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 Sujet: Aconitya M. Xylias
Mer 25 Fév - 14:52
| | Invité
 
Tif ©
100 %
| Aconitya Morgana Xylias21 ans ; Infirmière à Poudlard « Je ne me suis jamais posée la question de comment ni quand je mourrai. Je n’ai jamais voulu savoir de quoi serait fait mon avenir, j’ignore ce que je désire, mais je sais ce que je ne veux pas. Je ne veux pas aimer ce qu’il paraît naturel d’aduler, mais je refuse de détester ce que l’on considère de néfaste. Comme on préfère la vérité ou le mensonge, je choisis les cachoteries ; parce que l’on veut son âme haut dans le ciel, je veux que la mienne rejoigne le centre de la Terre. Parce que je suis un Ange, je veux devenir Diable. Et que l’on me dise « Non » que je répondrai « Oui ». Puisqu’il me faut être une fille bien élevée, je veux me faire sauvageonne et parcourir les herbes hautes. On me demande d’éviter les herbes dangereuses, je les parcoure, pieds nus, cueille des ronces et les mêle au Ciguë. Hurle donc que je murmure, demande-moi d’être douce que je te fasse mal, sois toi-même, je joue une autre. Inutile de me demander d’être ce que je ne veux pas devenir. Je suis une entité contradictoire, un écho qui n’est pas celui que l’on veut, un mauvais reflet. Il y a pourtant des choses contre lesquelles je ne peux rien. Je ne peux pas être garçon puisque je suis fille, je ne pas être méchante puisque la nature m’a faite douce, je refuse d’être impolie pour ne pas être punie, je ne peux pas te détester quand je t’aime.
Je ne suis que Beauté Empoisonnée, fleur toxique qui te mènera à ta propre perte. »
Je suis unique. 
Pseudo, ou prénom : Tif
Âge : 20
Ce que vous pensez du forum : <3
Présence possible sur Ad Nox : À voir.
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Dernière édition par Aconitya M. Xylias le Ven 27 Fév - 19:13, édité 4 fois |
| | | | Sujet: Re: Aconitya M. Xylias
Mer 25 Fév - 20:57
| | Invité
  
❛ Passeport de nom du personnage. ❜
༊ Nom :
« Xylias. Une famille particulièrement connue dans la contrée d’où elle provient, et ce, pour de multiples raisons que nous exposerons certainement plus tard. Les Xylias, originaires d’Islande, quittèrent l’île Nordique dans le courant de l’année 1867, pour des raisons qui demeurent encore aujourd’hui obscures. Autrefois, ils vivaient au sein de la Terre de Glace, là où nul ne pouvait les trouver, où l’on ne pouvait les déranger… Si l’on avait besoin d’eux, ils vous trouvaient, mais bien rarement l’inverse. Aujourd’hui, on sait qu’ils se sont établis en Amérique, mais nul ne saurait préciser où…
Les Xylias auraient pour eux un héritage conséquent qui attire un bon nombre de personnes plus ou moins fréquentables, pourtant, nul ne sait réellement de quoi il est constitué… »
༊ Prénom(s) :
« Aconitya, Morgana. Il est coutume, chez les Xylias, que l’enfant choisisse lui-même son prénom dès l’âge de quatre ans. Il lui incombe la tâche de trouver ce dernier, pour peu qu’il se termine en –ya. Dès lors qu’il a choisi, nul ne peut revenir sur sa décision, ni même tenter de lui faire changer d’avis. Jusqu’à présent, tous les membres de cette famille semblent avoir fait un judicieux choix sur leur patronyme. Le deuxième prénom, quant à lui, est choisi par les Grands-Parents. Pour la plupart, ils dissimulent une vérité, une origine ou un morceau de prophétie…
Aconitya : Aconit ; le nom d’une fleur toxique, plus ou moins belle, mais terriblement dangereuse, le nom d’un poison répandu chez les souverains.
