Combien de temps encore allait il nier l’existence de son frère ? Corentin niait l’existence de son jumeau depuis leur arrivé a poudlard, il n’y a aucun conversation entre les 2 frère que cela soit a l’allée ou au retour dans la maison familiale. Corentin et Joël était vraiment en tout points opposé, Corentin était plutôt très turbulent pour ne pas dire autre chose alors que Joël lui était plutôt calme, posé. Quelle honte d’avoir un jumeau et qu’en plus celui soit a gryffondor, un serpy et un gryffon sous le même toit ne fait pas bon ménage, remarque en même temps quelle honte d’être un sang mêlé et être a serpentard… Mais Corentin malgré son statut, malgré son sang faisait énormément parlé de lui et plutôt en mal, ses nombreux volages, sa petites rixe avec Misha et Enrique qui avait fait rapidement le tour de l’école, oui c’était intéressant de savoir comment misha lui avait jeté un serpent en feu et comment Enrique dans sa bonté d’âme l’avait délivré. Même s’il n’avait rien fait spécialement, sortir de la gueule d’un serpent en feu sans aucune brûlure était incroyable, certes Enrique y était pour quelque chose mais avec son ego démesuré Corentin serait capable de dire qu’il aurait peu s’en sortir tout seul, pas besoin d’un chaperon. Qu’est ce qu’il y a eu encore, a oui sa rencontre avec le don juan de pacotille de l’école, william notre petite cendrillon par renommé, une petite rixe qui a bien faillit lui coûter la vie. Sa directrice savait choisir les punitions qu’elle infligeait. Ce qu’elle lui avait fait subir ce jour la l’avait dans un état semblable a une sorte de transe, il était restait limite paralysé a marmonné des truc sans aucun sens pendant 3 semaines a l’infirmerie pour cause de démence passagères.

Le voilà a nouveau lui-même, ça fait a peine 2 jours qu’il est sortit de l’infirmerie, il se souvient que très peut ce qui c’est passé, son état a eu comme effet sur son cerveau une petite amnésie influant sur ce qui c’est passé ce jour la et ceux d’avant, comme pour le protéger de ses propres pensées, de ses souvenirs. Corentin de nouveau lui-même comme si rien ne c’était passé, car ce qui ne change pas ne changera jamais, ce trouvait dans une salle de classe avec un poufsouffle, le pourquoi du comment de cette improbable rencontre était juste axé sur le fait que le blaireau avait tenu tête a sa directrice le serpentard a une petit penchant pour les pseudos délinquant et d’autre part parce qu’il était plutôt pas mal et bien bâti. Corentin voulait tout naturellement le goûter, et pourquoi pas même l’essayer… Corentin est a genoux par terre allait et venait au rythme au les mains du poufsouffle appuyait sur sa tête. Au moment où le blaireau approchait de la délivrance, il se recula. *

Qu’est ce que tu fais ?
Désolé mon cœur, j’avale pas
…
Me regarde pas comme si tu n’avais pas compris ce que j’ai dit * il se releva et s’essuya la bouche avec le revers de sa manche * j’y vais
Non tu restes, tu n’as pas fini
Et tu veux que je m’amuse avec quoi ? Tu dois avoir la queue la plus petite de poudlard.
Tu n’es qu’une petite salope
Arrête de parler pour rien dire mon choux, t’aurait été heureux de te la taper la salope

* un objet voila la définition qui désigne parfaitement bien notre serpentard, il s’était toujours considéré ainsi et il a toujours agis comme tel depuis qu’il était entré en pension. Un simple objet car il est sans sentiment, un objet de plaisir que l’on désire, que tout le monde utilise mais ou il peut lui aussi utiliser et manipuler a sa guise, depuis qu’il avait été dans cette endroit en comprenant ce que signifiait être désiré il était devenu comme ça, cette chose sans cœur qui déteste tout le monde, qui s’en intéresse juste par profit ou intérêt, l’amour n’existe pas. *

Tien on dirais que je t’ai vexé…
* Se sourire narquois aux lèvres a le don d’énervé le blaireau qui se rhabille a la hâte et sort de la pièce. Boff encore un qui demandera après lui dans 4 jours, il avait compris que Corentin ne le satisferait pas aujourd’hui c’était une bonne chose. Il rangea quelque peu la pièce, une fois satisfait il attrape un bonbon à la menthe et sortit de la pièce fermant la porte derrière lui. Alors qu’il allait entreprendre son grand retour dans sa salle commune, peut être pour revoir Asmodeus qui sait il rentra violement dans quelqu’un*
TU PEUX PAS FAIRE … * découverte de la personne* attention !! * les mains croisés sur le torse, les yeux plissé Corentin dévisage l’élève* Tien donc, toi ici, je suis étonné *enfin pas étonné de le voir dans un couloir certes, mais c’était de le voir lui qui était étonnant. En 5 ans c’était la première qu’il le croisait a poudlard * Je me suis souvent demandé pourquoi t’existait… Joël… * non mais vraiment était ce si horrible que ça que de voir son propre jumeau comme : « une erreur de la nature » ?*

Face au mur de la chambre commune, Joël restait droit et fixe, comme pétrifié par un sortilège du saucisson. Devant lui se trouvait ce qu’il ne voulait plus jamais voir, ce qu’il passait son temps à éviter…. Non, non… Il lui semblait pourtant avoir ôté tous ce qui ressemblait de près ou de loin à un miroir dans les lieux qu’il fréquentait…Pourtant il s’était trouvé là, narquois, l’attendant derrière une tenture et le surprenant au moment où il l’attendait le moins. Le poursuivant, l’obsédant jusque dans ses cauchemars, ne le laisserait-il jamais en paix ? Les yeux de Joël s’agrandirent, les coins de sa bouche frémissant dans un accès de rage haineuse. Lentement son poing se leva et d’un geste brutal, il l’envoya s’écraser contre la glace, la brisant dans un éclat de verre brisé qui explosa dans le calme de la pièce. Les morceaux s’enfonçaient dans sa chair mais il n’en avait cure. Cet accès de violence était si peu commun à ce garçon si calme et discret que Lionel, assis sur son lit, le regarda la bouche ouverte, stupéfait.

-«Hey ! Joël, mais ça va pas ? T’es devenu fou ? Qu’est ce que tu… »

Mais le jeune gryffondor n’avait pas eu le temps d’en demander plus, Joël avait mis fin à son immobilité, le visage pâle et défait, la main ensanglantée, il l’avait dévisagé un moment comme on regarde un fantôme et avait couru, les jambes flageolantes, et quitté la chambre. Se précipitant vers les toilettes, il avait vomi sa rancœur et sa faiblesse avant de rester là, assis sur le sol, tout seul, laissant le sang de sa main salir le sol carrelé. Pourquoi fallait-il que son propre reflet ne soit autre que son pire ennemi, qu’il ne lui renvoie que la personnification du Mal Absolu, le Démon, la Bête… Joël eut un rire nerveux en se redressant doucement.

-« Oui, je deviens fou…Ce n’est qu’un pauvre type, c’est tout, je dois l’oublier, oublier mon passé… Je ne suis pas comme lui ! »

Non, il n’était pas comme lui, mais alors, pourquoi le haïssait-il à ce point, comment pouvait-il haïr son propre jumeau ? Joël se culpabilisait de ressentir cette haine, cette rancune accumulée au cours des années. Toutes ces peines, ces douleurs psychologiques qui l’avaient tant meurtri à cause de Corentin, il n’avait pu les oublier et il lui en voulait pour cela. Mais plus que tout, Joël avait peur, il était tétanisé à l’idée de devenir comme lui, ce serpentard sans aucune moralité, cet être qui semblait ne pas posséder d’âme tant son cœur était noir… Voilà pourquoi il ne supportait pas son propre reflet, cet être miroir, ce double obscur… Ce n’était pas lui !

Marcher sans but dans les couloirs, les yeux dans le vague, sans comprendre pourquoi la vue d’un simple miroir pouvait lui faire perdre tout contrôle à ce point… Et ne plus voir devant soi. Le choc lui remit les idées en place, il devait se ressaisir!

-« Ah Pardon, j’ai pas… * découverte de la personne* oh merde ! »

Etait-il possédé par une malédiction ? Une illusion venait-elle de se matérialiser devant lui ? Joël restait muet alors que les paroles du serpent sifflait déjà à ses oreilles, cette voix qu’il n’avait plus voulu entendre depuis bien longtemps, le même timbre que la sienne mais tellement sèche, hautaine, méprisante… Joël était blanc comme un linge… Pourquoi il existait ? Surement pour être son souffre douleur ! Voilà ce qu’il était enfant ! Mais ce sale type ne parviendrait plus à lui faire du mal, plus maintenant ! Joël leva son poing, pendant une fraction de seconde, il était à nouveau devant ce miroir qu’il allait fracasser… Son autre main l’avait déjà attrapé par le revers de sa veste…

Le souffle court, Joel interrompit son geste, il était là, tenant son frère par le col, son poing levé, toujours dégoulinant de son propre sang, prêt à le frapper ! Mais qu’était-il en train de faire ? Non ! Il n’était pas comme ça ! Il n’était pas comme lui !!

-« Bordel… mais qu’est ce que je fais ? »

Lâchant tout à coup son emprise, il fit un pas en arrière avant de reprendre d’une voix troublée, baissant les yeux pour ne plus voir ce visage tant haï, pour ne plus éprouver cette haine qui lui faisait honte.

-« Pourquoi tu n’arrête jamais de dire des choses comme ça…Tu changeras jamais Corentin ! je ne sais pas ce qui me retiens de te frapper… Sans doute tout simplement parce que ça te ferais trop plaisir ! »

* Ouaou ça faisait tellement bizarre de voir son frère, de voir sa réaction, c’était vraiment amusant de le voir ici, est ce qu’il se laisserait aussi facilement manipuler que quand ils était jeune ? Tellement longtemps que Corentin avait fuit son contacte, ça remontait a tellement loin le moment ou il se servait de lui comme jouet humain, comme souffre douleur…
« - oh merde » Quelle réaction, il n’en aurait jamais espéré tant. Il savait que Joël le détestait autant que lu le détestait, dans la famille le tyran c’était Corentin, il se faisait toujours un malin plaisir de tyrannisé son frère jumeau même s’il était née 10 minutes après, la plaie c’était belle et bien lui. La moindre, erreur, la moindre gaffe a la maison faite par Corentin, il s’assurait que c’était Joël qui se fasse accusé, dans le vice Corentin allait jusqu'à se frapper lui-même pour faire accusé Joël donc se oh merde de surprise ne l’étonnait pas spécialement. Un sourire froid, des plus méchant se dessina sur ses lèvres. Voila 2 jumeau que tout oppose, aussi bien parlant du style vestimentaire, que mentalement. Jamais une famille ne pourrait avoir des jumeaux comme Corentin et Joël tellement différent niveau caractère que s’était a se demandé s’il était vraiment jumeau. Il n’y a quel le physique qui pouvait les tromper. Si on retire le piercing de a la lèvre de Joël, si on retire le maquillage de Corentin il se ressemble quasi parfaitement. Même bouche, même forme de visage, mêmes yeux noisette… Il n’était donc pas difficile de les deviner de la même famille… Bref, les bras croisé Corentin regardait son jumeau et toute la haine qui brillait dans ses yeux, haine qui ne fit qu’accentuer son sourire moqueur aux lèvres.

