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 « Kill me because I don't care » Leigh

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« Kill me because I don't care » Leigh EmptyLun 13 Avr - 3:52



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    « Kill me because I don't care » Leigh 2usfzu9

    Découvrez Coldplay!


    Nom de l'acteur : Hayden Christensen.
    Pseudo, ou prénom : Fan, Fanny...
    Âge : 14 ans
    Ce que vous pensez du forum : C’est tellement pourri que je me suis inscrite =D (j’adooore l’intrigue ^-^)
    Présence possible sur Ad Nox : Autant que possible.
    Comment avez-vous connu Ad Nox ? Publicité, amies… siffle
    S'agit-il d'un multi-compte ? : Non.
 
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    || Le passeport de LEIGH EVANDALE.


      NOM, PRÉNOM : Evandale, Leigh.
      DATE DE NAISSANCE : 17 août 1980.
      LIEU DE NAISSANCE : Woolsthrope-by-Colsterworth, Angleterre.
      ORIGINE GÉOGRAPHIQUE : Leigh est britannique.
      ÉTAT CIVIL : Célibataire.
      OCCUPATION : Étudiant en médecine, internat à Ste-Mangouste.


    || En profondeur, une essquice.


      BAGUETTE MAGIQUE : La baguette de Leigh est relativement longue. En bois de lierre, elle mesure 27,1 centimètres de long et contient un crin provenant de la crinière d’un manticore.
      ÉCOLE FRÉQUENTÉE À L’ADOLESCENCE : Poudlard.
      MAISON L’AYANT ACCEUILLIT : Serdaigle.
      FORMATION, CURRICULUM VITAE : Leigh s’est laissé entraîné par des vents inconnus qui l’ont déposé telle une plume à l’Université, dans le pavillon de la médecine. Il y a passé quatre années avant de recevoir une bonne nouvelle qui l’a cette fois propulsé sur les nuages : c’est à Sainte-Mangouste qu’il irait faire son internat, l’étape où il est rendu à l’instant même.
      PURETÉ DU SANG : Ses parents étaient moldus, tout comme leurs parents avant eux et ainsi de suite.
      ORIGINE SOCIALE : Il provient d’un milieu extrêmement pauvre.


    || En quelques mots, c’est ça.


