Famille
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◢ famille : Les Souvorov viennent de Russie. Aleksandr, après la mort de ses parents, s'est enfui à l'âge de 11ans, avec l'aide de son oncle en Europe, pour au final, aller chez l’ennemi des Russes, en Angleterre. Là-bas, il fut inscrit à Poudlard, pour au final, devenir un véritable anglais, bénéficiant de la double nationalité. Ceci étant, il ne retournera pas en Russie sauf exception.

Plus tard, il se mariera avec Lilith Grey, qui lui donnera deux enfants. Kirill, puis presque trente ans après, une petite fille du nom de Ana.

Aleksandr Souvorov est sûrement l'un des sorciers les plus puissants d'Europe. Envoyé à Serdaigle, puis préfet, enfin Préfet-en-Chef, il sortit de Poudlard pour entrer au département des Mystères où il y travailla pendant près de vingt-cinq ans, en tant que Langue-de-Plomb. Il finit par devenir directeur du département à l'âge de 41ans, conservant ce poste le temps du mandat du Ministre Cornelius Abercroft, avant de prendre un poste à Poudlard, en tant que Professeur de Métamorphose. Dix ans plus tard, il devint directeur de Serdaigle, puis deux ans après, on lui proposa la place du Directeur de Poudlard, qu'il accepta avec ravissement, endossant le rôle pendant plus de dix ans, avant de finir par laisser la place pour prendre une semi-retraite bien méritée. Aleksandr est aujourd'hui au sein du Magenmagot, et possède même un siège au sein de la confédération des Mages internationale.

Lilith Grey, épouse Souvorov fut une véritable Serpentard. Bonne élève, elle fut préfète, et une fois l'école finie, elle s'enfuit du château avec Lucius McGregor contre l'avis de sa famille pour devenir une trafiquante de plantes dangereuses. Elle se maria avec Lucius McGregor, qui fut tué le jour du mariage par la Lester, la laissant veuve. Lester fut envoyé à Azkaban, tandis que Lilith tente d'entrer à Poudlard pour y être en sécurité. Elle y enseignera la Botanique, avant de finir par devenir Directrice de Serpentard. Elle donna deux enfants à Aleksandr, (Kirill et Ana) et ils adoptèrent Marla, fille de Cassandre, tué par Aleksandr.

Ana a 17ans, elle est née longtemps après que Kirill est quitté la maison. Ceci étant, cela ne veut pas dire qu'il n'en est pas proche loin de là. Ana, c'est sa petite soeur, et il se sert de son âge pour la protéger comme il se doit.

Quand à Marla, elle a 11ans, et même si elle va beaucoup mieux, Kirill ne cesse de lui porter des bonbons quand il retourne au manoir familial.

Kirill s'est marié, puis à divorcé avec Poucellina Edwood, une femme dérangée et totalement barrée. Cette dernière ne fit qu'une chose de bien dans sa vie, c'est la naissance de son fils, Anton dont Kirill est très proche. C'est un jeune homme de 17ans, qui cache la douleur de la relation de ses parents sous la sarcasme, l'ironie et l'humour. C'est un bon garçon, un bon Gryffondor.

Pensine
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« Il a le physique de son père, mais l’âme de sa mère. » Cette phrase s’est longtemps greffée dans ses pensées lorsque son regard se posait sur son arbre généalogie dans le bureau de son père. Ce dernier avait fait un travail titanesque pour rejoindre sa famille, plus celle de sa femme afin de les réunir en un seul et même pan de mur, entre deux armoires où l’on voyait livres, médailles et prix collectés par la famille d’Aleksandr, et ceux de son épouse (et uniquement son épouse) Lilith Grey, désormais Souvorov. La magie de son père était telle qu’il était parvenu à rendre son arbre vivant, de telle sorte qu’à chaque naissance, décès, ce dernier se mettait automatiquement à jour. Les petits portraits de ses aïeux avaient longtemps captivé le regard de Kirill. D’autant plus que cela avait été la seule manière pour lui, de faire la rencontre de ses grands-parents paternels. Son grand-oncle Sergei avait énormément aidé son père dans la réalisation de ce projet, étant donné qu’Aleksandr avait quitté la Russie alors qu’il n’était qu’âgé de neuf ans.