Son frère l’attrapa subitement par le col de son uniforme armant son poing. Corentin lui se contenta de baisser les bras et d’arquer un sourcil sans arrêter de sourire. Voulait il devenir comme lui ? Avec la même réputation ? Non il ferait tout pour ne jamais lui ressembler, il le fixait intensément dans les yeux. La main de son frère était en sang, mais il trouvait quand même le moyen de vouloir le frapper avec, il attendait patiemment que le premier coup soit donné… Mais plus les secondes passaient, plus Joël commençait a baissé son bras. Il n’en était pas capable, malgré tout ce que lui avait fait subir Corentin dans leur jeunesse, il n’était rien d’autre qu’un lâche, un faible qui en va pas au bout de ses idées. Il fini par totalement le lâcher. Le serpentard épousseta ses vêtements pour les défroisser, puis son regard froid, sans vie se planta a nouveau dans es yeux marron de son jumeau. Comment pouvait il avoir un lien de parenté avec cette chose ? Comme quoi la génétique ne fait vraiment pas bien son travail. *

Tu es tellement pathétique…* Il se rapprocha et attrapa le poignet ensanglanté de son frère et le porta a sa bouche en faisant glissé doucement sa langue sur la plaie ensanglanté pour receuillir un peu de sang* Tu as toujours été incapable de levé la main sur quelqu’un. Pourquoi je me servais de toi comme soufre douleur ? Parce que tu fermais toujours ta gueule Joël, pour moi tu n’était qu’un jouet que j’utilisais, un jouet que j’exploitait pour mon propre plaisir *dit il d'une voix douce, calme, mais don l'intonnation était moqueuse et hautaine. Tout en lui disant cela, Corentin se rapprochait de lui, le forçant a reculé jusqu'à ce qu’il touche avec son dos le mur opposé. Puis il se colla complètement à son jumeau posant ses mains a plat sur le mur. Il se rapprocha de son oreille et lui lécha delicatement le bout du lobe* pour moi tu n’a jamais été rien d’autre qu’un objet, tu étais mon objet de plaisir jusqu’au jour ou j’ai du partir de la maison * puis il lui mordit le lobe de l’oreille * tu as du être tellement soulager quand je suis partit loin de toi... Je t'assure que pour moi ça a été reciproque * une de ses mains se décolla du mur pour se poser sur la cuisse de Joël en remontant doucement vers le haut * et tu sais quoi, mon terrain de jeu c’est étendu, maintenant je joue avec tout le monde et d’un autre manière que celle avec laquelle je jouais avec toi * puis il posa subitement sa main sur la virilité de son jumeau en éclatant de rire. Un rire méchant, froid…*

Corentin était resté impassible face à l’attaque de son frère, il avait attendu que le coup s’abatte exactement comme si cela lui était totalement égal que Joël le frappe ou non. Dans ses yeux vides, on ne lisait aucun sentiment, pas la moindre émotion alors qu’ils se retrouvaient face à face après des années d’éloignement. Etait-ce possible de se montrer aussi indifférent ? On aurait dit qu’il n’était même pas humain et c’était bien cette absence d’humanité qui le rendait si effrayant. Le jeune homme avait baissé son poing, jamais il n’avait levé la main sur son frère bien que ce dernier l’ait amplement mérité. Et cette fois non plus, il ne le frapperait pas, il ne voulait pas se rabaisser à son niveau, il n’en était pas question!

Alors que Joel se sentait troublé par l’avalanche d’émotions qu’il ressentait, Corentin se contentait d’épousseter ses vêtements avec ce petit air méprisant qui ne le quittait jamais. Se crispant au souvenir de son passé, Joel serra les dents, en ce moment il replongeait d’un coup dans ses horribles souvenirs où il était humilié sans arrêt et où il souffrait de voir son frère le détester autant. De son côté, il ignorait ce qu’il ressentait envers Corentin, il aurait aimé n’éprouver que de l’indifférence, car c’était tout ce qu’il méritait mais ce trop plein de haine l’étouffait encore et toujours et lui gâchait la vie. Pourquoi n’arrivait-il pas à l’oublier, à se foutre de lui !

« Pathétique moi ? » Mais Corentin n’attendit pas que Joel retrouve le contrôle de lui-même, il l’empoigna sans crier gare et porta sa plaie à sa bouche sous le regard choqué de son frère. Le contact de sa langue chaude son sa blessure le fit frissonner de malaise, Corentin avait toujours eu le chic pour développer en lui un trouble extrêmement désagréable. Mais cette fois cette sensation était encore pire car il savait que sa mère était bien trop loin d’eux pour intervenir, désormais ils étaient seuls. « Arrête de faire ça ! lâche moi ! Je ne suis plus un gamin que tu peux manipuler, Corentin et maintenant tout est différent ! Tu es un vrai salaud mais c’est pas pour ça que je vais me comporter comme toi ! » La voix de Joel était brisée par l’émotion et il s’étrangla dans sa gêne, si seulement Corentin pouvait arrêter de le tenir de cette manière ! Mais que cherchait-il ? A le mettre mal à l’aise bien sûr et malheureusement c’était tout à fait réussi ! Il ne fallait pas lui donner le plaisir qu’il attendait et se laisser aller à une dispute. « Tu cherches à me pousser à bout, c’est ça que tu voudrais hein ! Qu’on se batte à mort ! ça t’amuserait peut être ? Mais nous sommes frères que tu le veuille ou non et crois moi que ça me fait chier moi aussi… » L’intonation de Joël avait été dur et presque méchante et bien sur le regret le rattrapait aussitôt... alors que Corentin au contraire utilisait son éternelle ton doux et enjôleur, bien que ses paroles contredisent totalement ce faux air angélique.

Joel s’était retrouvé collé contre le mur et avait détourné sa tête pour ne pas voir le visage de Corentin face à lui. Pourquoi se collait-il autant ? Joel aurait aimé le repousser et se préparait à le faire lorsqu’il sentit la langue de Corentin contre sa peau et que ses paroles mielleuses chuchotèrent contre son oreille. Il se sentait presque paralysé alors que la méchanceté de son frère le blessait aussi cruellement qu’un poignard, ce n’était pas une surprise mais le fait d’entendre qu’il n’était qu’un objet à ses yeux était si dur… Soudainement Corentin le mordit et Joel sursauta, il se décida alors enfin à bouger et posa ses bras contre les épaules de son frère pour le repousser sans pour autant y mettre assez de force, sa voix était moins dure a présent mais plus triste. Il voulait cette fois le regarder dans les yeux. « Je ne vois pas pourquoi tu te sens fier de me dire ça, d’avouer que tu n’es qu’un monstre sans cœur qui n’aime que son nombril. Et si je n’étais qu’un objet dont tu te fous éperdument, pourquoi était-tu soulagé ? ça te faisait chier de voir en face de toi ce que tu ne réussiras jamais à être, voilà pourquoi ! »

Mais lorsque Corentin posa sa main sur son intimité, le visage de Joel vira au rouge, il prit vivement sa main pour la retirer de là, totalement choqué par ce geste. Prenant les poignet de Corentin dans ses mains, il les serra fermement pour le bloquer et regarda vivement dans le couloir si personne n’était présent. Lorsqu’il s’aperçus qu’ils étaient bien seul, il regarda Corentin dans les yeux et chuchota d’une voix très sérieuse.

-« Je ne sais pas si j’ai envie de comprendre tes allusions débiles, espèce d’obsédé ! je sais que ton humour est totalement déplacé mais en tous cas j’espère que ce qu’on dit de toi est faux. N’est ce pas Corentin ? Les ragots qui courent sur toi… Je n’y ai jamais cru mais, enfin… tu joues à quoi ? »

* Que pouvait il faire a part attendre que le coup s’abatte ? Corentin est peut être très spécial, il est violent mais a sa manière, ça violence il l’utilise principalement a des actes sexuel… le sang lors d’une relation a des vertus bien excitante… Aussi bizarre que ça puisse semblé il n’a jamais frapper quelqu’un pour le plaisir de frapper, il aurait pu se défouler sur Kevin le petit serpentard qu’il avait vu dans la salle, mais il c’est juste contenté de l’effrayé. C’est une forme de pacifisme ça non ? De ce coté la jamais Joël pourrait lui ressemblé car aussi étonnant que ça puis pensé Corentin n’a jamais frapper quelqu’un par envie ou de son plein gré. Il attend toujours que le premier coup soit donné dont sa réaction quand Joël avait levé son poing… D’ailleurs si on remonte dans le temps, il s’amusait a faire accusé son frère il n’a jamais frappé son jumeau, il se frappais lui-même mais ça s’arrêtait la… mais quand a son manque d’humanité ça il n’a jamais su pourquoi il était aussi différent des autres, peut être que d’avoir été le chouchou du père n’en a pas été bénéfique, Joël lui détestait leur père, l’un et l’autre avait leur parent préféré pour Corentin le père et Joël la mère. Ceci expliquait cela, le père poussait à la compétition, ce qui expliquait l’ego démesuré de Corentin alors que leur mère était posée calme, tout comme Joël… Mais bizarrement c’est Corentin qui veut devenir medicomage comme sa maman et non Joël. Mais est ce mal de profiter de la vie ? A quoi sert de vivre si c’est pour être coincé, se contenter d’une seule personne dans sa vie alors qu’on peu avoir toutes les personnes que le désir ? La vie est un jeu de désir et de plaisir autant la savourer sous toutes ses plus belles coutures, plutôt allé en enfer que de devenir raisonnable…

