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 Chloé { take me out.

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MessageSujet: Chloé { take me out.   
Chloé { take me out. EmptyJeu 24 Avr - 20:00



Invité
Chloé { take me out. Empty
    Naive - Like a...rainbow.
    Chloé { take me out. 335
    j'en vois des qui s'lancent des regards
    et des fleurs
    puis qui s'laissent quelque part
    ou ailleurs
    entre les roses et les choux
    j'en connais des tas qui feraient mieux de s'aimer un peu
    un peu comme nous
    qui nous aimons beaucoup


    }} Identité Générale >

    # Nom, Prénom : Wilde, Chloé {Lili, Chance}
    # Date de Naissance, Age : Treize Décembre, 16 ans.
    # Année à Poudlard : Sixième Année.
    # Baguette Magique : Vingt et un centimètres, bois de pommier, contient un cheveu de Vélane. Assez souple, elle attire l'oeil. Inutile de vous dire pourquoi, le pommier a toujours été signe de beauté et de choix.

    }} Rôle Play Biographique >

    NAIVE.

    Il paraît. Apparaître. Murmurer, puis Disparaître.

    Oh, quelle est belle, la vérité. Elle verse les larmes, se fait attendre, fait battre notre cœur à la vitesse d’un cheval au galop, nous fait mourir à petit feu. La vérité, c’est un peu notre meilleure ennemie, celle qu’on espère mais qu’on rejette, au final. Moi, la vérité, je la transforme. Je suis une artiste, une illusionniste, une de ces faiseuses de rêves qui vous embellit la vie, sauf que moi, je la rend plus…Non, attendons. A quoi ça sert de tout dévoiler avant même d’avoir commencer ? Ca serait comme dire à un môme qu’il est condamné à crever… Inutile. On garde l’effet de surprise ; n’est-ce pas fabuleux ?
    L’Ecorchée vive déploie ses ailes ; En souvenir de ces rêves superficiels ; Il paraît que le ciel l’appelle ; Mais le voyage n’est pas de tout repos ; Il lui faudra mentir pour sauver sa peau ; Ô grande prêtresse du mirage ; Toi aussi tu te fais un peu volage ; Mais qui sait, peut être es-tu vraiment cet ange ? ; Pars vite avant qu’il ne te mange ; Ce grand démon qu’on appelle l’ambition ; Celui qui nous berce sans cesse d’illusions… Il paraît que la Planète ne tourne plus rond, qu'à force on finira par crever sans raison. Voici qu'en quelques rimes j'expose le régime qu'on nous impose ; Vivre ou Survivre. Telle est notre mission.

    Me voilà, petite fille au cœur blessé. Ne suis-je pas ainsi ? Blessée, écorchée, amochée. Le temps s’est certainement arrêté, je n’ai aucun souvenir du bonheur d’avant. Apparences rêveuses, n’en suis-je pas plus menteuse ? Poupée de porcelaine, poupée qui sonne parfois trop faux. Ils s’en rendent compte, j’en suis sûre. Raison de plus pour continuer. Des jupons aguicheurs, des vêtements sombres qui trahissent mon ennui, et cette insomnie qui ne cesse de peser sur mes nuits. Je suis une carapace vide, quelque chose de creux, sans reflet, sans surface. « Chloé est une poupée. » Un peu fragile, un peu naïve aussi. Vous connaissez l’innocence, celle que l’on obtient uniquement pendant l’enfance, jusqu’à ce que des briseurs de rêves arrivent et vous les kidnappent ? C’est un peu ça que je reflète ; les briseurs de rêves qui s’accrochent, et du revers de la main, en un petit sourire, je les rejette. Je parviens à peine à les adoucir que les revoilà, revenant à la charge.

    Pâle copie, pâle reflet. Mon miroir ne fait qu’obéir à mon deuxième moi, celui qui me dit sans cesse « Tu n’aimes pas, non, tu n’aimes personne. Tu ne sais pas aimer…Pourquoi ? Parce que je suis là. Tu n’as besoin de personne… » Il obéit. Il m’abandonne, et c’est ainsi que j’appelle ma vie : « La continuité ». Les évènements résonnent tous sur une même corde. J’en change certains de places, les laissant se traîner, se frôler au Do. J’aime le Do. Il ne détrônera jamais le Sol, mais il tient une place toute particulière dans mon cœur. Le Do, il me rappelle un peu « lui ». Libre, bohème, blessé par le passé. Le Do ne ressemble à aucune autre note, et lui ne ressemble à personne d’autre. Le Sol, c’est Laureline, et Yuki aussi. Leurs voix ne forment qu’une dans mon cœur, comme ci nos vies avaient toujours étaient liées. C’est étrange, mais on dit que des jumelles ne forment qu’une. Si une d’entre elle a mal, l’autre le ressent… Est-ce qu’elle s’en doute ? J’ai bien tenté de lui dire, de lui faire comprendre. Mais peut être qu’elle refuse l’évidence. « Laureline…J’ai mal. Mal de toi, mal de tout. » J’ai peur, peur pour elle. Je la sens si fragile, même si elle est forte en apparence. Je l’aime, c’est mon sang, ma chair, c’est moi. Je voudrais la protéger de tout, qu’il ne lui arrive rien… Je m’en rendrais malade, parfois. J’en suis presque étouffante, la pauvre. Elle est peut être mon plus grand bonheur, mais aussi mon plus grand malheur. S’il elle venait à partir, je perdrais tout. Ma raison de vivre, ce qui me tient debout, mon oxygène… Il me restera encore Yuki, mais je la sens distante parfois. Je suis trop égoïste, ou trop trouillarde pour aller la voir et lui demander si elle va bien. « Tu es trop à fleur de peau, Wilde. Grandis un peu ! » Oui, Wilde…Il serait temps de grandir un peu.

