The second Wrong makes you Feel right { PV }

« VOS GUEULES ! »

Charly était de mauvaise humeur, comme la plupart du temps. Elle n’était jamais vraiment bien. En plus, elle n’avait pas eut sa ration de chocolat, puisqu’elle en avait pu. La Serpentard devait donc aller à Pré-au-lard, mais elle devait se faire accompagner, mais il y avait un problème ; elle n’était pas capable d’endurer les gens. Elle n’aimait pas que les gens crient ou s’énervent jusqu’en devenir euphorique, elle se mettrait à les frapper ou encore se frapper la tête contre un mur. Elle aimait la paix, le silence… Elle n’aimait pas quand on criait pour un rien. Elle avait elle-même en cet instant, mais il y avait une bonne raison, on lui posait des millions de question toujours plus innocente les unes que les autres. Elle n’était jamais vraiment de bonne humeur et sa l’agression d’avoir autant de questions de venant de personne qu’elle avait vu comme ça dans les couloirs. Pourquoi ils devaient s’intéresser à sa vie tout d’un coup ? Une élimination du bon dieu ? Elle ne demandait que de la laisser en paix, elle ne leur fera donc aucun mal de cette façon, mais non fallait que tout le monde complique leurs existences. Pourquoi vouloir être violenté par une personne qui demande juste la paix… La sainte paix ? Était-ce si compliqué pour les curieux ? Oh que si. Elle a l’impression de devenir une sorte d’obsession pour certains et ça l’énervait. De toute façon, elle n’allait jamais répondre aux questions qui lui étaient posées, même sous la torture elle ne leur dirait pas, elle déformerait la vérité ou trouvait autre chose qui pourrait mener à un lien à sa situation. Personne n’aimerait avoir vécu ce qu’elle avait vécu, ça c’était sûre. Pourquoi alors leur confierait-elle ses plans et son passé ? Elle n’avait aucune idée de le faire et elle ne le fera pas. Charly avait une de ses têtes de cochon ! La Serpentard se sauvait régulièrement des gens pour trouver ce qu’elle recherchait temps la paix, mais il y avait aussi un garçon en particulier qu’elle fuyait… Donald. Tant pis pour Donald. Elle l’oubliait, c’était ça le but. Fuir et oublier. Bon plan ! Les gens ont toujours remarqué que Charly était cinglée, non seulement, elle avait tenté de tuer un élève en première année, mais elle se battait régulièrement… Elle allait souvent voir le directeur dans son bureau. Elle lui rendait des visites régulières à son charmant directeur… Ce n’est pas qu’elle est un cas à problème, mais c’est presque ça. Elle refuse de lui parler, c’est tout. Qu’est-ce que sa pouvait faire au directeur de savoir qu’elle a été violé ? Il va certainement la prendre en pitié… Toutes les filles qu’elle avait vu dire ce qu’elles avaient vécu pendant des années se sont fait prendre en pitié tout simplement. Charly n’avait pas envie qu’on la prenne en pitié. C’est juste trop lui demander. Elle est orgueilleuse et avoir pitié d’elle faisait extrêmement mal à son orgueil. Deuxièmement, elle voulait les faire payer par elle-même… Tuée sa mère, tuée ses frères, mais pas son père. Quoi ? Pourquoi ? Elle ne la jamais dit à personne, mais son père l’emmenait parfois en sortit en secret. C’était sa mère qui portait le pantalon chez elle, mais le père de Charly aimait sa fille, même s’il aurait préféré avoir un garçon à sa place. Parfois, quand la punition était trop sévère, il regardait Charly avec un de ses regards… L’homme regrettait de lui infliger tout cela. Le mal était fait, mais Charly ne voulait pas le voir mourir, juste le faire souffrir. Elle savait que la pire des souffrances c’était de voir les gens qu’on aime mourir. Elle s’était faite un plan et c’était dans ses plans de faire souffrir son père et tuée le reste de la famille, mise à part elle bien sûr.

