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 I may be dying. Would you save me? ¤ [PV Meredith]

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MessageSujet: I may be dying. Would you save me? ¤ [PV Meredith]   
I may be dying. Would you save me? ¤ [PV Meredith] EmptyJeu 19 Mar - 20:45



Invité
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    Jack - Depuis quand John Mandrake, auror de son statut, se sent-il obligé d'escorter un gérant de bar en plein milieu d'après-midi?
    John - Depuis quand Jack Parker, ledit gérant de bar, se sent-il obligé de laisser son établissement aux mains de ses employés en plein milieu d'après-midi?
    Lucas - Depuis quand vous sentez-vous obligés de justifier le fait de ne rien faire alors que vous êtes censés bosser? Je suis venu avec vous et je culpabilise pas.

    Jack éclata d'un rire franc tandis que John affichait un sourire amusé. Lucas avait un don pour dire d'une manière désinvolte ce que les autres sous-entendaient régulièrement. La langue-de-plomb observa l'architecture de l'hôpital sans faire attention à ses deux aînés qui le dévisageaient d'un air amusé. Le plus âgé des Mandrake avait pour mission de surveiller le moindre signe suspect d'une présence de mangemorts sur le sol britannique, mission bien trop vague pour qu'il sache exactement quoi faire et par où commencer. Il avait donc décidé d'accompagner Jack, qui voulait rendre visite à d'anciens collègues de Ste-Mangouste. Ce dernier laissa ses deux amis en apercevant un médicomage qu'il alla saluer. Les frères Mandrake, une fois seuls, se dévisagèrent quelques secondes avant de regarder un peu partout sans pour autant engager la conversation. John n'aimait pas cet endroit, car c'était là que sa femme était décédée une dizaine d'années plus tôt. Lucas, quant à lui, rêvassait comme à son habitude. Le jeune italien s'ennuyait très vite lorsqu'il n'y avait pas d'action, il laissait donc ses pensées s'emparer de lui afin de ne pas ressentir le poids du temps qui s'écoulait trop lentement à son goût. Son regard fut alors attiré par une jeune femme en robe verte, une employée de l'hôpital, qui allait dans la direction des deux sorciers.

    Lucas - Très mignonne.

    John jeta un rapide coup d'oeil dans la direction que fixait son demi-frère. La sorcière n'avait pourtant rien d'exceptionnel à première vue, mis à part ses yeux d'un bleu particulier, que l'auror nota immédiatement. Il ne posa son regard sur la jeune femme qu'une demi-seconde, mais cela fut suffisant pour qu'il note chaque détail apparent, et il ne fut pas surpris de l'attitude de Lucas qui ne pouvait détacher ses yeux de cette inconnue. L'italien était un dragueur dans l'âme, dès qu'il voyait une femme à son goût (autrement dit, dès qu'il voyait une femme), il faisait tout pour la charmer et lui plaire, mais ses relations amoureuses n'allaient que très rarement plus loin que quelques jours passés ensemble. Un véritable séducteur, volage et fier de l'être. Se tournant soudainement vers son aîné, Lucas devint étrangement sérieux en voyant que la jeune femme arriverait bientôt à leur niveau avant de les dépasser.

    Lucas - John, c'est le moment ou jamais de montrer que t'es un grand frère hors pair!
    John - Hmm?
    Lucas - Lance-moi un sort, pas bien puissant, histoire que je sois blessé pour qu'elle vienne s'occuper de moi.
    John - Je pourrais te tuer sans le vouloir, dit-il en souriant.
    Lucas - Sois sympa!
    John - Tu crois que mon patron apprécierait que j'attaque un membre du ministère dans un lieu bondé tel que Ste-Mangouste?
    Lucas - Faut toujours que je me démerde seul.

    Lucas semblait parfois oublier la différence d'âge entre son frère et lui, ainsi que le fait qu'il n'appréciait pas son caractère, et cette manière de passer d'une femme à une autre sans éprouver le moindre regret. Cela n'empêcha pourtant pas la langue-de-plomb de s'éloigner de l'auror. D'un geste imperceptible, il sortit la baguette, la pointa vers lui-même avant de murmurer un sort puis de la ranger rapidement. Il revint alors vers son frère, la peau extrêmement pâle, l'air malade, comme s'il allait s'évanouir d'un instant à l'autre, ce qu'il ne manqua pas de faire. Les personnes qui se situaient autour de lui s'écartèrent sous l'effet de surprise, voyant le jeune homme tomber à la renverse, et demeurer immobile. Jack remarqua ce qui venait de se passer, mais se détourna au bout de quelques secondes, quand il vit que John ne bougeait pas et levait les yeux au ciel. Lucas avait réussi au moins une chose, il venait d'attirer l'attention de la jeune femme.
 