    Un. Deux. Trois. Les rimes ne me viennent pas, j’en ai perdu l’envie d’écrire tout en poésie, j’en suis au point où les mots sont comme des poignards. Ils s’enfoncent, et la douleur me pousse à l’agonie. Est-ce eux ou les sentiments qui font le plus mal ? Certes, ils sont douloureux, mais les sentiments sont bien pires. Son prénom résonne, je l’entends me murmurer quelque chose, je revois la fumée provenant de sa cigarette, elle se mélange à la mienne, elles ne forment plus qu’une. Et mon âme saigne, tout comme mon cœur. J’en pleure silencieusement, comme un fantôme, quelque chose à l’étroit. Ce n’est pas de l’amour, Wilde. Tu n’as pas de cœur, il est retenu prisonnier, tu es prisonnière, alors cesse de gindre. Oui, c’est ça. Je suis prisonnière, et le jour de la délivrance sera celui de ma mort, celui où je rendrais l’âme, où je déploierais mes ailes. Les anges sont étranges, vous savez. Ils rêvent et se battent contre eux-mêmes. Ils sont leur propre ennemi. Ils ont enchaînés à l’illusion, le cœur remplit de rêves éphémères qu’ils balancent en un regard, en un sourire, parfois même en un coup d’aile rapide et indifférent. Ah, qu’il est bon de les regarder…On se sent moins malheureux, presque plus libéré. Pas qu’ils éblouissent, non, bien sûr que non…Mais ils sont tout ce que nous refoulons, tout ce que nous redoutons. Il n’y a qu’un ange qui fait la différence, cette exception qu’on retrouve pour chaque critère, chaque règle indécise, imprécise… Cet ange qui nous guide, qui nous permet de partir, de s’évader. Le seul à qui nous devons la liberté.

    Moi aussi je suis un ange. Mais je n'ai jamais fait partie de la bonne catégorie.

    ROCK IS DEATH ! Je l’entends, ce cri. Un peu perçant, limite arrogant, il provient du fin fond de mon esprit, troublant mes pensées les plus intimes. C’est un peu en les réécoutant que je me libère, des chansons aux textes déprimants, dans un rythme que moi seule peux comprendre. A ma façon. Après le poéte, un autre phénomène prend possession de moi. L’artiste, la bohème, l’anarchiste. Je chante, j’écris, j’en vis, j’en ris. Et la liberté ne me revient que quand mes doigts frôlent les touches, qu’ils glissent le long des cordes. Et j’y repense. Il occupe mon esprit 24h/24. Une bouffée et la fumée ressort encore. Trois ans qu’on partage les mêmes nuits, on en a finit par se rapprocher, moi bien plus que lui. Quelques cigarettes, de l’espoir en pagaille, et ces lucioles que j’imagine. La lune a une drôle d’odeur avec lui, une autre signification. Je suis cette fille de l’air, un peu embarrassée de ne rien pouvoir dire. Je garde le silence, un secret entre moi et moi, un secret partagé avec ce visage qui, inlassablement, me répond que l’amour ne peut être en moi, qu’il ne peut en être autrement, puisque je suis un ange, et que les anges n’ont pas le droit d’aimer. Alors pour lui je me brûlerais les ailes, si ce n’est déjà fait. Je songerais à redescendre sur Terre, quitte à revenir à la réalité. Et si je dois chuter, j’espère qu’il sera là, comme il me l’avait promit dans l’un de mes nombreux rêves, un de ceux qui nous fait prendre conscience qu'on se voile la face depuis trop longtemps déjà.

