Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 Vitaly Kaze Starvinsky > Some things are better left unsaid (finie)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

MessageSujet: Vitaly Kaze Starvinsky > Some things are better left unsaid (finie)   
Vitaly Kaze Starvinsky > Some things are better left unsaid (finie) EmptyMer 25 Mar - 0:34



Invité
Vitaly Kaze Starvinsky > Some things are better left unsaid (finie) Empty
___________

Vitaly Kaze Starvinsky > Some things are better left unsaid (finie) Imiya01xz5 Vitaly Kaze Starvinsky > Some things are better left unsaid (finie) Imiya02qz6 Vitaly Kaze Starvinsky > Some things are better left unsaid (finie) Imiya03sw5

*
**

Vitaly Starvinsky
25 ans
Directeur du département des mystères

(c'est pas un peu présomptueux ça ? What a Face )

_________________________________


Spoiler:

    « Asseyez vous monsieur Starvinsky je vous prie »

    Le jeune homme mit un moment pour que ses yeux s’habituent à la pénombre qui régnait dans le bureau. Aucune lumière, ou si peu, ne transparaissait derrière les épais rideaux vert bouteille décrépits. Une odeur de cigare cubain chargeait l’air, écœurante et obsédante. Mais lorsque ses yeux eurent prit la mesure du manque de lumière, il aperçut vite le vieil homme assis derrière un grand bureau à rouleau, le genre massif et peu léger, américain, comme le vieil homme. Ses traits étaient creusés de rides profondes et semblaient appartenir à un ancêtre, mais ses yeux petits et bruns étaient étonnamment vifs et dénotaient une exceptionnelle intelligence. Le jeune adulte ne mit pas plus de temps pour traverser les quelques pas qui le séparaient de la banquette et pour s’allonger dessus docilement, attendant la suite des événements. Il avait une certaine gêne au niveau de l’estomac, une boule de nerfs qui l’oppressait. Il entendit l’homme se lever de son bureau et en faire le tour pour venir s’asseoir sur un fauteuil tendu du même tissu vert que les rideaux. Il ne s’était pas attendu à cette atmosphère, et encore moins à cet accueil surprenant et taciturne. Il perçut aussi que le vieil homme s’éclaircit la voix par une toux discrète, juste avant d’entendre de nouveau sa voix s’élever dans l’air pesant.

    « Eh bien monsieur Starvinsky, commençons par votre mère voulez vous ? Car c’est toujours la mère »

    Le même ton tranquille et ampoulé, élégant, qui semblait trainer longtemps dans l’air, bien après que la voix elle-même se fut tut. Le plus jeune déglutit avec difficulté. Ainsi on en venait tout de suite à ce qui faisait mal. Soit, commençons.

    « Par où commencer ? Kimiko, c’était son prénom. Je ne me souviens pas que mon père m’ait jamais dit son nom de famille… Il n'avait pas la moindre envie que je la retrouve. C'était bien trop dangereux. »

    « Que pensez-vous de cette attitude qu’avait votre père… et qu’il a toujours sans doute »

    « Je ne sais pas trop. Au début je ne comprenais pas. Puis avec l’adolescence… ce n’est pas si loin on dirait. Je n’ai que 25 ans… je lui aie reproché. Je lui disais tant de choses atroces. Mais maintenant, je comprends mieux. Il voulait seulement me protéger j’imagine. Et je dois dire qu’à bien y réfléchir, j’aurais fait pareil avec mon enfant. Surtout lorsque j’ai découvert plus ou moins qui elle était en fait… »

    « Et qui était elle ? »

    « J’ai apprit des choses horribles. »

    « Vous ne répondez pas à la question monsieur Starvinsky. »

    « Une tueuse à gages. C’est assez angoissant de se dire que sa mère a tué des gens sur un ordre qu’on lui donnait, sans jamais se demander si c’était bien. »

    « Qu’est ce que cela vous a fait ? »

    « Le manque d’argent peut forcer à faire de drôles de choses… »

    « Là aussi vous fuyez la réponse. Cela vous a angoissé vous avez dit… mais encore ? »

    « En fait, je me suis posé des questions… sur moi entre autres. Et si j’étais… un peu comme elle ? »

    « Vous voulez dire… un tueur ? »

    « Un peu oui, mais pas vraiment un tueur. Plutôt une sorte d’insensible. »

    « Le fait que vous vous posiez la question montre déjà que vous ne l’êtes pas. Mais votre père sait il que vous savez ? »

    « Non… je ne crois pas qu’il sache. Il a fait tellement d’efforts pour ne pas que je sache, pour me protéger de tout ça. Et pendant toutes ces années je lui en ai voulut. Je comprends mieux maintenant. »

    « Votre adolescence a été difficile n’est ce pas ? »

