnée et silencieuse. Ne pouvant avoir d’enfant, l’adoption de Lukas donna un second souffle à sa vie. Mais aujourd’hui elle a peur pour son fils dont la maladie ne fait que croître.

, la mère de Lukas, lui avait demandé de repasser la semaine prochaine. Les évènements du matin avaient repoussé bien des choses au second plan. Grand-mère Margaret avait même dit à son petit-fils qu'ils n'iraient sans doute pas au parc aujourd'hui. Lukas l'avait alors regardé avec de grands yeux écarquillés puis avait acquiescé d'un signe de tête. La vieille femme n'avait pourtant jamais dérogé à la règle du samedi après-midi qui consistait à se promener dans le parc du Prater, nourrir les canards du canal et acheter une glace au Wurstelprater.
Grand-mère Margaret posa doucement sa main sur celle de Lukas, il venait de faire un trou dans le tissu de l'accoudoir. La vieille femme à la robe parme y remédia nonchalamment d'un coup de baguette. Lukas eut un vif mouvement de recul lorsque quelques étincelles éclatèrent. La sorcière parut embarrassée et prit le petit garçon de sept ans sur ses genoux.  
Dehors les étourneaux avaient disparu et Lukas porta son attention sur sa mère. Elle était assise dans le rocking chair et paraissait effondrée. Les guérisseurs étaient arrivés rapidement mais malheureusement pas assez vite pour sauver Mme Mayer. Le vieille femme avait servit la famille Ustaz pendant près de trente-cinq ans. Elle était d'une bonté sans pareil même quand elle était un peu ivre. C'était d'ailleurs ivre que Lukas la préférait; à tel point que l'odeur de l'alcool en était devenue à avoir quelque chose de réconfortant dans l'esprit du jeune sorcier. Le jeune sorcier se demanda ce qui allait arriver aux bouteilles de vin rouge qu’elle avait cachées dans le compartiment secret du placard de la buanderie.
Grand-mère Ida

Ida V. Ustaz
Ida est la grand-mère paternelle de Lukas. Extrêmement fière de son fils, elle abhorre au plus au point le côté MacFarlane de sa famille. Elle n'a en outre jamais considéré Lukas comme son petit-fils. En secret, elle serait une Maîtresse des Potions hors pair. Elle a d’ailleurs mis au point une potion qui neutralise les principaux troubles psychologiques de Lukas. Pourquoi l’a-t-elle fait ? Ses motifs restent flous à toute la famille.

se tenait dans l'entrebâillement d'une des nombreuses portes de la pièce ovale. Après l'annulation de la promenade du samedi après-midi, Lukas reconnut là un nouvel indice qui laissait à penser que quelque chose de grave s'était passé. Grand-mère Ida ne se joignait que rarement aux autres membres de la famille et sa présence était encore plus rare quand Grand-mère Margaret se trouvait être déjà là. La vieille femme portait une robe verte et un collier d'émeraudes resplendissantes. Elle écoutait attentivement les guérisseurs et jetait de temps à autres des regards torves en direction de son petit-fils. De toutes les personnes présentes dans cette pièce, c'était indubitablement de Grand-mère Ida que Lukas était le plus effrayé. Son regard était des plus perçants et ses lèvres pincées à l'extrême. La vielle femme avait toujours dénigré son petit fils et pourtant cet après-midi là un petit sourire inapproprié naissait dans la commissure de ses lèvres chaque fois qu'elle se tournait vers lui avant de s'évanouir de nouveau lorsqu'elle portait son regard ailleurs.
Karl Ustaz

Karl N. Ustaz
Père adoptif de Lukas, Karl Ustaz est un sorcier énigmatique au charisme certain. Issu de la grande aristocratie viennoise, il était fils de Patriarche avant d’en devenir un lui-même, suivant la coutume héréditaire. C’est un sorcier influant dont on dit qu’il excelle dans le domaine des illusions, tant magiques que métaphoriques. Depuis 1880 il a été élu par cooptation Grand Patriarche du Collège des Magiciens de Vienne, et ce pour une durée de dix ans. En acceptant d’adopter Lukas, Karl a changé le destin de ce dernier qui était voué à une mort certaine. Adorateur des Arts et des Lettres, c’est un homme paisible et qui sait conserver la maîtrise de lui-même en toute situation. Il est néanmoins capable de déplacer des montagnes si elles l’entravent dans ses buts. Après qu’il eut recueilli Lukas, il entreprit d’importantes recherches afin de retrouver les parents biologiques de ce dernier. Arrivant à ses fins, comme toujours, il n’a partagé ce terrible secret qu’avec sa femme Ann. Bien que, plus tard, Grand-mère Margaret ait réussit à s’emparer de l’information. Il a soutenu Lukas dans toutes ses entreprises depuis toujours, bien qu’il craigne que l'instabilité psychique de son fils ne le pousse à commettre l'irréparable.

