-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Partagez
 

 Courtesy Visit

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

MessageSujet: Courtesy Visit   
Courtesy Visit EmptyLun 2 Mar - 2:09



Invité
Courtesy Visit Empty
- 1er post Aconitya -


    Une semaine déjà que la rentrée avait eu lieue, laissant portes ouvertes au château sur les gamins emplis d'hormones de croissance et d'hyperactivité allant de pair, qui déjà engluaient les passages des couloirs. Autant dire que ledit Tyler Carlson, professeur depuis peu à Poudlard, avait du mal à supporter certains adolescents, en particulier les demoiselles écervelées au rire n'ayant rien à envier à des oiseaux sur pattes, et les jeunes garçons n'ayant qu'une obsession en tête : parvenir à décocher leur premier rendez-vous avec ces dernières. Fort heureusement, dans le lot il y avait encore ceux qui se démarquaient, dont l'intelligence, la ruse ou même l'audace attiraient l'attention de leur professeur, là où les écervelées tentaient tant bien que mal à faire en sorte que leur enseignant ne les regarde. Aussi, enseigner à Poudlard ne lui déplaisait pas, bien que son but premier n'était pas d'inculquer du savoir à ces esprits naïfs mais bien à infiltrer l'intérieur des murs, il fallait avouer que ce travail était plaisant, et tout de même beaucoup moins fatiguant que celui qu'il avait pour lui au Ministère. Sans un jour de repos, Carlson s'attelait à la tâche ; enseignant en semaine, tentant alors de supporter les maladresses de ses élèves ainsi que les pires ignominies qu'ils notaient sur leurs devoirs brouillons, il devenait chercheur les week-ends et parfois même lors de ses heures perdues. Cet ancien Serpentard n'avaient en outre rien à envier aux Serdaigles, et il eut fallut que le Choixpeau voit en lui une ambition écrasante en son premier jour à Poudlard, afin de l'envoyer chez les vert-et-argents. Une qualité qu'on ne pouvait par ailleurs lui nier : Tyler était guidé par sa détermination et son audace, avançant sans jamais baisser les bras, il se faisait voeu de réussir partout où il allait ; et les portes s'ouvraient devant lui. Brillant élève ayant eu ses ASPICs haut la main, il ne lui fallut pas plus de quatre ans pour terminer sa thèse, fait qui lui apporta les éloges. Et dieu que ces compliments vous étaient salvateurs, lorsque par un "hasard" parfait, vous vous retrouviez à être jugés pour une seconde fois. Car alors les juges ne comprenaient pas comment un jeune homme si beau, si intelligent, si charismatique, pouvait être capable d'autant de barbarie. Il n'était pas Jack l'éventreur : affabulations, balivernes, mensonges... il était innocent, c'était certain. Professeur ferme mais juste, tel était son credo. Du moins bien trop ferme, et pas toujours très équitable, ce qui ne l'empêchait pas de demeurer sympathique aux yeux des élèves. Car à ses heures perdues, l'homme à l'aura sombre et au sourire ténébreux vous semblait charmant, amical, presque fascinant. Les facettes multiples de Tyler lui permettaient de jouer plusieurs cartes ; être craint sans être haï. Du moins, cela dépendendait pour quoi. L'heure de cours venait de sonner, les élèves se levèrent sans trop oser lever la voix ; le bavardage n'était guère apprécié, dans la classe du Professeur Carlson, même lorsqu'officiellement on n'était plus en cours grâce au gong salvateur de la sonnerie. Beaucoup lui adressèrent un signe de salutation, lorsque trois autres élèves, des jeunes filles rougissantes sautillant sur place, vinrent le voir à son bureau comme il rangeait sa paperasse.

    Elève. - « Heu... Professeur Carlson ? » Ce dernier leva son regard sombre vers cette dernière, arquant légèrement les sourcils non sans conserver son visage sérieux et ténébreux, faisant alors rougir la jeune fille qui dès lors peinait à décrocher un mot. « Elizabeth... Eli... Enfin dit lui toi. » chuchota-t-elle à son amie qui déglutit sur place, dépitée de voir qu'elle se devait de formuler la requête par elle-même.
    Elisabeth. - « Je voulais... J'espérais... Enfin j'aimerai bien, si vous êtes d'accord, avoir quelques cours particuliers. »
    TYLER. - « Miss Helford, votre niveau est bien plus qu'acceptable. »