    « Oui et… non. J’étais élève à Durmstrang alors il valait mieux se tenir à carreau pour éviter la réprimande. J’ai vu un camarade qui avait eut le malheur de répondre mal à un professeur. Il a eut une heure de retenue et ils l’ont brisé en deux. Je l’ai vu pleurer comme un enfant. On était seulement en deuxième année. Ca coupe l’envie de faire le zouave si vous voyez ce que je veux dire. Ils m’ont envoyé à Eperunt… et je n’ai jamais comprit pourquoi. En tout cas je n’avais pas le temps de penser à me rebeller. En plus je n’étais pas mauvais élève et j’aimais travailler dur. Donc défier l’autorité… très peu pour moi vraiment. »

    « Pendant cette période, vous aviez quelles relations avec votre père ? »

    « Quand j’étais en cours à Durmstrang je m’ennuyais un peu de lui. On habitait… et il habite toujours d’ailleurs… à Arkhangelsk sur la mer blanche, donc ce n’était pas très proche. Mais dès que je rentrais, cette histoire avec ma mère revenait sur le tapis. Je voulais savoir, il ne voulait pas que je sache, donc ça finissait inévitablement avec chacun dans un coin en train de bouder. Mon père est protecteur sur cet aspect là, mais je peux vous assurer qu’il n’est pas très mature sur le reste. On était deux enfants, moi qui voulait faire semblant de grandir trop vite, et lui qui n’avait pas franchit le cap adulte. »

    « Il vous a eut tôt non ? »

    « 18 ans oui c’est très tôt. Et au final ma mère est partie reprendre ses activités et il a été un peu forcé de s’occuper de moi. Ce n’est pas un mauvais père, mais il était simplement… … »

    « Trop jeune »

    « Oui… beaucoup trop. »

    « Vous avez fait quoi après avoir quitté Durmstrang »

    « Une fois mon diplôme en poche, je suis partit un peu partout pour proposer mes services. Ca m’a beaucoup apporté de voyager dans d’autres pays. Travailler pour le ministère américain surtout a été une grande expérience. Dommage que ça finisse si mal pour eux. Oldfield était vraiment un type bien. »

    « C’est pour cela que vous avez postulé au ministère britannique ? Département des mystères ? C’est un domaine que vous connaissez bien. »

    « On peut dire ça. Ca a un côté assez rassurant. Je suis quelqu’un de très secret et qui n’aime pas s’étendre sur les choses. Pas très sociable non plus n’est ce pas ? Je ne vais pas me mettre à faire médecin ou avocat non ? Alors je fais ce que j’ai toujours voulut et sut faire. »

    « Intéressant. Vous n’aimez pas vraiment l’inattendu alors pourquoi consacrer votre vie à chercher quelque chose sans savoir ce que c’est. »

    « J’ai toujours cherché… ma mère, des réponses à des devoirs. Alors je ne sais pas. C’est vrai que c’est déroutant quand on y pense comme ça. Mais j’avoue ne pas avoir de réponses satisfaisantes à vous fournir docteur. »

    « Ce n’est pas grave. On va s’arrêter là et on reprendra lors d’une prochaine séance. »

    « Tant de névrose dans l’humanité et si peu de médecins pour les soigner n’est ce pas docteur ? »

    Le vieil homme ne répondit pas et se contenta de se lever, ce que fit aussi le jeune. Un sourire mitigé apparaissait sur le visage de ce dernier. Cela n’avait pas été aussi dur qu’il l’avait imaginé. Mais en même temps, toutes ces questions le dérangeaient quelque peu. Le « docteur » posa ses notes sur son bureau avant de serrer la main du russe. Il lui souhaita les choses habituelles, prendre soin de lui, bonne chance. L’étrange lumière intelligente flottait toujours dans ses yeux comme un phare dans la tempête. Peut être était ce cela qui le rassura le plus lorsqu’il sortit du cabinet du psychiatre. Il était Vitaly Starvinsky, il démarrait une nouvelle vie, et il était en train de laver progressivement l’ardoise de son subconscient. Tout pouvait aller bien, mis à part l’ombre inquiétante qui se dessinait au loin, en provenance directe de cette Amérique qu’il avait jadis côtoyé.
 
MessageSujet: Re: Vitaly Kaze Starvinsky > Some things are better left unsaid (finie)   
Vitaly Kaze Starvinsky > Some things are better left unsaid (finie) EmptyMer 25 Mar - 1:04



Invité
Vitaly Kaze Starvinsky > Some things are better left unsaid (finie) Empty
    Bienvenue sur Ad Nox !

    Pour quelqu'un postulant au titre de directeur d'un département, j'avoue que j'aurai aimé quelque chose de plus étoffé. Mais tu as un style d'écriture vraiment agréable, tu fais largement tes preuves avec le peu que j'ai vu. Donc accepté, et fiche validée =)

    Bon jeu !
 
 

Vitaly Kaze Starvinsky > Some things are better left unsaid (finie)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Vitaly Kaze Starvinsky : Everybody Lies
» Vitaly Kaze Starvinsky : Can you keep a secret ?
» }} Wolfgang && Vitaly
» All the things I should have said to you ; NC.17*
» }} Vitaly Orlov

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
AD NOX : THE AURORS. :: the past belongs to the past. :: 2ème version. SAISON 3. newborn. :: les scénarios et les rps.-