revint dans la pièce ovale après avoir raccompagné quelques membres du ministère viennois et un autre groupe de guérisseurs qui évacuèrent le corps de Mme Mayer. Le père de Lukas avait un air grave et portait toujours sa robe de Patriarche. Il était rentré immédiatement du Collège lorsque Ann lui avait envoyé un hibou express. Il alla rejoindre sa femme en évitant de croiser le regard de son fils.
- Est-ce que c'est courant? demanda la mère de Lukas.
- Généralement pas à cet âge et certainement pas avec une telle intensité, répondit le guérisseur en chef.
- Pourquoi? Est-ce qu'on a manqué quelque chose? Etait-ce prévisible? Je ne comprends pas...
- Madame Ustaz, je peux vous renvoyer vers des spécialistes mais sachez que c'est un domaine dont on sait très peu de choses.
Ann opina d’un air désespéré.
- Quelles pourraient en être les conséquences pour Lukas? demanda Karl Ustaz.
Tous les regards se tournèrent vers le jeune sorcier. Grand-mère Margaret resserra son étreinte.
- C'est difficile à dire pour le moment, répondit le guérisseur. Il faudra le surveiller. On a vu des cas similaires où l'enfant refuse la magie qui est en lui et vit une vie de moldu, allant même jusqu'à oublier ou nier qu'il a jamais été sorcier.
- Est-ce qu'il pourra un jour aller au Collège? demanda Grand-mère Ida d'un air contrarié.
Le guérisseur en chef se retourna vers la vieille femme avant d'échanger des regards avec ses collègues.
- Il vaudrait mieux lui éviter tout contact avec la magie jusqu'à ce que...
- Jusqu'à ce que quoi? aboya Grand-mère Ida. Tout le monde sait qu'un sorcier qui n’apprend pas à maîtriser ses pouvoirs deviendra un danger pour lui même et pour les autres une fois adulte. Il n'y a pas à attendre quoi que ce soit, il a besoin d'un apprentissage intensif et immédiat.
- Lukas ne sera pas un danger une fois adulte Madame, il l'est déjà. Nous recommandons un placement...
- Chez les fous? demanda la vielle femme sur un ton de défi. Un Ustaz? Un fils de Patriarche de Vienne? Chez les fous? Vous avez perdu la tête.
- Maman... soupira Karl.
- N'y a-t-il aucune autre solution? demanda Ann en larmes. Une potion? Un enchantement quelconque? Tu dois faire quelque chose Karl!
- Ann... tenta le Patriarche en posant une main sur l'épaule de sa femme.
- Mon fils n'ira pas à Saint Gruber!
- Les potions feront partie du traitement mais il a besoin d'un encadrement.
- Les potions, je m'en charge! siffla Grand-mère Ida sans ambages.
- On sait très bien ce qui se passe lorsque vous vous chargez des potions! répondit Grand-mère Margaret qui était restée silencieuse jusque là.
- Taisez-vous, vieille grue ! lança Grand-mère Ida.
- Vieille carne !
Alors que la conversation dégénéra, Lukas se laissa glisser du giron de sa grand-mère et quitta la salle ovale.
Dans le couloir il fit parcourir sa main le long du mur tout en se dirigeant vers la buanderie. Il avançait lentement, s'arrêtant même parfois et jetant des regards craintifs en direction du bout du couloir. L'encadrement de la porte était noir de suie et une partie du chambranle mouluré gisait calcinée sur le sol. Lukas approcha encore un peu, jeta un coup d'oeil en arrière puis pénétra la pièce.
Les fenêtres étaient grande ouverte et une brise chaude secouait les voiles de lin blanc qui servait de rideaux. Tout le reste, jusqu'à l'atmosphère, semblait être en suspend. L’endroit était imprégné d’une odeur capiteuse de fumée. A trois pas de la porte, le sol était brûlé et noir. Au centre, il y avait les traces laissées par un corps humain allongé.
Lukas sentit l'air se faire rare et le sol glisser sous ses pieds. Il bascula.    