Il recommence encore a cherché son frère, mais pas méchamment enfin tout du moins dans ses gestes, ses paroles son bien plus cru. Il voulait juste joué, titiller un peu la chose, il ne pensait pas gêné son frère… Qui pourrait croire ça personne, et personne aurait raison il voulait que Joël ne se sente pas a sa place, il voulait le mettre mal a l’aise et faut croire que des son premier geste déplacé suscita une réaction assez divertissante a voir. Corentin avait attrapé le main blessé de son frère et fit doucement passé sa langue dessus, jusqu’au ici aucun geste brusque. Il avait espéré entendre plus un petit gémissement de plaisir qu’un sentiment de malaise. N’était il donc pas humain ? Ne lui arrivait il pas d’avoir des réaction typiquement masculine quand on essaye de faire justement tout pour? A moins que c’est le faite que ça soit son propre faire, peut être que c’est ça qui bloquait… C’est vrai quand il avait passé sa langue sur la plaie encore chaude et sanglante d’asmodeus il lui semble bien avoir entendu un léger souffle sortir d’entre ses dents… en tout cas son geste gène son jumeau et d’ailleurs il ne tarde pas a lui faire comprendre par ses quelques paroles. Un sourire s’étire sur ses lèvres, le même sourire de d’habitude, tellement arrogant. Bien sur que si qu’il le manipulait et même encore maintenant sa fonctionnait…*

Alors empêche moi Joël !!
Même avec la meilleur des volontés tu n’arriverais même pas a ma cheville, tu es trop hummmm faible pour ça
* en disant cela Corentin avait poussé doucement son frère contre le mur et se colla doucement a lui en posant ses doigts sur la bouche de Joël *
Chut ne parle pas de chose qui fâche, ça ne me plaît pas plus qu’à toi. J’ai juste envie de jouer… Tu as quelque chose contre ?
* Il devrait avoir honte normalement, mais pourquoi ne ressent il rien ? Déjà qu’il allumait n’importe qui, voila qu’il allumait son propre frère. Disons que c’était juste pour son ego il voulait juste se prouvé quelque chose… Poussant le vice à l’extrême, il s’attaqua d’abord à l’oreille… Pourquoi ça étonnait Joël d’être considéré comme un objet ? L’avait il habitué a le considéré comme autre chose ? Tout le monde est un objet aussi bien lui que les autres. Il fini par lui mordiller le lobe, il sentit le corps de son jumeau tressauté, ouaou ça fait cette effet la sur lui le faite de se faire mordiller l’oreille ? Il sent les mains de Joël sur ses épaules et tente de le repoussé mais sans vraiment y mettre de conviction, il haussa les épaules*
Arrête de pleurer va, qui a dit que je te détestait ? C’est vrai je te porte pas dans mon cœur et pour être franc je n’ai absolument rien a t’envier… disons que te testé est si distrayant a voir

* il posa pour finir sa main sur la virilité de son frère, comme s’il faisait ça avec un gars pris au pif comme d’habitude. Il ne pu s’empêcher de rire, tellement drôle cette situation Joël se laissait mené encore par le bout du nez a 16 ans il réagis juste quand les attouchements deviennent plus poussé. Son frère lui attrapa ses poignets et les serra avec force ce qui fit grimacer le serpentard mais sans lui effacer son odieux sourire. Il commença a bougé doucement ses poignets dans tous les sens en arquant un sourcil jusqu'à ce que Joël se décide enfin de desserré l’étreinte qu’il exerçait sur ses poignets. Il se dégagea des mains de son frère et lui en pris une, celle qui n’était pas immaculé de sang il s’empara de l’index toujours en souriant*
Tu veux que je t’aide à y croire ? * il lui fit un clin d’œil * je t’assure qu’il n’y a rien de plus facile..
* Il passa le bout de sa langue sur la pointe du doigt de son jumeau. Puis enroula sa langue autour du début du doigts de celui-ci, faisant joué sa bouche, et son piercing sur juste le début du doigt, le suçant, léchant comme une glace. Puis il pris entièrement dans sa bouche le doigt de Joël, exerçant dessus quelque va et vient lent et sensuel comme s’il suçait un sexe faisant intervenir de temps a autre un petit coup de langue… Sans jamais le quitté des yeux, puis après sa petite mise en scène il liber le doigt de son frère* Je peux descendre plus bas s’il faut encore que je te prouve quelque chose… * Il ne joue pas, il apprécie juste la vie, sa vie, et se brûler quand on joue avec le feu est le meilleur moyen d’apprécié la vie a 200% *

Joël n’avait jamais compris le fonctionnement de Corentin, ce garçon était pour lui une véritable énigme vivante. Souvent il s’imaginait ce qu’on pourrait découvrir si on ouvrait sa tête comme une boite de Pandore. Son imagination d’enfant le poussait parfois fort loin et dans ses délires, il voyait alors une fumée sombre chassée par un vent dévastateur, des cris terrifiant d’animaux inconnus s’en échappant. La mort, la luxure, la violence, le mensonge, toute la méchanceté et la cruauté représentée par des spectres grimaçant. Ceux-ci se cachaient au fond des yeux de Corentin, tapis en silence, et pouvaient surgir à tout moment. Ces visions d’horreur le maintenaient souvent éveillé la nuit, alors qu’il dormait dans la même chambre que son frère. Il se cachait sous les couvertures, n’osant bouger, paralysé par l’angoisse. A quoi rêvait-il la nuit, à quoi pensait-il la journée, qui était-il vraiment. Joël ne le savait pas. Pourtant c’était son frère, son jumeaux, son miroir ! Et s’il était maudit et perverti, alors lui aussi l’était… surement…

Joël secoua la tête, pourquoi son frère le troublait autant, au point qu’il ne parvenait même pas à se regarder dans un miroir de crainte de voir son image dans le reflet. Il le diabolisait, c’était totalement exagéré, il en devenait fou… Mais ce rupture entre eux l’avait traumatisé, ce manque de communication et de compréhension avec son jumeaux l’avait toujours meurtri. Il était persuadé que Corentin le détestait, c’était pour lui tellement évident… Tout comme leur père, il l’avait rejeté et il le dévalorisait sans arrêt, le rabaissant toujours…

Mais ce comportement pervers, le fait de le toucher de cette manière, de le lécher si bizarrement l’avait totalement stupéfait. Il fallait bien dire qu’il n’avait jamais vu Corentin se comporter comme cela, ils étaient encore jeunes la dernière fois qu’ils s’étaient parlé… Bien sur, il savait que son frère était capable de tout pour le pousser à bout, pour l’énerver, rien que pour le plaisir de le voir se mettre à pleurer. Mais il y avait tout de même des limites ! En plus Joël n’était vraiment pas à l’aise en ce qui concernait le sexe et toute allusion plus ou moins déguisée dans ce domaine avait le don de lui mettre le feu aux joues. Restait à espérer que Corentin ne devine pas son inexpérience en la matière, il ne manquerait plus que ça ! Voilà que déjà il souriait, visiblement satisfait de lui…
« Faible ! Tu crois que c’est de la faiblesse de refuser un combat ou une dispute, de ne pas vouloir envenimer la situation entre nous plus qu’elle ne l’est ? On ne s’est pas vu depuis quand, Corentin ? Et regarde comment tu te comporte, tu trouves que c’est normal ? »

Corentin n’avait honte de rien, il ne se culpabilisait jamais, au contraire de Joel. Il ne pensait qu’à son plaisir, jouer, en se fichant royalement de ce que les autres pouvaient ressentir. Joel se demandait parfois s’il savait à quel point il lui faisait de la peine, est ce qu’il était vraiment conscient du mal qu’il faisait autour de lui ? Est-ce qu’il était trop immature ou trop stupide pour s’en rendre compte ? Personne ne pouvait être si égoïste, c’était … inhumain…

-« Mais bon sang… jouer ? Tu appelles ça jouer, tu me.. fais ces trucs là… c’est euh… enfin t’es pas normal c’est tout !»

Joel ne savait pas trop à quoi Corentin voulait en venir, il avait entendu de drôles de choses à son sujet, on disait qu’il draguait les mecs… Le fait que son frère soit gay l’avait un peu choqué, il en était arrivé à se poser plein de question sur lui-même, à savoir quelle était son orientation sexuelle, après tout il n’était jamais sorti avec qui que ce soit… Mais ce n’était que parce qu’il était timide, voilà tout et puis il n’avait jamais rencontré de fille qui lui plaisaient… Par contre, on disait que son frère se tapait tous les mecs qui croisaient son chemin… Cela, il avait toujours refusé de le croire, cela ne pouvait même pas accéder à son esprit ! Mais le voir agir de la sorte le stupéfiait…

-« Tu es si … bizarre… tu ne me porte pas dans ton cœur, hum ça j’avais cru le deviner, merci ! Mais de toutes façons, Corentin, tu n’as PAS de cœur ! Alors rien d’étonnant ! Et t’en fais pas, je ne vais plus être triste à cause de ça, je m’en fous maintenant, j’ai appris à vivre sans toi depuis bien longtemps, je me passe très bien d’avoir un frère… »

Il n’enviait pas son humanité, il préférait rester un monstre moqueur et méchant ? Très bien ! Joël faisait semblant de s’en moquer mais au fond de lui, la douleur était la même, cette tristesse de ne pas être aimé de son frère… Et il voulait le tester, mais à quoi au juste ? ce n’était que la curiosité et la surprise qui le poussait à rester là et à poursuivre cette drôle de conversation. Pourtant il aurait mieux fait de le pousser et de se tirer… oui il aurait mieux fait, mais il le regardait toujours fixement, attendant cette réponse qui ne venait pas, serrant ses poignets dans ses mains. Le relâchant enfin, il le regarda sans comprendre prendre sa main et la porter à sa bouche. Que faisait-il ? Joël écarquilla les yeux, la bouche ouverte, des frissons l’envahissant tout d’un coup sans qu’il puisse comprendre ce qui lui arrivait.

Cette situation était totalement surréaliste, il était prêt à lui casser la figure cinq minutes avant et là, il était pétrifié car il se rendait compte que son frère le…. draguait ?? Mais il mimait quoi là ? Une… une pipe ? Et lui au lieu de lui foutre sa main en pleine poire il se laissait faire ? Sur le coup, il ne savait même plus où il était, ni même qui était ce garçon en face de lui. Son ennemi, son frère ? Quelqu’un qu’il déteste ou qu’il aime trop ? La bouche de Corentin le suçait avec application et lorsqu’il le lâcha enfin, sa proposition le laissa totalement choqué. Non seulement par l’audace de son frère et la perversité de la chose mais aussi à cause de ce qu’il ressentait lui-même, l’espace d’un instant il s’imagina la chose, l’espérant presque avant de rougir violement. Joël devenait un véritable phare à présent.

-« Hein ??? Mais.. mais… Attend t’es malade ! »

Joël avait pris le bras de son frère et le lui serrait de toutes ses forces, laissant à peine passer la circulation de sons sang. Sans réfléchir, il se mit à le secouer comme un prunier avant de l’emmener avec lui, le tirant sans lui laisser le choix. Où allait-il ? Il ne savait pas mais il n’avait pas envie de poursuivre cette petite conversation dans un lieu public. Il y avait un petit bureau non loin de là, réservé pour les élèves qui avaient besoin de discuter avec un professeur en privé. Joël savait qu’à cette heure il était vide et il ouvrit la porte avant d’y projeter violemment Corentin. Il n’était plus le petit Joël froussard qui se cachait dans les jupes de sa mère en ce moment. La colère et le choc avait pris plus de puissance que sa timidité légendaire. Poussant son frère dans un fauteuil, il referma la porte avec précaution, resta adossé à elle pour l’empêcher de sortir toujours aussi rouge et visiblement très ému.

-« Ecoute, il faut absolument qu’on cause ! Je ne me suis jamais mêlé de ta vie jusque là, mais ce que tu viens presque de m’avouer, c’est… Bordel Corentin ! Tu ne te rend pas compte de ce que les gens disent de toi ? Ils te prennent pour… ton comportement laisse croire que tu n’es… pas quelque de très sérieux du tout ! Il faut que tu te réveille ! Arrête d’agir comme ça ou bien les gens vont croire que tu es vraiment… une putte ? »

Ce dernier mot était dit tout bas, il n’osait même pas le prononcer. L’honneur de sa famille était en jeu ! Peut être que Corentin ne savait pas ce que les autres disaient de lui… en tous cas, Joel espérait bien que ces petits jeux débiles s’arrêtaient là, que ça n’allait jamais plus loin que ce qu’il venait de faire, ce serait trop… gloups… sinon…

* il poussait un profond soupire, voila pourquoi il n’arrêtait pas de le faire chiez, de l’embêter sans répit parce que Joel était tout simplement CHIANT, pas marrant, barbant… Et c’était qui la qui manquait d’humanité ? Plutôt crevé que devenir comme lui. Si Corentin avec suivi cette voix de la débauche et la luxure c’est pour fuir la si grande perfection de son frère. Toujours la avec ses sermons, « fait pas si tu vas te faire engueuler, fait pas ça maman va pas être contente « mais a quoi sert la vie si c’ets pour la vivre un gros balais dans le cul ? Oui il voulait envenimé la chose, pas pour le plaisir d’apparaître comme un monstre au yeux de son propre frère, mais pour lui montrer que la vie est beaucoup mieux quand on laisse passé ses envies, ses plaisirs avant tout. L’exemple était la, Corentin avait peut être l’une des réputation la plus mauvaise de ces 4 murs mais il n’en restait pas moins studieux. Certes sil n’était pas l’intello avec 200 de QI ou autre truc dans le genre, mais s’il était arrivé en 6 eme année sans difficulté c’ets bien pour une raison, parce qu’il était travailleur malgré toutes ses partis de jambes en l’air… Qu’est ce que la définition de quelqu’un de normal ? Se levé, allé pisser, petit déjeuner, se brosser les dents, partir en cour, revenir, devoir, manger, douche et dodo ? Désolé Corentin n’était pas du genre a apprécié la normalité des choses, il n’y a pas de mal à être spécial, à être différent et utiliser son corps à bon ou à mauvais escient. Il croisé les bras en soupirant a nouveau *

Ce n’est pas moi qui est lever la main sur mon frère, alors tes sermons sur la faiblesse, refuser je sais pas quoi pour je ne sais quelle raison tu te les gare ou je pense, tu sert les fesses et tu les garde pour toi

* il se mordit la lèvre inférieur a voir la réaction de Joël soit c’était par gène que justement c’était son frère soit, son sourire s’élargie il n’avait encore eu aucune expérience… Si c’était le cas, ça allait vraiment devenir drôle. Les mur d’une école sont si fins, qu’on peu tout savoir, tout entendre sans même le vouloir, être au courrant du tout dernier potin, qui couche avec qui, qui fréquenté et ne pas fréquenté, les taré, les bizarre, les salopes tout on savait tout dans une école aussi grande soit elle. Que certains bruit cour sur lui n’était pas si étonnant que ça, et puis tant bien même tous ces bruits serait parvenu aux oreilles de son frère qu’est ce que cela pourrait lui faire ? Corentin ce n’ets pas Joël ? Rare son ceux qui les connaisse comme jumeau tellement qu’ils se fréquentent peu. Même en se regardant dans le miroir ils sont complètement différent. Alors que Corentin soit ceci ou cela qu’ets ce que ça pouvait foutre du moment qu’on assume ? Il ne pu s’empêcher d’éclater de rire *

Est ce que ça te gênerait Joël ? Est-ce que je te gène ? Ca ne te fait donc pas plaisir ?

* Quoi ? Corentin ne fait rien de mal il ne fait que chauffer… allumer son frère, mais il fait ça avec tout le monde sauf qu’aujourd’hui c’est monté d’un cran parce qu’il s’attaque justement a Joël. Apres tout c’est un mec, pourquoi réagirais il différemment des autres ? Puis il se mis vaguement a réfléchir sur ce que venais de lui dire son jumeau… C’est vrai qu’il n’a pas de cœur, il n’a pas d’ami, pas de petit copain, ou petite copine, il n’est pas respectable, ni respecté parce qu’il en se respecte pas lui-même. Il fait souffrir tout le monde, envoie chiez tout le monde, se moque de tout le monde et tout cela sans aucun remord… Mais dire qu’il na pas de cœur ets bien gros, dire juste qu’il n’éprouve aucun sentiment est plus réel car si on se base sur l’anatomie humaine, sans le cœur on meurt et sans le cerveau on meurt aussi… Alors Corentin a bel et bien un cœur, mais cryogénisé, recouvert de pierre et entouré d’une muraille… Mais n’ets ce pas une manière en faite de ce protéger de la douleur ? Oui car le joue ou quelqu’un réussira a brisé toutes ses parois il ne restera qu’un petit cœur fragile facile a briser… Vous y avez cru hein lilalilalou rien ne brisera se cœur qui ne bat que pour vivre et mourir. Aimer qu’elle perte de temps, pourquoi ce contenter d’une personne alors qu’on peu tous les avoir ? Il a appris a vivre sans Corentin comme Corentin l’a fait, mais pourquoi dans ses yeux on peu lire qu’il le regrette ? Il voulait un frère voila la réponse, Joël a toujours voulu un frère, un vrai, et il a fallu qu’il tombe sur Corentin, comme quoi la vie ne vous réserve pas toujours des surprises… Comme celle qui allait venir, Corentin avait subtilisé la main de son frère pour mimer avec la plus grande application une pipe. Quoi ? dieux nous a constituer avec une bouche faut bien qu’elle serve a parler mais aussi a sucer sinon elle n’en vaudrais pas la peine… Il était près a passé au niveau supérieur déboutonnant presque la ceinture de son frère quand soudainement il fut retenu…

Joël venait de l’attraper violement par le bras lui serrant tellement fort qu’il avait l’impression que plus une goutte de sans irriguait son bras. Puis il fut secoué dans tous les sens, il ne pu s’empêcher de gémir de douleur. A quoi il jouait la ? Pourquoi s’attaquer a son physique plutôt qu’a son mental ou son moral ? Ah ba oui Corentin n’avait juste qu’un physique, la mentalité évolué ainsi qu’une petite partit de moralité était introuvable dans se corps si parfaitement constitué. Sans même comprendre se qui lui arrivait tellement que sa tête tournait il fut contraint de suivre son jumeau dans une salle voisine sans y imposé de résistance, il tutibait sans s’en rendre compte, puis sans grâce il fut jeté dans un fauteuil reprenant peu a peu ses esprit, il compris vite qu’il était enfermé seul avec son frère dans la salle, un sourire naquit très vite sur ses lèvres, faisant travailler son petit esprit simple mais si pervers. Il se leva du fauteuil s’humectant sensuellement les lèvres, s’approchant lentement de son frère *

Pourquoi tu n’arrives pas à finir tes phrases ? Es tu donc si coincé que ça ? Au point d’avoir peur de parler franchement de sexe * devant lui Corentin le fait se détacher de la porte en le poussant doucement vers le fauteuil ou précédemment il l’avait poussé, puis se fut le tour de Joël d’être poussé dedans… Avant qu’il se relève Corentin s’asseya a califourchon sur lui enroulant ses jambes autour de la taille de son jumeau * Les gens, les gens, les gens, si tu te base sur les gens aussi… Mais sache que je ne suis pas une pute, contrairement a elle je n’ai pas besoin de blé pour me faire baisé… disons simplement que je suis une salope, ou disons un simple petit nympho * il fit glissé son index sur les lèvres de son frère * mais pourquoi traduit tu se que pense les autres de moi alors que je sais très bien ce qu’il se cache dans leur tête et toi Joël, voudrais tu te la faire cette pute que tu décris si sauvagement ? * il fit glissé son doigts le long du torse de son homologue tout en se mordant délicatement la lèvre inférieur comme pour le draguer * je suis sur que ça ne te dérangerais pas hein… Alors arrête de critiquer les autre alors que je sais pertinemment que tu voudrais que je te fasse la même chose qu’a eux * dit il d’une voix douce, mielleuse calme, infaillible quand au sérieux de la chose * Dit moi grand frère, serait tu encore puceau ?

Adossé contre le mur, Joël dévisageait son frère avec attention. Cela faisait si longtemps qu’il avait évité de le croiser, qu’il avait tout fait pour ne plus contempler ce visage et à présent, il était là devant lui dans ce fauteuil. Joël osait enfin affronter ce trouble qu’il dissimulait au plus profond de lui, ce vieux démon qui le hantait depuis sa jeunesse, cette douleur qu’il faisait tout pour occulter. Est-ce que Corentin lui avait manqué durant toutes ces années ? Il n’aurait jamais accepté de l’avouer, ni à lui-même… Ces yeux noirs qui le fixaient, ses longs cheveux bien coiffés et ces traits fins et angéliques… Il ne pouvait s’empêcher de remarquer qu’il avait changé, il était devenu un jeune homme avec beaucoup de charme, que les traits encore enfantins ravivaient encore plus…Mais ce même mépris brillait toujours dans ses prunelles sombres et il souriait, plein d’assurance.