      CARACTÈRE : La personnalité de Leigh est si abstraite qu’il est presqu’inutile de vouloir la décrire. Nous allons néanmoins essayer de dresser un portrait, aussi fidèle que possible. À première vue, le jeune homme est banal. Rien ne semble le différencier de tous les hommes qui pullulent en ce monde. Et en fait, il est vrai qu’il n’est pas la personne la plus intéressante qui soit. Néanmoins, c’est une personne, un être avec des sentiments et une façon de réagir aux situations auxquelles il se voit confronté. Et la première chose qui se remarque chez lui, c’est qu’il a un côté très humain. Issu d’un milieu très pauvre, il sait ce qu’est la misère et il a de tout temps été la modestie incarné. Personnage effacé, il s’est efforcé toute sa vie à aider les gens qui l’entouraient, moralement surtout, à défaut de pouvoir le faire financièrement. Tout petit, il laissait son grand frère le martyriser sans se plaindre. Pourquoi? Parce qu’à l’époque, il était un enfant et que tous les enfants finissent tôt ou tard par coller leur oreille aux portes pour surprendre une conversation. Or, lui, la première fois qu’il le fit, c’était pour entendre ses parents maltraiter Jonathan. Jonathan qui, âgé de 14 ans, en voulait à l’Univers et se défoulait sur le petit frère qui, naïf, incroyablement naïf même, pensait que le monde était beau. De cette anecdote, il faut retenir deux choses : de un, Leigh est un curieux invétéré. De deux, il est tout prêt à écoper d’une baffe ou deux pour faire se sentir mieux les gens qu’il aime bien. Altruiste. C’est le mot. Et c’est également une personne débordante de gentillesse et de compassion. Son métier lui sied très bien. Mais tant d’aimables qualités ne dissimulent-elles pas quelque côté sombre? Eh bien si. Leigh n’est pas heureux. Sa seule vocation, semble-t-il, est de faire plaisir à autrui, parfois aux dépends de son propre bonheur. Mais le jeune homme est un personnage tourmenté. Intelligent mais qui ne semble pas avoir de volonté propre. Un fragile petit oiseau qui fait ce que l’on attend de lui, peu importe la personne qui s’attend à quelque chose. C’est probablement là son plus grand défaut. Il est extrêmement manipulable, pour peu qu’on s’y prend de la bonne manière. Il est si habitué à la méchanceté qu’il ne suffit que d’une parole gentille ou un geste aimable pour le conquérir. Leigh veut sincèrement croire qu’il y a du bon en ce monde. C’est en fait la seule raison pour laquelle il ne s’est pas déjà enlevé la vie. Sa baguette ne s’Est pas trompé e le choisissant : son âme erre réellement, sans but précis, portée par les vents et les intempéries.
      DON, CAPACITÉ, MALADIE PARTICULIÈRE : Leigh est très brillant, sur le plan intellectuel. Il a toujours été du genre premier de classe. Il a une mémoire d’éléphant et une étonnante capacité à raisonner clairement et logiquement. Seul bémol, il est daltonien. À l’origine, c’est le rouge qu’il ne parvient pas à voir mais bien entendu, il ne parvient pas non plus à voir les couleurs composées avec de magenta. Le violet et le orange, par exemple. Il ne parvient à voir que le bleu et le jaune lorsqu’il a ces deux couleurs sous les yeux. Sa perception du blanc est également très étrange.
      PHYSIQUE : Leigh est doté d’un adorable visage aux formes des plus intéressantes. En effet, tout en ayant l’air félin, son faciès est carré à un certain point. Au niveau du menton par contre, il est triangulaire. Les pommettes du jeune homme sont adorablement hautes et ne saillent qu’en cas d’extrême exhaustion de leur détenteur, à savoir le futur médecin à s’en devenir. Comment expliquer ce phénomène? Eh bien, nul besoin de le faire car la plupart des gens –si ce n’est carrément tous le monde– se contente d’apprécier, le visage angélique du daltonien, sans plus se poser de questions sur le comment du pourquoi. Pourquoi le devraient-ils, d’ailleurs? Mais pour en venir aux traits, il ne serait pas vain de préciser qu’il n y a pas une once de gras ou d’impureté sur sa face de rock star. Pas d’acné, pas de boutons et si à l’occasion ils venaient à faire leur apparition, ils étaient aussitôt camouflé à l’aide de fond de teint –blanc pour aller avec son grain de peau. Pas de doubles mentons ni de boursoufles non plus. À la place, des lèvres en forme de cœur qui, même si leur couleur originelle était d’un rose pâle sans défaut, disparaissaient très souvent sous une couche de baume, sa peau ayant une tendance exagérée à sécher. Un nez droit et fin surplombe sa petite bouche qui n’est en fait rien d’autre qu’un appel à un sourire ou a un baiser, autant de choses qu’elles ne font toutefois que très rarement. Et chose curieuse, les yeux de Leigh font aimer aux gens le bleu diarrhée-de-bébé. Car c’est effectivement bel et bien la couleur de son regard, sa marque de commerce, si l’on peut dire. Après tout, ce n’est pas là un bleu qui courre les rues. C’est un bleu très pâle, texturé et qui, conjugué avec le regard sérieux et pourtant plein de gentillesse du bonhomme, sait monopoliser l’attention. Pour le reste, ses cils sont si long que lorsqu’il lui arrive de pleurer, ses larmes mettent une éternité à atteindre son visage puisqu’ils doivent par avant dégouliner de ces cils. Ses sourcils forment des arcs parfaits –et surtout, en désordonnés– au dessus de ses yeux et sont d’un blond vénitien, le même blond dont se colore sa chevelure lustrée et douce comme la soie. Ni long ni court, ses cheveux ne sont ni raide ni bouclé non plus; ils sont entre les deux. Ce gracieux visage dont se dégage un air sérieux mais pourtant innocent et enfantin est maintenu en place par un long et fin cou. La silhouette à présent. Leigh fait à peu près 1m75 et il est plutôt fluet mais ce n’est pas plus mal comme ça car un corps de rustre n’aurait su rendre hommage à la tête qu’il a. Efféminé, diriez-vous. Mais il ne l’est pas tant que ça. Personne ne pourrait lui reprocher de ne pas ressembler à un garçon. Il est séduisant, voilà tout. Séduisant et il prend soin de lui –plus parce qu’il sait qu’il est souvent jugé par sa mise que par le reste. C’est vrai que dans son métier, ce n’est pas dans le charisme qu’il fait mais il est enfermé dans les salles d’opérations, un masque sur le nez, sa baguette dans la main. M’enfin bref.
      FAMILLE : Ses parents, quoique âgés, sont toujours en vie. Ils portent le noms de Jude pour le père et Lucy pour la mère. Leigh a également un frère, Jonathan. Mais Jonathan est mort, il y a de cela quelques temps.


