Spoiler:

Passeport de nom du personnage.

• Prénom + Nom : Chain Backdown
  
• Date de naissance : 21 Novembre 1975.
  
• Lieu de naissance : Holyhead, Angleterre.
  
• Origine Géographique : Chain Backwood est officiellement Anglais, étant né dans la ravissante petite ville de Holyhead - douce ironie. Il ressent cependant davantage d'attirance envers Londres, ville d'origine de ses parents.
  
• État civil : Le jeune homme ne doit pas avoir une de petite amie depuis plusieurs mois, si ce n'est pas des années. Il espère cependant pouvoir se fixer avec Anaël, qu'il apprécie et respecte étrangement. Elle le rend particulièrement calme et épanoui, à en oublier on caractère impulsif et indifférent.

En profondeur, une esquisse.

• Baguette magique : en bois de Noisetier, symbole d'intuition et poésie, méditation et sagesse. 38,1 cm. Flexible, propice aux enchantements.
  
• École fréquenté durant l'adolescence : Poudlard.
  
• Si Poudlard, la maison dans laquelle il a été accueillit : Serpentard.
  
• Formation, curriculum vitae : Chain a rejoint les mangemorts directement après Poudlard ; parallèlement, il a approfondi ses études de magie pour devenir professeur de potion dans cette même école, avant de s'en faire renvoyer deux ans plus tôt. Actuellement il se consacre à son emploi de mangemort, aussi Poudlard est à éviter, Chain tentant de se faire le plus discret possible, dans le but de ne pas retourner en prison. Il enchaine actuellement des petits boulots sans le moindre rapport au monde de la magie.
  
• pureté du sang : sang pur.
  
• Origine Sociale : Malgré la pureté du sang de la famille Backdown, celle-ci avait de nombreuses difficultés à gérer son budget, avec cinq enfants promis à Poudlard. Les meilleurs amis de Chain, Luke et Matt, l'ont cependant beaucoup aidé financièrement.

En quelques mots, c'est ça.

• Caractère : Backdown est quelqu'un de très paradoxal. Autant, il peut se montrer très tendre, adorable, et attentif ; autant, il aime à se montrer sanguinaire, sans la moindre pitier. Dans les deux cas, il est très impulsif, et pas constamment réfléchi. Il aime perdre les gens, être le seul à savoir qui il est et comment il est. Ainsi, Chain n'a aucun mal à se faire passer pour quelqu'un d'autre, à mentir sur lui même. C'est bête, sans intérêt, mais horriblement jouissif. Ces dernières années sont en fait un constant plaisir ; son enfance ayant été pauvre, et assez torturée, on ne peut pas considérer qu'elle ai été la plus belle période de sa vie. Le jeune homme en a d'ailleurs beaucoup souffert, souvent opressé par ses grands frères, sous déchainés sur lui, quand il s'agissait de trouver un coupable à quelque problème, ou au contraire, de venir tout lui confier. Que ce soit de son âge ou pas, il était le plus innocent, et donc le plus apte à garder tout secret, comme la première baise d'Angie, les indénombrables pétards d'Adonnis, et ainsi de suite, pour tout le reste de la fratrie. On peut considérer qu'il est celui sur l'épaule duquel on a le plus pleuré, celui qu'on a le plus enlacé, embrassé, de ce point de vue là, il ne fut pas le moins malheureux. Aujourd'hui, il souffre cependant du fait qu'on ne l'ai pas assez écouté. Que s'il était la solution de tous, personne cependant ne s'attachait à ses problèmes, à sa moue boudeuse, à ses cris enfantins, quand il voulait que quelqu'un l'écoute. Chain est ainsi une personne attentionnée mais très réservée, il donne difficilement confiance, et paradoxalement, on se confie très vite à lui. Il continue de croire qu'il est donc quelqu'un d'attachant, de drôle, peut être, mais il n'a qu'une piètre idée de lui même, excepté dans son travail de mangemort, auquel il se donne corps et âme. Cela le passionne vraiment, au point qu'il n'en oublie sa vie personnelle, ses amours. Le jeune homme est très négligé vis-à-vis de lui-même, et ne fait ainsi pas du tout attention à lui. Ceci dû à son enfance, encore. Ses permières années l'ont endurci, et bien que son adolescence l'ai relativement libéré, il garde ses amis, ses habitudes, ses marques. N'a pas tendance à aller vers les autres, à draguer les filles de sa propre initiative. Ce qui confirme l'idée de réserve, donc.
  
