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 putting holes in sadness.

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MessageSujet: putting holes in sadness.   
putting holes in sadness. EmptyDim 1 Mar - 17:03


http://zerovengeance.livejournal.com/

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Ansgard Mustang
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première réponse pour
Adenox Hoover.


Il était aux alentours de 21h, en ce jour du trois septembre deux mille un. Erlantz était encore au bureau, rangeant rapidement ses dossiers, avant de sortir pour s'aérer un peu. Il ne rentrerait sûrement pas chez lui, mais, il fallait qu'il s'aère un peu. C'était des dossiers plus ou moins macabre, et certains rappelés souvent le nom de Tyler Carlson. Ce qui avait le don d'y enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie. Il gardait une telle frustration à l'égard de ce type, qu'il en avait la haine, rien que d'y penser. Tyler était un homme de taille, cependant. Un homme de taille à comparaître parmi sa liste d'ennemie. Et le fait de le voir, chaque jour, au ministère, avec son petit sourire hypocrite et ravi de son sort, commençait sérieusement à lui taper sur le système. Ce qui n'amenait rien de bon pour ses pauvres Aurors sur lesquelles ils se défoulaient quelques minutes après. C'était donc, des dossiers classés et terminés qui terminait de valider, et de signer pour les faire envoyer demain matin, aux archives. Sûrement, il y enverrait Maav, ou peut être l'autre grand dadet de Cormac... A voir... Quoiqu'il en soit, partir aux archives, c'était toujours la pire des punitions pour un Auror. Du moins, lorsque c'était Erlantz qui le demandait. Car cela signifiait de lui ramener un donuts avec un café crème saupoudré de chocolat avec un sucre et demi.

La porte de son bureau s'ouvrit doucement. Erlantz leva un regard noir vers cette dernière, ne supportant pas d'être déranger. Voyant qu'il s'agissait de Flint, il eut un léger sourire, avant de continuer ses affaires. Saisissant sa plume, il commença à griffonner quelques mots à la suite du dossier n°700451, signant rapidement pour le conclure. Enfin, il releva son regard vers son meilleur ami qui le regardait faire.

- Tu devrais peut être penser à prendre un peu de vacances...
- Tu viens juste pour me dire ça ? Je pensais que tu voulais boire un verre avant de rentrer...

Erlantz déplaça le dossier sur une pile déjà faites, puis, il en prit un autre où le nom de Tyler se faisait de nouveau présent dans le texte. Un petit silence s'installa, avant que Flint reprenne.

- Tu viens manger à la maison, Eli' ? Nat' veut te voir...
- Qu'est ce que tu attends de moi, Reagan ?

Erlantz n'aimait pas qu'on lui pose tout un tas de question pour le pousser à sortir, à s'aérer. Il n'en avait pas envie, et le fait que Flint lui pose des questions sur cela, commençait sérieusement à le saouler. Flint ne se laissa pas désemparer.

- Que tu arrêtes de te tuer à la tâche, que tu redeviennes celui que tu étais ! Merde quoi ! Ca va faire presque dix ans, et tu ne t'en remets toujours pas ! A croire que t'aimes ça, être malheureux ! Arrête un peu, putain !

Erlantz se retourna lentement, serrant les dents. Sa main tremblait violemment.

- Dégage.
- Non.
- Dégage.
- Je t'ai dis non. Je ne bougerais pas.

Ils se défiaient du regard.

- Casse toi, ou...
- Ou quoi ? Tu vas me frapper ? Tu vas me provoquer en duel ? Et puis quoi... ? Qu'est ce que tu y gagnerais, hein ?
- Arrête, Flint. Arrête.
- Affronte une bonne fois pour toute tes démons, et cesse de te faire du mal !
- Tu ne sais même pas ce que j'endure...
- Non. C'est vrai. Mais je vois un ami dans la dépression depuis dix ans.
- Je ne suis pas névrosé.
- Parce que travailler sans relâche pendant plus de dix ans, sans jamais prendre de vacances, ni quoique ce soit d'autres, ce n'est pas être névrosé ? Si je ne te forçais pas à venir manger à la maison pour Noël ou à le passer chez ta soeur, tu ne ferais rien.
- Arrête.
- Tu as besoin de voir ton fils, Erlantz.