MessageSujet: Re: I may be dying. Would you save me? ¤ [PV Meredith]   
I may be dying. Would you save me? ¤ [PV Meredith] EmptyDim 22 Mar - 21:56



Invité
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    Dix minutes. C’était plus au moins le temps qu’il lui restait avant d’arrêter de travailler un instant et puis de recommencer ensuite. Il n’y avait pas eu de grands cas ni ce matin ni durant le début de l’après-midi, une journée pour le moment pas très embêtante ni avec trop de prises de tête. Ce qui était assez rare, comme l’avait constaté d’autres personnes y travaillant plus souvent qu’elle. Et les quelques autres fois où qu’elle y avait aussi travaillée, il lui semblait qu’elle avait été un peu plus occupée qu’en ce moment. Par contre, il ne fallait pas trop se fier à ce qui semblait si calme en ce moment. Tout pouvait changer n’importe quand. Il ne fallait donc pas vraiment se fier à l’apparence calme qu’il y avait depuis ce matin. Il y avait toujours ce qu’il y avait à faire de base, mais rien d’autre de beaucoup plus important, imprévu et malheureux. Sauf qu’en même temps, c’était tout de même bien qu’il n’y ait pas eu rien de vraiment important, puisque cela indiquait que tout allait probablement bien chez les patients. Ce qui était parfait en somme.

    Un dernier tour des patients dont elle s’occupait et Meredith pouvait aller en pause. Bizarrement, l’infirmière, comparativement à beaucoup d’autres personnes, n’était pas ce que l’on pouvait nommer une fervente des pauses, surtout quand elle n’éprouvait pas le besoin d’en prendre comme en ce moment. Ce qui lui arrivait aussi bien souvent et raison pour laquelle elle se mettait souvent dernière dans quand prendre les pauses. Malheureusement, du moins pour elle, personne n’avait besoin de quelque chose. Elle n’avait rien contre les pauses, cela pouvait être même très pratique, mais seulement quand elle en sentait le besoin. Ce qui n’était pas vraiment le cas en ce moment. Elle avait l’impression qu’elle n’était pas utile en pause. Ce qui était plus au moins le cas, sauf que cela la dérangeait. Même si cela pouvait faire du bien, elle préférerait ne pas partir en pause. Mais elle devait y aller et y alla.

    Habituellement elle se rendait là où on pouvait manger ou prendre quelque chose à boire, mais pour une rare fois elle n’avait ni faim ni soif. Comme quoi de ne pas avoir fait autant de chose qu’à l’habitude ne lui ouvrait pas l’appétit comme bien souvent, trop, souvent. Mais il fallait tout de même qu’elle fasse quelque chose durant la quinzaine de minutes qu’elle avait pour sa pause. Trop long et pas assez de chose à faire. En entrant dans l’ascenseur qui allait la mener elle en savait pas trop où, ce qu’elle comptait faire se décida. Soit accompagner une autre infirmière, blonde, qui changeait de niveau et qui se rendait maintenant au niveau 0 faire du remplacement. Cela ne l’occuperait pas très longtemps, mais ceci lui ferait déjà cela à faire, déjà mieux que rien. Pendant que l’ascenseur faisait son travail d’ascenseur, elles parlèrent de tout et de rien. Elles arrivèrent au niveau 0, marchèrent durant quelque instant ensemble avant que la blonde n’aille faire le remplacement. Meredith décida de continuer de marcher, cela lui permettrait de passer du temps à sa pause, pause dont il restait maintenant un peu plus de dix minutes.

    Et puis, elle qui voulait être tant occupée, quelque chose se passa. Quelques personnes se tassèrent à cause d’elle ne savait trop quoi. Ce qu’elle ne tarda pas à savoir puisqu’elle se dirigea près des personnes pour pouvoir voir ce qui venait de se passer. Une personne venait de s’évanouir. Avait-elle pensé à prendre une pause ; bien malgré elle ? Mauvaise idée et tout à fait oubliée maintenant, pas très difficile dans son cas. Elle la prendrait une autre fois. Ou plus tard… peut-être, si elle y pensait. De toute manière, elle n’était pas du tout en train d’y penser en ce moment. Ce n’était pas parce qu’elle devait aller en pause, qu’elle devait à tout prix y aller. Surtout que le fait de ne pas prendre de pause ne lui dérangeait pas tant que cela. Arrivée près du sorcier évanoui, du moins elle l’espérait, elle se pencha vers celui-ci pour vérifier s’il était bien évanoui. Pour attirer l’attention, c’était très réussi.
 
 

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