Morgana : La Fée. Sœur d’Arthur, élève de Mab ou de Merlin. Fait effet d’Origine chez les Xylias. »
༊ Date & Lieu de naissance :
« Aconitya est née un jour d’Esba, lors de l’équinoxe de Printemps, le 21 Mars. Sa naissance eut lieu dans une clairière, non loin de Salem. »
༊ Origine Géographique :
« Américaine, bien que possédant un sang Islandais, où se mêle le sang français et quelques restes Anglais, Grecs et Sibériens. »
༊ État Civil :
« Célibataire. Et chose difficile à croire, la jeune fille ne semble pas avoir eu d'aventures passant sous la ceinture. »
❛ En profondeur, une esquisse. ❜
༊ Baguette magique :
« La Baguette d’Aconitya est une baguette on ne peut plus rare et unique, puisqu’étant la première d’une expérience de Greffe qui, par la suite, deviendra interdite; une Hybride en quelques sortes. Elle ne marche que par doublon, et dans la plus grande des contradictions. Composée tout d’abord de bois de Cyprès, bois symbolisant la longévité mais aussi associé aux mondes souterrains : les enfers ; et dans lequel se mêle le bois de Saule, symbole de la nuit et des rythmes lunaires. La longévité contre l’inconstance.
Au creux de ces deux bois parfaitement unis, sommeillent deux ingrédients que nul n’aurait jamais pensé pouvoir lier : un poil de Manticore, animal mystique et hybride lui-même ; ayant le corps d'un lion (parfois à fourrure rouge), la tête d'un humain (souvent avec des cornes, des yeux bleus et trois rangées de dents), et une queue de scorpion ou de dragon, parfois dotée d'ailes de chauve-souris, capable de lancer des dards venimeux pour immobiliser sa proie. Son venin peut servir à différentes fins, telle endormir, rendre malade, contrôler, maudire... ou même tuer. Sa taille varie entre celle d'un lion et celle d'un cheval ; ainsi que du sang de Chimère, créature légendaire ayant une tête de lion, un corps de chèvre et une queue de serpent, qui crache le feu et dévore les humains.
C’est une baguette à la fois maniable pour la jeune fille et capricieuse pour les autres, mesurant 27 centimètres et 2 millimètres, dont le bois varie entre le noir et le brun proche du rouge. Souple et rigide à la fois. Il apparaît que très peu de personnes peuvent se servir de cet instrument de magie, si ce n’est les personnes possédant eux-mêmes un caractère quelque peu contradictoire.
»
༊ École fréquenté durant l'adolescence :
« Durant toute sa scolarité, Aconitya fut étudiante à Salem. Elle y réussit haut-la-main ses BUSEs ainsi que ses ASPICs. »
༊ Formation, curriculum vitae :
« En réalité, la jeune fille sort tout juste de la Faculté de Médicomagie. Cependant, son talent inné lui permet de sortir bien vite et de mettre sa passion en œuvre.
Elle commençait seulement son métier lorsque Salem fut attaquée. »
༊ Pureté du sang & Origine Sociale:
« La pureté du sang d’Aconitya est des plus pure et des plus étrange. Pour des raisons de compréhension, nous ne les mentionneront pas dans cette partie.
Quand à son origine sociale, sachez que la demoiselle fait partie d’une famille des plus connue dans le monde, activement recherchée, pour deux raisons que nous ne citerons pas ici. Dernière héritière d’une famille à l’histoire des plus trouble, il semblerait qu’elle soit richement dotée en connaissance et en fortune, s’abstenant pourtant de le révéler à qui que ce soit.
»
༊ Don, capacité, maladie particulier/ère :
« Héritière recherchée pour sa capacité de Guérison quelque peu particulière. Elle est doté d'une personnalité qui frôle la contradiction sans pour autant s'avancer dans la Schizophrénie. Au contraire, Aconitya est des plus saines d'esprit. Elle serait notamment la détentrice et gardienne de l'équivalent de la Boîte de Pandore qui serait un coffre renfermant quelques secrets du monde ainsi qu'un fléau...
Sur son épaule droite règne une marque couleur de la Lune, couleur de l'argent, entre le tribal et l'elfique, n'indiquant que trop la tâche qui l'incombe, mais aussi son statut de guérisseuse.
Elle parle quatre langues au total : Américain (& Anglais avec son accent), Français, Islandais et la Langue des Anciens. »
༊ Famille :
« Athalantya V. Xylias : Grand mère d'Aconitya. Seule famille connue en Islande et Angleterre.
