« C'est à propos d'enlever ça du crâne .. » Tim' <3

Tic, tac. Tic, tac.

Le temps est quelque chose sacré qu'on n'arrive à attraper que rarement. Hier soir; Daveigh était comme d'habitude dans la grande salle comme d'habitude, attendant que le fichu directeur s'arrête de blablater enfin, pour que tout le monde puisse manger, ben quoi. Déja y avait des oiseaux qui zigotaient dans le ventre de Daveigh. M'enfin, elle n'était pas la seule, tout le monde faisaient des grimaces, quelques uns - les plus maigres - c'étaient déja endormis. Et Dave enfonçaient des insultes en chuchotant, plus pas net dans tout ça c'est que quelques uns suivaient se paroles tranquilement, comme s'ils avaient passés la journée à la cuisine. Mais finalement, le directeur finie par se taire, lançant le début du repas. Dave souria sadiquement comme quelques uns déja, tandis que les autres se reveillaient à temps.

«

»

Je sais ! Mais il se la ferme finalement, c'est un avantage, nan ? »

«

»

«

Si, je le penses ! T'es vraiment idiote, Delilah. J'ai une idée pour toi, pourquoi tu ne te la boucles pas, avant que je te la ferme manuellement ? »

«

»

Et si je te dis que si ? »

C'était simple, même si elle ressentait une faim qui la tordait, la rage était encore plus. Ce n'était pas la première fois que Delilah l'enerve, cependant Daveigh s'élança dans le vide, puis par terre; essayant d'trangler quelqu'un qui n'existe pas, quelqu'un qui n'a jamais existé. Mais la vraie question, est comment faire pour lui faire croire que Delilah n'existe pas ? Que tout les fautes qu'elle a comise quand elle était enfant, n'était que le résultat de son propre choix. Elle avait choisie de fermer la porte de l'entrée pour que sa mère puisse se brûler en paix. Elle a choisie de faire semblant de pleurer, chez le voisin pour ne pas l'envoyer à un pensionnat de je ne sais quoi. Puis la police n'était pas au courant de ce qui s'est passé. Elle met toutes ses fautes sur le dos de Delilah et le resulat ? Les plus gentils élèves de Poudlard la traite de folle. Bien sur à part Dean, lui il l'a comprend, dailleurs ils fassent des bêtises à trois, c'est plus marrant non ? Ouai, je penses aussi.

Avant de se mettre une punition sur le dos. Le directeur et d'autres personnels s'enfoncèrent vers elle. Haletants de ce qu ise passe avec elle. Inquiets de ce qui se passerait après. " Une enfant spéciale, " disait que Choipeau. peut-etre spéciale du mauvais côté, qui sait ? A part lui bien sur. Il cache beaucoup de choses que plusieurs personnes aimeraient savoir, mais que personne ne sache jusqu'au moment où il le découvre tout seul.

Daveigh posa la tête sur son oreiller, finalement. Une bonne tranquilité entoure le dortoir des rouges et or; mais on dort parcequ'on est tranquilles, et qu'on a sommeil. Or, elle n'avait pas sommeil, et elle n'était pas tranquille. Delilah contuniait de rire, son crit fort, sonore raisonnant dans la tête de Dave ; elle essaya de ne pas y penser, elle essaya de dormir. Mais nochalente ; ça n'arriverait notamment jamais, cependant, elle pensa fort, bien fort, « Elle finira par s'endormir, elle finira par s'endormir .. » ....

En ouvrant les yeux, sous la musique bien haute que lançaient l'une des filles, Daveigh vit une fille agiter sa baguette, et une croix se plaça, là où le 'Dimanche' est marqué. Puis un flash-back lui vint à l'esprit d'un coup, alors qu'elle ne bougea pas d'un pouce de son lit bien réchauffé.

«

»

Mais monsieur .. »

«

»

Dave se leva donc, sous les battements poursuivis de la musique, elle leva sa baguette et enfila ses vetements, pendant que Delilah postait quelques stupides commentaires qu'elle n'aimait pas. Des filles dans le dortoir levèrent des sourcils, mais elle ne se fia guerre à leurs regards. Cependant, elle se dirigea vers le hall, passa sous un machin à detecter les objets magiques sortant ou entrant, certains même disent qu'ils remontent à des siècles. Saint-Mangouste était sa destination, elle ne voulait certainement pas, mais elle n'avait pas le choix, on dirait. Dave marchait pas par pas, un doux son du contacte de ses pieds avec la neige fut arrivé jusqu'aux oreils de cette dernière, et elle en fit un sourire assortis avec. Delilah leva un sourcil, se demandant toujours quelle est cette mystérieuse raison, mais elle ne se fia guerre à elle.

St Mangouste, la destination de touts les bléssés, ou de touts les malades mentals. C'était sa 4 ème séance avec monsieur Timothy Hangger. Mais il l'ennervait avec ses questions et son humeur plutot froide qui ne s'enflamme pas d'un coup. Elle passa un pas en avant, mais dès qu'elle mis le premier pas, elle se retrouva nez à nez avec lui. Curieuse rencontre, mais c'est peut-etre parcequ'elle était en retard. Cependant, c'était impolie de ne pas s'excuser, même si ce n'était pas vraiment le caractère de Dave ..