• Don, capacité, maladie particulier/ère : Chain est legilimens. Cette capacité lui permet de pénétrer dans l'esprit des gens.
  
• Physique : Chain est relativement banal. Pas de signe particulier, de style remarquable, de coupe de cheveux bizarre. Il a une peau assez claire, des cheveux très courts, des yeux marron caca. Tout ce qu'il y a de plus normal, et d'ailleurs, le jeune homme ne s'en plaint pas. A l'aise dans sa peau, il ne cherche pas à se faire beau, c'est quelque chose totalement au dessus de ses moyens et de ses préoccupations. Ainsi il se néglige totalement, ne se rase pas très souvent, ne va chez le coiffeur que trois fois par an, de même pour son shopping, qu'il fait généralement aux puces. Il profite cependant d'une carrure relativement musclée, de sourcils naturellement fronçés et d'un menton prononcé pour attirer l'attention plus sur son visage et son corps lui même que sur ce qui l'entoure, ce qui varie (vêtements, barbe, bronzage, et autres futilités).
  
• Famille : Chain a quatre frères et soeur. Parmi eux, du plus grand au plus jeune, Angie, Adonnis, Hanoï-Marcus & Buddy. Chain est le plus jeune, le plus proche de tous. Comme une bête noire, un bouc émissaire, à qui chacun serait venu se confier, pour parler de quoi que ce soit. Il n'a cependant pas été le plus chouchouté, loin de là, et le plus admiré de la fratrie est de loin Adonnis, le mentor de tous ses benjamins. Pour ce qui est des parents, ils s'engueulent de plus en plus, depuis que tous les enfants sont partis de la maison familliale, et que tous sauf un sont déjà mariés.

