St' Ann Hospital, à Los Angeles,
au état unis.
le 1er février 1993.

- Comment s'appelle t'il ?
- Jayceon. Jayceon, Samuel Dayton.

C'était ainsi que le petit garçon à l'illustre talent naquit. Dans un hôpital magique des états unis, à St Ann. Sa mère, que l'on appelle Malicia, était une jeune femme d'une grande beauté, malgré l'état de faiblesse dans lequel elle se trouvait à cause, ou grâce à l'accouchement. Elle avait de long cheveux blonds, et possédait un regard d'une beauté sans égale. Gris. D'un gris pâle. Chose que, visiblement, son fils n'aura pas. Néanmoins, rien n'est joué encore puisque la couleur vint qu'après quelques jours, voir semaines. Elle avait un air fier, et elle semblait être une de ces grandes femmes aux passés lourds, mais qui n'ont jamais baissé les bras, regardant le présent et l'avenir droit dans les yeux. Des femmes sans peur, dit on. Le guérrisseur était entrain de noter les prénoms sur un petit bracelet de papier, tandis qu'une petite infirmière, l'air gentille comme tout, lui posa son enfant dans les bras avec un sourire ravie. Une de ses femmes qui aime son métier, et qui, pour rien au monde, ne changerait jamais d'emploi.

- Ce sont de très beau prénom, Mlle Dayton.
- Merci beaucoup...

Elle saisit son fils dans ses bras, un air visiblement ravi. Il était déjà halé de peau, et sa tignasse était d'un noir plein de chaleur. Elle pencha doucement son visage vers son fils pour lui baiser délicatement le front.

- Bonjour, Jayceon.

Elle eut un sourire tendre. Jayceon, le petit bambin, la regardait avec de grands yeux. Il était propre, et l'infirmière l'avait habillé de sa petite robe blanche, comme lui avait demandé Malicia. L'infirmière eut un petit sourire, avant de dire :

- Le père ne viendra pas ?

Malicia releva doucement le regard, l'air pas plus dérangé que ça, en faites. Elle avait un petit sourire amusé, avant de dire délicatement :

- Il n'est pas au courant de cela.
- Vous êtes si jeunes... Toute seule, vous y arriverez difficilement, vous savez... ?

Malicia la regarda intensément. Sans haine, mais avec une petite pointe d'agacement. Elle savait très bien ce qu'elle faisait. Malicia l'avait désiré cette enfant, même si à la base, ce n'était qu'un accident d'une amourette d'été. Elle avait eut 9 mois pour y réfléchir. Et en 9 mois, jamais elle n'avait pensé l'abandonner, ou même se faire avorter. Elle et lui, ne s'étaient pas protégés. Et même si elle devait en payer les conséquences toute seule, elle trouvait que ce n'était pas chère payer, en vue du cadeau qu'elle venait de faire à son fils en lui donnant vie.

- Je suis au courant de tout cela. Ma mère va m'aider. Ne vous inquiétez pas. Quand à son père, il est trop... Il est trop... Je l'aime comme il est. Mais il n'est vraiment pas assez mâture pour que je lui en parle.
- Pourquoi, il a quel âge ?
- Dix sept ans.



Le temps passa. Il fallait dire que pour une famille mono parentale, la jeune femme se débrouillait plus que bien. Malgré les mises en gardes de l'infirmière, des docteurs, ou de son entourage, elle ne voulait d'aucune aide, si ce n'est celle de sa mère, une femme pour le moins âgée mais d'une tendresse sans égale, et qui avait toujours compris sa fille, et la jeunesse dans laquelle sa petite avait grandit. Elle n'avait jamais tiré de conclusion hâtive, et encore aujourd'hui, Jayceon la considère beaucoup. Sa mère, Malicia, bien qu'elle eut dû mal à lui expliquer l'absence de son père, était au près de son fils au maximum. Cette dernière était une de ses grandes femmes de la jet set. D'une beauté incommensurable, avec sa belle crinière blonde qui tombait en cascade sur ses douce épaule, elle a bravé toutes les règles de la jet set, en se montrant comme LA femme. Par la suite, elle en devint une icône. Elle mit à profit de son image pour aider les familles monoparentales, mais aussi, de son temps. Lorsque son fils grandit, et qu'elle vit ce dernier faire des choses avec un âge plus ou moins en avance par rapport à la difficulté de la tâche, elle commença tout d'abords à se poser des questions. Il parlait à l'âge de 2 ans. Il marchait à l'âge de 14 mois. Il savait lire à l'âge de 3 ans, et à ses 4 ans, il savait déjà jouer du piano sans savoir lire une partition de musique. Ce qui avait complètement bluffé sa mère lorsqu'elle était rentrée du travail, se posant à côté de la grand mère du petit, la bouche grande ouverte. Jayceon jouait comme un grand virtuose. Les grands pianistes du passé animant presque les doigts du petit latino. C'est à ce moment là, qu'elle décida de montrer Jayceon à un psychologue magique. Ce dernier fut catégorique : il fallait lui faire passer un test de Q.I. Chose qui se déroula rapidement après son 5ième anniversaire.