Tout se passa très vite. Erlantz se jeta sur son meilleur ami de toutes ses forces, au même moment où il se levait pour mieux encaisser son ami, comme si il avait prévu ce coup là. Flint percuta violemment le dos contre le mur, tandis qu'Erlantz lui hurlait dessus à s'en casser les poumons.

- ARRÊTE DE ME PRENDRE POUR UN GAMIN ! JE FAIS CE QUE JE VEUX QUAND JE VEUX ! ALORS ARRÊTE DE ME FAIRE CHIER ! TU ME GONFLES !

Flint ne broncha pas. Il finit par dire après quelques secondes d'une lutte particulièrement dur. Erlantz était quand même costaud, pensa Flint, malgré la situation.

- Et là ? Tu agis comment, peut être ? Comme un gamin.

Erlantz le regarda quelques secondes, avant de le lâcher tout en rageant. Il donna un coup de pieds dans son bureau, saisissant sa veste en cuir, un peu dans le même genre que les motards, et il s'en alla tout en claquant violemment la porte de son bureau. Les larmes étaient à la frontière de ses pupilles.

*
**


Dans ces moments là, Erlantz ne pouvait s'empêcher de ruminer encore plus qu'à son habitude. Il marchait, seul, dans les rues de Londres, les mains dans les poches, son col rabattue jusqu'à la hauteur de ses lèvres, le visage tourné vers le sol, le regard perdu dans ses pensées. Il était comme perdu. Ses larmes avaient finalement coulé quelques peu sans jamais le mettre mal à l'aise vis à vis des gens qui l'entouraient à cet heure là, et c'est avec la solitude de la nuit qu'il se faisait du bien. La fraîcheur était comme une douce caresse, et c'est presque par pur hasard, qu'il trouva le chaudron baveur entre deux petites épiceries anglaises. Il en monta les marches et pénétra en son sein rapidement. A l'intérieur, la fumée des pipes et l'odeur de parfum que sentait certains sorciers et sorcières mélangé à l'odeur de transpiration étaient à vomir. Pourtant, après les quelques secondes de " mise en bouche ", Erlantz s'y accommoda pour ne plus y faire attention. Se dirigeant vers le comptoir, il s'assit, visiblement, le seul au comptoir, et le barman lui demanda :

- Alors ? Qu'est ce que je te sers ce soir ?
- Va pour un deux doigts et demi de scotch avec deux glaçons, s'il te plaît.
- Pas de soucis.

Quelques secondes après, son verre de scotch servit, il y trempa doucement ses lèvres, avalant une bonne rasade de l'alcool pour sentir son intérieur se chauffait comme si il venait de lancer un sortilège du souffle du dragon. Enfin, il resta là, seul à regarder ses glaçons fondre dans son verre, mélangeant l'eau à l'alcool pour le rafraîchir doucement. Il était 23h. Et ce n'était pas la première fois qu'une telle situation se faisait dans la vie d'Erlantz. Ces dix dernières années, c'était comme cela deux fois par mois.
 
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putting holes in sadness. EmptyDim 1 Mar - 20:30



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    Une journée de plus, il était tard et Brooke venait à peine de s'endormir, après une journée au bureau Adenox avait fait à manger, elle avait nourri son fils, lui avait donné un bain puis avait attendu qu'il s'endorme, maintenant la maison était à elle, le silence était présent, pesant, cela faisait quatre mois qu'elle avait emménagé à Londres et cinq mois qu'elle n'avait plus entendu Kelvin rire, qu'elle ne l'avait plus regardé lire, cinq mois maintenant qu'elle l'avait enterré et avec lui ses joies, ses sourires et ses espoirs. Elle s'assit dans le canapé et ferma les yeux un instant, sans doute s'assoupit-elle un instant car lorsqu'elle ouvrit les yeux elle se retrouva à côté de Kelvin, il l'a regardait en souriant.