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First, guess we are like superheroes. Just guess.
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Cinq dans la même chambre, putain. Cinq petits corps confinés, les uns sur les autres, collés ; pour leur rappeler encore davantage que, même dans le noir, ils occupaient une pièce d'environ neuf mètres carrés. Pas un meuble, juste quelques futons disposés côtes à côtes. Et dans cette boite à sardine, les cinq gosses Backdown, tous allongés sur le dos, les yeux levés vers le plafond noir. Seule Angie s'était permie de se tourner légèrement sur le côté, afin d'être un peu plus à l'aise, étant la seule fille, mais aussi l'ainée de la fratrie qui tentait de s'endormir dans la chambre froide et ridiculement petite.
Chain, à un bout de cet alignement de corps, regardait pensivement le plafond de la pièce. Reconnaissait aisément le ronflement lent et régulier d'Adonnis, le premier fils du couple Backdown - Laurels ; le jeune homme s'était très injustement placé au milieu, et avait ainsi toute la chaleur que ses quatre frères et soeur pouvaient lui apporter, laissant ainsi les plus petits et ainsi, les plus fluets, aux extrémités des matelas, contre les murs froids et presque rugueux. Chain avait beau admirer son frère à la barbe naissante, ses jolis muscles, ses victoires aux concours de « qui pisse le plus loin ? », il n'en était pas moins méchant et cruel. Au loin, à l'autre bout de la pièce, le garçon entrainait le claquement des dents caractéristique de Buddy, son ainé, enfin le plus proche, agé d'à peine un an de plus que lui. A sa gauche, Hanoï-Marcus se tortillait, sans pour autant oser bousculer son jeune frère contre le mur, car comprenait, compatissait presque, malgré la méchanceté et la dureté que leurs parents leur influaient. Pour leur bien, paradoxalement. Au milieu de cette sorte de silence quelque peu dérangé par les bruits de chacun, Angie se mit à chanter Sexuality, de Prince. La chanson avait beau être sortie depuis quatre jours, la jeune fille la connaissait déjà par coeur. Et Chain, son chien-chien, son plus grand admirateur, son tout et son rien à la fois, avait ainsi fait de même. Chantonna avec elle environ 25 minutes, les six chansons suivantes de Controversy, jusqu'à entendre Adonnis sortir un énorme « VOS GUEULES, OU J'ETRANGLE MON VOISIN DE DROITE ! ». Deux secondes plus tard, le jeune s'était déjà rendormi ; mais Hanoï-Marcus étant son voisin de droite, Angie et Chain préférèrent ne pas l'impliquer, et ainsi, se turent.
Attendirent le matin pour chanter à tue-tête cette radieuse chanson, Chain servant aux bruitages, avec sa voix aigue, tels les petits « aaaaah ! » du début. Ainsi, se réveillèrent les premiers, et à l'unissons, quand madame Backdown - Laurels leur donna le feu vert, éprouvèrent un grand plaisir à assourdir leurs frères encore endormis. Dûrent courir un moment dans les rues de Holyhead afin de semer Adonnis et Hanoï Marcus - Buddy étant bien trop fainéant pour faire un quelconque effort dés le matin -, en pyjamas, naturellement. Et heureuse surprise, en rentrant dans leur petit maison ridiculement délabrée : plus de croissants, que dalle. Les trois affamés restés ou rentrés plus tôt n'avaient pas daigné avoir pitier d'Angie et Chain, et ainsi, avaient tout mangé. Angie pensa à dévorer son jeune frère, jusqu'à réaliser qu'il n'était pas assez gras. Attendirent donc sagement le déjeuner. Sagement, je dis bien.

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Then, find a girl to have sex with.
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La famille Backdown pénétra lentement dans le manoir Meadow. Un domestique les avait froidement accueilli, et appelait maintenant Madame Meadow-Fuentes, afin qu'elle se charge de saluer ses invités. Chaque enfant Backdown baissait timidement les yeux, regardait le tapis qui recouvrait le plancher vernis du hall d'entrée. Seul Adonnis n'était pas là, avait prétexté une importante interrogation sur la lévitation, et était donc exceptionnellement resté à Poudlard pendant ces vacances, laissant sa fraternité sans mentor, sans guide, Angie ne faisant bien entendu pas l'affaire, car pas assez autoritaire ou effrayante. Chain avait tout juste dix ans ; fronçait les yeux devant la moindre dorrure, le moindre nouveau domestique. Madame Meadow sembla courir lentement vers eux, comme si elle était impatiente et heureuse de les voir. Elle était grosse, énorme, telle un éléphant femelle, remarquèrent Chain et Buddy, sans pour autant oser le signaler à une autorité supérieure. Même Hanoï-Marcus ne comprendrait pas : depuis qu'il se rasait tous les matins, qu'il les regardait de haut, qu'il gueulait comme l'avait trop fait Adonnis, plus question de gamineries. De toute façon, ils ne s'entenderaient pas, Mesdames Meadow et Backdown hurlaient déjà de joie de se revoir, se racontaient les dernières nouvelles, décrivaient la nouvelle robe qu'elles avaient acheté ; la totale. On finit par leur dire d'avancer, ainsi, ils entrèrent dans le salon, où la maitresse de maison glissa qu'elle avait quelque chose, ou plutôt quelqu'un à leur montrer. Au milieu de la pièce, trônait ce qui s'apparentait à une fille, toute habillée de rose, allongée sur un fauteuil de peut être deux fois sa corpulence. Un doigt sur sa bouche, Meadow Female fit avancer la famille jusqu'à l'énorme fauteuil ; en approcha Chain qui, éberlué, fixait la jeune fille avec des yeux écarquillés. Elle avait des cheveux brins relativement courts, qui semblaient horriblement doux et fins, un teint fonçé, de tout petits yeux verts, qui s'ouvraient des temps à autres. Ses points étaient fermement serrés, son corps joliment mis en valeur dans cette robe rose fushia dont les volants semblaient être en dentelle. Chain n'eu cependant pas plus de temps pour la voir, on l'emmena dans la salle à manger, on l'assit, lui mit sa serviette, lui apporta un plat. Lui, cependant, ne pensait qu'à Avery, tel était son prénom ; cette si jolie princesse, cette belle aux bois dormant, qui n'attendait que lui. Silencieusement, il plonga sa cuillère dans sa soupe, pensa qu'il voudrait la marier et lui faire des enfants, avala la soupe en se disant que sa belle mère, en plus, serait une bonne cuisinière.
La famille Backdown rentra chez elle trois heures plus tard. Malheureusement, Chain n'eut pas le temps d'offialiser sa relation avec Avery : la pauvre n'avait que deux mois, et faute de pouvoir parler, le garçon se contenta d'un gazouilli qu'il considéra comme un oui incertain. Il l'aurait, cependant, il l'aurait.