Nul ne sait ce que sont devenus le reste de la Famille de Cony depuis l'attaque de Salem. Sans doute sont ils morts. »
Dernière édition par Aconitya M. Xylias le Jeu 26 Fév - 19:54, édité 3 fois |
| | | | Sujet: Re: Aconitya M. Xylias
Mer 25 Fév - 23:16
| | Invité
  
❛ Pourquoi se méfier d'une aussi jolie fleur? ❜
PETITE FILLE : « Oma’, combien de temps ai-je pour choisir un prénom ? »
ATALANTHYA : « Tu as toute une vie pour choisir un prénom ma chérie. Mais le plus souvent, il est préférable que cela soit fait avant tes 10 ans. »
PETITE FILLE : « Pourquoi ? »
ATALANTHYA : « Tiens-tu à te rendre à Salem sans prénom ? »
PETITE FILLE : « Oh non. Ce serait vraiment ennuyeux ! »
ATALANTHYA : « Alors tu comprends pourquoi il est préférable que tu trouves au plus vite ? Allez viens. Il nous reste à peine trois heures pour la leçon du jour. »
PETITE FILLE : « Oui Oma’. »
Une légère brise de vent se leva sur les plaines glacées d’Islande, bousculant les hautes herbes, arrachant les pétales des fleurs les plus fragiles sur son passage. De par sa main, la petite fille qui n’avait pas encore de nom, attrapa des pétales rouges, courant devant sa grand-mère, pieds nus et cheveux au vent. Elle ne portait rien d’autre qu’une petite robe blanche qui ne tarderait pas à porter les traces de quelques positions au sol pour mieux observer la flore. Cela faisait maintenant près de d’une heure que l’ancêtre et l’enfant parcouraient la grande plaine, s’éloignant un peu plus à chaque pas de la chaumière traditionnelle, recouverte de mousse et de quelques fleurs. A l’heure où elles avaient quitté les lieux, tout le monde dormait encore, ou presque. Le chat noir, familier de la vieille sorcière, n’avait cessé de suivre sa maitresse à chacun de ses pas, comme veillant sur son vieil âge, s’assurant peut-être que ses vieux os ne la lâcheraient pas de si tôt. La petite fille, que l’on appelait très souvent « Ma chérie » ou encore « fillette », était venue la rejoindre très vite, cheveux lâchés, dents brossés et habillée à la sauvette. Elles avaient prit un rapide déjeuner avant de se sauver main dans la main au dehors, ne se souciant que très peu de froid qu’il pouvait y faire. Et la petite enfant s’était rapidement éloignée, en courant, veillant cependant à ne pas écraser les quelques fleurs qui se trouvaient sur son chemin. En passant près d’un arbre arraché du sol et dont le bois semblait mort, elle déclencha le vol d’une nuée de papillons, lui arrachant alors une exclamation de joie et un petit rire admiratif. Mais la petite enfant au nom inexistant avait bien vite reprit son chemin avant de s’arrêter devant une fourmilière pour attendre sa grand-mère. C’est là qu’elle avait désiré commencer la leçon, voulant tout savoir du travail de ces petite bêtes qui semblaient pouvoir porter huit fois leur poids, entrainant alors la leçon sur les questions personnelles.
Il est vrai que les coutumes des Xylias sont étranges, mais pas plus que d’autres à vrai dire. Et mieux valait que l’enfant choisisse son prénom, elle ne pourrait pas s’en plaindre par la suite, et si c’était le cas, il ne pourrait s’en prendre qu’à lui-même. Pourtant, en ce qui concernait la petite fille au regard des plus bleu, elle n’avait pas la moindre idée du prénom qu’elle pourrait se choisir. Elle ne voulait pas porter le prénom d’une de ces princesse de contes que sa mère lui lisait tous les soirs, parce qu’elle ne voulait pas qu’il lui arrive malheur comme à ces dernières, et parce qu’elle ne se considérait peut-être pas comme telle. Pourtant, si elle savait, la ravissante enfant au sourire des plus charmeurs, qu’en son sang coulait les vestiges du sang de Morgane, sœur du roi Arthur. Rang oublié, perdu, condamné par Marlin lui-même sans doute, à moins que ce ne soit de l’investigatrice elle-même. Peu importe en vérité, puisque ce n’est pas sur ce genre de points que nous viendrons nous pencher. La petite enfant était repartie de plus belle, tirant sa grand-mère par la manche. Et ainsi, pendant deux autres heures, la leçon sur la faune et la flore avait continué, la vielle femme expliquant à sa petite fille comment tirer parti du meilleur des plantes, à quoi ces dernières pouvaient servir, comment elle pouvait les utiliser. Il était convenu dans la famille que la Grand-Mère s’occuperait de l’éducation de la fille unique en ce qui concernait les planes. Le grand-père, lui, s’occuperait de lui expliquer son autre rôle, celui de gardienne qu’elle n’était pas tout à fait, quand au père, il lui incombait la tâche de lui apprendre son Don, son métier sûrement : Guérisseuse. Ils sont rares les être à posséder un tel don, à soigner toute formes de blessures et de maladies sans avoir pour autant recours aux potions et bandages, sans baguette ou presque.