    En d'autres termes, elle n'avait pas besoin de cours particuliers. Le léger sourire du professeur qui se voulait figure bienveillante envers ses élèves -quoique dans certains cas, on venait à se demander si Tyler ne voulait pas se débarasser de la moitié de l'effectif de Poudlard-, soulagea la petite blonde. Néanmoins l'on sentait que cette dernière avait besoin de surenchérir, d'insister sur sa requête bien que les mots lui restaient coincés en travers de la gorge. Pourquoi diable fallait-il qu'elle se sente aussi intimidée ? Carlson se redressa, attrappa ce livre qui ne semblait pas le quitter et dont le titre en islandais laissait entrevoir comme titre "La magie Nordique", et adressa un léger signe de tête aux demoiselles. Ne pas rester cyniques et surtout, ne pas laisser s'éveiller dans ses yeux sombres cette teinte presque vicieuse. Voilà qui était difficile. Son sourire en coin presque carnassier ne put être réprimé cependant, et les jeunes filles aquiescèrent de suite, sortant alors de la salle de classe suivies par le Professeur en question. Mais à leur grand dam, Carlson n'emprunta pas le même chemin que ces dernières, avançant d'un pas assuré dans la direction inverse, le port princier, il luttait pour ne pas déjà replonger son nez dans le livre ancien qu'il avait sous le bras. L'homme à l'aura sombre marchait dans les couloirs, costume gentleman mais sobre, charme imposant, beauté presque insolente, parfum ennivrant, audace agaçante. On tournait les têtes sur son passages, là où certains élèves -les demoiselles pour la plupart-, lui adressaient des bonjours timides, d'autres baissaient la tête ; sans doute ceux qui déjà, avaient subit la foudre du Professeur Carlson. Par ailleurs le cours qui venait de se terminer n'avait pas été des plus calmes ; le plus remueur de la classe avait été invité à entrer en collision avec le mur de par la baguette de Tyler dont l'impulsivité avait cédé le pas à son calme réputé olympien. Ledit élève se trouvait sans doute à l'infirmerie, et ce fut sur cette pensée que son esprit l'amena logiquement à songer à Aconitya. Jeune infirmière avec qui le courant était bien passé, tous deux semblaient déjà bien s'entendre -dans la limite de la vraie nature de Tyler-, alors même que ce dernier n'était arrivé que depuis peu. Elle aussi d'ailleurs, fréquentait les lieux depuis bien peu longtemps. Aussi, il finit par bifurquer vers l'infirmerie à la porte entrouverte qu'il ouvrit alors avant d'y pénétrer, son regard perçant se posant sur ce même gamin qui avait osé perturber son cours. Rien de bien grave tout de même, Tyler n'était pas inconscient au risque de se faire renvoyer. Plus de peur que de mal pour ce jeune garçon aux pomettes rougissantes qui baissa le regard, comme l'infirmière se retourna.

    TYLER. - « Miss Xylias, ravi de ne pas vous voir débordée. J'avais peur de vous voir assaillie d'élèves hypocondriaques et de ne pas pouvoir vous parler. » fit-il de sa voix basse, assurée et suave, son regard de plomb accrochant l'azur de la demoiselle.
 