    Le monologue est une chose pittoresque. Et puisque je suis ainsi, j’espère en silence que ma tragédie n’en est pas vraiment une. Je devrais parler de moi, même si mon passé est une chose que je n’aime pas vraiment mentionner… Arrêtons nous au strict minimum ; officiellement, Laureline et moi, nous sommes orphelines. Deux petites filles abandonnées par papa et maman, recueillis par les grands parents. Belle vie en perspective. Low a toujours eut l’ambition de les retrouver et de les détruire… Je la soutiens. Etrange pour une fille qui prône le pacifisme, n’est-ce pas ? Ah-ah. Et combien de nez ai-je cassés, depuis mon arrivée dans cette très chère école ? Quelques uns. A vrai dire, je dirais que je suis devenue différente depuis que je la connais. Yuki. Ma Yuki. Ma neige. Pas si blanche que ça, puisque ma jolie Harada est peut être bien pire que moi. Elle et moi, c’est une promesse, c’est des heures de pleurs, de fous rires. Depuis elle, j’ai changé, un peu trop parfois. Maladroite, cœur d’artichaut, rêves abandonnés, elle m’a offert le droit d’être une autre sans craindre qu’on ne me nargue à l’extérieur. Etre une passionnée de tout, ce que j’entreprend ne lui en est que plus dédié, tout comme à Laureline. Malgré ça, les temps ont été rudes, et le sont toujours. Stupides paroles, n’est-ce pas ? Je vous mens. C’est d’ailleurs la seule chose que je sais bien faire… Enfermée dans le vice de l’autodestruction, je suis peu à peu devenue distante. J’attire par mon envie d’être ignorée, par mon regard vide, trop vide pour qu’il soit si indifférent. Je me suis mise à fumer ; la meilleure chose que j’ai pu faire, hormis la photographie, l’écriture, le dessin et la musique. Grâce à ça, je l’ai vu, lui. Sa silhouette au loin, et de sa bouche, cette épaisse fumée qui, peu à peu, m’enivrait. Revivre ou survivre. Deux choix s’opposaient à moi, dressés comme des étendards. J’attends encore un peu, patiemment. Voir si dans son regard, je perçois encore l’étincelle qui m’a attirée vers lui, mais je sais bien qu’il est ailleurs. J’ai la trouille, sûrement pour ça que je le fuis depuis tant de mois.

    La fin est proche. J’ai vu défiler devant moi des choses qui ne m’ont jamais réellement touchées. Je me demande même si quelque chose pourrait me perturber, à part eux. Un regard, puis je regarde par-dessus mon épaule. Yuki se rhabille, je crois que je l’ai réveillée… Oserais-je m’approcher, la prendre enfin dans mes bras et lui dire « Tu sais, je suis réellement contente de t’avoir. Tu es tout pour moi. » Ne jamais dévoiler ses sentiments, pas vrai ? Ca serait avouer mes points faibles, ce qui pourrait me tuer, me faire crever petit à petit, comme ce soldat qu’on blesse, mais qu’on n’achève pas directement. Il meurt à chaque seconde, jusqu’à prendre froid, jusqu’à ce que son estomac crie la défaite. Peut être que je m’interdis trop de choses. Etre. Paraître. Je n’en suis devenue que plus singulière. Il n’y a que les cours qui m’aident à oublier, en vérité, c’est sûrement pour ça que je suis une mordue de travail. Je m’y oblige, en tant de bourreau. Chaque jour, j’attends le soir, et quand il arrive, je rêve d’attraper le temps, de nous en entourer jusqu’à ce que demain revienne et que je réapprenne à l’imaginer. Petite groupie qui ne cherche qu’à capter son attention. Alors que mes yeux d’un bleu pastel ne sont qu’à lui, je le vois par ci, par là, contemplant autre chose que moi. Au fond, j’hurle, indécise, hésitant entre tout lui dire et partir en courant. La plupart du temps, je pars, je trébuche, je l’oublis avec un autre, puis un autre, et encore un autre, jusqu’à me rendre compte que ça ne sert à rien. Lui, lui, lui, encore lui. Puis elles. C’est étrange comme on en arrive au même point, sans cesse ils deviennent la conclusion, ils m’enchaînent le cœur, font de ma survie une vie, et de ma rancœur une petite lueur de bonheur. Ils sont ma vie, mais ma souffrance aussi.

    Alors je mourrais en m’arrachant le cœur. Peut être sauront-ils enfin que sans eux, il ne me sert à rien…

    Principaux traits de caractère (pour résumer) > Fragile, lunatique, pas ambitieuse pour un sous, mais studieuse comme personne, fille aux tendances autodestructrices, rêveuse quand elle le peut, silencieuse (elle préfère ne prendre la parole que quand elle en a envie, c'est-à-dire presque jamais, ou alors sans arrêt. Ca dépend des jours, et de son humeur.), naïve de son plein gré, elle peut être gentille comme désagréable, et à tendance à ne pas hésiter à dire ce qu’elle pense. Trop franche aux goûts de certains, elle observe et attaque.

    }} What else ? >

    # Actrice, Acteur : Michelle Trachenberg, même si pour le moment j'ai quelqu'un d'autre. Ca n'est que provisoire.
    # Code du Règlement : Vu par le Sha.
    # Pseudo IRL : Rain'
    # Comment voyez vous le forum ? La fiche de Présentation ? wub
    # Un Commentaire ? Nothing.


Dernière édition par Chloé L. Wilde le Ven 25 Avr - 1:38, édité 1 fois
 
MessageSujet: Re: Chloé { take me out.   
Chloé { take me out. EmptyVen 25 Avr - 1:34



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    Finishh =P
 
MessageSujet: Re: Chloé { take me out.   
Chloé { take me out. EmptyVen 25 Avr - 2:33



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    wub Mel'.

      SERDAIGLE


    T'inquiète pas que la fumée ne restera pas votre seul lien.
    Je déplace et ferme.
 
MessageSujet: Re: Chloé { take me out.   
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