Dernière édition par Leigh Evandale le Lun 13 Avr - 15:24, édité 4 fois
 
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« Kill me because I don't care » Leigh EmptyLun 13 Avr - 5:04



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    || Biography.

        –John! John! Come back! Please, John! Come back! JOHN? S’égosilla-t-il alors qu’il se rendait compte que la silhouette qu’il avait suivie jusque-là avait disparue.


      Londres. Il s’agissait là de la plus grande ville d’Europe. Les londoniens ne la quittaient que pour aller se perdre dans les rues, encore plus indénombrables, de New York. Leigh ne pouvait comprendre cela, lui qui avait de la misère à trouver son chemin dans le chinatown. Alors que dire de ça? Il était mal pris, c’était une certitude mais plus encore que la certitude qui était ancrée dans sa tête, il avait conscience de cette douleur dans sa poitrine, de cette déchirure que venait de lui infliger Jonathan. Pourquoi l’avait-il abandonné là? Qu’avait-il fait? L’avait-il offensé? Comment allait-il retrouver son chemin jusqu’à la maison à présent? Pourquoi? Pouquoi?...

        –Jonathan? Tenta-t-il de nouveau, de sa voix timide.


      Aucune réponse. Le jeune garçon sentit ses genoux fléchir et sans qu’il ne sache comment, l’instant d’après, il s’était effondré sur le pavé mouillé de la ruelle, en larmes. John était parti. Sans lui. Comment allait-il rentrer à la maison, maintenant? Il avait quelques livres sterling dans ses poches, il savait devoir sortir à la station Arsenal sur la ligne Piccadilly mais après? La maison était où? Où était-il maintenant? Comment allait-il retrouver son chemin dans le dédalique underground de la plus grande ville d’Europe? Pourquoi Jonathan l’avait-il laissé là? Leigh –car c’était bel et bien lui– tenta d’étouffer le sanglot qui était coincé dans sa gorge et faute de pouvoir le faire sans ça, il fourra son poing dans sa bouche et mordit de toutes ses forces, jusqu’à ce qu’il sente un liquide chaud et gluant couler dans son gosier. Étonnamment, cela le calma. Il reprit graduellement le dessus sur ses émotions et regarda autour de lui en se disant qu’avec un peu de chance, il reconnaîtrait l’endroit et saurait vers où se diriger pour rentrer à la maison. Ce fut toutefois l’odeur qui l’assaillit en premier. Et pour cause! Il s’était assis entre deux bennes de poubelles d’où débordaient pelures de bananes et pots de yogourt vides. Il était parvenu à suivre John jusque dans cette ruelle sombre où les poubelles tapissaient les murs. Un chat avait trouvé refuge de la pluie sous une boite de carton jeté au bas d’un escalier métallique tout rouillé qui escaladait le mur de briques nues parallèle au mur où il s’était accoté pour pleurer. En perpendiculaire, il parvenait à distinguer une rue grâce à la faible lumière diffusée par un réverbère ami. Bref, il pouvait vraiment être n’importe où dans la ville. Ce n’était pas ce genre de coin qui manquait, il le savait de source sûre pour en avoir entendu parler aux informations. Les présentateurs disaient souvent que c’était dans ce même type de ruelles que les jeunes gens sans défenses se faisaient agressées et étaient retrouvées mortes, dans un état de décomposition avancé lorsque la police les retrouvaient. De nouvelles larmes lui montèrent aux yeux et il s’appuyant sur le mur, il tenta de se soulever de terre lorsque soudain…