    - Kelvin : « Tu as l'air épuisée mon amour. »
    - Adenox : « Kelvin ... tu es ... »
    - Kelvin : « Mort ? Ça ne m'empêche pas de veiller sur toi. »
    - Adenox : « Tu me manques tellement ... » Des larmes coulèrent sur les joues de la jeune femme, tellement de choses à lui dire et tellement peu de temps.

    Adenox se réveilla brusquement, effectivement tout cela n'était qu'un rêve, elle regarda à côté d'elle, Kelvin n'y était pas, il n'y avait jamais été. Elle se leva et se dirigea vers la cuisine, ouvrit le réfrigérateur mais ne trouvait pas ce qu'elle cherchait, une bouteille d'alcool fort pour oublier ne serait-ce le temps de l'ivresse que sa vie ne serait plus jamais la même, que le bonheur lui était visiblement interdit et qu'elle avait dut enterrer l'amour de sa vie.
    elle ne réfléchit pas longtemps et sortie de la maison, laissant Brooke sous la surveillance de Casey, la nounou magique. Elle marchait dans les rues de Londres, elle aurait pu transplaner directement dans un des bars magiques de la ville mais elle avait également besoin de marcher, de sentir la brise nocturne légère sur son visage. Depuis qu'elle avait quitté les États-Unis elle n'avait plus eu de nouvelles ni de son frère, ni de son père ; tout ce qu'elle savait c'était que tous les deux étaient à la recherche des mangemorts responsables de l'explosion de Salem.

    La jeune femme resta un moment devant la porte du chaudron baveur, quelque chose la retenait de noyer son malheur dans l'alcool, sans doute parce qu'elle n'avait jamais été une grosse buveuse et que la plupart du temps elle supportait mal l'alcool mais aussi parce qu'elle savait ce qu'elle trouvait à l'intérieur, des pochetrons, piliers de bar, passant leur vie accoudé à ce morceau de bois en buvant des alcools plus infâmes les uns que les autres. Finalement la porte s'ouvrit pour laisser sortir un sorcier, une odeur acre sortit du bar et étrangement elle la fit entrer, elle monta les marches lentement puis arriva dans la salle enfumée, au bar, un homme, son physique ne lui était pas inconnu mais elle ne parvenait pas à mettre un nom dessus. Elle regarda autour d'elle, des hommes et femmes plus ou moins ivres étaient affalés à des tables en bois ; elle se dirigea vers le bar et s'y installa. Elle passa une main sur son visage blême et réprima une larme, voilà à quoi elle en était rendu, s'alcooliser en pleine nuit alors que son fils était gardé par une nounou magique.

    - BARMAN : « Qu'est-ce que je vous sers Mademoiselle ? »
    - Adenox : « Whisky, un double. »
    - BARMAN : « Tout de suite ! »

    Le barman la servit immédiatement, elle le remercie en un hochement de tête puis joua avec son verre. Elle fit tourner l'alcool dans son verre sans en boire, elle plongeait dans ses verre comme dans les abîmes, elle finit finalement par poser le verre contre ses lèvres et vida son verre en un coup ; elle le reposa violemment sur le bar et fit une légère grimace. Elle n'allait pas être saoule immédiatement mais elle savait que bientôt elle oublierait ses blessures et redeviendrait la gamine qu'elle n'avait jamais été, s'étant sans doute mariée trop jeune et étant devenue mère à vingt et un ans. Le peu d'insouciance que l'alcool avait à lui offrir était un bonheur, un soulagement que Adenox prenait avec plaisir.
    Elle tourna les yeux vers son voisin assis à quelques tabourets plus loin, cette fois elle savait qui c'était, Levingston ! Chef des Aurors. Que faisait-il ici ? Pour le représentant des Aurors c'était le dernier endroit où elle pensait le croiser mais finalement, était-ce vraiment la place de la secrétaire du ministre ? Elle prit un deuxième vert et le vida de la même façon que le premier ; l'alcool commençait à faire effet mais elle était encore maîtresse de ses actes.


 
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putting holes in sadness. EmptyLun 2 Mar - 19:48


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- Qu'est-ce que je vous sers Mademoiselle ?
- Whisky, un double.
- Tout de suite !

Erlantz regardait doucement la demoiselle qui venait de s'asseoir non loin de là. Un léger sourire vint survoler les lèvres du basque, en voyant qu'il n'était pas le seul à se réfugier dans l'alcool et ce besoin nécessaire de se changer les idées à l'aide de cette misérable liqueur. Erlantz reposa son regard sur son verre rempli d'une liqueur possédant une jolie couleur ambre, où les glaçons nageaient jusqu'à en fondre sous la chaleur de l'alcool. Il avala une seconde rasade, avant d'émettre un léger bruit d'expiration. La demoiselle à côté, avala deux verres d'un trait, cul sec. Visiblement, cette dernière semblait totalement las. Elle était triste, semble t il... Comme quoi... L'alcool est le meilleur ami de la tristesse. Erlantz termina son verre, puis interpella le barman.

- Sers lui la même chose, et remets moi un scotch bien serré, s'il te plaît.

Le chef des Aurors se leva doucement, avant de contourner tranquillement les tabourets pour s'asseoir juste à côté d'elle, au même moment où le barman posait les deux verres devant les deux personnes. Erlantz esquissa un léger sourire, avant de saisir son verre, pour en tremper ses lèvres. Il resta quelques instants, ainsi, dans le silence, sirotant de temps à autre son verre, sans jamais parler avec la secrétaire du ministre. Il venait de la reconnaître, et il n'avait pas à paraître surpris, ou quoique ce soit. Non. Elle était comme lui, elle avait besoin de noyer sa peine. Le temps n'était pas réellement aux questions, même si conversation devait s'en suivre. Il n'y avait que dans ces moments comme ça, qu'Erlantz apparaissait réellement sous son vrai jour. Un homme meurtri, plein de douleur et de tristesses. Il était rempli d'amertume et de regrets. Erlantz était un homme sensible, semblait il. L'on voyait dans ses yeux, la douleur de se laisser aller, se laissant submerger par des émotions purement humaines... Mais qu'il avait tout simplement proscrit de son quotidien. Il n'y avait qu'avec le boulot qu'il parvenait à passer au dessus de ses démons. Des démons qu'il pouvait traquer sous la forme des mages noirs. Erlantz était quelqu'un d'assez complexe, quand on y pense. Il semblait si compliquer... Mais à la fois, si facile à comprendre. Qui ne tenterait pas de trouver un moyen d'évasion avec une telle vie ?

- On a tous besoin de se retrouver devant un verre, de temps à autres... N'est ce pas ?

Si il fallait ouvrir une discussion, il n'y avait qu'en l'ouvrant de façon évasif qu'elle pourrait démarrer. Il ne fallait jamais attaquer sur des sujets délicats. C'était le B-A-BA de toutes discussions. Cependant, l'on voyait sur le visage d'Erlantz qu'il n'avait pas cet air curieux. L'on pouvait noter donc, une... façon tout simplement normal d'ouvrir la parole entre eux.


Dernière édition par Erlantz S. Levingston le Ven 13 Mar - 12:51, édité 1 fois
 
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putting holes in sadness. EmptyMar 10 Mar - 19:40



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    Deux verres ; l'alcool agissait déjà, elle pensait pouvoir tenir le choc mais son métabolisme ne lui permettrai pas de boire de cette façon durant plusieurs heures. Cela dit cette sensation de tournis ne l'avait pas encore prise, les couleurs changeaient un peu autour d'elle mais il en faudrait un peu plus pour vraiment la rendre malade. Elle regarda en face d'elle, une rangée de bouteilles toutes plus ternes les unes que les autres, chaque sorcier présent ce soir était venu dissimuler une faiblesse, chacun d'entre eux voilait oublier une partie de son histoire, la plus douloureuse, la plus sombre, ils étaient là pour noyer des regrets ou des larmes. Adenox était là pour oublier celui qu'elle aimait, oublier la souffrance qu'il lui avait fait subir en la laissant prématurément, oublier que jamais plus elle ne le verrait, ces derniers temps Adenox ruminait, qui était ce mangemort ? Pourquoi prendre tant de plaisir à décimer une famille ? Comment se regarder dans un miroir après avoir commis un meurtre ? En pensant au meurtre Adenox songea à ce qu'elle avait vu dans les couloirs du ministère de la magie, Carlson, surnommé Jack l'éventreur avait été libéré et désormais elle savait que sa réputation était vraie, si bien qu'il ne s'était pas retenu de la menacer des pires souffrances si elle venait à dévoiler ce qu'elle avait entendu. Elle aurait pu en parler aux Aurors, ils l'auraient sans doute protégé mais il était hors de question pour elle de faire courir le moindre risque à son fils, hors de question de jouer avec sa vie en espérant ne jamais être retrouvée par Carlson ou un de ses hommes.
    Perdue dans ses pensées, elle oublia un court instant où elle se trouvait et fut légèrement surprise en voyant la barman lui servir un troisième verre, elle ne l'avait pas commandé mais le regard du barman alla se poser sur le chef des Auror qui venait s'asseoir à côté d'elle. C'était donc un don de la part de Monsieur Levingston, sans doute avait-il comprit qu'elle ne s'arrêterait pas en si bon chemin. Elle le regarda s'asseoir et le salua d'un signe de tête le remerciant du même coup, elle fit tourner l'alcool dans le verre, elle ne pensait pas le boire immédiatement, mais une fois de plus elle n'en ferait qu'une gorgée lorsqu'elle serrait enfin décidée à le lever vers ses lèvres.

    - Erlantz : « On a tous besoin de se retrouver devant un verre, de temps à autres... N'est ce pas ? »
    - Adenox : « Il y a des jours où on ne voudrait pas le quitter des yeux ... »

    Son visage se tourna vers lui, elle lui sourit rapidement, visiblement il savait ce que c'était de vouloir se noyer un court instant dans une immensité où peine et désespoir n'ont pas leur place. Elle observa à nouveau son verre et le vida d'une traite en grimaçant légèrement au passage de l'alcool dans sa gorge. Après réflexion sa réponse avait du paraître un peu hautaine et peut être même repoussante voire désagréable, mais tout ce qu'elle cherchait à dire c'était que la peine était si grande qu'elle aurait put passer ses journées à boire ne serait-ce que pour oublier à jamais la visite de l'Auror américain qui lui avait annoncé la mort de son mari. Mais tout cela il n'en savait rien, ils ne savaient rien l'un de l'autre et pourtant il leur était arrivé de se côtoyer au ministère depuis l'arrivée de Adenox en Grande-Bretagne. Avait-il des enfants ? Il n'est pas marié, il ne porte pas d'alliance, peut être est-il fiancé ...

    - Adenox : « L'alcool peut être un ami réconfortant dans certaines situations, il ne dit jamais non et lorsqu'il vous saoule vous pouvez l'envoyer voir ailleurs ... »

    Adenox sourit une fois de plus, voilà qu'elle se faisait rire toute seule, l'alcool entamait bien son processus de diminution des inhibitions mais aussi d'augmentation du ridicule ...



    Désolée du temps de réponse et de la médiocrité de ma réponse ;____;
 
MessageSujet: Re: putting holes in sadness.   
putting holes in sadness. EmptyVen 13 Mar - 18:37


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- Il y a des jours où on ne voudrait pas le quitter des yeux...