Bien sûr, aucune des paroles de Joël n’avait eu l’air de toucher leur cible, du moins en apparence. Il était impossible de savoir ce que Corentin pensait vraiment, il gardait toujours un masque imperturbable comme s’il se fichait de tout. Il lui avait fait la remarque que lui au moins n’avait jamais levé sa main sur son frère, voilà qu’il cherchait à le culpabiliser ? Il faisait tout pour lui donner l’envie de le frapper et ensuite le poussait aux regrets de s’y laisser aller ! Joël serra les dents, ses pensées volaient dans tous les sens à vive allure. Les manières perverses de son frère le bouleversaient totalement car il ne s’était pas du tout attendu à un tel comportement. Il était sûr de pouvoir résister à ses piques et à ses insultes, d’avoir à présent assez de répartie puisqu’il avait évolué et se sentait plus fort qu’avant. Mais encore une fois, Corentin l’avait devancé et trouvé un domaine où il le dominait de manière à le mettre mal à l’aise…

-« Tu veux savoir si je suis gêné ? Et si ça me fait plais…Mais ! Faut vraiment que tu sois cinglé mon vieux ! Tout ce qui t’importe c’est ça : choquer ! Tu essaie d’attirer l’attention sur toi et pour ça n’importe quel truc est bon ! C’est pitoyable, c’est tout ! »

Cette fois Joël était vraiment en colère, il serrait les poings, Corentin croyait vraiment toujours avoir le dernier mot sur tout et il se foutait de lui, il avait beau être un garçon calme qui ne s’énervait pas facilement, il y avait des limites ! Il le regarda en fronçant les sourcils alors que son frère se levait pour le rejoindre, qu’allait-il faire à présent ? Le cœur de Joël battait trop vite, voilà qu’il mettait le doigt sur un sujet tabou, bien sûr il n’allait pas s’en priver ! Cherchant ses mots, il fut trop concentré sur ses bafouillements pour réagir et se retrouva à son tour dans le fauteuil. Gasp !! Il s’asseyait sur lui maintenant ?

-« Mais…mais…mais non !! Je ne suis pas coincé, c’est même pas vrai ! Seulement je ne suis pas un obsédé comme toi et puis… mais qu’est ce que tu fais ? Allez lève toi, tu vas pas recommencer ! »

Joël détourna la tête et se recula le plus possible au fond du fauteuil alors que Corentin l’entourait de ses jambes. Il se serrait tout contre lui, leur bas ventres se touchant dans une position des plus embarrassantes. Dire que se trouver tout simplement proche de quelqu’un avait le don de le mettre mal à l’aise, là il était servi ! Et voilà que Corentin lui servait sa petite théorie et se définissait sans rougir dans des termes totalement irrespectueux. Joël était sidéré, jamais il n’aurait cru que quelqu’un au monde puisse parler de lui-même comme ça ! Et en plus c’était son frère ! En ce moment, il en aurait bien chialé tellement il se sentait mal, le supplier d’arrêter comme lorsqu’il était enfant… *fais pas ça. Arrête avec ton doigt… non, je ne veux pas ! Arrête s’il te plait !* Pourtant il ne devait pas avoir l’air d’un faible ! Et il attrapa vivement la main de son frère sans prononcer un mot et la garda dans la sienne, le fixant intensément alors qu’une foule d’idées lui traversaient la tête. Il ne pouvait le nier… Une part de lui appréciait ce contact, ce rapprochement après tant d’années de séparation et il avait envie de… de le serrer dans ses bras… de lui dire… tu m’a manqué… mon frère… tellement manqué…

Mais Corentin s’en foutait éperdument, ce n’était pas l’affection qui le poussait à se coller à lui, juste l’envie de le pousser à bout ! Joël secoua énergiquement la tête, chassant toute douceur de son regard. Corentin était trop orgueilleux, trop sûr de lui et il en profitait d’autant plus avec son jumeau qui manquait trop de confiance en lui. Mais cette fois ce serait lui qui souffrirait ! Joël tira sa baguette de sa poche aussi vite que l’éclair, il savait dégainer, pas de doute ! « Mobilicorpus ! » Ce sortilège fut envoyé en plein sur Corentin qui s’envola dans les airs, privé de pesanteur. Joël le fixa avec anxiété, toujours cloué dans son fauteuil en regardant son frère rejoindre le plafond de la salle. Qu’avait-il fait ? Il était mortifié d’avoir dû se servir de magie contre Corentin mais c’était trop pour lui… Et il desserra enfin ses lèvres, ses paroles se voulaient dures mais elles perdaient de leur force à cause de la tristesse et de la douceur de sa voix…

-« ça t’épargnera de dire autant de conneries, Corentin. Je ne veux plus jamais que tu répète ces mots là devant moi, t’as compris ? Je ne suis pas un salaud de mon coté, ni un pervers et je ne vais pas me… euh.. me me m’exciter devant toi ! Faut arrêter de croire que tu sais tout, t’es nul ! Les gens se foutent de toi, te considèrent mal, ils ne t’aiment pas ! Personne ne t’aime en fait, c’est ça la vérité que tu refuse de comprendre. »

Il serrait sa baguette en main, la pointant toujours vers son frère, les larmes aux bords des yeux. Cela lui faisait du mal de prononcer ces mots mais il fallait lui ouvrir les yeux. Corentin se prenait pour un tombeur à qui rien ne résiste et voilà qui lui remettait enfin les yeux en face des trous ! Les paroles de son frère concernant sa sexualité lui revenaient en tête alors qu’il rougissait encore.

-« Et je ne suis pas puc… Enfin je ne le suis pas voilà ! *plutôt crever que lui dire* Mais en tous cas j’ai bien des choses à t’apprendre dans ce domaine, d’abord agir comme tu le fais ne pourra t’attirer que des ennuis. Avoir une bonne moralité c'est important. Et ensuite arrête de croire que tout le monde est aussi pervers que toi ! T'es pas irrésistible! Bon. Si tu veux descendre, faudra que tu me promette de… ne plus jamais agir comme ça avec les autres élèves et de te montrer plus… raisonnable ! Allez, jure le ! »

* pfff c’était vraiment, mais vraiment pas marrant de se retrouver dans la même pièce que son frère, lui et c’est principe de moine n’était à gerber. N’importe quel mec normalement constitué a tendance gay voir bi l’aurait suivi dans son petit jeu de séduction. Mais Joël … Rien, qu’est ce qui pouvait l’empêcher de se lâcher ? Le simple frère qu’ils étaient jumeaux ? C’ets bon quoi dans la vie tout ne se rapporte pas au sexe… Quoi que… Non sérieux ça peu être sensuel sans pour autant être sexuel, on peu jouer, draguer, allumer, sans pour autant faire suivre chose dont Corentin était passé maître, bien que ça dépend maintenant de la personne et s’il est d’humeur a faire sa petite garce. Mais la il avait beau se trémoussé, lui montrer ses petits talents buccales, parler ouvertement de sexe ou de désir il n’y avait rien. Juste des sermons comme quoi il faisait pitié blablabla. Oui il veut choquer, qu’est ce qu’il y a de mal a ça ? Au moins il fait quelque chose de sa vie a part resté planté derrière des livres ou envoyé une multitude de hiboux en inde pour avoir des nouvelles de sa petite maman. La vie vaut la vivre, les plaisirs charnels en font partie. C’est vrai que serait la vie sans le sexe ? Sans les hommes ? Les femmes ? Se serait ennuyant. Il n’y avait aucun mal a aimé le sexe au contraire cela permet de faire pas mal de bonne rencontre surtout si le conjoint est aussi tordu mentalement. Il regarda le ciel en soupirant *

Ce n’est pas parce que tu ne fais rien avec personne que je dois forcement suivre ton exemple. Et puis a par ta petite âme sensible, dit moi qui je peux bien choqué ici ? Les petits de première année ? Faut arrêté ils ont tous déjà entendu quelqu’un jouir de plaisir

* Assis dans son fauteuil il avait bougonner ça dans une intonation de lassitude en jouant avec ses doigts sans prendre la peine de regarder son frère. C’ets vrai quoi s’il voulait démontré que Corentin n’était rien d’autre qu’un nympho, il fallait que lui en retour lui démontre qu’il était chiant et ennuyeux a mourir nan ? Mais bon il voulait encore jouer avec son frère, c’ets vrai il y a tellement longtemps qu’il ne l’a pas poussé a bout… Lui faire pété un petit câble avec ses méthode de maintenant plutôt que de celle d’avant comme s’auto frapper était assez alléchante rien que d’y penser. C’ets pour ça qu’il c’ets levé, marchant d’un pas léger, roulant du cul comme une vraie fille, poussant son frère a s’asseoir sur le fauteuil la main posé sur son torse. Bien sur ce qui d’ailleurs n’était pas très étonnant il n’y eu aucune résistance de sa part. Corentin lui faisait encore de l’effet, pas forcement effet dans le style désir, mais la peur qu’il éprouvait a son égards quand ils étaient enfant, il avait l’impression de la sentir comme une vague odeur d’autre fois, un pale souvenir qui en faite est resté dans les mémoires. C’ets une terreur, il a toujours été une terreur pour son frère, Dans certains de ses cauchemars on pouvait l’entendre gémir le prénom de Corentin, et même jeune entendre son frère dire son prénom lui faisait plaisir, presque a l’excité. Il aimait bien être considéré comme la bête noire dans la tête de son grand frère, même encore maintenant dans cette salle il a l’impression de l’être. Mais il a grandit oui Joël a grandit, il a mûri ses pensées on changé mais au fond de lui il garde encore cette peur… Il s’assoie sur lui et recommence a l’aguicher, après la demande de son frère il secoua la tête hors de question pour lui de se levé. Ca gâcherait tout *

C’est a ça qu’on reconnais un puceau sans aucune expérience. On a peur d’aimer parce qu’on ne sais pas ce que c’est, peur de désirer parce qu’on ne sais pas si c’est réciproque, et on est insulter d’obsédé quand on en fait trop Je ne fait rien de mal a part profité de ce que la nature m’a offert, c’est toi qui vois le mal partout Joël… Si tu ne te lâche pas comment vas-tu découvrir tout ça ? Si tu veux je peux te donner un cour particulier, personne n’en sera rien