      « I heard there was a secret chord, that David played and it pleased the Lord but you don’t really care for music, do you? »

      Leigh ouvrit ses yeux. Son regard se heurta au plafond nu, blanc, familier. Il se dressa sur son céans et passa une main fatiguée dans ses cheveux en désordre. Le réveille-matin indiquait 6h03. L’air languissant de la mélodie lui parvenait étouffé, comme s’il l’eut entendu à travers un voile. Les rideaux laissaient filtrer une maigre lumière maladive. Le jeune homme poussa un profond soupir et gratifia le corps qui reposait à son côté d’un coup d’œil timide. Ne sachant trop s’il devait réveiller son invité de la nuit ou le laisser dormir encore un peu, le jeune britannique tendit la main, baissa le volume et se souleva délicatement du lit, prenant bien soin de ne faire aucun mouvement susceptible de réveiller l’autre. Puis, sans un regard en arrière, il entra dans la douche. Deux autres chansons eurent le temps de passer avant qu’il n’en sorte, purgé. 5 minutes plus tard, il était habillé de pied en cap, prêt à aller travailler. Et l’autre qui était toujours endormi… Que devait-il faire? Leigh se rembruni. Il avait tendance à toujours se demander quelle était la meilleure chose à faire. Le problème, c’est que pressé par ceux qui l’entourait, il faisait toujours la mauvaise chose même s’il savait pertinemment qu’il allait le regretter. L’homme allongé dans son lit par exemple. C’était une mauvaise idée. Il n’avait pas voulu… et pourtant, ils étaient là, tous les deux et une fois de plus, il se demandait quelle était la meilleure chose à faire. Lui jeter un bac d’eau glacée à la tête et lui dire qu’il ne s’était rien passé, merci bye bye?

        –No, Leigh. You don’t have the guts to do something like that, lui susurra une voix mielleuse dans la tête.
        –Then, what am I supposed to do? This was an honest mistake. I didn’t mean to... Répondit-il mentalement à la voix, mal-à-l’aise.
        –Of course, you didn’t mean to but the question now is what are you going to do? Is he even a wizard?
        –Oh, yeah, he is. I know him from work. Anyway, I think I’m just going to... write him to go away and never approch me again...
        –Sounds like a good plan. But do me a favor. Could you please be less easy to convince? I mean... You don't even look guilty for having sex with some random guy you don't know! Ohh, and please spare me the "He-was-nice-to-me" part! Conclut la voix, glaciale.


      Sans perdre de temps, Leigh s’empara d’un stylo et d’une feuille de papier sur laquelle il écrivit deux lignes qui résumaient ce qu’il avait à dire. Il colla le mot sur le mur, de sorte que le monsieur –dont il ne connaissait même pas le nom!– puisse le voir, une fois émergé de son sommeil. Puis, le jeune homme franchit le pas de sa porte et sortit du vieux bâtiment décrépit dans lequel il louait son minuscule appartement. La Voix avait raison. Il en avait toujours été ainsi. Elle était en fait la seule chose chez lui qui ne fusse pas accablé de velléité, comme le restant de sa personne. Le problème était qu'Elle avait tendance à se manifester une fois que le mal était déjà fait. C'était d'un stupide sans précédant, il le savait mais pouvait-il vraiment y faire quelque chose? Il s'était toujours plié aux volontés de ceux qui avaient démontré de la gentillesse envers lu, petit oiseau qui se perchait sur les fenêtres et attendait que quelqu'un veuille bien l'adopter... Mais il fallait dire, inviter un monsieur dont il ne savait rien hormis qu'il était vraiment charmant, c'était peut être un peu top. Même pour lui. Sa préférence était toujours allée à la gent féminine. Il fallait un début à tout. Dérouté, il s'assurer que personne n'était dans la rue. Un « BANG » plus tard et il se retrouvait dans le hall d’entrée de Sainte Mangouste.