Pardon .. »

L'homme est un animal bien étrange. De tous les mammifères qui peuplent cette planète, c'est le seul qui est capable de ressentir de l'égoïsme. Les animaux en sont dépourvus ; heureux sont-ils ces nobles bestiaux. Imaginez que l'on vous percute, avec une rare violence, alors que vous sortez des toilettes du stade de quidditch local et cela sans un mot d'excuse pour vous avoir surpris dans l'intimité la plus sainte chez l'humain : les toilettes. C'est une autre différence avec les animaux, les humains ont besoin d'un endroit pour faire leur besoin et cela les dérange que d'autres humains les regardent et pourtant, eux, humains, n'hésitent pas à regarder leurs animaux avec une tendresse presque scatophile quand ces derniers font leur besoin. Enfin, peu importe les toilettes, le pauvre homme se fait donc percuter au moment où il allait sortir des cabinets pour se laver les mains, la porte s'écrase contre son nez fracturant net l'os et provoquant une hémorragie d'une abondance sans précédent. Non content de casser le nez d'un de ses congénères humain, il se sent obligé de l'aider alors qu'il n'a absolument aucune notion de médicomagie. Le tout, bien sûr, engendre une catastrophe en chaîne qui débute dans des chiottes publiques pour finir à l'hôpital public ; l'avantage c'est que au moins l'hôpital est propre. C'était le dernier cas que Timothy avait dû traiter, le sort avait fait plus de dégâts qu'il n'en avait réparé et notre pauvre homme se retrouvait affublé d'un nez rouge de la taille d'un poing. S'il n'avait pas été médecin, Tim aurait sûrement explosé de rire en rentrant dans la chambre de ce patient, d'ailleurs ça lui aurait fait du bien puisqu'il était de garde un dimanche et que cela avait de quoi l'irriter surtout quand il recevait des cas comme celui-ci. Mais il n'y avait pas que ça aujourd'hui. Il se rappelait que Daveigh devait venir, c'était leur rencontre dominicale. Il se rencontrait le jour du seigneur et Tim était d'une sorte de prêtre pour l'âme perdue de la rouge et or ; bizarre métaphore pour un sorcier.

Daveigh était une timbré notoire en ce sens qu'à peu près tout Poudlard avait compris qu'elle n'était pas seulement folle, mais pathologiquement atteinte. Ce qui ne revenait pas au même, dans un cas c'était un genre qu'on se donnait, dans l'autre c'était une maladie, un dérèglement du cerveau la plupart du temps : curieux organe que le cerveau humain. Elle s'imaginait qu'une certaine Delilah la suivait partout comme son ombre, une sorte de dédoublement de la personnalité ; souvent dans ces cas la personne imaginée représente l'idéal vers lequel on voudrait tendre physiquement ou psychologiquement. Dans son cas, Timothy ne l'avait pas encore assez vu pour établir un diagnostique complet, mais les apparences semblaient indiquer que c'était ce type de pathologie dont souffrait Daveigh. Ils s'étaient déjà rencontré, mais il n'était rien ressorti d'intéressant de leur précédente séance. Timothy avait donc décidé de changer de méthode pour essayer de la faire réagir. Il savait que ça pouvait fonctionner comme complètement rater, mais ça valait le coup d'essayer surtout quand on savait que Daveigh avait tué sa propre mère sur les injonctions imaginaires de Delilah. Un cas plutôt grave, mais Timothy ne l'analysait pas comme certains l'auraient fait : un désir refoulé de violence, non, lui pensait plutôt que Daveigh était quelqu'un de très gentil au fond et que Delilah représentait le côté plus vil de la charmante rouge et or. Après avoir dégonflé le nez de clown de son patient, il se dirigea vers son bureau pour enlever sa blouse et s'apprêter à recevoir Daveigh. Aussitôt dit, aussitôt fait, il avait enlevé sa blouse et gardé sa robe de sorcier noir toute simple. Il se regarda dans la glace par habitude, plus que par coquetterie et repassa la porte en sens inverse avant de tomber nez à nez avec Daveigh. Il la toisa de toute sa hauteur, un peu étonné qu'elle soit si ponctuel ou plutôt si peu en retard. Elle aussi s'était figée en le voyant, mais elle reprit vite constance.

Daveigh - Pardon

Timothy - Pourquoi ? vous deviez venir toutes les deux de toute façon. Delilah, tu veux bien nous attendre dehors j'aimerais parler avec Daveigh un instant, puis ensuite à toi, mais séparément.

Il faisait bien sûr semblant de voir Delilah, il n'était pas devenu cinglé : ce n'était pas contagieux. Il avait regardé sa montre comme s'il calculait le temps qu'il leur restait, cela lui avait évité de devoir fixé Delilah et de se planter en regardant du mauvais côté. Il espérait au moins que cela fonctionnerait, il pourrait peut être faire accepter à Daveigh qu'elle pouvait se séparer de Delilah si elle le voulait et ce serait une grande avancée.

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée