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 l'orgueil de laïos ; pv*

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MessageSujet: l'orgueil de laïos ; pv*   
l'orgueil de laïos ; pv* EmptySam 2 Mai - 0:59



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Warren M. Hatcher
Warren M. Hatcher
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L'Orgueil de Laïos.

« I'll build a wall and we can keep them on the other side.. »


    Dans la mythologie grec, Laïos fit, avec force et passion, de Chrysippe son amant, Zeus eut pour serviteur le beau Ganymède, et Apollon aimât, de la même manière, deux beaux jeunes hommes : Hyacinthe et Cyparisse. Toutes ses unions furent punies, interdites, mais tout le monde les trouve magnifiques, belles, voir même attendrissantes. Apollon change le beau Hyacinthe en une fleur magnifique. De la même façon, Cyparisse se change en cyprès. Ganymède file dans les étoiles et forme la constellation du Verseau, versant à jamais l'ambroisie pour son amant. Seul Laïos, aveuglé par son orgueil et son désir, tua son amant. Et Aaron se rapprochait plus de Laïos que de n'importe qui... il soupira et referma son vieux livre de mythologie. Tout ce qui tournait autour ne méritait pas tant de ressentiment, pourtant, intérieurement, Aaron souffrait atrocement. Si comme Laïos il avait forcé son amant, ce qu'il avait sans doute fait dans un premier temps, ce dernier se tuerait il? Aaron était un mythe à lui seul. Il était Zeus, amoureux des belles choses, qui goutaient au délice de l'interdit, et se perdait que trop rapidement dans ces belles aventures. Il rongea son frein. Il mélangeait ce qu'il y avait de plus horrible dans la mythologie : la beauté, l'orgueil, l'inceste et la puissance. Il était Zeus, atteint d'un désir incestueux, qui aimât que trop les autres. Ou presque. Car si Zeus eut beaucoup d'amant et n'aimât pas assez Héra, Aaron était différent. S'il aimait tout le monde et leur donnait de sa tendresse unique, de son désir de rendre heureux, il n'en restait pas moins fou amoureux de cet être au sang si semblable au sien. C'était son secret, son non-dit, son tabou. Sa seule raison de vivre... La seule qui lui restait, tout du moins. Il posa à côté de lui le livre et se laissa retomber de l'échelle, atterrissant félinement sur le sol dans un bruit sourd, une auréole de poussière entourant son bond. Aaron était différent. Il le savait depuis toujours. Si les Vanna Syl avaient bien une malédiction, c'était celle de l'amour. Ô grand damne de toute la famille, leur folle conquête de l'être aimé était vaine, et tous autant qu'ils étaient, ils avaient subis les pires courroux que des couples peuvent recevoir. Misha aimait un garçon sans pouvoir le lui dire, et qui ne semblait pas même intéresser. Arrogance était un garçon frigide et timide, ou presque. Illiana était une garce et profitait de tout ceux qu'elle avait autour. Aaron aimait son propre cousin, et cette relation ne lui convenait pas. Reinhart, le père d'Aaron, eut perdu sa femme dans une chasse assez violente. Toutes les femmes des garçons Vanna Syl étaient mortes. C'était la grande tragédie à la grec, en quelque sorte. Ça aurait du faire pleurer le Gryffondor, mais il avait trop l'habitude. Il reposa le vieux livre dans son rayon et déplaça l'échelle. Il était tard dans la nuit, mais il n'arrivait pas à dormir depuis longtemps. Ses nuits étaient courtes, et pas seulement car il avait de la compagnie, même dans son dortoir, mais car il n'y arrivait pas. Fermer les yeux, se reposer, oui... mais se reposer sans trouver une once de paix, ça ne lui convenait pas. Plus, tout du moins. Il avait assez donné, en quelque sorte.