      Leigh venait d’entendre un bruit. Cela semblait être un pas sur le pavé mouillé. Qu’est-ce qui l’avait pris de penser que les agressions se passaient toutes dans des ruelles sombres? Voilà qu’il était terrorisé! Claquant littéralement des dents, le gamin se relaissa tomber lourdement et attendit. Il fallut une éternité au passant pour parvenir de l’autre côté de la ruelle et fort heureusement, il ne remarqua guère la masse informe et tremblotante entre les deux bennes de poubelles. Tremblant comme une feuille, le jeune garçon sortit de l’obscurité et prit ses jambes à son cou. Il fallait se rendre à une grande artère. Les underground pullulaient à Londres, il trouverait facilement quelqu’un pour lui indiquer la direction à prendre, non? Leigh courut. Il courut jusqu’à en perdre complètement son souffle. Mais ce qui l’arrêta surtout, c’est le ventre proéminent sur lequel il venait de foncer. Le bonhomme ne s’en formalisa pas mais s’inquiéta plutôt du fait qu’un gamin de 11 ans se promenât seul à Trafalgar Square à minuit passé. C’est en larmes que le garçon lui expliqua que son grand frère était parti et qu’il ne savait pas comment rentrer à la maison.

      L’homme, fort débonnaire, commença d’abord par s’indigner puis, il agrippa le garçonnet et le traîna jusqu’au subway où il lui paya le ticket avant de l’engouffrer dans le wagon. La voix grésillante eut tôt fait d’annoncer la station Arsenal où ils débarquèrent. Jouant décidemment de la chance, il rencontrèrent Mme Ward, la voisine de Leigh, à la sortie du métro. Il fut convenu qu’elle le reconduirait chez lui. La marche fut de courte durée et Leigh s'employa tant bien que mal à mémoriser le chemin : il ne se perdrait plus jamais, c'était juré! À la maison, Jude et Lucy ne voulurent même pas entendre les raisons pour lesquelles il était rentré si tard -remarquez, Leigh ne leur aurait jamais avoué qu'il avait ét largué par le grand frère! Il l’envoyèrent au lit et se mirent à attendre que Jonathan rentre à la maison. Mais il ne rentra pas...


      L’ascenseur était bondé. Employés, malades, visiteurs, tous s’entassaient là et au fur et à mesure que sortaient les gens, d’autres entraient. Mais qu’importait. Leigh avait toujours rêvé de devenir médecin. Déjà avant de recevoir l’enveloppe de Poudlard lui annonçant qu’il était un sorcier, il voulait faire ses études à Oxford ou Cambridge et décrocher un doctorat en médecine. Bien sur, il avait visé un peu haut –Oxford et Cambridge seraient bien entendu au-dessus de ses moyens– mais un enfant naïf peut se permettre de rêver, non? Mais il fallait admettre que tout était allé pour le mieux, pour lui. À Poudlard, le Choixpeau l’avait envoyé chez les Serdaigle où il avait tôt eut fait de se faire une amie, Jennifer McIngnieff, avec qui il avait passé la plus grande partie de ses journées. Toujours à la bibliothèque, ou du moins, un livre à la main. À l’évocation de ce nom, un sourire apparut sur les lèvres pâles du jeune homme. Jennifer avait décidé de travailler pour le ministère, elle le lui avait annoncé alors qu’ils étaient en 6ième année. Il avait protesté –pour il ne savait trop quelle raison– et cela les avaient brouillés.

      Aux dernière nouvelles, Jenny était au Département de la Coopération Magique. Il avait trouvé leur séparation très difficile et d’ailleurs, les amis ne s’étaient pas fait très nombreux les années qui suivirent. Après avoirs ses ASPICs, Leigh avait fait quatre années de théorie en médecine, ne pouvant pratiquer que sur des mannequins ou des cadavres, puis, vint cette lettre lui annonçant qu’il était temps pour lui de faire son internat. Ce n’était pas trop tôt, d’ailleurs! De un, parce qu’il s’était senti plus que prêt à aider des gens à rester en vie. De deux, parce que c’était rémunéré. L’argent ne poussait toujours pas dans les arbres et non seulement il devait payer son appartement mais il devait également VIVRE et payer ses études. Et payer ses impôts. Le petit emploi à temps partiel qu’il avait décroché sur le chemin de traverse ne pouvait bien entendu pas tout payer alors c’était pour le mieux…

