Famille
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Pensine
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Je n’ai jamais été la sorcière tant aimé par ma propre famille. J’étais plutôt le boulet qu’on traîne toute sa vie en disant que c’est notre sœur, notre frère ou pire notre enfant. J’étais la fille cadette d’une nombreuse famille. Mes parents n’avaient pas chaumés sur le long et ardu travail de faire une très grande famille. Nous avions besoin de bras pour cultiver notre terre. Notre seul revenu. Malgré notre don magique, il fallait bien se cacher. Je connaissais déjà bien jeune les risques de ce don : les chasseurs. Ils étaient horribles. J’en avais eu vent à de nombreuses reprises. Une tante avait succombé au bûcher. Une amie de la famille avait été torturée avant d’être tué. ( Paix à son âme ! ) Je ne vous dis pas la terreur ressentie à chaque fois que je vois les écarts de conduite de mes frères beaucoup plus âgés. Ils nous mettent décidément en danger. Nous sommes six enfants à aider notre famille à travailler avec la force de nos bras, de nos jambes et de notre cœur. Combien de fois ma mère m’avait dévisagée quand je restais quelques instants à contempler le vide vers la forêt ? Cette forêt si dangereuse. Cette forêt où plusieurs des nôtres avaient été chassés. Je me souviens encore les cris d’épouvantes venant de cette forêt si sinistre. Mes cheveux se dressent encore sur ma nuque. Les picotements sur ma peau blanche. J’étais couchée dans mon lit. Je savais que cette femme avait été trouvée par des chasseurs… Bref, ma mère m’avait toujours conseillé de ne jamais y mettre les pieds. Les gens traquant dans cette forêt avaient un don pour trouver des créatures ou des sorciers. Je faisais partie de la communauté sorcière, mais cela ne faisait pas de moi le boulet de la famille. Nous étions tous des sorciers qui se terraient dans le monde moldu sagement. Le danger ? Mes parents n’avaient jamais été soupçonnés. Non, j’étais plutôt ce genre de jeune femme étant incapable de bien formuler les sorts. J’étais une plaie en magie. Jamais, la famille Fitzmartin avait connue un fléau magique aussi grand que moi. Il fallait comprendre que vivre comme une moldu me facilitait la vie. Je risquais bien d’y vivre aussi longtemps que je vivrai dans ce monde. La force de mon corps était le seul à tout que je possédais. Mon intelligence sur l’histoire magique aussi, mais pour tout le reste… il fallait abandonner déjà.

1er Septembre 1873

Ma grande entrée à poudlard. Je m’en souviendrai toute ma vie avec ma famille qui se préparait nerveusement au grand départ. Ma petite sœur boudait encore dans son coin. Elle voulait partir avec nous, les 4 autres enfants que nous étions. Pourtant, elle savait pertinemment que mère la récompenserait grandement pour son travail aux champs. Il se terminait bientôt même. Il ne restait que le plus difficile. Mère aimait bien nous récompenser après chaque automne de notre dur travail. Pourtant, elle n’avait qu’un seul enfant à la maison. Henry, le fils aîné de la famille, s’était déniché un petit job au sein du ministère. Un stagiaire. Il avait à peine vingt ans. Je m’ennuyais déjà de lui. Il était certain que je ne le reverrai pas avant un moment. J’étais triste de quitter père et mère, mais je devais faire mon éducation. Poudlard était un changement. Du grand. Du jamais vu. Je devais avouer que je voulais avoir une fonction beaucoup plus grande qu’une simple fermière. Peut-être que je finirai mes jours en ville, à Londres ? Un rêve de petite fille. Je n’ai jamais quitté la maison plus loin que l’orée de notre propre forêt interdite. Mes frères avaient parlé de celle de Poudlard. Jamais, je n’oserai transgresser les règles. Peut-être de vil chasseur se cachait aussi là-bas ? Bref, Poudlard était une grande nouveauté pour moi. Mes frères et ma sœur aîné m’avaient cassé les oreilles. Ce château semblait être un lien extraordinaire. Un lieu que je ne pourrai oublier. J’espérais m’y plaire comme ils s’y sont plus. J’espérais avoir ma place. J’avais tant d’espoir dans ce lieu nouveau. Je quitterais enfin cette campagne où j’ai sué, où j’ai pleuré et où j’ai connu mes premières peurs. Ma vie se déroulait dans cette campagne. J’étais jeune et insouciante, j’avais besoin de nouveauté. Peut-être même de danger ? Mon père me truciderait s’il entendait mes pensées. Il n’était pas sage de jouer avec le feu ; mère et père me parleraient des évènements du passé dans notre propre forêt interdite ou de notre défunte tante ou notre amie…

J’ai eu le droit à toutes les aventures pour les premières années. C’était effrayant. La petite barque. Le lac. Ce n’était peut-être pas pour moi tout cela. Pourtant, je me souviens de la chaleur des lieux. Le savoir et l’intelligence. Le passé, le présent et le futur du château. Ce lieu était énigmatique, gigantesque et magnifique. Cette école avait une histoire, ainsi que ses secrets. J’avais soif d’y découvrir le moindre recoin. Je rêvassais déjà après avoir mis mes nerfs à vif. J’avais eu l’apparence de mère inquiète. J’avais été vieilli durant la traverser. Je me portais beaucoup mieux à présent. Un regain d’énergie et de jeunesse. Ce lieu était mien. J’étais la nouvelle aventurière, Alwinda-l’aventurière. J’avais suivi le groupe de première année. La seconde épreuve était déterminante. Je devais connaître ma maison. Ce fut à mon tour. Un rugissement sonore retentit après l’annonce d’un simple : POUFSOUFFLE.

Le temps avait passé aussi rapidement que ce ne fut que les seules choses que j’avais retenu de ma journée. Décidément, Poudlard était magique. Le temps était si court en son enceinte. Super, je pourrai voir plus vite ma famille étant restée à la maison.

4 avril 1876

Je ne suis pas certaine si je suis dans ce monde qui m’appartient vraiment. Je ne suis pas certaine d’être vraiment une sorcière. Qui étais-je ? Je ne sais pas. Décidément, j’ai l’âme magique sans pour autant avoir le talent pour. Pourquoi étais-je à Poudlard ? Mes parents perdaient décidément de l’argent pour mon éducation. Parfois, je les voyais baisser les yeux sur les commentaires que pouvaient leurs envoyer mes professeurs. J’étais décidément la honte de ma famille. J’avais honte de moi-même. Comment pouvais-je décevoir ceux qui m’ont procréé ? J’étais si malheureuse d’être ce que j’étais. De plus, je n’arrivais pas à me faire des amis. Les autres élèves préféraient rester loin de moi ; j’étais tout simplement la risée et surtout j’étais un brin imbécile lorsque j’avais une baguette en main. Je voulais être la petite fille parfaite pour que ma famille m’aime autant qu’auparavant. Je devais redoubler d’effort. Je devais faire honneur à mes parents, à ma famille. C’était une grande décision que je prenais bien que personne ne voulait me venir en aide. J’étais une empotée malheureusement.