Erlantz hocha la tête, observant le visage de la secrétaire du ministre, avec un léger soupir de lassitude. Comme si le poids du monde était sur son dos. Ce qui pouvait être, d'un certain point de vue, une vérité plus ou moins légère étant donné qu'il avait quand même l'un des services des plus importants du ministère sous les épaules. Et être responsable des Aurors, des sorciers qui doivent encore plus montrer le bon exemple contrairement aux autres sorciers du ministère, n'était pas chose facile. Ils se devaient de garder une image, de les pousser à bosser, à se surpasser tout le temps, sans jamais qu'ils ne s'arrêtent. De temps à autres, il lui arrivait de fatigué, et de tout envoyer chier pour revenir le lendemain, comme n'importe quel employé, histoire de reprendre son boulot. C'était quelqu'un d'assez complet, sans vraiment l'être. Ce qui faisait tout le paradoxe du comportement d'Erlantz. Après tout, Erlantz était connu pour être un chieur et surtout un casse couille de premier choix. Ce qui se plaisait à entendre. Il n'y avait que comme cela que ses aurors se montreraient irréprochable pour éviter d'avoir les critiques de leur supérieur, parfois... Très méchante. Mais c'était Erlantz... Et ce que venait de dire Adenox n'était pas un mensonge. Bien au contraire. En ce moment précis, Erlantz était en pleine crise. Il venait d'exploser contre son meilleur ami, qui, ne lui en tiendrait pas rigueur, par chance. du bout des lèvres, il murmura simplement un léger :

- c'est vrai...
- L'alcool peut être un ami réconfortant dans certaines situations, il ne dit jamais non et lorsqu'il vous saoule vous pouvez l'envoyer voir ailleurs...

Erlantz éclata d'un rire franc, lorsqu'il entendit raconter sa connerie. Elle était vraiment drôle, et... Il regarda son verre en reprenant son sérieux. Visiblement, l'alcool venait de le dérider. Il eut un léger sourire, levant son verre pour le vider d'un trait. Elle, aussi, venait de finir son verre. Erlantz leva la main, indiquant au barman de les resservir. Cependant, Erlantz posa sa main sur le poignet du serveur, lui indiquant du regard qu'il pouvait leur laisser la bouteille. Elle allait sûrement y passer dans la soirée. Erlantz avait soif. Et il voulait se noyer. Il n'y avait que cette solution. De plus, il venait de trouver une partenaire dans ce domaine. La secrétaire du ministre, qui d'après des sources sûrs avaient perdu son mari, comme beaucoup de femmes, aux états unis. Erlantz ne préférait pas en parler. C'était souvent trop douloureux, ce qui ne pouvait être que compréhensible. Lui même étant dans ce cas là, à cause de sa défunte femme. Certes, elle était morte il y a bien dix ans, mais comme beaucoup d'hommes, il ne s'en était jamais remis. Surtout que l'état de son fils ne cessait de le tourmenter lui rappelant que des mauvais souvenirs. Des mauvais souvenirs qui ont voilé des souvenirs merveilleux dont il lui arrive, de temps à autres, d'y penser, pour se ressourcer un tant soit peu. Même si... C'est loin d'être le cas. Il saisit de le verre de la jeune femme, puis la bouteille de scotch et il en versa deux doigts avant de lui rendre son verre. Il se resservit également, avant une rasade directe.

- ça, pour saouler, elle saoule. Il eut un petit rire amusé, puis, il ajouta : Quoiqu'il en soit, elle n'enlève rien à la peine ou à la douleur que l'on vit, traverse chaque jour. Elle ne fait que l'atténuer l'espace de quelques heures, n'est ce pas ?

Il eut un léger sourire, avant de reposer son regard sur la couleur ambrée de la liqueur. Erlantz posa la bouteille au milieu, entre eux deux. Il eut un léger sourire, et il murmura :

- Celle là, elle va nous saouler, je le sens bien.
 
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