      « The corpse of Jonathan Evandale, 14 years old, was found this morniong, at 3am, floating on the Thames. The evidence prooves that this drowning was not an accident. It seems to be a suicide. And now, I am joined by Jane Kastelway for the forecast. »

      Ce fut un choc de l’apprendre ainsi, en écoutant tout bêtement la radio. Mais cette journée-là qui aurait dû être complètement consacrée au deuil du pauvre John, ce fut presqu’une journée de festivité. Jude et Lucy Evandale fêtaient l’arrivée de la lettre de Poudlard. Un sorcier dans la famille? C’était sans doute un cadeau de la providence! Dieu n’avait pas oublié leur présence sur terre! Oh, joie! À son retour de cette école de magie, il pourrait faire pousser de l’argent sur les arbres… Oh, Noël!

        –I won’t go, I won’t go, I don’t wanna go, this school su***! I won’t...! I don’t want t... John!...


      Mais finalement, il n’avait pas eu le choix. Les parents durent le menacer de l'envoyer en pension s'il refusait. Tout valait mieux que la pension, n'est-ce pas? Mais ce, seulement si Lucy et Jude pouvaient se le permettre et la pension était au-dessus de leurs moyens. Ce n'avait été qu'une menace en l'air mais à l'époque, comment aurait-il pu savoir? Et de toute façon, s'en trouvait-il vraiment plus mal? Non, pas vraiment. Même sans Jonathan pour lui mettre une baffe ou deux, la vie continuait son cours. Il était allé. S'était fait une amie. S'était brouillé avec elle pour une broutille. Avait abouti à Sainte Mangouste pour son internat. Et était toujours, désespérément, à la recherche de son âme, cette chose vagabonde qui se laissait porter par les vents, capricieux et dont les cycles étaient imprévisibles.

        « Pathologies magiques. » Annonça une voix dans l'ascenceur. Leigh descendit.


Dernière édition par Leigh Evandale le Lun 13 Avr - 15:13, édité 1 fois
 
MessageSujet: Re: « Kill me because I don't care » Leigh   
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Invité
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Bienvenue sur Ad Nox ;

Déjà pour commencer, je tiens à te dire que tu as un style d'écriture vraiment très agréable, on sent que tu as un niveau déjà élevé, néanmoins nous avons dû nous concerter entre admins à propos de ta fiche =)

Je m'explique ; ton schéma narratif est très décousu, et on se doute bien que c'est voulu... seulement pour nous c'est assez brouillon au final. On parvient bien sûr à comprendre le début de ton histoire, mais une fois arrivé aux 3/4 c'est le brouillon complet... Pourrais-tu nous expliquer plus clairement le parcours de Leigh ? X)
on a du mal à capter l'essentiel en fait, il est dans un insternat à Ste M. ? Parce que l'histoire se finissant sur la lettre à Poudlard et le fait qu'il mentionne qu'il ne veut pas se rendre là-bas alors qu'il y a longtemps qu'il a eu ses ASPICs, et bien ça fait qu'on se perd complètement dans ton histoire :/
 
MessageSujet: Re: « Kill me because I don't care » Leigh   
« Kill me because I don't care » Leigh EmptyLun 13 Avr - 15:20



Invité
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Je suis vraiment désolée Laughing . J'avoue que ce n'était pas vraiment clair 0.o En fait, ce que j'avais fait, c'est superposer deux journées dans la vie de Leigh. Celle qu'il vivait présentement et cette nuit à Londres (que j'ai mis en italique pour essayer de vous faciliter la tâche) qu'il vit en flashback alors qu'il va bosser (il est en internat à Ste-Mangouste ^-^)

En espérant avoir clarifier un peu...
 
MessageSujet: Re: « Kill me because I don't care » Leigh   
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Invité
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OMFG ok, j'avoue que je n'avais pas du tout vu ça comme ça... ok ça me parait plus clair maintenant, je te valide donc, bon jeu ! =)
 
MessageSujet: Re: « Kill me because I don't care » Leigh   
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Invité
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Merciiii beaucouuup <3 Very Happy
 
MessageSujet: Re: « Kill me because I don't care » Leigh   
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