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Feel like Oediping : kill pop to marry mom.
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Poudlard, Juin 1984. Par un rapide calcul, on déduit que notre jeune Chain a quatorze ans, Buddy quinze, Hanoï-Marcus dix-sept et ainsi de suite. Les trois jeunes hommes, placés à Serpentard, reçurent cordialement, en ce début d'été, un faire-part du mariage de leur frère ainé Adonnis, avec une certaine « Cat » dont personne ne savait rien. Ce jour là, les trois derniers de la fratrie Backdown réalisèrent combien ils ne connaissaient pas Adonnis lui-même, finalement. Lui si libertin, si beau garçon, si impulsif, venait de se marier. Putain. Luke se joignit à eux, regarda une fille au loin, avant de sortir, bien haut.

Luke - « Elle est bonne, putain. »
Chain - « Cat ? »
Luke - « Elle s'appelle Cat ?! Merci mec, t'es vraiment un pote. »

Aussi vite qu'il était apparu, Luke repartit en direction de la jeune fille plutôt mignonne qu'il venait de remarquer. Dû avoir l'air bête quand celle-ci lui dit qu'elle s'appelait Madeleine, et non « Cat », quoi qu'avoir l'air stupide était son attitude habituelle. Ce qui était sûr, c'est que Chain et lui ne s'étaient décidément pas compris, grand bien en fasse à Luke, qui en obsédé, déjà, était certain d'avoir sa chance avec Madeleine, mais moins pour son ami, qui n'était pas plus avancé quant à la question qu'il se posait : qui était cette chère Cat ? Reconnu pa ses frères comme étant le plus comère, fut harcelé par ses deux ainés pour oublier un peu cette fille qui n'était finalement pas bien intéressante, à part par le fait qu'elle s'était mariée presque secrétement avec leur frère chéri, adoré, admiré.