Charly voulait se débarrasser des fatigants qui l’entouraient. Elle devait aussi s’acheter son chocolat, sans lui, elle ne survivrait pas. Charly adorait se sucrer le bec, malgré qu’elle soit extrêmement mince, les gens croient qu’elle est anorexique, mais elle est loin de l’être. Elle a juste pas faim souvent. Quand elle passe de mauvaise journée, c’est dur de vouloir manger quoique ce soit. La Serpentard savait que si elle allait à pré-au-lard, il y avait un grand danger de se faire battre et agresser. Elle s’en foutait. Elle voulait son chocolat. Elle allait aller chez honeyduck puis revenir à Poudlard. Charly ne pouvait rien faire encore à ses frères. C’était injuste, mais elle savait qu’il fallait attendre le bon moment, alors elle attendait. La Serpentard se dépêcha donc à s’habiller normalement, elle détestait les robes sorcières, elle préférait grandement ses vêtements moldues. Elle avait le droit de se vêtir comme elle le désirait puisqu’elle sortait un samedi après-midi. De toute façon, elle se donnait le droit de s’habiller comme elle le désirait. Charly s’habilla tout simple, aujourd’hui : un jeans serré communément appelé un skinny ou encore un pantalon cigarette et un t-shirt noire avec un de ses groupes favoris moldus, elle portait comme soulier des souliers ballerines. C’était plus que simple. La mère est une née-moldue, donc Charly est une habituée des deux mondes. Donc, elle écoutait souvent de la musique moldu et ça ne changeait absolument rien à sa vie. Avant de sortir, la Serpentard prit une veste noire pour se couvrir. On était tout de même en Septembre et souvent le ventre vient du nord, ça l’annonce que le temps va changer bientôt, que la neige va tomber et il fallait se couvrir pour ne pas attraper froid. La Serpentard était toujours maquillé simplement et elle avait toujours ses cheveux aussi bien placés, ils sont généralement lousse. La Serpentard s’emmena un peu d’argent dans ses poches de son pantalon et elle partit tout simplement de la salle commune.

Quand elle arriva à pré-au-lard, elle se dirigea directement vers Honeyducks, mais elle sentit la présence de personne qu’elle connaissait. Ses sens étaient aux aguets, ce n’était pas des personnes dangereuses, mais c’était un danger pour elle. Charly reconnu ses frères. Elle chercha du regard où ce qu’il pouvait être. Elle ne les trouvait pas. C’est un bruit vers la droite qu’il l’avertit qu’un de ses frères étaient tout près. Charly se mit à courir. Elle qui voulait avoir la paix. Elle se sauvait de ses possibles agresseurs. Elle n’aimait pas être l’animale en fuite, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas se battre. Elle serait encore accusée. La plupart des gens aimaient Keven et Noah Reese Nicholls, mais les gens n’aimaient pas la petite Nicholls qui était Charly. Elle le savait. C’était une mal aimée. Charly ne méritait pas qu’on lui fasse du mal pour un rien. Elle ne pouvait même pas compter sur sa famille pour avoir une protection. Ce n’était pas des inconnus qui lui faisaient du mal, c’était ses frères qui étaient supposés de la protéger un minimum. Charly ne pouvait compter sur personne. Une fois, il y avait une personne qui avait intervenu, c’était pendant l’histoire du lac, une Serdaigle était intervenue ce qui avait laissé la chance à Charly de se sauver. Elle pensait les avoir fuit.C’est alors qu’elle reçu un violent coup sur la mâchoire, Charly s’écroula au sol. Elle avait mal. La Serpentard se frotta la mâchoire. Elle les regardait ne sachant pas ce qu’ils allaient faire. La blondasse croisa le regard de Noah qui détourna la tête. Elle avait l’impression qu’il avait honte, mais il cachait son jeux, il le cachait mal pour tout dire. C’est Keven qui commença à la battre. Charly se débattait. Parfois, elle réussissait à frapper Keven, mais elle se faisait ramener rapidement à l’ordre. C’est vers la fin de la bagarre que Keven envoya son frère surveillé la rue principale. Ils étaient dans une ruelle sombre. Charly Saignait du nez et elle avait une marque sur la joue, son frère l’avait grafigné au visage. Elle était encore une fois immensément malheureuse. Qu’est-ce qu’elle avait fait pour mériter ça ? La Serpentard commença à avoir de plus en plus peur. Qu’est-ce qu’il allait se passer ? Elle sentait qu’elle allait souffrir à nouveau. Noah écouta son grand frère. Charly se débattait de plus en plus, mais elle fut coincer contre le mur. Keven commença à déshabiller la blondasse. Charly cria. Elle se rappelait. Elle ne voulait pas de ça. Une main vint se poser su sa bouche. Sa veste fut lancer au loin, puis son chandail… Son pantalon. Elle était à moitié nu, quand un passant passa trop prêt vit à moitié la scène. Charly en profita pour se sauver pour aller vers Poudlard. Elle ne pouvait pas rentrer dans Poudlard en sous-vêtement elle allait être encore puni. Charly se cacha donc et entendit le soir, même si elle avait extrêmement froid. Elle claquait régulièrement des dents en tremblotant. Elle attendait que le soir arrive pour rentrer et passé Inaperçu. Au moins, ils étaient en fin d’après-midi, elle savait que les gens étaient en train de manger. Son ventre criait famine, mais elle ne pouvait rien faire. Charly se coucha en petite boule sur le sol. Elle détestait ses frères et les maudissait. Elle avait froid, elle devait être patiente… Allait-elle réussir à passer à travers cette année ?

