Si l'on écoute les proches de Juliet, elle est la douceur incarnée. Jamais, on ne trouva de fille plus distinguée dans toutes les familles avoisinantes. Elle était douce, d'une beauté raffinée et douée dans de nombreux domaines, ce qui avait complété la parfaite éducation que sa mère, la respectable Mrs Davis, s'était employée à lui donner. Jusqu'il y a peu, Juliet était ainsi. Mais cet été dans la demeure familiale l'avait complètement changée. Elle était toujours aussi douce et avenante envers son prochain, mais dans son esprit naissait des questions sur sa condition de femme. Elle s'était alors plongée dans la lecture pour tenter de trouver une réponse. La belle anglaise était ainsi. Elle n'aimait pas jugée trop vite et voulait avoir toutes les cartes en mains pour pouvoir juger d'une situation qui se présentait à elle.

C'est une personne qui croit en les valeurs familiales et en l'amour. Persuadée au fond que cela peut être un moyen de parvenir au bonheur, elle se questionne, toutefois, de savoir s'il n'y a pas un autre chemin pour y parvenir. Riche de son enrichissement, elle se laisse à rêver qu'elle pourrait être une femme du monde et user de ses capacités intellectuelles pour marquer sa société. Néanmoins, elle est beaucoup trop réservée pour oser l'avouer véritablement.

Bien qu'elle provienne d'une famille de sang pur, ses parents l'ont toujours poussé à étudier les arts moldus. Son père affirme que les moldus sont ignorants pour beaucoup de choses, mais que leur plume et leur coup de pinceau, sont de remarquables chefs d'oeuvres et qu'il serait bien ridicule de ne pas les étudier ainsi que les admirer.