Enfin, ne lâcha pas l'affaire. Ses frères auraient beau s'obstiner, Chain ferait de même. Déterminé, ainsi, à oediper sa belle soeur, afin de protéger Adonnis. Ainsi, en Juillet, prétexta d'un manque son frère adoré pour le rejoindre à Looe, où il vivait désormais paisiblement avec sa petite femme. Envoyait régulièrement une rapport détaillé des évènements à Luke, la seule personne à qui il avait exposé son plan. Le but serait d'appliquer le complexe d'oedipe étudié en cours de latin à la situation présente, en évitant cependant de tuer père et mère, qu'il avouait aimer, malgré son caractère endurci, renfermé et peu sentimental. Quant au cas « Cat Backdown », la solution serait de l'éliminer au plus vite. De manière simple, insoupsonnable, silencieuse et sans souffrance apparente. Chain passa une semaine chez Adonnis, quatre étant prévues, fit mine d'apprécier Cat, lui sourit, souvent, rigolait avec elle, parfois. La jeune femme s'était avérée plus belle, plus sympathique, et plus digne de l'amour de son frère qu'il ne l'avait espéré. Et contrairement à ce qu'on aurait pensé, sa soiffe de la supprimer de manière radicale en devint d'autant plus grande. Plus elle embrassait son front, lui offrait des chocolats, l'emmenait à Plymouth pour faire les boutiques, plus il la détestait agréablement. Voulu, un jour où ils se reposaient côte à côte sur la terrasse, alors qu'Adonnis était sorti faire banalement les courses, lui arracher sauvagement les cheveux, lui tirer la tête en arrière et ainsi lui casser toutes ses vertèbres, au point qu'elle en meurt. A la place, cependant, resta affalé à côté d'elle, parla un peu avant qu'elle ne s'endorme, et alla rédiger un nouveau courrier à Luke, racontant ce fantasme qu'il éprouvait à l'idée de faire du mal à cette chère Cat. Aimait bien entrer dans sa chambre quand elle s'occupait sagement du jardin, se glisser dans le dressing, entre les robes à fleurs, les sentir, les toucher, puis tirer fort sur les élastiques, au point que les smocks de ses vétements ne ressemblent plus qu'à huit fils cousus les uns à côté des autres. Au bout de la deuxième semaine, n'en pu plus qu'elle ne remarque rien ; à l'aide de ses aiguilles à coudre, prit ainsi un grand plaisir à trouver ses dernières robes - particulièrement moches, car ils les avaient achetées ensemble - et à les déchirer violemment. Cette fois, Cat ne passa pas à côté, et ne put que soupçonner le pauvre Chain.

Cat - « Amour, est-ce toi qui a déchiré ma nouvelle robe ? La bleue, à fleurs, avec la ceinture rouge. »
Chain reconnu immédiatement ce bout de tissus qu'elle lui tendait. Se rappelait l'avoir encouragée à l'acheter, de ce fait, ne pouvait qu'être innocent. Avec un air offusqué, se leva, toucha la robe ravagée avant de lever les yeux vers elle.
Chain - « Mon dieu ! Cette fois, j'en suis sûr. J'ai vu le chat entrer dans votre chambre, ce matin. Il poussait des miaulements bizarres, c'est forcément lui ! »
Cat - « Oh non. Pas possible ! Merci, mon petit Chain, que serais-je sans toi, amour ?! »
Que dalle, indubitablement. Cat prit soin de serrer son sauveur contre sa grosse poitrine, l'éttouffa presque avant d'aller courir après le chat, qu'Adonnis et Chain se feraient un plaisir d'éxécuter. Aussi, sachez qu'à partir du neuvième jour de détention chez les néo-Backdown, la jeune femme sembla tant l'apprécier qu'elle se mit à appeler notre protagoniste « amour », sans manquer de le lui signaler à chaque bout de phrase, début ou fin.
Mais comme un foyer heureux en ménage, le couple et leur sorte de fils tuèrent le chat, qui n'eu malheureusement pas un bien grand rôle dans cette histoire. Faute de pouvoir parler, il n'avait été d'aucune utilité à Chain, qui pourtant, avait espéré s'en servir pour espionner Cat. Cette partie du plan avait cependant échoué, et le chat, que le jeune garçon avait prénomé Plan 9 from Outer space, s'était alors retrouvé au chomage. Déchu de toute fonction utile, il avait sombré dans une profonde dépression ces derniers jours, et le tuer sur le champ ne pouvait que lui rendre service.
Trois jours passèrent avant le passage à l'acte de Chain. Il arrêta toutefois de déchirer les vêtements de Cat, qui était bête et naïve, certes, mais sûrement pas assez pour croire que le fantôme du chat continuait de se venger en bousillant les robes de la maison. Non, l'adolescent avait tout mijoté, avait d'ailleurs conseillé à sa victime de maigrir un peu, ainsi son plan serait d'autant plus facile à exécuter. Ainsi, un soir avant d'aller se coucher, rédigea rapidement un petit mot, sur un papier froissé. Adopta l'écriture de Cat, mais resserra les lettres, montrant une certaine précipitation ; pour le réalisme. S'endormit paisiblement, rêva un moment de sang, d'yeux sortis de leurs orbites, de cheveux arrachés, jusqu'à en être réveillé, comme il l'avait prévu. Alla dans la chambre des jeunes mariès, réveilla Cat, les larmes aux yeux.