Charly attendit donc la nuit. Elle grelottait toujours autant quand elle se leva. Elle devra cacher des vêtements un jour à quelques parts. Elle couru vers l’école. Charly était en forme à force de courir tout ce qu’elle devait courir pour fuir ou pour trouver la sainte-paix qui ne lui était pas donnée. Charly poussa la grande porte qui menait au hall. Tout le monde était dans leurs salles communes. Comment allait-elle réussir à ne pas se faire remarquer encore là ? Elle était en train de désespérer quand elle entendit des pas qui venaient de plus haut. Elle se dirigea directement vers les cachots et descendit les marches quatre à quatre. Elle ne faisait pas attention où ce qu’elle allait C’est alors qu’elle fonça dans quelques choses et tomba sur les fesses. Elle failli laisser échapper un cri d’horreur, en faites, elle eut le saut plus que d’Autres choses. Elle chercha sur qui elle avait foncé dedans. Charly reconnu Tyler J. Carlson. Elle croisa ses bras au niveau de sa poitrine…

« Je vais aller dans le bureau du directeur pas besoin d’ouvrir la bouche… Vraiment pas. Mais je peux vous dire que j’ai rien fait… Mais vous n’allez pas me croire. Donc je vais tout de suite monter. »

Elle disait ça, car elle avait l’impression qu’elle allait être encore puni et c’était toujours ainsi. On l’envoyait voir le directeur. Peut-être que cette fois, elle allait être renvoyée…

Membre de la BIM : « Monsieur Carlson, je vais vous demander de nous suivre jusqu'au Ministère. »

Un sourire se dessina sur les lèvres du mangemort comme il réprima un rire léger, fixant les deux hommes lui faisant face comme s'ils n'étaient que de vulgaires pantins venus seulement pour l'amuser. Ses interlocuteurs étaient vêtus de costumes sombres, une cravate nouant leur chemise blanche afin de leur donner un tant soit peu de sérieux ou de charme qu'ils n'avaient pas, du moins pas aux yeux de Tyler. Ce dernier se contenta de garder son sourire froidement cynique, véritablement amusé par les propos de l'homme vêtu de sombre qui lui, restait de marbre. Leurs voix frappaient en écho contre les murs de sa propre salle de classe désertée, ils étaient venus le rencontrer à l'improviste au sein de Poudlard. Carlson se redressa alors, droit et fier, une lueur arrogante brillant dans son regard sombre et glacial, prononçant alors un mumure d'une voix grave et suave.

TYLER. - « Je n'en ai pas envie. » fit-il dans le comble de la provocation, enrageant alors les deux hommes qui restèrent sereins mais qui durcirent leur regard.
Membre de la BIM 2 : « En vérité vous n'allez pas avoir le choix. Mr Khalil Eastford jure avoir été sous impérium lors de votre procès... »
TYLER. - « Vraiment ? » rétorqua le diable dans un faux ton étonné alors qu'intérieurement déjà, il s'imaginait mille façons de tuer proprement Eastford tout en le faisant souffrir sauvagement.
Membre de la BIM : « ... et il va falloir procéder sur vous à l'utilisation du véritasérum en toute légalité dans nos locaux. »
TYLER. - « Ne m'interrompez pas. »

L'ordre fusa, tranchant l'air avec froideur comme le regard glacial et sombre de Tyler se posa sur le membre de la BIM. Ce dernier toisa brièvement son collègue, surpris par tant de répartie coriace du jeune professeur et chercheur. Certes il avait eut vent de la personnalité vive et peu chaleureuse de Carlson, mais il ne s'attendait guère à croiser ce regard à vous en arracher des frissons. Surpris, il ne rétorqua pas même à l'ordre de Tyler, alors même que c'était bel et bien ce dernier qui les avait d'abord coupé dans leur élan. Le jeune professeur avait soudain prit une allure froide ainsi qu'un visage assombri et ténébreux malgré son air en apparence sereine. Khalil était celui qui actuellement croupissait à Azkaban à la place de Tyler, ce dernier ayant réussi à falsifier les preuves recueillies contre lui, accusant alors Eastford d'être Jack l'éventreur sa place. Ce dernier n'avait dès lors pu se défendre lors de son procès, étant alors sous impérium du mangemort, il ne pouvait que subir son emprisonnement à Azkaban sans mot dire alors qu'il avait été innocent. Le silence régna soudain sur les lieux sombres, lourd et oppressant, alors rompu par la voix suave et envoutante de Tyler qui à présent avait reprit des airs faussement amicaux, histoire seulement de jouer le jeu de l'innocent.

