Timothy Hangger - Cool Jerk - [Finish]

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TIMOTHY J. HANGGER.
57 ans
MEDICOMAGE, guérisseur au niveau 3.

(c) Sweet Tabasco
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Spoiler:

Passeport de Timothy Jethro Hangger.

Prénom + Nom : Timothy, Jethro Hangger
Date de naissance : 15/05/1944
Lieu de naissance : Tim est né à Ste Mangouste, à Londres où il a toujours vécu.
Origine Géographique : Son père est un pur british et sa mère est originaire d'Irlande bien que sa famille ait immigré d'Amérique au début du vingtième siècle.
État civil : Veuf

En profondeur, une esquisse.

Baguette magique : Bois de noyer : symbole d'intelligence et de perspicacité ; vingt-huit centimètres, elle contient une griffe de sphinx. Plutôt souple et rapide, elle est idéal pour les sortilèges et enchantements.
École fréquenté durant l'adolescence : Sept merveilleuses années à Poudlard.
Si Poudlard, la maison dans laquelle il a été accueillit : Serdaigle fut mon deuxième foyer.
Formation, curriculum vitae : Sept années d'étude à Poudlard, plus de quinze ans d'étude dans l'école de médicomagie de Ste Mangouste, d'abord guérisseur aux urgences magiques, puis en chirurgie médicomagique et enfin professeur à l'école de médicomagie et surtout guérisseur au service pathologie.
pureté du sang : Mêlé.
Origine Sociale : Classe moyenne, ni pauvre, ni riche.

En quelques mots, c'est ça.

Caractère :
Don, capacité, maladie particulier/ère : Syndrome d'Apserger : il s'agit d'une forme d'autisme léger. Dans son cas, cette maladie n'est pas à son apogée et il arrive très bien à vivre avec, bien que cela fasse de lui quelqu'un d'assez atypique.
Physique :
Famille :

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Sa biographie.
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" L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible "

Woody Allen

Deux cent huit cerveaux en ébullition, des milliards de connexions neuronales, d'impulsions électriques qui traversaient à des vitesses folles les corps des deux cent huit étudiant en médicomagie de Ste Mangouste. Pourquoi ? Mais parce qu'ils avaient le professeur Hangger. Comprenons-nous bien, Hangger aime les travaux pratiques - à une époque, il amenait ses propres patients en cours - c'est pourquoi il écrivait une liste de symptômes au tableau et il attendait que ces chers élèves résolvent le cas en trouvant le bon diagnostique. Pendant ce temps-là, Tim buvait un thé à la menthe et balançait des vannes pour déconcentrer les étudiants ou encore il lui arrivait de faire évoluer l'état du patient imaginaire à sa guise ; par exemple, il lui arrivait de balançait des "Oh ! Tiens le patient vient de faire une crise cardiaque" comme s'il parlait de la pluie et du beau temps. Il aimait bien cette ambiance : studieuse, sereine. Il aimait voir tant de si grands cerveaux tournés vers le même but : sauver la vie d'un homme de quarante-sept ans... Il fut interrompu dans ses pensées par une élève qui semblait avoir une idée.

Élève - Et si on dégonflait sa main et qu'on extrayait le venin, ça suffirait, non ?

Timothy - Non !!! Tu t'égares dans le désert en te dirigeant vers l'illusion d'un oasis au lieu de te concentrer sur le tout ; c'est à dire la mer de sable qui s'étend à perte de vue. Vous devez réfléchir au tout, guérir les symptômes ne guérira pas la maladie, guérir la maladie fera disparaître les symptômes. D'autres propositions ?

Il avait pris la mauvaise habitude de tutoyer ses élèves, mais en contre partie il les laissait le tutoyer à loisir. En fait, il se fichait pas mal de toutes les conneries qui voulaient qu'on vouvoie un professeur simplement parce qu'il était professeur. Après tout, "professeur" ce n'était qu'un titre accoler à une personne qui avait démontré quelques connaissances ; rien de plus. Et puis le fait de vouvoyer quelqu'un ne prouvait en rien qu'on le respectait, sinon cela voudrait dire qu'on ne respectait pas ses proches puisqu'on les tutoyait en permanence. Il préférait qu'il y ait une certaine connivence entre ses élèves et lui-même, il trouvait que cela facilitait l'apprentissage. S'il était vrai qu'il vilipendait un peu ses élèves, ce n'était jamais méchant, mais il n'était pas connu pour son sens du tact. L'étudiante vertement réprimandée ne sembla pas s'offusquer de ce traitement, au contraire elle souriait et cherchait déjà son erreur et comment la réparer. En plus, elle savait que tout le monde était traité pareil avec ce professeur un peu particulier.
Tous les étudiants connaissaient la réputation du guérisseur Hangger : un type un peu hors du commun, mais franchement doué dans son domaine ou plutôt ses domaines. Chaque étudiant savait qu'il était une sorte de génie un peu savant fou sur les bords et tout le monde acceptait les dérives du personnage sans s'en offusquer. Mais ces plus vieux étudiants se rappelaient aussi qu'il n'avait pas toujours été aussi exubérant et certains savaient que la mort de sa femme était pour quelque chose dans son changement de comportement. Comment les étudiants étaient-ils au courant ? La mort de Madame Hangger avait fait les gros titres de la presse et chacun savait qu'elle était morte des suites d'une maladie grave et peu commune. Ce qui avait été surtout retentissant, c'était que Hangger avait été chargé de soigner sa femme et qu'il avait échoué : la première dans sa carrière qu'il échouait et encore aujourd'hui, il ne savait pas quelle maladie avait emporté sa femme. La presse s'était saisie de ce fait divers croustillant sans considération pour la douleur du médicomage et de son fils, et avait rivalisé d'ironie sur le médecin qui sauvait des malades à tour de bras et qui était incapable de soigner sa propre femme. Hangger avait réagit avec stoïcisme et droiture ; ce qui est assez étonnant quand on connaît le personnage.