♦ A l'âge de sept ans, alors en pleine période de "passage" (période durant laquelle les pouvoirs des jeunes sorciers se manifestent), Lukas a été le sujet d'un phénomène rare que les guérisseurs avertis appellent une "mise à feu". Cet accident est caractérisé par un trop-plein de pouvoirs magiques momentané et résultant souvent en des conséquences effroyables, potentiellement destructrices et, dans la plus grande majorité des cas, entraînant la mort du jeune sorcier. Même si Lukas a survécu à cette "mise à feu" il a néanmoins souffert de troubles de stress post-traumatique, engendrant une schizothymie et des troubles bipolaires. En grandissant, il a développé une personnalité antisociale couplée paradoxalement à une empathie cognitive et émotionnelle. La "mise à feu" semble également avoir réveillé en lui un syndrome de Cotard de niveau trois. Durant des périodes de dépression intense, Lukas est amené à penser qu'il est mort et que sa présence sur terre n'est que le résultat d'une malédiction. Ces moments de négation de son propre corps entraîne chez lui une absence d'hygiène totale ainsi qu'une négation du besoin de dormir et de se nourrir. Les principaux troubles de Lukas sont atténués par une potion quotidienne inventée par sa Grand-mère paternelle, Ida Ustaz.

♦ Lukas a effectué sa scolarité au Collège des Magiciens de Vienne Le Collège des Magiciens de Vienne se trouve sous l’Église des Augustins qui fut fondée par la famille impériale d’Autriche, les Habsbourgs, en 1327. Le Collège en lui-même fut créé quelques années plus tard par l’élite de l’aristocratie sorcière d’Autriche. Les fondateurs avaient choisi l’Eglise des Augustins comme pied de nez à "ces impérialistes moldus". L’entrée principale du Collège se trouve à l’intérieur de l’Église, chaque sorcier touchant du bout des doigts l’eau du bénitier de droite se trouvera aspirer quelques mètres sous terre. Le Collège est entièrement sous-terrain et s’étend sur des kilomètres de galeries et esplanades. La Bibliothèque est réputée pour contenir le plus grand nombre d’ouvrages relatifs à la magie jamais réunis dans un seul endroit. Tout est richement décoré et mis en œuvre pour que l’on puisse y vivre en autarcie totale et dans le plus grand confort.  

La scolarité au Collège des Magiciens de Vienne s’effectue en 10 ans. Les élèves en fin d’étude ont généralement 22 ans. L’entrée s’effectue après entretien devant le Conseil des Patriarches au grand complet. L’aspirant élève fait face au groupe de Professeurs, ces derniers lui posant des questions, mettant à l’épreuve ses capacités, se renseignant sur ses intérêts et a fortiori sa personnalité. Il est indéniable que, le Collège étant une institution élitiste au possible, le milieu social de l’élève est minutieusement inspecté. Pas tant un niveau du sang de sa famille, mais plutôt sur le plan de sa fortune et de son positionnement sur l’échelle sociale. Les élèves acceptés ont tous une faculté spéciale, qu'elle soit magique, artistique, sportive, intellectuelle ou physique.

Les six premières années sont généralistes et constituées d’un tronc commun à tous les élèves. Il n’y a pas de matière optionnelle, tout y est obligatoire. Le Collège est réputé pour ses semaines lourdes en heures de cours : du lundi au samedi, de 8H à 20H sans interruption ou presque. Les quatre années restantes permettent aux étudiants de se spécialiser en réduisant petit à petit leur champ d’étude. Si lors du premier cycle les élèves sont quasiment assurés de passer en année supérieure, le passage lors de ces quatre dernières années est sujet à des examens d’une difficulté draconienne. Les élèves mettent en moyenne six ans pour effectuer ces quatre années d’enseignement avec succès. La scolarité est finalement sanctionnée par une thèse qui, si elle est bien menée, s’avère être un véritable passe-droit pour la future carrière de l’élève. . Il y a vécu en solitaire. Le respect que les autres élèves démontraient à son égard du fait qu’il soit fils de Patriarche n’était qu’une façade. Avant même son premier jour au Collège, tous les élèves savaient qu’il n’était rien d’autre qu’un fou à éviter.

♦ Lors de son entretien d’entrée au Collège, six Patriarches
Les Patriarches, au nombre de treize, sont tout d’abord les éminences des grandes familles aristocratiques d’Autriche. Ils ont un rôle social et politique qui, conjointement à leur statut de Professeur de Magie au Collège des Magiciens de Vienne, leur donne à la fois les clefs du pouvoir et du savoir. Cela en fait des sorciers puissants et respectés. Le Patriarcat est héréditaire de père en fils, ce qui fait de cette société, une organisation ouvertement machiste. Les Patriarches ont tous étudié au Collège, puis sont devenus Liseurs jusqu’à ce que leur père soit décédé ou n'ait abdiqué de leur poste, le cas échéant ils devinrent à leur tour Patriarche. Ils sont généralement capables d’enseigner toute sorte de magie, mais ont néanmoins des spécialités. En cas d’absence de descendance chez un Patriarche, une nouvelle lignée est élue par les douze autres à travers le choix d’une nouvelle famille patriarcale. ont voté contre l’acceptation de Lukas, six on voté pour, le vote décisif revint à Karl Ustaz, le père adoptif de Lukas.