* Leurs virilités en contactent, il ondula doucement son bassin. Oui il voulait l’excité y’avait il un mal a cela ? Puis il fit glisser son index sur les lèvres a son frère qui semblait rougir de plus en plus aurait il réussi ? Alors qu’un sourire narquois naissait sur ses lèvres il lui attrapa a nouveau violement le bras le serrant a nouveau de toutes ses forces. Mais c’est u’il a de la poigne en plus, a nouveau il laissa s’échapper de sa bouche une gémissement plaintif définissant parfaitement la douleur qu’il ressentait. Son visage se crispa dans un rictus qui montrait vraiment que l’étreinte qu’exerçait Joël sur son bras lui faisait mal. Un regard colérique se plongea dans celui de son jumeau qui le regardait intensément. Il entendait son propre cœur lui marteler la poitrine. Se regard… C’était la première fois que Joël le regardait comme ça… aussi fixement, sans scillé sans aucun sentiment n’apparaisse. Oui il avait vraiment grandi ou était passé le Joël qui baissait les yeux des qu’il croisait ceux de son jumeau… L’enfant serait il devenu un homme ? Un vrai ? Corentin déglutit sa respiration se faisait haletante et de plus en plus audible tellement qu’elle en était bruyant. Apres quelques secondes ? Minutes ? Yeux dans les yeux Joël réagis et jeta le premier sort

C’est un mobilicorpus qui franchit ses lèvres, pourquoi voulait il le priver de l’apesanteur ? A quoi tout ça rimait ? Il ne voulait pu être en contacte avec son jumeau ? Il venait de rejoindre le plafond collé a celui-ci Joël lui paraissait bien petit calé dans son fauteuil. Il croisa les bras alors que son frère venait d’entamer… Ciel une Tirade… Pas ça au secours… Il voulait faire une leçon de morale, mais Corentin n’avait aucune morale, aucune lucidité a quoi bon parler pour ne rien dire ? Autant économiser sa salive ça reviendrait exactement au même. Corentin regardait le plafond en soupirant, oui les phrases déblatérer par son frère rentrait par une oreille et ressortait par l’autre tellement qu’il en avait mais vraiment rien à fiche. Non ça ne le touchait pas, parce qu’il n’avait rien a se reproché et en plus ça ne le concernait pas. Chacun est libre de mener sa vie comme il la souhaite. Il n’a jamais imposé à Joël d’être un pseudo grand frère protecteur, il est trop tard, 10 ans trop tard. Quand il eu fini il baissa la tête *

C’est bon la ta fini ? Hep il est ou le bouton pause chez toi ? Quand on te lance on t’arrête plus c’est horrible. Je ne suis pas irrésistible je peux juste me permettre d’avoir qui je veux nuance ma petit pucelle… Mais maintenant assez jouer, je ne jure jamais surtout si ce n’est pas pour la tenir. C’est vrai je suis garce, une traîné, une salope, et tous les adjectifs péjoratif que tu voudras mais je suis quelqu’un de honnête. Je suis ce que je suis si ça ne te plais pas, fait comme avant sort de ma vie… * il sortit sa baguette * Si tu ne voulait pas m’entendre s’était le silencio qui fallait lancé abrutit * il pointa sa baguette vers celle de son frère. Le mobilicorpus le faisait léviter, mais il ne l’empêchait pas de bouger ou de riposter * finite incantatem * la fierté est un vilain défaut, il préfère plongé de plusieurs mettre de hauteur en annulant le sort lancé par la baguette de son frère plutôt que de lui mentir. Le sort annulé, Corentin tomba comme une pierre vers le sol *

Joël sentait l’énervement monter à son paroxysme, de quel droit son frère osait prononcer des jugements sur lui alors qu’il ne le connaissait même pas ! Qu’est ce qu’il en savait qu’il n’avait jamais rien fait avec personne hein ? C’était pas inscrit puceau sur son front après tout ! Fronçant les sourcils, la main crispée sur sa baguette, le garçon ne pouvait cacher qu’il était en colère, pourtant il ne criait pas, sa voix restait calme, il était incapable de s’énerver vraiment. Il se sentait surtout blessé dans son amour propre et vexé de la manière dont son frère le dépeignait, un genre de pauvre petit niais ! Certes, il avait envie de pleurer mais il ne lui en donnerait pas cette joie.

A t’entendre on dirait qu’on vit dans euh… une maison close ! Mais c’est une école, Corentin, désolé tu te goure d’endroit ! Et tout le monde ne passe pas son temps à mater des films X ou à entendre jou… enfin comme tu dit là ! Arrête de faire comme si c’était moi qui était trop rigide, c’est même pas vrai…

La voix de Joël était trop douce pour sembler convainquante. Rien que prononcer ce genre de mot lui donnait des frissons. Son frère avait des idées totalement déplacées et très malsaines et il faisait comme si c’était tout à fait normal. Et puis d’abord, qu’est ce qui pouvait bien faire penser à ce sale petit pervers qu’il pouvait avoir des tendances gay ? Déjà qu’ils n’avaient jamais été proches l’un de l’autre, ce ne serait certainement pas à son frère que Joël aurait eu l’idée de se confier ! Joël secoua la tête pour chasser ces pensées, il ne voulait même pas s’imaginer une seule seconde que son frère avait vu juste, est ce qu’il avait l’air d’un homo ? C’était contre nature ! Ah non, il n’était surement pas comme ça... il ne voulait pas…

Le cœur du Gryffondor battait trop vite, il était troublé mais après tout c’était bien normal. Il venait de retrouver son frère qui avait été une obsession durant toute sa jeune vie, un jumeaux qui aurait du être la moitié de lui-même et qui n’avait fait que le terroriser encore et encore. Pourquoi avait-il toujours l’air de lire dans son esprit ? Est ce que la télépathie existait ? Est ce qu’ils avaient développé ce don grâce à leurs pouvoir de sorcier et de leur gémellité ? On disait toujours que les jumeaux avaient un sixième sens entre eux mais cette fois, Joël resta bouche bée sans savoir que répondre. Peur d’aimer, peur de désirer… ces paroles touchaient bien trop leur cible pour être anodines… Pendant une fraction de seconde, il cru naïvement que Corentin pourrait lui donner de bons conseils. Qu’il aurait pu se comporter comme un frère qui aidait l’autre à comprendre la vie. Mais lorsque Corentin prononça la dernière phrase Joel sursauta.*Cours particulier, personne n’en saura rien*

Là ce n’était plus du tout innocent et Joël secoua la tête jusqu’à s’en donner le tournis dans un tourbillon de non non non noon ! Il lui avait fait mal, il l’avait serré de toutes ses forces et Corentin avait gémit sous la douleur, il avait grimacé et son doux visage d’ange s’était marqué par la souffrance. Pourtant Joël ne devait pas en ressentir de regret, c’était son frère qui devait avoir peur à présent. Il était en apesanteur, totalement sous son contrôle, incapable de redescendre seul. Pourtant, cela ne l’empêchait pas de faire son malin et de répondre avec autant d’arrogance que d’habitude. *ma petite pucelle ? Argh ! *

« Ne m’appelle pas comme ça ! Et ne t’insulte pas ! Ce n’est pas moi qui te traite de ces noms là, c’est toi qui te sali tout seul ! Tu aurais besoin qu’on t’enfonce la vérité dans le crâne ! Tu es vraiment trop bête !»

Mais Joël s’interrompit soudain. Corentin avait sorti sa baguette et la pointait vers lui. Etait-il prêt à se lancer dans un duel de sorcier contre son propre frère ? D’un coup, le gryffondor avait perdu ses couleurs pour devenir livide. Serait-il capable de se battre contre son frère, de lui faire du mal ? Il le faudrait bien, sale ordure, et dire qu’il se prétendait honnête, ce n’était qu’un démon ! La rage lui serrait le cœur alors qu’il se préparait à la riposte, ses muscles tendus. Se levant vivement du fauteuil, Joël bondit sur ses pieds, prêt à se battre. Tout à coup, il vit le sort fuser et son frère dégringoler dans le vide. Les yeux écarquillés, toutes ses pensées se bloquèrent. Dans ce genre de situation, on n’a pas le temps de réfléchir, ce sont les sentiments qui agissent. Et la seule pensée de Joël en cette seconde était la peur, une angoisse terrible qui l’inondait entièrement. Celle qu’il éprouvait à l’idée que son frère se fasse du mal.

Il glissa sur le carrelage du bureau, lâchant sa baguette et tendant les bras, juste à temps pour recevoir de plein fouet le corps de Corentin et sous le choc, il s’affala à terre. Retombant durement sur le dos, cela lui coupa le souffle alors que les jambes de son frère entrait en collision avec ses épaules, ses coudes s’enfonçant dans son ventre l’écrasaient douloureusement. Un peu sonné, Joël se demandait s’il n’allait pas tomber dans les pommes, à moitié écrasé sous le poids de son frère. Cependant, il se força à secouer la tête afin de savoir si Corentin allait bien. Il ignorait si sa tête avait heurté le sol ou non, un bruit sourd ayant retentit contre le carrelage et l’angoisse atroce fit jaillir ses larmes trop longtemps contenues.

-« Corentin ! Dis moi est ce que ça va, je t’en prie ! Pardon…. Oh non.. c’est de ma faute, mais qu’est ce que j’ai fait… »

Essayant de s’extraire pour vérifier la santé de son frère, il ne voyait même pas le sang qui coulait de sa bouche, endroit où le pied de son frère l’avait durement cogné. Les larmes coulaient sur ses joues alors qu'il se penchait pour chercher le visage de Corentin, il avait si peur de le voir blessé… ou pire…

* maison close, maison close, directement les grands mots. C’est pas parce qu’on est plus penché sexe que les études que forcement l’école ou l’on se trouve est une maison close. Il n’y a aucun mal a assouvir ses envies surtout a 16 ans bon c’ets vrai il avait été un peu trop précoce de ce coté la, mais bon… Puis même à l’écouter on croirait que Corentin ne fait que cela de ses journées… Non non il a bien d’autre occupation que celle de se faire baiser et de mater des films X… Ya même pas de télé ici… D’ailleurs s’il ne pensais qu’a ça, il se serait déjà fait toute l’école dans toutes les pièces possible et imaginable que referme ces 4 murs, mais a par sa salle communes et quelques salle de classe il n’y avait rien eu d’extraordinaire… Il poussa un profond soupire, la bête noir et la blanche colombe réunis dans la même pièce comme c’est attendrissant mais qui de l’ange ou du démon a raison ? C’ets vrai c’est comme la poursuite du bien et du mal, il arrive parfois que le mal face le bien et le bien face le mal… tout ceci n’est rien d’autre qu’un cercle vicieux qu’il faut découvrir pour le savoir. Pourtant voir la manière dont Joël parlait on pouvait laissé sous entendre que c’est Corentin qui avait totalement tord, malgré ses belles paroles dites doucement…