Tim était concentré sur une des fenêtres de l'amphi, son fils observait le cours de son père. Il y avait participé quand il faisait ses études et même si les relations étaient plutôt bonnes entre eux deux : avoir son propre père comme professeur n'était jamais simple. Surtout que, Erwan marchait dans ses traces et n'était pas reconnu à sa juste valeur. Père comme fils en était conscient, mais ils se voilaient tous les deux la face : ils ne voulaient pas voir que cela entachait leur relation père-fils. Un autre étudiant eut une exclamation triomphale au moment où Erwan adressait un signe de main à son père, qui fut immédiatement ramené à la réalité de son cours. Il fit un signe de tête à l'élève qui prit une grande inspiration avant de parler à toute vitesse.

Etudiant - C'est une dragosielose, plus connu sous le nom de la maladie de la puce du dragon. C'est une maladie extrêmement rare qui se transmet de dragon à dragon et de dragon à humain, mais les autres races sont épargnées. Il suffit simplement de trouver la puce et de l'arracher sans l'abîmer, vous êtes à l'origine du nouveau traitement qui permet de l'extraire et qui est utilisé aujourd'hui.

Timothy - Et nous avons un vainqueur !! Tu viens de sauver un homme d'une quarantaine d'année d'une mort douloureuse et inévitable, mais me lancer des fleurs ne te permettras pas d'avoir plus de point à l'examen.

Il ponctua sa phrase d'un petit sourire en coin et fit apparaître du chocolat en provenance du salon de thé de l'hôpital. C'était sa façon à lui de finir les cours : toujours trouver quelque chose d'original pour clôturer un cours souvent lourd et parfois ennuyant. Il regarda par la fenêtre, mais Erwan avait disparu. Son sourire disparut et fut remplacé par un sourire dénué de joie ; il le savait un fossé se crée entre eux et il semblait que rien ne pourrait le combler. Réajustant sa robe de sorcier, il fit signe aux élèves qu'ils pouvaient partir. Quand le dernier eut quitté l'amphi, il resta quelques instants à contempler la fenêtre : parfaite métaphore de l'obstacle qui le séparait peu à peu de son fils. Ils étaient si près et pourtant si loin de l'autre. Si seulement sa femme était encore là... Non, en fait, que sa femme soit là ou pas, cela ne changerait rien. Il avait toujours été comme ça. Déjà à Poudlard, il était incapable de tisser des liens durables, il s'arrangeait toujours pour qu'ils pourrissent tel des souches d'arbre rongées par la maladie. Voilà ce que représentaient les liens pour lui : des souches d'arbre malades. Il avait passé sept années à Poudlard : il était adulé des professeurs pour ses capacités, les filles le trouvaient plutôt mignon, les autres élèves l'appréciaient parce qu'il pouvait les aider à faire leurs devoirs, mais une vraie amitié... Il n'y en avait pas eu une seule tout au long de sa scolarité, ni dans sa maison : Serdaigle, ni dans les autres. Tout ce que l'on voyait en lui, c'était le petit génie qui réussirait une grande carrière, mais il ne voyait pas la solitude, les désagréments d'une maladie : car son génie n'était qu'une cause, qu'un symptôme de sa maladie. Il aurait préféré échanger son génie contre seulement un peu d'affection gratuite et dénuée d'intérêt. La seule qui lui avait fourni cela, c'était sa femme et aujourd'hui elle était morte. Rétrospectivement, ses meilleures années furent celle de l'université de médecine car c'est à ce moment qu'il rencontra celle qui allait devenir sa femme. Elle avait vu autre chose que le génie, que l'intelligence et elle lui avait rendu ses années d'étude agréable. Quinze de pur bonheur, suivi d'une vingtaine d'année idyllique qui se sont achevés dans la douleur. Il se secoua mentalement, ce n'était pas le moment de penser à ça, il avait un patient à aller soigner.

Je pense avoir terminé, je suis resté un peu évasif donc si vous voulez que je détaille plus faites-le moi savoir ^^

Merci beaucoup.

J'y vais de ce pas.

Sujet: Re: Timothy Hangger - Cool Jerk - [Finish]

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