MessageSujet: Re: Courtesy Visit   
Courtesy Visit EmptyLun 2 Mar - 15:20



Invité
Courtesy Visit Empty
    Se tourner encore et encore, dans un sommeil des plus agités, un souffle qui se coupe parfois quand le cœur se met à accélérer… Revivre par l’intermédiaire de l’inconscient les pires souvenirs. Les hurlements… Ce furent eux qui achevèrent le sommeil de la belle endormie, l’obligeant à se redresser brusquement sur son matelas, le souffle haletant, ses ongles s’enfonçant dans le tissu de ses draps. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ce type de cauchemar, et elle se doutait bien que ce ne serait pas la dernière. L’incident était beaucoup trop récent. Bien trop. Elle finit par repousser ses draps et sortir de son lit, ses pieds nus rencontrant la surface du tapis qui recouvrait le sol de ses appartements. Elle fit rapidement le tour de la pièce, allant se poster un instant devant la fenêtre, après en avoir écarté les lourds rideaux. Elle n’aimait pas que la lumière de la Lune lui soit cachée, se sentant bien plus rassurée lorsqu’elle croisait la pâleur de cette dernière. Ses yeux, couleur de l’azur, se fixèrent pour un temps sur le ciel étoilé, l’incitant à se perdre dans la contemplation de ce firmament muet. Lui adressait elle des prières ? Communiquait-elle avec les petites constellations ? Nul n’aurait pu réellement le dire, seule une chose était certaine : dès lors que la belle avait le regard tourné vers la douceur de la nuit, nul ne pouvait plus la déranger, il fallait se contenter de l’observer, de détailler chacune de ses petites expressions, et attendre qu’elle daigne retourner le bleu de ses yeux vers vous. Et ce soir, l’horloge qui indiquait alors 02H33 lorsqu’elle s’était tournée vers le ciel, annonça 03H08 lorsqu’elle daigna quitter la fenêtre. Un temps considérable durant lequel son regard n’avait pas quitté l’étendue scintillante, venant pourtant parfois ciller à chaque nouvelle pensée qui assaillait son esprit, et oh Merlin, combien elles pouvaient être nombreuses et bien différentes des unes des autres. Porté tantôt sur le Massacre qui avait eu lieu à Salem, et auquel elle avait assisté aux premières loges, elles s’étaient achevées sur la pensée de la concoction d’un somnifère qui tâcherait de la faire dormir jusqu’au petit matin, lorsque les rayons du soleil viendraient la tirer de son sommeil. Son pas, léger et gracieux, la mena alors jusqu’au petit bureau qui avait des allures de secrétaire, en ouvrant le petit placard et quelques tiroirs, elle en vint à retirer quelques petites mixtures, poudres et plantes, qu’elle mélangea avec dextérité, minutie et patience, dans un petit flacon en forme de petit verre. Le mélange vint alors à prendre la couleur d’un bleu qui tirait sur le blanc, signe que le somnifère demandé se voyait fin prêt, en quelques secondes, il fut avalé d’un trait par la colombe qui semblait en avoir bien besoin, et qui, connaissant bien l’effet de sa concoction, se hâta bien vite de retourner dans son lit qui n’était plus aussi chaud que précédemment. Elle n’eut que le temps de remettre ses draps sur elle que ses yeux se fermèrent rapidement, éteignant alors le monde pour la laisser reprendre un sommeil… sans rêves.

    Ce fut lorsque les premières lueurs du jour apparurent qu’Aconitya daigna rouvrir ses yeux bleus touchant, croisant alors le pourpre du tissu lourd qui ornait le lit baldaquin. Elle eut un léger soupir en passant sa main sur ses yeux, pour les conserver un instant dans l’obscurité, avant de quitter son lit, par un élan de motivation qu’elle avait tous les matins. Passant tout d’abord dans la Salle de Bain, elle entreprit de prendre une longue douche qui sembla la détendre, malgré l’eau gelée. Mettre son corps à dure épreuve faisait parti du quotidien de la jeune femme aux traits angéliques. Craignait elle l’arrivée de l’ère glacière ? Ou pis encore ? Nul n’aurait put le dire, on ne pouvait pas prétendre connaître Aconitya tant la sorcière pouvait se montrer surprenante. Caractère changeant dont elle ne se vantait pourtant pas. Particulière jusqu’au bout, enfant dont l’odeur corporelle était terriblement proche du parfum de quelques sucreries. Elle sortit enfin de la douche, ses cheveux sentant l’Orchidée quand une odeur de fleur de Tiaré enveloppait le reste de son être. Elle prit le temps de sécher ses cheveux avant d’enfiler l’uniforme de l’infirmière qu’elle était, mais dont elle avait prit la liberté de modifier : remplaçant l’habituelle robe blanche courte arrivant au dessus des genoux, elle s’était permise de prendre une robe bien plus longue, cachant ses jambes fines et ses pieds qu’elle aimait à conserver nus. Le haut de la robe, quant à lui, demeurait cependant le même que celui d’une tenue adéquate à ce travail. Elle ne prit pas le temps d’attacher ses cheveux, quittant ses appartements en compagnie d’un petit animal qui prit le temps d’entourer sa taille avant de devenir invisible. Passant par la cuisine, elle eut le loisir de prendre une pomme qui lui ferait office de petit déjeuner, tout en accordant au petit Demiguise le loisir de prendre une poire pour lui même. En quelques minutes, elle se retrouva à l’Infirmerie, lieu de travail qu’elle avait délibérément choisi. Ici, elle savait qu’elle pourrait exercer ce qu’elle savait faire de mieux, mais aussi qu’elle y serait certainement en sécurité, du moins, en tant que statut qu’elle possédait. Elle avait tenue sous silence quelques informations la concernant, mais elle savait qu’on finirait par deviner les quelques secrets qu’elle tentait de conserver au mieux. Un élève se trouvait déjà sur les lieux, et qui semblait avoir été prit en charge durant la nuit. Se dirigeant vers lui, Aconitya put aisément constater qu’il était désormais en parfaite santé, aussi le renvoya t’elle, le pressant pour qu’il ne manque pas le petit déjeuner et surtout, la première heure de cours. Quant à elle… Il semblait qu’elle avait beaucoup à faire, notamment en matière de remèdes…