Il fixa intensément son frère, c’est vrai que de lui il ne connaissait rien, il ne connaissait pas sa musique préférée, son orientation sexuelle, son plat ou glace préféré. Non il demeurait pour lui le parfait inconnu, comment peut on vivre avec quelqu’un sans connaître la moindre chose sur lui ? Il plissa légèrement les yeux toujours en l’observant, mais pourtant y a se petit truc qui fait qu’il a l’impression de le connaître par cœur… Non c’est pas vrai, c’est juste qu’en 5 ans même s’il faisait comme s’il ne se connaissait pas, même s’il s’ignorait, il regardait juste ses faits et gestes, au détour d’un couloir ou quand ils étaient dans le même escalier, en cour, a la salle commune… et il ne l’avait jamais vu embrassé quelqu’un, jamais il ne l’avait vu tenir la main a quelqu’un, alors a moins de faire ça en cachette ou que se soit des petits flirt sur le pouce, Joël n’avait eu personne en 5 ans... Les murs d’une école sont fine on fini toujours par savoir qui sort avec qui, qui couche avec qui, si son jumeau avait eu quelqu’un il aurait été parmi les premier a être informé, mais la rien ou tout du moins presque rien. Il n’avait rien d’un télépathe se n’était qu’une simple déduction de pure logique et de commérage dans les couloirs, a moins d’avoir été dépucelé a l’age de 11 ans… ce qui serais étonnant vu qu’il préfère resté a la maison a aidé maman plutôt que flâner devant les gens, le faite que son frère soit puceau ne lui avait pas vraiment échapper ça lui avait même paru évident… Mais avant qu’il ne puisse ajouter quoi que ce soit il était en apesanteur *

Oui tout le monde me voit ainsi, et je suis sur que toi aussi ça t’a effleuré l’esprit… Mais si j’arrive à vivre avec POURQUOI TU ME PREND AUTANT LA TETE mais merde c’est mon corps, pas le tien il est trop tard pour jouer les grands frère Joël et tenté de me protéger tu arrives beaucoup trop tard

* il sortit sa baguette, mais au lieu de jeté un sort contre son jumeau qui lui semblait se placé pour un combat Corentin se contenta de mettre fin au sortilège d’apesanteur, les yeux fermés sont corps entier était crispé, cette sensation de chut était insupportable elle remontait son cœur comme un effet d’ascenseur. Non il ne devait pas ouvrir les yeux la chut s’annonce des plus grave, mortelle ? Non en faite il n’en savait rien il ne voulait pas se poser de question, peut être finirait il simplement la journée a l’infirmerie avec quelques os cassé… La rencontre avec le sol n’était plus loin il ferma encore plus les yeux jusqu'à ce que…
Elément imprévu qui lui fit ouvrir les yeux quelque chose qu’on pourrait qualifié de mou si on est pas difficile lui amortit sa chut avant de retombé lourdement au sol, les yeux a nouveau fermé Corentin avait mal au bras, mais bizarrement juste au bras c’est quand il ouvrit les yeux que sa tête commença a lui tourné. Il laissa son corps basculé sur le coté, non il n’avait pas encore remarqué que c’était sur Joël qu’il était tombé. Allongé sur le sol les yeux fermé, le souffle haletant un mal de crâne horrible, voila le résultat de cette journée, il s’en sortait avec 3 fois rien. Les cris d’affolement de son jumeau résonna dans la pièce, le forçant a ouvrir les yeux et se redressé une main sur la tête :
« - Corentin ! Dis moi est ce que ça va, je t’en prie ! Pardon…. Oh non.. c’est de ma faute, mais qu’est ce que j’ai fait… »
Sourcils froncé il regardait les lèvres de son frère parler sans comprendre ce qu’il lui disait, des larmes jaillissaient de ses yeux alors qu’il ne comprenait pas pourquoi, jusqu'à ce que ses yeux tombe sur la tache de sang qu’il avait a la commissure de sa bouche, levant la tête en l’air il ferma les yeux en repensant a cette chut… Jusqu'à qu’il percute que la chose molle sur laquelle il était tombé c’était son frère. Baissant lentement la tête pour ne pas se faire mal son visage resta d’une indifférence incroyable. Il tendit ses mains qu’il porta doucement de par et d’autre du visage de son jumeau. Il inspira longuement avant de rapproché sa tête de celle de Joel, le bout de sa langue vint froler sa comissure blessé, puis il y colla ses levres dans un leger baiser puis se recula en lechant doucement ses levre spourfaire disparaitre le sang qui s'etait deposé sur celles ci et avec le revers de l’un de ses pouces essuya delicatement, sans cherché a lui fair eplus mal les traces du passage de sa langue et de ses levres sans le quitté des yeux. Un regard doux, presque attendrissant chose qu’on avait jamais vu a l’intérieur de ses yeux alors que son autre main lui caressait doucement la joue *

Pense : non tu ne dois pas saigner par ma faute, je ne veux pas… J’ai toujours tout fait pour ne jamais te blesser physiquement, j’ai toujours eu peur de t’abîmer enfin d’abîmer mon autre mini moi… pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi tu t’es blessé pour moi ? Est ce que j’en vaux réellement la peine ?
* il ferma les yeux, secoua furtivement la tête arrêtant tout mouvement et il finis par se reculer *
Pense : non mais qu’est ce qui m’arrive… Je devrais avoir honte de pensés et faire de telles choses je ne suis pas n’importe qui
* il ouvrit a nouveau les yeux a nouveau se regard de haine remplis de mépris*

Je peux savoir ce qu’il te prend ? Qu’est ce qu’il y a? Ta des fautes a te faire pardonné? Tu te sens coupable de quelque chose ? Pourquoi tu ne m’as pas laissé tombé? Tu aurais pu être gravement blessé espèce d’inconscient…

Pourquoi… tellement de « pourquoi » valsaient dans l’esprit de Joël en cet instant. Trop tard pour jouer les grands frères, trop tard pour tenter de le protéger ? Etait-ce donc un reproche, est ce que Corentin démontrait par là qu’il regrettait que Joël ne se soit pas occupé de lui plus tôt ? Ces mots résonnaient encore dans sa tête, les derniers que Corentin avait prononcés avant de s’écraser comme une pierre. La culpabilité et l’angoisse faisaient briller ses yeux, Joël n’arrivait plus à réfléchir correctement, à moitié assommé par le choc.

Corentin ouvrait les yeux et Joël retint sa respiration, le visage pâle et inquiet. Ses mots moururent dans sa bouche alors que sa voix se brisait. Il n’avait rien, rien ! Oh grâce au ciel il bougeait, il respirait… Mais le soulagement fut vite remplacé par un malaise flou et accru par le choc et la douleur qui lui tournait encore la tête. Ecrasé par le poids de son frère, il ne faisait plus le moindre geste pendant que ces quelques secondes semblaient durer une éternité. *Que fait-il, il touche mon visage… va-t-il m’étrangler ?* M’étrangler…première idée, pensée absurde dictée par l’habitude. Celle de ne voir en Corentin qu’un ennemi dangereux, un monstre dont il fallait avoir peur, se méfier, ne jamais tourner le dos. Peu importait qu’il vienne de le sauver, un animal féroce ne change jamais, et ils étaient en plein combat, pas de pitié dans ces cas là… Voilà qu’il s’était lui-même placé en position d’infériorité, lui offrant l’avantage comme un parfait… *Inconscient ! Je vais…. Je vais perdre conscience…j’ai la tête qui tourne… je…ne saurai pas me défendre…*

Pas contre un baiser, Joël… Un Baiser ?!? Et il ne cherchait même pas à l’éviter… il avait mal et Corentin embrassait cette blessure… Plus que cela, son cœur avait eu mal si longtemps et c’était cette blessure qu’il embrassait… La surprise de cette douceur inattendue le troubla profondément. Sans doute était-ce aussi à cause de sa peur précédente de voir son frère mourir qu’il resserrait ses bras autour de lui… un geste irréfléchi, impulsif… Et dans ses yeux grands ouverts, ses prunelles vacillantes sous l’émotion ne se détachaient pas de leur cible. Le regard de son double si pur, si sincère, un regard bien différent de ce qu’il lui renvoyait d’habitude… II devait le haïr, il devait le repousser, mais il n’en faisait rien. Pourquoi, pourquoi ressentait-il… cela… et qu’est ce que c’était exactement ? «cela»?

*Arrête d’être si gentil Corentin, si délicat… ça ne te ressemble pas ! Sois un monstre que je puisse détester, fais moi regretté de t’avoir sauvé ! Je ne suis qu’un idiot, je me maudis, je maudis cette faiblesse stupide ! Non je n’aime pas qu’il me touche de cette manière, je déteste ça ! Je t’aime pas, je sais pas pourquoi je t’ai sauvé …*

Menteur…
Mais le regard de Corentin changea vite, très vite. Le mépris s’inscrivait dans ses prunelles et ses paroles venimeuses, toujours si agressives le blessèrent telles des coups de poignard. La méfiance de Corentin envers lui, toujours sur la défensive, toujours à transformer ses motivations… *Tu voulais en prendre plein la gueule Joël ? Voilà, j’espère que t’es content !* Mais… serait-ce de l’inquiétude qui perçait dans la colère de Corentin ? Joël tenta de se dégager doucement, sans pour autant y parvenir, ôtant ses bras de Corentin et réprimant une petite grimace de douleur, baissant enfin les yeux pour se dérober au regard scrutateur de son frère. Il donnait l’apparence d’un coupable en agissant ainsi, pourquoi faisait-il cela ? Il n’avait pas envie de se justifier.

-« ça c’est la meilleure… t’as un certain culot. » marmonna-t-il entre ses dents. La culpabilité lui rongeait le cœur mais maintenant qu’il voyait Corentin en bonne santé, il regrettait de s’être tant laissé aller. Joël essuya vivement ses larmes, espérant désespérément ne pas les avoir montrées.

« T’aurais peut être préféré que je te laisse t’écraser par terre ? Alors quoi, ça t’aurais plu de me faire accuser ensuite au prof ? T’aurais encore bien aimé te faire mal exprès pour qu’on me punisse hein, c’est ça ? Je suis trop con de m’inquiéter pour toi. Comme tu m’as dit, c’est trop tard pour jouer les grands frères… mais ça c’est pas de ma faute, j’ai rien à me faire pardonner moi, c’est toi qui m‘as quitté»

*Qui m’as quitté… expression bizarre comme si on formait un couple…Est-ce que ce serait possible que tu aie préféré tomber au lieu de m’attaquer ? J’aimerais que ce soit ça, mais ce ne sera jamais ça, Corentin, jamais venant de toi… Pourquoi je pleure encore ? De déception… J’arrive pas à m‘empêcher… J’ai mal dans les côtes, je dois en avoir une brisée, ça fait très mal, Corentin devra croire que c’est pour ça…j’espère…*

« Et ça te ferais quoi de savoir que je suis blessé ? »

Mince… la question avait franchis ses lèvres sans qu’il le veuille, c’était plus fort que lui. Sa voix avait gardé son calme, elle paraissait presque… détachée ? Non, plutôt sur le point de craquer complètement, de se laisser aller à sangloter. Pas ça non, s’il vous plait, pas ça ! Ne pas passer pour un faible !