Finalement, après une nouvelle petite course, la petite fille à la chevelure brune se stoppa devant une fleur que jamais elle n’avait vu, violette et dont les pétale semblaient former une capuche. Etrange, c’était comme si cette dernière voulait se protéger du soleil ou d’un autre danger. La trouvant fort belle, la jeune fille n’osa y toucher, ni même la cueillir pour la mettre dans son herbier de leçon. Elle se contenta seulement de s’agenouiller devant celle-ci, attendant que sa Grand-mère vienne lui expliquer les vertus de cette fleur, et surtout, quel était son nom. La vieille dame ne tarda pas à arriver, grommelant légèrement contre sa vieillesse puis intimant à la jeune enfant de ne pas toucher de trop près cette fleur qui paraissait si délicate.
PETITE FILLE : « Oma’ ? Comment s’appelle cette fleur ? »
ATALANTHYA : « Il s’agit de l’Aconit mon poussin. Il faut être prudent lorsque l’on veut la cueillir. »
PETITE FILLE : « Pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle a de si particulier cette jolie fleur ? »
ATALANTHYA : « Elle est mortelle. Dans sa tige, ses feuilles, son pollen et ses pétales coulent un poison. Autrefois, l’aconit était le poison des Rois. »
PETITE FILLE : « Elle cache bien son jeu. Mais elle est si belle… Aconit. C’est ainsi que je veux m’appeler. Aconit. »
ATALANTHYA : « Aconitya mon enfant. N’oublie pas les traditions. Et puisque tu as trouvé ton premier prénom, je vais te donner le deuxième : Morgana. Ne l’oublie jamais ma chérie. »
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| | | | Sujet: Re: Aconitya M. Xylias
Jeu 26 Fév - 14:26
| | Invité
 
❛ J'ai la peau douce...
Dans mon bain de mousse... ❜
Appuyée contre le rebord de l’immense baignoire, la jeune sorcière à la peau dorée sur laquelle glissait quelques gouttes d’eau était en train d’écrire sur une sorte de gros carnet aux pages jaunies, comme si le temps l’avait vu passer. Sa plume à l’encre noire grattait sans ménagement le parchemin, et sans tacher d’une goutte égarer la feuille. Si l’on observait bien, sur un rebord de la feuille était dessinée une fleur aux pétales violets, et dont ces dernières semblaient former un capuchon. Sur la page d’à côté, une autre fleur était dessinée, et ses propriétés étaient mentionnées, et il ne fallait pas être devin pour comprendre que la demoiselle à la marque argentée tatouée sur son épaule était tout simplement en train de tenir un herbier à jour. Pour ceux qui ignoraient qui elle était, il était bien difficile de comprendre pourquoi la jeune fille faisait cela. Dans ce même temps, nul ne le savait véritablement. D’elle, on ne connaissait presque rien, ou du moins, seulement ce qu’elle daignait révéler, et encore… Dans un léger soupir de satisfaction, la jeune fille reposa sa plume dans son encrier avant de se laisser couler au fond de l’eau. De ses pieds, elle s’expulsa pour nager sous l’eau, tenant en apnée autant de temps qu’elle le pouvait. Lorsqu’elle revint à la surface, elle s’aperçut alors qu’elle n’était plus toute seule dans la salle de bain, et ce, malgré l’heure tardive.Un jeune homme se tenait devant elle, encore habillé, le regard tourné sur les pages de l’herbier qu’il était en train de lire. Au bec, une cigarette, dont la fumée dérivait doucement dans les airs, devant son visage. Finalement, son regard se porta sur la jeune fille dans les cheveux étaient plaqués en arrière, et qui le fixait, avec une telle méfiance dans le regard qu’il en arriva à sourire en coin, tout en reposant le livre au sol.