    Ainsi passa t’elle sa matinée, répertoriant les remèdes présent, en faisant un inventaire, notant sur une liste lesquels étaient à renouveler au plus vite. Elle n’aurait qu’à envoyer le tout à Callyl Millehov, aujourd’hui Directeur à Sainte-Mangouste, et qui avait été, dans le passé, son mentor. Elle ne doutait pas qu’il se chargerait de lui faire parvenir ce qu’elle demandait au plus vite. Pour certains remèdes, elle pouvait aisément se débrouiller, voire les confectionner, petite particularité utile que lui procurait son savoir de Guérisseuse. Ce fut au bout d’un moment qu’un élève se présenta à elle, le nez en sang, une bosse sur le front et surtout un air effrayé sur le visage. Haussant un sourcil, elle le fit prendre place sur un tabouret, observant ce dernier. Stoppant le sang qui s’écoulait de son nez, elle put aisément constater que ce n’était pas dû à un choc, mais plus par un état de stress intense. La bosse, en revanche, était dû à un sacré coup, et ce fut le plus naturellement possible qu’elle lui demanda une explication. Un mur. Il s’était prit un mur. Voilà qui eut pour effet de faire rire la jeune fille qui alors se tourna pour attraper une pommade pour les bleus. Celle-ci tâcherait de faire disparaître l’ecchymose le plus rapidement possible. En moins de cinq minutes, il n’y paraitrait plus… Des bruits de pas vinrent attirer son attention, mais elle ne s’en formalisa pas tout d’abord, s’occupant à appliquer la pommade sur la bosse du jeune garçon, le plus délicatement possible. Se redressant, elle se retourna vers la personne dont les pas s’étaient arrêtés à quelques pas d’eux, et ne pus qu’adresser un sourire ravi au Professeur qui se trouvait devant elle. Tyler Carlson. Professeur assez jeune et qu’elle semblait apprécier, ne se fiant que bien peu aux bruits de couloirs. Son regard bleu accrocha un instant celui du jeune professeur avant de se tourner vers l’élève aux pommettes rougissantes.

    TYLER - « Miss Xylias, ravi de ne pas vous voir débordée. J'avais peur de vous voir assaillie d'élèves hypocondriaques et de ne pas pouvoir vous parler. »

    ACONITYA : « Vous pouvez y aller Jordan. Dans quelques minutes, votre bosse disparaitra, comme s’il ne s’était rien passé. » Lui assura t’elle d’un sourire qui prouvait bien qu’elle ne mentait pas. « Professeur, je ne m’attendais pas à vous trouver ici ce matin. »

    Elle attendit que l’élève parte, tout en se dirigeant vers une petite fontaine où elle se lava les mains, ôtant les vestiges de la pommade appliquée.

    ACONITYA : « Vous vouliez me parler ? » Le questionna t’elle de sa voix douce et mélodieuse, tournant son regard d’azur vers lui, tout en l’invitant à prendre place sur une chaise ou l’un des lit présents. Il n’y avait plus d’élèves à soigner, Pénélope n’était pas présente, ils pouvaient parler autant qu’ils le voulaient, et dans la plus grande des tranquillités.
 