- Asseyez vous, Mademoiselle Dayton.

Malicia s'assit, prenant son fils sur ses genoux. Ce dernier venait de prendre un cube non résolu où l'on devait y mettre une couleur sur chaque face. Tandis que Jay' se mettait à jouer avec son cube. Le psy, le dr. Michigan, doctor ès en psychologie, reprit :

- Les résultats du test concernant le quotient intellectuel de votre fils sont arrivés. Et je dois dire que je suis assez secoué.
- Et pourquoi cela ? fit elle, l'air déconcerté.
- Parce que votre fils a 160 de Q.I.
- Maman ! J'ai terminé ! Regarde !

Malicia avait les yeux écarquillés. Elle posa son regard sur son fils qui arborait un jolie sourire, lui montrant le cube où chaque couleur avait sa face. Il n'avait rien d'un intellect', mais il avait une capacité cérébrale si... élevé.

- Jayceon possède un Q.I similaire à celui d'Einstein !
- Mon fils est un surdoué, donc ?
- Oui. On avait l'impression que le psychologue était tombé sur une mine d'or du savoir alors que Jayceon n'avait que 5 ans.
- Pourtant, d'après la maîtresse, il est sans cesse en échec scolaire ! Il ne parvient pas à rester en place, toujours à bouger, ou à ne pas vouloir résoudre les exercices.
- Il faut que l'on teste maintenant sa capacité à comprendre et à résoudre quoique ce fut dans les classes de niveau avancé. Ainsi nous pourrions savoir qu'elle est son niveau.
- Mais... est ce qu'en magie, il sera autant avancé ?
- Et plus, encore ! Il faut lui donner tout ce qui pourrait l'intéresser et voir jusqu'où il peut aller !
- Je ne veux pas aller à l'école. La maîtresse ne veut pas comprendre que cela ne m'intéresse pas. En aucun cas, je ne souhaite rester avec mes camarades qui ne veulent pas jouer avec moi. Ils ne trouvent aucun jeux dans les mathématiques, ou quoique ce fusse... Ils veulent tous jouer à Trap-trap, qui est un jeu que l'on joue dans les petites classes, et... Je suis en petite classe ! Je ne veux pas aller à l'école ! Je veux faire ce que j'ai envie ! Pas ce que vous voulez me faire faire ! Laissez moi donc, tranquille vous et vos tests ! Je ne suis pas un cobaye de foire.

Malicia savait tous cela. Elle serra son fils dans ses bras, regardant le psychologue avec véhémence. Comme si c'était de sa faute. Son fils étant la plus belle chose au monde à ses yeux, elle ne voulait qu'il se sente en mal être. Mais tout semblait s'emboîter. Il était vrai que son fils avait un vocabulaire d'un adulte, qu'il avait des raisonnements des fois, plus adultes que ceux des adultes en eux même. Et son talent dans tout ce qui était art, et imagination... Malicia se leva doucement, tandis que Jayceon posait le cube réalisé sur le bureau du psychologue qui tentait de s'expliquer avec Jayceon. Malicia n'entendait plus rien. Elle réfléchissait. Elle voulait protéger son fils de tout cela. Si il devait être le plus puissant de sa génération, du moins, le plus avancé, il lui fallait qu'il se trouve tout seul car on ne pouvait réellement le comprendre... Sauf elle. Car elle était sa mère. Malicia avait besoin de se retrouver seul à l'église avec son fils. Il fallait que tous les deux puissent prier, un besoin de réfléchir, et surtout un besoin de calme que seul l'église conférait par la beauté des lieux, mais aussi, parce que Jayceon semblait dans son élément, semblait heureux. Elle prit la main de son fils, et elle prit la direction de la porte en demandant à son fils de se calmer. Car ce dernier commençait à devenir éxécrable avec le psychologue. Malicia s'écria tout fort.

- Vous recevrez les paiements par hibou. Au revoir, Monsieur.

Et la porte claqua.