♦ En tant que Liseur
Les Liseurs sont des sorciers ayant achevé leur thèse au Collège des Magiciens de Vienne en dix ans maximum (sans redoublement donc), laquelle a été sanctionnée par les félicitations de chaque Patriarche sans exception et publiée sur ordre du Grand Patriarche. Dans ces très rares cas, l’élève en question est accepté en tant que Liseur au sein du Collège des Magiciens. Il endosse la toge noire et partage son temps entre recherche et enseignement. Il assiste les Professeurs, encadre des élèves et continue d’élargir son savoir dans sa spécialité. Les Liseurs résidents n’ont jamais dépassé le nombre de vingt-neuf au total. On dit des Liseurs qu’ils sont en « lecture » durant cette période. Cette formation est apparentée à un cursus universitaire bien qu’elle puisse s’étendre sur des dizaines d’années ; en pratique la lecture prend fin lorsque le Liseur change de profession. On conserve néanmoins le titre de Liseur du Collège des Magiciens de Vienne à vie, ce qui implique également l’octroie d’une loge au sein de l’école ad vitam æternam. , Lukas a produit une thèse sur l’apparition des pouvoirs magiques chez le jeune sorcier. Il a parcouru le monde entier à la recherche de jeunes sorciers et sorcière qui, comme lui, mais bien souvent en moindre mesure, éprouvaient des difficultés lors de l’apparition de leurs pouvoirs magiques. C’est à cette époque que Lukas développa, bien malgré lui, une certaine habilité pour l’enseignement.

♦ Lukas est diplômé de l’hôpital Magurke en psychomagie, une branche de médicomagie ayant trait à l’influence de l’esprit et ses troubles sur les pouvoirs magiques des sorciers. C’est au cours de sa formation qu’il décida d’apprendre la Légilimencie et l’Occlumencie.

♦ A vingt-huit ans Lukas eut acquis une certaine renommée pour son travail avec les jeunes sorciers en difficulté. Les appels à l’aide de familles en détresse l’amenèrent à voyager dans le monde entier.

♦ Lukas est presque constamment suivi par trois fées. Une noire, une grise, une blanche. Seuls Lukas peut les voir ce qui induit qu’elles puissent être le fruit de ses troubles psychologiques.

♦ Lukas a été précepteur particulier du fils du mage noir hindou Matmar.

♦ Lukas est accrédité agent spécial au Ministère de la Magie Autrichien et Britannique spécialisé dans le profilage criminel.

♦ Lukas est socialement inepte et extrêmement têtu. Bien qu’il comprenne les émotions humaines mieux que quiconque, il est dénué d’empathie. Par conséquent il est capable de brosser un portrait psychologique d’un individu quelconque sans aucune considération pour les sentiments ou l'amour propre de ce dernier.  

♦ Lukas est incapable de compter sans l’aide de ses doigts.

♦ Lukas a travaillé pour le Ministère de la Magie Chinois en tant qu'« extracteur de vérité ». Un métier qui consistait à prouver la culpabilité des criminels à l’aide de la Légilimencie ; une pratique légale en Chine.  

♦ Lukas n'a aucune information sur ses parents biologiques. Il n'est même pas au courant que ses parents adoptifs ainsi que Grand-mère Margaret en savent beaucoup sur qui ils étaient.

♦ Au cours de ses nombreux voyages, Lukas a appris à comprendre de nombreuses langues mais a toujours refusé de s’exprimer en un autre idiome que l’allemand et l’anglais.

♦ Depuis son arrivée en Angleterre, Lukas est accompagné d’un chien répondant au nom de Balto

Balto
En arrivant au Royaume-Uni, Lukas ouvrit le vieux coffre familial à Gringotts. Il n'avait plus servi depuis des décennies. A sa grande surprise, il ne renferma rien d'autre que Balto, un beauceron à l'allure princière qui semblait l'attendre. Même les gobelins parurent confus par la présence du canidé.

. L’animal porte un collier autour de son cou auquel est accroché une plaque avec son nom et une étrange pierre ronde et bleue. Le regard de l'animal est on ne peut plus humain.

♦ Lukas a une mémoire eidétique.

♦ Lukas a été marié pendant six mois à Lisa H. Cain, une guérisseuse travaillant à l’hôpital viennois magique Magurke. Elle a été sa seule relation avec le sexe opposée jusqu’à ce qu’elle décède mystérieusement.

♦ En septembre 2005, Lukas est appelé à rejoindre Poudlard en tant que Professeur de Défense Contre les Forces du Mal.