MessageSujet: Re: Courtesy Visit   
Courtesy Visit EmptyJeu 5 Mar - 22:13



Invité
Courtesy Visit Empty
    Un regard penaud lorsqu'il sauta de son lit d'infirmerie, et le jeune Gryffondor baissa ses prunelles à terre lorsqu'il passa devant son professeur, qui lui l'accrochait du pouvoir dévastateur de ses yeux sombres sans même un sourire. L'élève frissonna sous ce regard lui brûlant les omoplates que Tyler ne parvenait à garder pour lui ; s'il se comportait extérieurement comme un sorcier normal, il y avait quelques signes qui venaient trahir la froideur de son aura frémissante et oppressante. L'on n'efface pas le charme et la crainte que nous inspire le diable d'un claquement de doigt et d'un coup de marteau sur le socle du juge lors d'un procès. Sa forte présence intriguait ou agaçait, dans le cas des élèves elle dérangeait souvent ; on n'aimait guère avoir un enseignant qui faisait froid dans le dos, et ce peu importait le visage d'ange qu'il avait pour lui. Les yeux d'ébène de Carlson suivirent donc la silhouette du jeune élève qui sortit en accélérant le pas, frémissant une dernière fois sous l'impulsion d'un palpitant battant d'autant plus vite sous le regard noir de son professeur, et ce dernier se tourna vers la jeune infirmière, un léger sourire au coin des lèvres. Arrogance parfaite se mêlant audacieusement bien avec ce charme fascinant qu'il avait pour lui, bien que rien n'était fait pour charmer la demoiselle. Il l'appréciait seulement -chose rare-, et du moins l'appréciait assez pour ne pas avoir quelques arrières pensées chaque fois qu'ils se parlaient. En effet Carlson semblait avoir pour lui une part d'ombre bien plus étendue que l'on ne pouvait le penser, et chacun de ses gestes, de ses mots, voire même de ses relations, n'étaient jamais totalement le fruit du hasard. Ne lui faites jamais confiance, avait alors décrété un jour un membre du ministère, conseil à prendre à la lettre, même pour ses pairs mages noirs. L'arrogance de Tyler en faisait quelqu'un de terriblement autonome, peu prompt à se laisser commander, bien que ses idéaux passant avant tout il lui fallait bien rejoindre le rang des mangemorts le temps qu'il ne trouve une issue plus solitaire mais tout aussi glorieuse. En ces jours où, enfin, il demeurait libre et innocenté, le jeune homme se liait donc avec ses collègues, et la jeune infirmière demeurait dans cette élite peu nombreuse où Tyler était véritablement sincère quant à ses relations "amicales". Ce fut en vérité tout naturellement qu'il avait rejoint l'infirmerie afin de parler quelque peu vers Aconitya, cette dernière se lavant les mains une fois la silhouette de l'élève disparue derrière le seuil de la porte.

    Aconitya - « Professeur, je ne m’attendais pas à vous trouver ici ce matin. »
    TYLER. - « Et pourquoi donc. »

    Léger sourire en coin, amusé et sombre, son regard flamboya d'une malice hautaine qu'il ne put réprimer. Ce n'était que de la pure taquinerie malgré sa voix grave, chaude et incandescente, car il tilta sur la fin de la phrase de la jeune femme. Certes, il demeurait un homme occupé, mais dit ainsi il se faisait l'effet d'un lève-tard qui ne connaissait pas les petits matins, du moins pas assez pour rendre assez tôt visite à ses collègues. Bien sûr, ce n'était qu'une idée qui l'amusait mais qu'il ne prenait pas au sérieux.

    ACONITYA : « Vous vouliez me parler ? »
    TYLER. - « Seulement d'un petit souci technique. » fit-il en jetant un bref coup d'oeil aux places assises que lui désignait l'infirmière, sans pour autant s'y atteler, restant alors debout. « J'entame la semaine prochaine un cours sur l'art du combat, je voulais vous avertir du flux d'élèves que vous riquez de voir passer. »

    De nouveau un sourire complice malgré cette lueur presqu'effrayante dans ce regard. Cela faisait que quelques semaines qu'ils exerçaient à Poudlard, mais la jeune femme savait déjà que le professeur de défense contre les forces du mal ne faisait jamais les choses à moitié lorsqu'il s'agissait de la pratique. Et lorsque ce dernier venait affirmer qu'elle risquerait de voir passer des patients, ce n'était pas des dires à prendre à la légère. Ses prunelles d'un noir fascinant vinrent accrocher les azurs d'Aconitya, ne cillant pas une seule seconde.

    TYLER. - « Je conçois que je vous donne beaucoup de travail. Ceci dit les vacances arriveront vite. » Un léger silence s'installa durant lequel Tyler détailla rapidement la pièce avant de poser son regard interrogatif sur son interlocutrice, une impression fulgurante lui parcourant alors l'esprit. « Ne me dites pas que vous restez ici durant vos vacances. »

    Léger haussement de sourcil, une voix murmurée presque comme une offuscation. Même pour quelqu'un comme lui, demeurer à Poudlard durant toute l'année n'avait rien de très jovial.
 
MessageSujet: Re: Courtesy Visit   
Courtesy Visit Empty



Contenu sponsorisé
Courtesy Visit Empty
 
 

Courtesy Visit

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
AD NOX : THE AURORS. :: the past belongs to the past. :: 2ème version. SAISON 3. newborn. :: les scénarios et les rps.-