Cat - « Han, amour, que t'arrive-t-il ? »
Chain - « J'aimerais sortir un peu, j'ai fais un cauchemar. On peut aller dehors, se dégourdir les jambes ? »

Cat ne pu qu'accepter, à croire qu'elle s'était vraiment attachée au petit garçon fluet, timide et catégorique qu'était Chain. Ils partirent main dans la main à l'extérieure de la maison, dans la rue, en pyjamas et chaussons ; allèrent jusqu'à la jetée, où ils s'arrêtèrent un moment. L'heure cruciale était venue ; ils s'assirent sur un banc, le garçon se leva pour faire un petit massage à Cat, engourdie, prise au piège, mais confiante. D'un coup, lui tourna excessivement la tête, comme on voit souvent dans les films, et la tua avec succès. Lui embrassa le front une dernière fois avant de balancer le corps à l'eau et de rentrer chez Adonnis. Une fois là bas, déposa le petit bout de papier qu'il avait écrit plus tôt sur la table de nuit de Cat et s'en retourna dormir. Paisiblement.

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That's one step, one step, two step.
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Chain a longtemps rêvé d'être professeur de sport. Longtemps, ça veut dire les onze premières années de sa vie, avant d'entrer à Poudlard, et d'entrer dans cette masse d'êtres corrompus par la simple idée du pouvoir que la magie leur apporterait. Dés lors où le jeune homme entra dans l'école, il su qu'il ne serait plus le même, en un sens. Trois ans plus tard, s'en suivit le meurtre de Plan 9 from Outer Space, puis de Cat, et il comprit alors que sa destinée était faite - cf 'Le vieux Saltimbanque', Baudelaire, Oral de bac blanc, 6 mars 2009. En attendant, chain, seize ans, un seul mot d'ordre - ou trois - : débauche, amours et sorcellerie. Sorcellerie, d'abord, car elle entraine amours et débauche. Les trois combinés avaient la gentillesse de donner transgression.
Ainsi, se passèrent quelques années de sa scolarité à Poudlard, et plus encore hors périodes scolaires. C'était une libération que d'aller chez Seth, ou de le voir venir, chaque été, et plus souvent, si l'argent le pouvait. Mais prenait plaisir à retrouver son ami, à délirer, à rencontrer de nouvelles personnes, à oublier l'école et ses règles à la con, à passer outre le charisme de Luke - qui en l'occurence, n'était pas là. Seth n'avait pas l'avatange d'être aussi beau et obsédé que Luke, et se mettait ainsi au même niveau que Chain, qui malgré son côté réservé, aimait à se montrer impulsif, spontanné et intéressant. Se libérait, enfraignait les règles plus que n'importe quand d'autre, au point même d'utiliser la magie à ses propres fins. Se rappelle une soirée passée sur un ponton, dans un village balnéaire paumé au fin fond de nul part. Une vingtaine de personnes, avec au milieu, Seth & Chain, hurlant, que le monde les entende, et une main sur la braguette, façon Michael Jackson.

Chain - « I'M AVENGING ANAL LEAAAAK ! »
Seth - « I'M YOUR TEMPTING TRAUMAAAAAA ! »

