Famille
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◢ Gwen est issue d'une famille bourgeoise aisée par ses deux parents. Son père, Désiré Lapresté, d'origine française, est pourtant né à Londres car son propre père avait été envoyé élargir le négoce de bois précieux familial outre manche. Désiré épousa Victoria Green à sa majorité. Celle ci étaient la fille d'un négociant de textile Londonien dont la fortune et la respectabilité étaient établis de longue date. C'était une alliance entre familles dénuée de la moindre passion, mais les jeunes gens eurent la chance de s'accorder fort bien l'un à l'autre et ne tardèrent pas à partager de tendres sentiments.
Précisons que si Désiré est un sorcier et semble avoir de nombreux ancêtre partageant cette caractéristique, par contre Victoria est une moldue.
Le couple à eut 5 enfants mais seuls deux ont survécus. Un fils James Lapresté et sa cadette d'un an, sa petite sœur adoré, Gwen Lapresté. Victoria Green finit par mourir en couche quand sa fille avait 5 ans, laissant le soin à son mari de s'occuper de ses enfants. Fort heureusement pour les James et Gwen leur père était un homme original, compréhensif et permissif ayant à cœur de combler cette absence. Bien entendu, étant un homme d'affaire il est souvent absent et tenu de respecter les règles de bienséance mondaines, aussi fit-il venir une de ses sœur de France, sorcière elle aussi, et veuve afin de s'occuper des enfants.
C'est ainsi que les bambins furent élevés dans la bonne humeur par leur tante Louise Courageau qui avait toujours regretté de ne pas avoir eut d'enfants. Si l'hiver ils vivaient à Londres, en revanche ils passaient l'été dans la demeure familiale située en Cornouailles.

Pensine
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Je n'ai guère de souvenirs de ma mère j'étais bien trop jeune à sa mort. En revanche aussi loin que je m'en souvienne j'ai toujours été en compagnie de James ou de ma tante. Cette chère tante avec ses yeux bleus rieurs, sa tendresse à notre égard, ses discours enflammés sur la liberté et l'égalité, ses joues roses et ses éclats de rires qui sont venus comblé le silence qui avait succédé à la mort de notre mère. J'ai rarement été seule, en vérité James et moi sommes presque inséparable. Ayant une faible différence d'âge je l'ai toujours accompagné dans ses jeux, le soir je grimpais dans son lit pour parler après que la lumière ai été éteinte. J'ai appris à monter à cheval en même temps que lui refusant catégoriquement d'attendre. A la suite de cela il fallut que nous rivalisions en toute chose. Nous avons fait de folles galopades et des parties d'escalades endiablées.

Si ma conduite de garçon manqué était toléré dans notre domaine à la campagne, quand l'automne arrivait et que nous retournions à Londres il fallait que je reprenne mes leçon de broderie, de couture, de musique et de danse. James ne partageait que la dernière avec moi, à côté il étudiait des choses bien plus intéressantes : l'escrime, la lecture, le calcul, la géographie. Je trouvais cela profondément injuste et quand j'en fit la remarque à ma tante je vis une étincelle de fierté briller dans son regard et elle s'empressa d'intervenir auprès de mon père pour que j'ai une éducation à la hauteur de celle de mon frère. La semaine suivante je débutais dans ces nouvelles matières et me montrais bien plus appliquée qu'en couture ou en broderie. Il n'y avait que les cours d'escrime auxquels je n'avais pas le droit, mais à force d'insister auprès de James je réussis à le fléchir et nous nous mîmes à nous entrainer la nuit. Au fils des mois et des années je devenais plus adroite, ma finesse et ma modeste taille m'avantageaient en terme de souplesse et de vitesse tandis que la carrure de mon frère lui conférait une force que je n'avais pas.
Bien sur il y eut quelques incidents comme on en observe souvent chez les jeunes sorciers. Lorsque nous chutions de cheval ou du haut d'un rocher nous flottions doucement jusqu'au sol au lieu de nous blesser.

James fut envoyé à Poudlard une année avant moi et cette séparation fut très dure pour moi. Je n'avais jamais vécue sans lui. Ce fut aussi l'année de mon passage dans le monde des jeunes filles. Je décidais de travailler d'arrache-pied dans toutes les matières que j'étudiais y compris en broderie. Je récoltais des éloges et ma tante commença à discuter avec moi de philosophie, me confortant dans mes idées, m'assurant que les femmes avaient autant de valeur mais que pour la faire reconnaitre je devrais toujours me montrer plus appliquée et plus consciencieuse que mes homologues masculins. Elle me parla de Poudlard, du type d'école que c'était, de ce que j'y apprendrais.

A partir de ma première rentré dans le prestigieux établissement je travaillais comme une acharnée, passant des heures à la bibliothèque pour acquérir des connaissances complémentaires et m'entrainant longtemps après la tombée de la nuit dans la salle principale de ma maison. Bien que mon frère ait de nombreux amis, il continuait de m'accorder du temps et ne rechignais jamais à m'aider.

Trois ans plus tard j'ai acquis la réputation d'être une bonne élève, sachant néanmoins garder du temps pour ses amis. Certes ma façon de pensé continue de paraitre étrange et peut être même excentrique, mais j'ai la réputation d'être une fille agréable bien qu'entêtée et ne supportant pas d'être rabaissée par un homme. Je me suis même fait une petite réputation en duel, il faut dire que j'ai une excellente baguette.