    Il recula de quelques pas et son oreille, aussi fine soit elle, entendit un bruit de pas. Il se figea dans l'air. Si c'était un élève, il pourrait toujours se la jouer doucereux, mais si c'était le concierge... non. Une colle pour être à deux heures du matin dans la bibliothèque, ça n'était pas sérieux. Ça n'était pas aussi classe que de s'être fait courser dans la forêt interdite, en tout cas. La silhouette se détacha de l'ombre et s'avança vers lui, d'un pas nonchalant et lent, un pas sans bruit, un pas gracieux. Un pas qu'il connaissait que trop bien. Le sourire du Gryffondor s'agrandit et son coeur rata un battement. Pendant quelques secondes, aussi infimes furent elles, il avait imaginé qu'il était... non.

      flashback.
      Il frappa de toute ses forces sur la porte qui se plia sous l'impact de son poing, formant une cassure à cet endroit tout spécialement. Il recommença mais avec le pied, et donna un coup rageur qui fracassa une nouvelle fois la porte. Il aurait pu la brisé si facilement avec une baguette, mais il l'avait oublié. Il recommença et la porte se brisa, retombant lamentablement sur le sol. Ô oui, Aaron avait beau être un gringalet, fin et grand, juste un peu de muscle, il n'en restait pas moins un guerrier des hautes classes russes. Ça n'était pas une pédale de merde, en somme. Il rentra dans la chambre sombre et son œil glissa automatiquement du sol vers le lit et, dans un coin de la chambre, une silhouette fine et magnifique, à peine éclairée par la lumière du couloir, tremblait en sanglotant. Le jaguar attrapa d'une main la porte fracassée et la remit négligemment sur son cadre. Quelques rayons perçaient encore, mais le jaguar avait une meilleur méthode pour voir sa proie : il lui suffisait de changer de pupille et de prendre une des visions nocturnes les plus sophistiquées, celle de son animagus. Il avança d'un calme olympien dans l'obscurité alors que son gibier tremblait de plus en plus, ses sanglots se faisant plus bruyants. Alors qu'Aaron se penchait, la silhouette se jeta sur le côté, comme pour l'éviter, mais le Gryffondor anticipa et attrapa le poignet de ce dernier, le jetant sur le lit comme un bout de chiffon. La silhouette couina de douleur et n'eut pas le temps de s'extirper du lit que déjà la carrure finement musclée d'Aaron s'appuyait sur lui, glissant ses mains sur lui. Grognant un juron, qui ressemblait vaguement à un « fils de », se mordit la langue en sentant, plus impérieux, plus virulent, le jaguar sur lui.

      « Aaron, arrêtes...! c'est... »
      « Schht Eden. Tu sais très bien... c'est notre petit secret. »

      Sa voix s'était faite comme un murmure dans son oreille et la fine silhouette se crispa sous les mains de son agresseur, ses propres mains s'accrochant au bras d'Aaron, se pliant sous ses caresses que trop expertes. Un petit rire retentit dans l'obscurité alors que les larmes du dénommé Eden s'était faites plus brûlantes, plus douloureuses.

      « Je connais tout de toi, Arrogance. Je connais tes goûts, tes points sensibles, ton visage si sensuel quand tu sens tout ton être prendre feu... j'ai entendu ta voix la plus suppliante, tes cris les plus virulents, tes mots les plus fièvreux... j'ai vu tes yeux me dire de t'aimer... je sais tout de toi et de ton petit être, car, écoutes moi... Arrogance, Eden... tu es à moi. »

      Haletant comme un petit chien, la silhouette se crispa un peu plus, rattrapant un gémissement qui passa finalement le seuil de ses lèvres, comme un soupire de soulagement. Aaron retira sa main du vêtement, les doigts mouillés et collants. Il eut un rire un peu plus grave.

      « Je te l'ai déjà dit, pas vrai? Alors dis le moi, Arrogance... dis moi que tu m'aimes. »

      Le rire s'était habillé de jaune, et sonnait faux parmi ses paroles mélancoliques. La colère était retombait, et les mains du jeune Arrogance entourait le visage d'Aaron, le rapprochant du sien. Si sa langue était douce, Aaron savait que ce qui mouillait ses joues, c'était les chiales de son cousin.

    Le myocarde repartit, plus affolé, et se calma rapidement. Un sourire sur le bout des lèvres, Aaron accueillit la silhouette en lui tendant la main. Ce visage si fin, si pâle, magnifiquement éclairé par les rayons de la lune... oui. Ça ne pouvait être que lui. Aaron pencha la tête, un air espiègle sur son visage éclaircit le moindre de ses desseins. Il se sentait d'humeur taquine et douce à la fois. Un peu comme un enfant... l'enfant qu'il était resté.

    « Je suis content que tu sois là... Je pensais perdre mon temps, cette nuit encore... Les livres ne parlent pas, tu vois... »

    Il eut un petit rire clair, un rire sincère. Le premier de la journée.
 
 

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