MIDNIGHT : « Charmant. »
ACONITYA : « Ce n’est qu’un herbier. » Avoua t’elle à mi-mot, tout en tâchant de cacher ses courbes à la vue du jeune homme.
MIDNIGHT : « J’ai vu. Alors… Aconitya c’est ça ? Je suppose que ton prénom provient de la plante du même nom. A moins que ce ne soit juste une sorte de pseudonyme ? »
ACONITYA : « Il s’agit de mon véritable prénom. Pourquoi aurai-je été ta choisir un pseudonyme ? »
MIDNIGHT : « Je vois. Retourne-toi. »
ACONITYA : « Non. »
Le jeune homme eut un haussement de sourcil avant de se retourner, sans savoir que la jeune fille en avait fait de même, peu après avoir disparu dans l’eau. Ne jamais ordonner quoi que ce soit à Aconitya, c’était l’une des principales Règles d’or qui régissaient sa vie. Et Merlin ignorait encore combien elles étaient nombreuses, puisque survenant quand le voulait la jeune fille au regard des plus bleus. Elle réapparut un peu plus loin dans l’eau, faisant dos au jeune homme qui avait finit par rejoindre la jeune fille dans l’eau. Son regard accrocha alors la marque tatouée sur l’omoplate gauche de la jeune fille, et dont la texture semblait particulière puisque luisant comme de l’argent. . Ses doigts ne tardèrent pas à se poser sur cette dernière, caressant la peau de pêche de la douce enfant qui eut tout d’abord un sursaut avant de se laisser aller à frissonner sous le léger effleurement. Elle en vint alors à se tourner vers lui, laissant son regard azur divaguer le long de son torse, jusqu’à son visage. Elle n’ignorait pas qui il était, Midnight Constance. De deux ans son aîné, étudiant en première année de Droit. Salem accueillait, en plus des collégiens, les étudiants de fac. Et celui-là apparaissait, pour la majorité des jeunes filles de l’école, comme un ange diabolique dont les doigts vous brûlait la peau. Elles ne s’étaient pas trompés, car à peine toucha t’il sa peau qu’elle en ressentit la douce chaleur, pénétrant sous sa peau de pêche et filant le long de son corps, jusqu’à atteindre le creux de ses courbes. Se pinçant légèrement la lèvre, elle se recula du petit Lucifer, créant une onde céleste autour d’elle. Ses mains cependant, furent rapidement attrapées entre celles du jeune homme qui dès lors la ramena contre lui, sourire amusé aux lèvres, la demoiselle cependant, fit preuve d’assez de résistance pour imposer une limite d’intimité entre les deux. Partager un bain était déjà bien assez à son goût.
ACONITYA : « Que veux tu Midnight ? »
MIDNIGHT : « Seulement découvrir l’un des plus grand mystère de notre école. Toi en l’occurrence. »
ACONITYA : « Et qu’ai je donc qui soit susceptible d’éveiller ta curiosité ? Je ne suis qu’une élève comme les autres après tout. »
MIDNIGHT : « Le bruit court que tu serais la gardienne de la Boîte d’Asmodée… »
Un frisson parcourut la jeune fille à ces simples mots. Comment pouvait il le savoir ? Qui avait délivré l’information ? Sans doute sentit il sa gêne, puisqu’il ne se gêna pas pour passer sa main derrière sa nuque, l’attirant contre lui, laissant leur deux corps se coller l’un à l’autre, ses lèvres venant se poser près de son oreille, lui ordonnant de tout lui raconter, dans les moindres détails, la rassurant peu de temps après sur le fait qu’il n’irait pas la trahir puisqu’il la voulait pour lui seul.
Ainsi la belle leva le voile sur le mystère qui entourait sa famille. (1), lui révélant son don, son rôle implicite pour le monde et bien d’autres informations que l’on aurait plutôt préféré classer comme secrètes… Révélation qui dura jusqu’au petit matin, les laissant entre temps quitter le bain, s’entourant de grandes serviettes. Il s’avéra, quelques semaines plus tard, que Midnight insista suffisamment pour que la jeune fille ne lui cède et ne devienne sa petite amie officielle. Histoire étrange qui les mena à être au delà d’un simple couple, faisant d’eux deux personnes qui cherchaient à se dominer, incapables de se comprendre, de se parler, de se haïr ou de s’aimer. Que faisaient ils ensembles ? Une excellente question, mais néanmoins et malgré tout, ils s’étaient imposés des repères suffisants pour ne pas se séparer. Une année ensembles sans jamais terminer dans le lit de l’autre, sans jamais céder aux avances explicites. Une relation compliquée qui pourtant paraissait si simple… Jusqu’à ce que la belle y mette fin, défiant le jeune Américain dans ses propos et ses ordres. Il avait voulu conserver pour lui la demoiselle, elle avait exécuté l’inverser de ses désirs… Règle numéro 1 : Ne jamais contraindre Aconitya. |
| | | | Sujet: Re: Aconitya M. Xylias
Ven 27 Fév - 4:20
| | Invité
 Tif ©
Que contient elle ?
Nul ne pourrait vraiment le dire si ce n’est Asmodée lui-même. Contient t’elle de nouvelles plaies ou seulement la pire créature qu’Abaddon lui-même aurait crée pour le simple plaisir de ce jeu ? On l’appelle Ombre… Et si l’on se penche bien sur la boîte, on peut entendre les battements de son cœur inexistant…
Pour plus de sécurité, et pour éviter que le monde un jour ne pâtisse de l'erreur des cupides, on fit forger un coffre, tout d'argent vêtu. Coffre sans aucune serrure appararente, sans ouverture dans laquelle glisser ne serait que la plus fine des aiguilles. Avec ce coffre,on fit forger une clé bien peu commune, que chaque nouveau Gardien conserve autour du cou, sous l'apparence d'un bijou des plus précieux, et dont on ne saurait fixer un prix. Mais là n'est que la première clé pour ouvrir ce coffre renfermant bien plus que la Boîte d'Asmodée. On accorda une étrange procédure pour ouvrir le coffret d'argent, la deuxième clé ne peut être que la peau du Gardien, quatre doigts de la main gauche portée sur la surface argentée. La dernière clé n'est autre que la propre voix du Gardien:cinq mots prononcés dans la plus vieille Langue du Monde, avec l'accent le plus chantant. | La Boite d'Asmodée & Co....Diverses informations... « Vous connaissiez l’histoire de la " Boîte de Pandore ", laissez moi vous conter celle d’Asmodée… La Boîte d’Asmodée apparut sur Terre le 10 juin 1020 précisément, peu après minuit… Asmodée lui-même était venue la porter sur Terre dans l’unique but de semer la discorde. Vêtu de toute sa sensualité, il avait tôt fait de rencontrer une femme aux allures des plus savoureuses, l’abordant alors sur un ton promettant mille délices. Lui révéler son identité ne fut pas une affaire bien difficile, bien au contraire, il lui révéla son nom, son statut et le contenu même de la boîte avant de disparaître dans la brume… La chance pourtant ne fut pas du côté du Démon, lui prouvant alors que son préjugé sur la nature humaine n’était pas tout à fait vrai… Il était tombé sur la précieuse Valiya Xylias, guérisseuse qui revenait d’un accouchement des plus difficiles. Sans doute était-ce cette odeur de sang traînant autour de la belle qui trompa le Démon, la pensant alors quelconque meurtrière sous ses airs de pulpeuse jeune femme. Sans le vouloir, il venait d’offrir la Boîte des Fléaux à la plus douce des créatures… La première personne à trouver la boîte aurait du être celle qui l’ouvrirait et déclencherait les fléaux, et non pas la Gardienne qui devait être la deuxième personne… Acte qui déclencha sa fureur sans que pourtant, il ne revienne récupérer sa précieuse boîte d’argent… »
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| | | | Sujet: Re: Aconitya M. Xylias
Ven 27 Fév - 22:26
| | Invité
Superbe fiche & personnage très intéressant, comme toujours <3
Validée <3 |
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