TYLER. - « Je suis navré messieurs mais ça devra attendre. Je m'occupe pour le moment de mes élèves. »
Membre de la BIM : « C'est que notre supérieur nous a demandé... » commença-t-il dans un bref sourire.
TYLER. - « Qui est votre supérieur ? »
STEPHEN : « Moi... »

Une silhouette passa dès lors le seuil de la porte, une ombre familière allumant une lueur de frustration certaine dans les yeux de Tyler qui ne cilla pas cependant. Son propre oncle s'avança dans la pièce, un sourire aux lèvres. Un rictus bien plus sincère et chaleureux qu'avait dès lors le jeune professeur au visage sombre qui plissa alors légèrement les yeux dans une attitude arrogante.

STEPHEN : « Fallait peut-être frapper avant d'entrer ? » demanda son oncle en se retournant d'un air semi étonné et sincère vers la porte.
TYLER. - « Tu veux me coffer ? » fit alors le mangemort dans un rire jaune écoeuré et affreusement déçu.
STEPHEN : « Non Tyler. » rétorqua Stephen avec toute l'affection qu'il pouvait éprouver pour son neveu, autant dire que les Carlson demeuraient une famille soudée, et que la chaleur de sa voix trahissait sa sincérité. « Je suis certain que tu es innocent pas vrai ? Il s'agit juste d'une procédure comme une autre... une sorte de protocole. »
TYLER. - « Tu sais ce qu'il dit d'autre le protocole ? Va te faire voir. » Le silence s'installa quelques brèves secondes, le temps que les motc acerbes du mangemort se fassent fièrement entendre. « En tant que membre du Ministère j'ai droit à être averti quarante-huit heures avant votre venue en ce qui concerne les procédures du genre. Fermez la porte derrière vous. » répondit alors le mangemort d'un ton cinglant avant de tourner les talons.

Son regard noir et glacial traina sur son oncle dans une oeillade presque dégoutée et assassine avant de se retourner et de passer la porte. Son ombre furtive quitta dès lors les lieux à pas rapides, trahissant sa colère froide, laissant derrière lui les trois membres de la BIM qui n'osèrent se tourner vers Stephen. Ce dernier soupira alors, croisant dès lors les bras avant de hocher négativement de la tête.

STEPHEN : « Il est vraiment calé en termes juridiques le gamin. Mais la diplomatie c'est autre chose... »

Les deux autres hommes approuvèrent dans un râle, avant de prendre eux aussi la porte afin de quitter les lieux. L'ombre de Carlson quant à elle, descendait les marches avec vivacité, prompt à une marche rapide et en proie à une colère froide. Son parfum épicé demeurait dans son sillage comme une effluve envoûtante, alors que son visage s'assombrissait de secondes en secondes. La perspective de se savoir désormais surveillé par le Ministère le mettait hors de lui. Pire encore, il devait trouver le moyen d'échapper au véritasérum ou au moins de falsifier l'entrevue s'il ne voulait pas être contraint de reconnaître les faits et d'être reconnu coupable. Le jeune professeur s'engouffra alors dans les cachots sombres et humides, ne daignant pas même allumer sa baguette car connaissant de trop son chemin menant à son propre bureau. C'est alors qu'il heurta quelque chose ; une silhouette frêle atterrissant soudainement à terre au vu de l'avancée trop rapide du professeur. Ce dernier baissa son regard sombre sur la jeune blonde qui paraissait terrorisée, n'esquissant pas une seule remarque que déjà elle se précipitait dans un flux de mots incompréhensibles.

« Je vais aller dans le bureau du directeur pas besoin d’ouvrir la bouche… Vraiment pas. Mais je peux vous dire que j’ai rien fait… Mais vous n’allez pas me croire. Donc je vais tout de suite monter. »

Un bref coup d'oeil à la jeune élève qu'il reconnut comme appartenant à sa propre Maison, et Tyler remarqua avec étonnement que cette dernière était dévêtue, seulement habillée de sous-vêtements légers, et couvertes d'ecchymoses... Il n'en fallut pas longtemps au mangemort avant de faire le rapprochement ; la jeune fille avait sans doute été victime d'une violence quelconque et peut-être plus encore. Un murmure suave et glacial résonna alors, comme il la toisait de haut.

TYLER. - « Lève-toi. » intima-t-il d'un ton si cinglant que la jeune fille ne put faire autrement.

Dans un bref soupir, Tyler l'observa de son regard un peu trop froid, se demandant s'il ne valait pas mieux couvrir la petite si jamais quelques personnes venaient à passer dans le coin. Bon prince, le jeune homme ôta finalement sa veste sombre avant de la poser sur les épaules de Charly, l'invitant d'un geste de la main frôlant alors son dos de le suivre avec froideur, qu'elle soit consentante ou non.

TYLER. - « Dans mon bureau Miss Nicholls. »

Aucun autre mot ne fut prononcé alors qu'il se dirigea vers ledit bureau qui ne se trouvait guère très loin, aucun autre regard non plus. Une fois entrés dans les lieux, le professeur la somma de s'asseoir, plongeant dès lors son regard ténébreux et perçant dans ses prunelles apeurées. En d'autres termes, la jeune fille se devait de se confier ici et maintenant si elle ne voulait pas subir les mots blessants de Carlson qui ne la laisserait pas sortir, tant que la petite poupée resterait taciturne.

HJ : bon j'aime pas du tout,
je me rattraperai au prochain T.T

Charly qui avait souffert une bonne partie de sa vie ne savait pas comment se défaire de ses idées de se venger un jour. Elle avait bien sûr vécu quelques moments heureux, mais bien vite… Ses moments étaient remplacés par des horreurs. Elle était malchanceuse. Elle aimerait que les gens lui foutent la paix, car certains avaient la vilaine manie de la suivre partout. Elle était juste bien fatiguée de ses fatigants. Charly souhaitait que la paix arrive un jour ou un autre. Elle voulait avoir sa petite vie à elle, sans que personne ne la dérange, puisqu’elle est prête à en tuer quelques uns pour vivre sa vie comme elle le rêve. Charly n’avait pas que des mauvais côtés. Vous savez ? C’est une jeune femme avec quelques valeurs importantes, comme avoir un esprit ouvert peut toujours nous faire découvrir de nouveau monde, de nouveaux horizons. Charly était aussi extrêmement fidèle et en plus ce n’était pas une « courailleuse» . Ce n’était pas non plus la fille qui aimait passer dans plusieurs lits de différent garçon. Ce n’était pas son style, même si parfois à première vu on pourrait croire que Charly était ce genre de fille avec ses vêtements parfois provocateur. C’était une provocatrice dans l’âme, mais elle n’utilisait pas toujours la provocation. Elle était craintive. Elle avait peur de se faire de nouveaux violer. Il n’y avait pas que son frère qui était cinglé dans ce bas monde. Souvent, les jeunes femmes qui cherchaient les hommes en s’habillant de façon provocatrice finissait six pied sous terre après avoir découvert leur corps souillé et sans vie dans une ruelle, dans une maison… ou encore dans une forêt, mais ce n’est pas tout le monde qui avait la chance de se faire retrouver, plusieurs n’ont jamais retrouvé leurs filles qui ont disparu tout d’un coup… Charly, elle, vivait toujours. Elle était psychologiquement blessée. Son frère ainé, celui qui devait prendre soin de la famille, avait violé sa propre sœur. Charly avait souvent regardé la télévision, elle avait toujours cru que des frères s’étaient gentils et tout. En plus, elle avait souvent vu ses frères se faire aimer par les autres, pendant qu’elle se faisait détester par presque tout Poudlard. Elle était en première année et se faisait déjà viser. Qu’est-ce que ses frères avaient dit pour qu’elle aille le droit à ça ? Elle ne comprenait en rien ce que les gens avaient contre elle, depuis la première année. Elle ne parlait pas beaucoup, alors ça changeait à quoi pour eux. Elle n’en savait rien. Tant de questions qui resteront sans réponse. Même si elle avait toute sa vie encore devant elle, il y a des questions qui n’auront jamais de réponse, car les réponses se perdent dans le passé de chacun… jusqu’à oublié.

Charly avait passé un mauvais quart d’heure. Qui aurait cru qu’elle aurait foncé dans le directeur de sa maison ? En fait, c’était plutôt lui qui l’avait fait revoler à terre. Elle était si fragile, mais elle avait un si mauvais caractère. Elle se laissait rarement marcher sur les pieds. Elle pense ce qu’elle pense, elle fait ce qu’elle veut faire. Charly avait regardé le professeur, en lui disant toute sorte de choses. Elle était prête à aller dans le bureau du directeur de Poudlard que pour avoir sa retenue ou encore se faire sortir de Poudlard pour cette fois. Elle faisait toujours des bêtises, même si ce n’était pas toujours de sa faute, si elle se retrouvait dans le bureau du directeur de Poudlard. Charly avait toujours froid. Les cachots n’étaient pas bien plus chaud qu’à l’extérieur. Elle ne sentait plus ses pieds pendant qu’elle avait marché. Charly se leva quand l’homme lui demanda de se lever. Elle se leva rapidement. Il n’avait pas l’air content. Elle ne sentait aucun sentiment envers elle. Hum, alors pourquoi agissait-il ainsi ? Elle n’était pas souvent en train d’espionner les professeurs de cette façon, mais elle avait sentit cet homme comme dangereux. Son instinct lui dictait de faire bien attention. Il y avait quelques choses qui clochaient. Charly voulait savoir, même si elle ne voulait pas savoir ce que le professeur Carlson cachait. Tyler se déshabilla, c’est un grand mot il faut dire, il ôta plutôt sa veste pour la passer à Charly. Celle-ci fronça les sourcils. Ce n’était pas la nudité qui la dérangeait le plus, c’est la non-chaleur des cachots. Elle avait gelé toute la soirée, mais en sentant la veste sur ses épaules. Elle se réchauffa un peu, mais ses pauvres pieds en souffraient pour l’instant. Elle ne voulait pas faire sa chiante en demandant des souliers ou des pantoufles ou des bas. La Serpentard continuait d’écouter le professeur qui l’avait invité à le suivre dans le bureau. Elle avança dans les cachots pour aller dans le bureau du professeur qui est le directeur de Serpentard. Elle s’installa sur une des chaises face au bureau du professeur. Elle croisa les jambes en s’asseyant. Charly le fixa droit dans les yeux sans détourner son regard, donc elle plongea son regard bleuté dans les yeux brun de Tyler en attendant que quelques choses se passe. Elle rompit le silence.

« Auriez-vous des bas ? J’ai froid au pied ! » Elle resta silencieuse quelques instants toujours en le fixant droit dans les yeux. C’était son genre de regarder les gens dans les yeux. Elle était incapable de ne pas les regarder droit dans les yeux. Certains détestent ça. Parfois, c’est agressant pour les autres ou encore intimidant. Charly le voit dans leurs yeux. Elle observe les gens et elle a toujours remarqué les faiblesses des gens dans leurs yeux. Certaines personnes cachaient bien leur faiblesse ou leurs émotions. Charly ne pouvait pas toujours savoir en fixant les gens dans les yeux. « Qu’est-ce que vous voulez savoir ? » finit-elle par dire. Elle savait qu’elle était dans ce bureau pas pour parler de la pluie et du beau temps. De toute façon, il lui aurait sur place pas dans son bureau, non ? Elle le fixait toujours droit dans les yeux. Elle serra la veste du professeur plus fort contre elle. Elle tremblait un peu encore, elle avait toujours aussi froid. Ce qu’elle aurait aimé en ce moment c’est un bon bain chaud pour la réchauffer. Elle avait si froid. Elle frotta ses mains ensemble, une tentative de se réchauffer. « Hum, ai-je encore du sang qui coule de mon nez ? Suis-je si… blessée? » Elle ne s’était pas encore vu dans un miroir. Elle ne savait pas l’ampleur des degats. Seulement, lui, qui pouvait lui répondre vu qu’il avait des yeux pour voir tandis qu’elle ne pouvait pas se regarder. Ses joues lui faisaient mal. Sa mâchoire semblait vouloir tomber… Sa tête l’élançait, mais elle voulait savoir si son apparence physique était si amoché. Elle garda de nouveau silence en attendant la réponse du professeur.

{ Ce n'est pas fameux, mais bon ^^ je me reprendrais }

Sans doute avait-il été bien trop froid, après tout l'on demeurait tout de même rarement aussi glacial face à une personne couverte d'ecchymoses et à moitié terrorisée par une chose que l'on ignorait encore. Peut-être était-ce aussi le fait d'avoir été l'assassin de bons nombres d'innocents qui le rendait tant insensible à un tel spectacle, mais néanmoins Tyler somma bien vite à Charly d'entrer dans son bureau. Certes l'aîné Carlson était loin d'être une personne empathique, il était même bien loin d'être franchement chaleureux et d'avoir la main sur le coeur, mais il avait tout de même ses principes qui le rendaient plus humain. En l'occurence, en tant que directeur de la maison des vert-et-argent, Tyler se faisait office de protecteur légitime des Serpentards, et était présent pour ses élèves autant qu'un père peut l'être pour ses enfants... Le côté chaleureux en moins et la fermeté froide en plus. Ceci dit il ne pouvait se permettre de laisser la jeune fille continuer son chemin, bien que très honnêtement cela n'aurait pas pesé sur sa conscience : Carlson répondait simplement à ses propres principes de directeur irréprochable et investi, en faisant alors entrer la demoiselle. Nul doute que s'il s'était agit d'un élève d'une tout autre maison, Tyler l'aurait laissé finir sa course chez Kobwalski, sans s'en soucier plus. Et en vérité, Tyler n'était ni soucieux, ni compatissant, ni enclin à un semblant de sympathie quant à Charly, mais il se devait seulement de régler le problème qui se dressait alors. La jeune fille prit alors place, sous le murmure suave et le regard un peu trop froid de son professeur légèrement remonté à cause des membres de la BIM venus lui rendre visite. Et alors qu'elle ne le quittait pas du regard, Tyler plantait également ses yeux noirs dans ses prunelles, ne cillant pas une seule fois ni même détournant la tête.