Même encore aujourd ‘hui, Kirill s’y rendait. Il avait trouvé en ces lieux une certaine quiétude, loin de tout. Un endroit où il se sentait en sécurité, lui permettant de réfléchir, de voir et d’aborder les choses avec le recul nécessaire. Comme tout enfant d’ailleurs, il n’y avait pas un lieu plus sécurisant que la maison de ses parents. Aleksandr n’était pas encore rentré de sa conférence au Ministère de la magie, et Lilith était occupée dans leur immense jardin. Lui, il était là, devant le miroir, observant son visage, se touchant la mâchoire, remettant ses cheveux dans le bon ordre, tout en regardant un portrait de son père, non loin de là. Son père était son idole, et il avait beau avoir quarante-cinq ans, ce dernier l’inspirait toujours à être l’homme qui l’était aujourd’hui. « Ne cherche pas, tu n’auras jamais son regard, mon chéri, tu es bien trop Grey, dans ton âme. » Kirill sursauta, posant son regard sur sa mère qui venait d’entrée, un bouquet de roses dans les mains. Il eut un sourire attendrissant, avant de s’approcher d’elle pour lui embrasser le front. « Grattesec m’a dit que t’étais dans le jardin, je n’ai pas voulu te déranger. » « Tu ne me dérangeras jamais, mon fils. » Lui fit-elle en souriant, tout en la serrant d’une main contre elle.

« Où sont les filles ? » « Avec ton père. » Kirill eut une moue interrogatrice. « Il n’avait pas rendez-vous avec la congrégation suédoise aujourd’hui ? » « Si si, mais tu le connais, il a prétexté sûrement une excuse dont il a le secret pour être avec ses filles. » Kirill eut un sourire amusé. « Anton est chez des amis. » Il la remercia d’un regard, ne souhaitant pas s’éterniser là-dessus. La relation qu’il avait eu avec la mère de son fils avaient été tellement douloureuse, qu’il n’était jamais réellement parvenu à avoir une relation fusionnelle avec ce dernier. Ce n’était pas faute d’avoir essayé, et d’essayé toujours, bien au contraire. Mais, quelque chose les séparait, et Kirill n’était jamais parvenu à avoir ce sentiment de complicité qu’il pouvait se targuer d’avoir avec sa mère, ou son père. Quelque part, il se sentait tellement coupable d’avoir fait vivre ça à son fils qu’il n’était jamais parvenu à lui dire ce qu’il ressentait pour son fils. Kirill était très secret habituellement sur ses sentiments, mais pour Anton, ça devait être pire. Heureusement, ses parents (donc, ses grand-parents à Anton) lui avaient toujours traduit la façon d’être de Kirill, ce qui avait facilité énormément leur relation.

« Tu as besoin de quelque chose, Kirill ? » « Non, Maman, j’avais besoin d’être là. » Kirill eut un léger sourire, Lilith également. Pas besoin de beaucoup se parler, ils étaient similaires ou presque. Elle se retourna, et lui dit : « Je serais dans le salon, une fois que je les aurais mis dans un vase, mon chéri. » Kirill hocha de la tête, puis il se replongea dans le miroir, avant d’aller s’asseoir au bureau de son père, sirotant un verre de whisky pur feu.


« Espèce de petite salope, je t’ai prévenu, il me semble. Ton fils n’existe plus pour toi. Dégage, sombre chienne. » Sa voix était dure, directe, et semblait totalement dénuée de toute vie. Kirill n’était pas quelqu’un qui s’emportait facilement, pourtant, sur son visage, on y voyait la haine, la rage. Un sentiment qui lui donnait une force effrayante et son aura habituellement sécurisante, était d’une noirceur sans égale. Un regard de Grey, Poucellina recula de quelques pas, croyant voir l’oncle du jeune homme. « C’est mon fils, tu ne peux me le tenir éloigné ! » Elle avait son aplomb, sa fougue dans son regard. Elle le craignait, mais en même temps… Il ne pouvait rien lui faire. Elle était provocante, elle se jouait de lui. Kirill avait toujours été très impulsif lorsqu’il s’agissait de son ex-femme. Kirill serra les dents. « Tu te fiches bien de ton fils. Tout ce que tu veux, c’est ton paraître, que l’on te regarde comme une pauvre femme, trompée par son mari. La vérité, c’est qu’on n’en a rien à foutre de ta petite vie. » Poucellina eut un petit sourire amusé. « Pourtant la masse n’a pas vraiment appréciée ton adultère, Kirill… C’est très mauvais pour ton image, tu devrais être flatté que je veille te reconquérir. » « Me reconquérir avec quoi ? Ton souffle pue le venin, ta façon de me regarder me donne envie de vomir, et ton parfum sent la folie. Tout ce que tu touches devient mauvais, j’en sais quelque chose. » Il cracha au sol, rajoutant : « Ne perds donc pas ton temps, petite salope, et va donc te trouver un pauvre sorcier sur l’Allée des Embrumes qui sera, j’ose l’espérer, bien trop stupide pour voir qui tu es vraiment. » Poucellina éclata de rire, tout en se dirigeant vers la porte du bureau de Kirill (au ministère, lorsqu’il n’était qu’une langue-de-plomb) : « Tu es si beau, quand tu es énervé, Kirill… On verra bien ce qu’Anton en pensera… » « Approche-le, et je le jure devant Dieu que je te tuerais de mes propres mains. » A nouveau, Poucellina éclata de rire. Elle n’avait nullement l’intention d’approcher son… Son fils. Tout ce qu’elle voulait, c’était se rappeler auprès de Kirill. Elle ne supportait pas ce qu’il lui avait fait. Comment diable avait-il pu ainsi la déshonorer ? Pleurer devant les journalistes avait été marrant cinq minutes, mais cela ne l’amusait plus.


Être Directeur de Poudlard n’était pas quelque chose d’aussi simple qu’il ne l’aurait voulu. Entre les réponses qu’il devait rédiger pour certains parents pleins de questions, donner de son temps pour répondre aux questions des parents moldus, de la gestion des cours, des horaires en fonction des années avec ses professeurs, sans oublier de bien faire attention aux diverses protections qui entouraient le château, le poste de Directeur de Poudlard avait quelque chose de particulièrement épuisant. C’était, bien entendu, sans compter l’omniprésence du ministère de la magie depuis la mort du Professeur Dangelo et de son hydre des marais qu’il avait montré à sa classe de sixièmes années. Autant vous dire que les problèmes étaient loin de n’être qu’administratifs. C’est d’ailleurs la première fois que Kirill douta de ses capacités. Jamais au grand jamais, il n’aurait dû accepter le programme du Professeur Dangelo. Mais au vue de son C.V, il avait semblé qualifier pour de telles créatures. Heureusement, encore, aucun élève n’avait été attaqué grâce à la présence d’Aelys McNamara, une celte qui passait dans les parages. Néanmoins, cela n’empêcha pas le ministère d’être constamment sur son dos, à l’épier dans ses moindres faits et gestes. Une lettre d’excuses aux élèves avait dû être réalisée pour le traumatisme de leur enfant, sans oublier la mise en place d’une cellule de crise avec un psychologue magique agréé par le Ministère et Sainte Mangouste. De là, afin d’éviter de fermer cette matière, Kirill proposa à Aelys un poste de Professeur. Ce jour-là, s’il avait réglé un de ces soucis principaux, il venait de s’en trouver un autre. Le Professeur de Rivera, notamment, puis le Ministère qui vint en rajouter une couche. C’était sans queue ni tête. Un problème disparaissait, qu’un autre apparaissait. A plusieurs reprises, il avait levé la tête vers les portraits des anciens directeurs de Poudlard, mais il ne pouvait l’aider comme il l’espérait. Kirill soupira, un thé fumant apparut, sûrement grâce à l’attention particulière d’un elfe de maison, comme si il savait ce que pensait le Directeur en ce moment précis. Un sourire naquit sur ses lèvres, alors qu’Hopeful se mettait à chanter doucement. Après une expiration, il retira vers lui le premier dossier qui lui venait, et se plongea dedans.