A celui que le plus de filles engueuleraient de crier si fort. Et après ça, au premier qui en embrasserait une. Seth avait beau gagner à chaque fois, ils se soutiendraient l'un l'autre, et si l'un voulait une fille, eh bien ils partageraient sans la moindre hésitation. Aimaient même à s'embrasser langoureusement si on les y invitait, à montrer qu'ils n'avaient peur de rien. Encore, toujours.
De là leur vint l'idée de tout partager, davantage qu'avant. Les sentiments, les copines, les formules, tout. La mort, si elle venait. Chain ne manqua pas de lui faire pas de ses deux meurtres, sans oublier l'aspect si jouissif de la chose, lui conseillant même d'essayer. Ainsi, ils tuèrent la première fille venue, une certaine Maryjane qu'ils trouvèrent d'ailleurs fort à leur goût : blonde, mince, blanche comme neige, les lèvres bien rouges. l'emmenèrent danser, la conduirent chez Seth, avant de l'étrangler, de la dégrader et de la jeter allègrement dans la lac. Une parmi la nombreuse liste qui commençait, après tout.

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To end, feel Ashka, touch Avery and love Anaël.
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Oh, merde. Chain se rappelait avoir un don pour les bonnes idées, mais celle-ci avait été la meilleure, et de loin. Sortir du manoir Mephistos un coup de pied au cul, il n'avait pas pu rêver mieux. Il en était sûrement et définitivement banni à jamais, sentait encore les effets de putain de filtre d'amour à la con, voulait Ashka pour lui et aurait aimer tuer son cher cousin pour son extrême gaminerie. Tout ça en même temps - ça fait un joli lot de conneries - et ajouté au fait qu'en gros connard, il se dirigeait actuellement vers le pavillon de sa chère Anaël, qu'il se rappelait vaguement avoir aimé plus que tout. Sa vie se reconstituait lentement, tout aussi lentement qu'il avancait, les yeux embués, perdus dans le vague, et cela sans la moindre raison explicable. N'avait pas bu, ne s'était pas drogué, n'avait tué personne, n'avait pas conclu, et pourtant, s'en sentait fort épanoui. Il arriverait bientôt chez sa douce, et cette fois, aurait le courage de lui dire combien il l'aime, l'embrasserait sûrement. Ou alors non, entrerait sans sonner et l'embrasserait directement. Et si elle était avec un autre homme, qu'il la surprenait en pleine scène torride ? Non, valait mieux sonner, tout compte fait. Sonnerait donc, attendrait qu'elle l'ouvre, entrerait, s'essuirait les pieds, se retournerait vers elle et l'embrasserait. Cash. Elle refermerait la porte derrière eux, ses lèvres collées à celles de Chain, et il pourrait la coller contre la porte, attraper ses hanches, et fermer les yeux sur son engourdissement actuel. Il se sentait presque assez courageux, pour une fois, pour agir franchement, spontanément, et lui montrer cet aspect sensible et sauvage à la fois qu'il ne lui avait encore jamais montré. Plissait les yeux à l'idée de la toucher, de la déshabiller. Sentait déjà ses cheveux longs entre ses mains, se disant que le monde était vraiment parfait : à peine perdait-il une femme qu'il en trouvait une autre, et qu'Anaël, sans qu'il ne le veuille vraiment, était vraiment le meilleur bouche trou qui soit.
Il avançait donc, sentait désormais les graviers de l'allée sous ses chaussures, leur crissement détestable. Croyait reconnaitre les dentelles des rideaux de la cuisine, avait envie de les toucher, pour une raison qu'il ne connaissait pas lui même. Monta les trois marches qui menaient à la porte d'entrée, les yeux levés vers le ciel bleu, et sans la moindre hésitation, sonna. Affichait un grand sourire, et plus encore quand on lui ouvrit la porte. Entra sans même faire attention à quoi que ce soit, sans rien entendre. Avança de quelques pas, jusqu'à réaliser qu'il ne sentait pas le tapis indien d'Anaël sous ses pieds, qu'il ne reconnaissait pas le salon couleur « blanc colle ». Prit d'une certaine angoisse, il se retourna, pour voir que la femme qui lui avait ouvert n'était pas sa douce, mais une vieille mégère aux cheveux blancs, en chemise de nuit, à qui il restait de la mousse à raser sur la joue gauche.
En conclusion, Chain s'en alla, et retourna chez lui. Préférerait le téléphone, afin de joindre Anaël : moins de risques de rencontrer un monstre.