« Auriez-vous des bas ? J’ai froid au pied ! »
TYLER. - « Nee. » se contenta-t-il de répondre froidement en islandais par la négative.

L'insolence de la jeune blonde semblait attiser d'autant plus son attitude glaciale qu'elle agissait comme si la situation était habituelle. Mais si Charly pensait sortir de ce bureau sans s'être expliquée au préalable, elle se fourvoyait complètement. Tyler posa alors ses mains sur son bureau, toujours debout il se contentait de la toiser dans sa hauteur, visiblement enclin à lui arracher la vérité des lèvres. Certes, le professeur n'était pas le défenseur de la veuve et de l'orphelin, mais c'était avant tout son devoir et son travail que de s'occuper de ses propres élèves, qu'ils soient coopératifs ou non.

« Qu’est-ce que vous voulez savoir ? »
TYLER. - « Si le fait de vous promener à moitié nue dans les couloirs du château est une de vos habitudes particulières, miss Nicholls. A votre avis ? »

La question trancha l'air avec fermeté malgré ce murmure suave et bas, son regard demeurait assassin. La tirade de Charly avait eu le don de l'énerver d'avantage, car le prendre pour le dernier des imbéciles était sans doute la dernière chose à faire. Et bien que la douceur aurait été bien plus propice pour arracher la vérité à la jeune fille marquée par de terribles ecchymoses, ce fut la perte de son sang froid légendaire qui l'obligea à répondre dans un sifflement vénéneux et impatient.

« Hum, ai-je encore du sang qui coule de mon nez ? Suis-je si… blessée? »
TYLER. - « Vous irez à l'infirmerie après notre tête à tête. » coupa-t-il alors dans un autre murmure suave. « Et vous ne sortirez pas d'ici tant que vous ne m'aurez pas avoué clairement ce qui vous est arrivé. »

Un léger silence s'installa, alors que Tyler, impassible, ne détournait toujours pas son regard de celui de son élève.

Charly avait mal. Charly souffrait depuis qu’elle est toute jeune. Savez-vous le pire … ? C’est qu’elle s’est habituée à la souffrance. Depuis un bon moment qu’elle vivait ça, ce n’était pas la première fois. Pourtant, elle n’avait jamais été pris à rentrer comme une criminelle dans l’école. C’était la toute première fois que ça lui arrivait. Elle n’aurait pas pensé que son professeur de défense contre les forces du mal la trouverait à moitié nu dans les cachots. Ce n’était pas une habitude de sa part de se faire prendre sur le fait comme ça, surtout qu’elle n’avait pas su venir le danger au bon moment. Oui, elle l’avait senti, mais elle n’avait pas identifié la direction. Comment son flaire magique l’avait causé une erreur ? Comment ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Ce n’était pas normal. Charly n’aimait pas l’ampleur de la situation. Ce qu’elle voulait c’était la paix. Tyler, son professeur, sentait bizarre. Il était dangereux. Elle n’était pas folle. Il avait toujours été… Spécial ?!? Il n’était pas un professeur ordinaire, ça, elle le voyait. Il ne faut pas la tête à Papineau pour le savoir. C’était simple. Dans sa façon d’être on le voyait. Il faut être aveugle pour ne pas voir. Charly goûtait à ce qu’elle ne voulait pas goûter la froideur du professeur. Vous ne comprenez sûrement pas ! Charly avait déjà assez de problème et avoir un problème avec son directeur de maison ne serait pas super. Elle le savait. La serpentard savait qu’elle devait faire copain-copain avec ce dernier, mais… MERDE! C’était difficile quand ce dernier agissait avec froideur. Il l’avait trouvé dans les cachots et il lui avait flanqué la trouille, en plus, il faisait chier avec sa voix. Quoi ?! Charly réussit à détester son directeur de maison... ? Non, elle ne le déteste pas, elle le trouve de son goût, certes, mais elle n’était pas au point de se laisser marcher sur les pieds. C’était un peu son problème, c’est une orgueilleuse. Pourtant, parfois, il valait mieux oublier son orgueil. C’est ce qui serait bon en ce moment. Elle était assise dans son bureau, elle le fixait de son regard bleu dans les yeux sans broncher. Elle n’était pas du genre à quitter les iris de la personne qui se tenait face à elle. C’était comme un combat de regard, comme si elle attendait que ce dernier bouge, louche ou regarde ailleurs. La Serpentard avait extrêmement froid, même si elle avait la veste de Tyler sur le dos, elle avait froid. Elle était en sous-vêtement dans les cachots et avant, elle avait passé de longues heures à patienter pour qu’il fasse noir. Au mois de septembre, ce n’était pas l’idéale d’être à moitié nu dehors, sauf qu’elle n’avait réellement pas le choix. Elle lui avait demandé après de longue minute de silence s’il avait des bas à lui prêter, et se fût une réponse négative, malheureuse. Celle-ci mit ses mains à ses pieds en essayant des les réchauffer.

« Si le fait de vous promener à moitié nue dans les couloirs du château est une de vos habitudes particulières, miss Nicholls. A votre avis ? »
« Hum plus ou moins une habitude. Ce n’est pas mon style à me balader habillé de cette façon par pure Plaisir. » Elle réfléchit. « C’est la première fois, qu’on me voit… c’est la première fois que je n’ai pas senti dans quel direction venait le danger, maintenant… ( Elle renifla ) Je la sens. »

Elle fit un faible sourire. Elle parlait en parabole. Elle sentait la colère de l’homme et ça l’énervait. Elle se sentait en danger. Pourquoi ? Charly n’en savait rien, mais elle sentait le besoin urgent de tout dire. Pourquoi ? Elle avait peur. Oui oui, vous avez bien lui, elle a peur de l’homme qui se trouve face à elle. Ce n’est pas que Charly est une poule mouillée, mais en ce moment, elle devait mouiller ses ailes pour en sortir… sans avoir de problème plus grave de ce qu’elle avait déjà. Ça serait malheureux d’avoir plus de problème. Elle n’en avait pas besoin de surplus et c’était tout à fait normal. Sur ce point, personne ne pouvait dire le contraire de ce qu’elle ne voulait pas en ce moment. Personne ne savait aussi qu’elle était attaquée par ses frères pratiquement à chaque fois qu’elle se trouve à pré-au-lard. C’est vrai, que parfois, elle avait confié une partie de la réponse à Jo, sa meilleure amie, mais pas plus. Elle n’était pas très loquace. Jamais, elle ne s’étalait sur des sujets pour faire la conversation. Elle était loin de parler… Même si avec certaines personnes, elle se laissait aller, mais elle devait avoir une entière confiance, sinon, elle parlait très peu.

« Vous irez à l'infirmerie après notre tête à tête. Et vous ne sortirez pas d'ici tant que vous ne m'aurez pas avoué clairement ce qui vous est arrivé. »
« Je ne pense pas que cela vous intéresse… » Elle soupira. « Mais avant, pourquoi êtes-vous en colère ? Je sens votre colère… C’est très désagréable comme sensation, après on me demande pourquoi je suis comme ça… » Elle regarda vers le plafond quelques instants. Elle remit son regard sur le professeur. « Je vais vous raconter, car je sens que je dois oublié mon orgueil, vous êtes sérieux quand vous me parlez… Vous tenez tête, pire que le directeur… » Elle eut un léger sourire. « Par où commencer… On me dit folle ! Peut-être que c’est vrai, peut-être que non, c’est vous qui choisissez qui croire. De toute façon, je m’en fou comme l’an quarante… Mon agressivité provient de ce que j’ai vécu plus jeune… et un peu de mon comportement. Pour faire ça court… Mon frère m’a violé à l’âge de quinze ans et aujourd’hui les agressions continus… Je me suis enfuie tantôt, en fait, j’ai réussi. Mes deux frères se sont mis sur mon cas. » Elle se mordilla la lèvre et croisa les jambes. « Je n’ai pas pu reprendre mes vêtements, pas le temps ! Mon argent tout est dans mes vêtements laissés dans une ruelle… J’ai entendu qu’il fasse sombre pour sortir de ma cachette avant de rentrer dans le château et essayer de me cacher… et c’est là que vous êtes arrivés. Je cherchais d’où venais la sensation de colère et de danger… »

Elle était extrêmement sérieuse. Elle n’avait jamais autant parlé, jamais autant confier. C’était très étrange pour elle. Charly fit un sourire en coin, gêné par les révélations qu’elle venait de faire. Elle décroisa les jambes pour changer. Elle plongea son regard dans celui du professeur. Elle ne mentait pas et ça paraissait. La Serpentard avait tendance à mentir, mais en ce moment, elle ne voulait pas mentir. Peut-être… Allait-elle s’en sortir ou encore le directeur des Serpentards allaient trouver son histoire exagérer ?

« Je n’ai jamais parlé de ça à personne, je n’ai jamais voulu en parler… De toute façon qui m’aurait cru, mes frères sont dit Parfait » Elle était fâchée en disant cette phrase et ça paraissait que par le fait du ton de sa voix et qu’elle a froncé les sourcils. « Je suis l’erreur chez les Nicholls… Faut bien avoir quelqu’un dans la famille sur qui tapé, non ? » Elle haussa les épaules, c’était plutôt sarcastique qu’une affirmation.

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» I feel the rage and I just can't hold it.

The second Wrong makes you Feel right { PV }

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