* Geste irréfléchi envers quelqu’un qu’il n’aurait jamais cru possible. Jamais dans toute sa vie il n’avait pensé qu’un jour il serait attendrissant avec son jumeau, rien que de ce remémoré ce qu’il venait de faire lui donnais l’envie de gerber… D’ailleurs le plus choqué des 2 devait être Joël, a son humble avis, a part des punitions il n’avait jamais rien reçut de la part de Corentin, juste une haine profonde et dévouer de n’avoir jamais trouvé en lui le frère qu’il avait voulu avoir plus jeune… En faite Joël aurait fait un super grand frère, si la compétition n’avait pas fait rage pour être le préféré de papa, aucun individu censé ne devrait mettre les 2 frères en compétition pour savoir lequel serait apte a apprendre certaines techniques et pas l’autre. Mais fasciné par le pouvoir, la grandeur, la renommé, Corentin n’avait pas cherché le pourquoi du comment pour s’éloigner de Joël et se rapprocher de papa, jusqu'à ce que ses pensées tumultueuse lui empoisonne carrément tout son corps. Pourtant on ne gagne jamais rien a détesté les autres, mais il était trop tard pour faire marche arrière… Quoi que… Corentin venait bien de déposer un léger baiser sur la commissure blesser de son frère est ce qu’il était possible de changer en aussi peut de temps ? Vu la tête qu’il fit juste après quand il prit conscience que ce qu’il venait de faire était tordu et pas du tout saint non ce n’était pas possible de changer, pas maintenant et certainement pas a cause de son abrutit de frère qui a voulu le rattraper pour faire ça bonne action de la journée et de ne pas culpabiliser… Il aura juste a dire : « oh moins j’ai essayé » et tout le monde lui donnerais le bon dieu sans confession parce qu’il a rattraper son méchant frère qui tombait du ciel…

Il était la bête noir de ses rêve les plus fou, même hors de ses rêves il l’était, cet immonde personnage que Joël hait le plus au monde, celui qui le suis comme son ombre du matin au soir, celui qu’on ne peut s’empêcher de comparer a Corentin tant leur ressemble physique est frappante, mais dont le caractère fait qu’ils sont le parfait opposé, les choses doivent resté ainsi, sinon Joël poserait des questions embarrassante, l’empêchant de le manipuler a sa guise… Mais pourtant ce baiser, oui ce simple baiser avait réveillé une attention si curieuse si bizarre de la part de Joël, pourquoi ne l’avait il pas repoussé ? Pourquoi l’avait il laissé faire ? Qu’est ce que cela signifiait ? Qu’il avait apprécier ce petit instant de « douceur » au point de resserrer ses mains autour du corps de Corentin. A ce moment la tout paraissait flou dans sa tête, incapable de réfléchit, de penser a ce qui venait de ce passer. Corentin avait plus ou moins cherché a ce qu’il se passe quelque chose, il avait essayé de le chauffer, de l’allumer sans aucun remord sachant qu’il faisait sa a son propre frère, mais c’était juste la de la provocation pour voir jusqu’ou tiendrais t’il avant de donner le premier coup, et cela c’était fini en une simple étreinte… Pourtant malgré sans mine dégoûter Corentin avait espéré bien plus qu’une simple petite étreinte qui fut rompu une fois qu’il remis les pieds sur terre... Dans ça tête, cette voix, c’était celle de son père… *

Pense : regarde toi Corentin, tu fais honte a notre rang, a notre famille, tu te croix inébranlable alors que tu viens de perdre pied pour une simple blessure, tu as déjà saigner pire que ça et tu te ramolli parce que Joël est blesser ? Depuis quand tu accorde de l’importance a ce qui lui arrive ? Tu me fais honte, je doute que tu sois réellement mon fils

* Sur que c’est ce qu’il aurait dit si une telle chose s’était produit devant ses yeux… Mais pour remédiez a tout cela il cracha son venin en plein dans la figure pale de son jumeau… On a tous un jour ou l’autre un moment de faiblesse… Corentin était vraiment déçu que son premier coup de faiblesse soit avec son frère… Qu’ets ce qu’il pourrait bien faire pour que tout redevienne comme avant ? Joël ne doit jamais ce souvenir de ce qu’il c’ets passer aujourd’hui, il ne doit plus se rappeler des gestes qu’il a eu, il ne doit pas se souvenir qu’un jour Corentin a trouvé un cœur. Il serra les poings, il ne pouvait pas utiliser l’oubliette contre son propre frère, puis il n’était même pas sur d’y arriver :
Pense : tu n’es qu’une fillette Corentin
Apres la voix de son père, c’est celle de son frère qui rompis le silence… Encore un serment que Corentin cette fois prenait en plein dans la gueule voir même dans le cœur, d’habitude il en aurait eu rien a foutre, mais la il ne pouvait empêcher son visage de se décomposé sous les maintes attaque de Joël, jusqu'à ce qu’une phrase le fasse sourire :
« - C’est toi qui m’as quitté »
Corentin explosa ouvertement de rire, avant de se relever laissant Joël choir sur le sol. Il se rassis sur le fauteuil les jambes outrageusement ouverte *

C’est moi qui m’as quitté ? Tu as cru qu’on formait un couple ou quoi ? tu est tombé si bas dans l’imbécillité humaine mon pauvre Joël * il secoua furtivement la tête * Tu me fait même pitié, regarde toi, tu chiale comme une gonzesse, alors que papa nous a toujours appris a garder notre fierté… Et dire que je suis le jumeau de se genre de chose, parfois j’en viens même a regretter ma naissance, j’aurais préféré ne jamais avoir eu a vivre que de supporter une loque dans ton genre, tu es un looser Joël, un perdant, tu n’es plus rien a mes yeux… Que dis je tu n’as jamais rien été * Puis il déglutit en se pinçant les lèvres, regrettant a moitié ce qu’il venait de dire Puis ses yeux se froncèrent :
« - Et ça te ferais quoi de savoir que je suis blessé ? »
Il détourna la tête en baissant la tête pour ne pas a avoir a affronter son regard.*

Ca ne me ferait absolument rien * dit il d’une petite voix qui se voulait être dur, sèche, mais qui en faite dévoilait plus son inquiétude qu’autre chose * Je m’en ficherait totalement si tu veux savoir

Mais que se passait-il ? Le visage de Corentin qui était toujours si dur avait perdu son impassibilité, ce petit sourire méprisant qui ne le quittait jamais avait disparu, il semblait ébranlé par les mots de Joël. Alors quoi, il était humain finalement ? Ces changements n’avaient pas durés longtemps mais le Gryffondor les avait bel et bien aperçu et une boule se forma dans sa gorge, ses émotions à lui étaient toujours très visibles, il avait toujours eu bien du mal à les cacher à l’inverse de son frère. En ce moment, il luttait contre les larmes qui envahissaient ses yeux, il se mordait la lèvre pour s’empêcher de pleurer. Cependant, si la culpabilité rongeait son cœur à l’idée d’avoir fait souffrir Corentin, ce dernier changea très vite d’attitude. Il se mit à rire sans se cacher, se moquant ouvertement de son jumeau avant de le laisser retomber à terre.

Joël roula sur le coté, grimaçant de douleur en poussant un léger soupir. Il voulait se retenir à tout prix de pousser une plainte, de se faire passer encore pour un pauvre garçon trop fragile physiquement et moralement… Et voilà, ça y était, Corentin se foutait de lui, répétant sa phrase comme dans un cauchemar. L’allusion ne lui avait pas échappé, à la grande honte de Joël qui baissa les yeux de gêne, les joues rouges. Pourquoi ne savait-il jamais camoufler ses émotions, si il était embarrassé, il aurait apprécié que personne ne le remarque ! Mais non ! Il fallait absolument que son visage passe par toutes les couleurs de l’arc en ciel ! Et cette ordure de Corentin qui se positionnait encore de manière si perverse, même sa chute ne lui avait pas détordu son sale esprit !

Mais noooon ! Arrête, c’est une façon de parler ! Tu vois des sous entendus sexuels partout !

Bon sang, à croire que lui aussi ! Décidément, ils n’étaient pas jumeaux pour rien, ils s’étaient fait exactement la même réflexion, un couple… Mais quelle horreur ! Il n’était pas aussi pervers que son horrible frère, ça non pas question ! Et les insultes pleuvaient, gonzesse, looser, perdant, Corentin lui crachait son mépris à la face avec une violence peu commune, comme si il voulait se rattraper de la douceur qu’il avait laissé échapper juste avant. Joël reçu chacun de ses mots comme des gifles en pleine figure, le pire étant lorsque Corentin évoqua leur père, ce qui était le point le plus sensible pour lui… De colère, plus contre lui-même que contre son frère, Joël eut un mouvement d’impatience et se redressa avec brusquerie, oubliant ses blessures qui se rappelèrent à lui avec douleur, le faisant se plier en deux. Il mordit sur sa chique pour ne pas hurler, ses cotés brisées l’élançaient dès qu’il respirait, c’était une véritable torture.

Son teint était livide alors qu’il retombait en arrière, incapable de tenir debout, la douleur avait le don de faire chuter sa tension. Le noir envahissait ses yeux et la voix de Corentin semblait venir de loin, masquée par un bourdonnement qui résonnait en lui. Juste avant de tomber, il se retint au mur avant de se laisser glisser à terre

*Il n’en a rien a foutre, je ne suis rien pour lui… mais alors pourquoi ce geste, pourquoi cette expression dans son regard… Et pourquoi semblait-il si inquiet pour moi… Je ne comprend rien…*

Joël aurait dû s’énerver, hurler contre son frère après ses méchantes paroles, trouver des choses aussi dures à dire pour se venger ! Mais il n’y arrivait tout simplement pas, il n’avait plus envie de lire la douleur sur son visage, d’avoir cette sensation de lui faire mal, de le faire souffrir. Les yeux fermes, assis contre le mur, il serrait ses bras contre lui, luttant contre sa douleur. Sa voix était calme alors qu’il reprenait, comme si Corentin n’avait rien dit.

« Ce que je voulais dire que je n’ai rien à me faire pardonner, moi je ne t’ai rien fait et je ne me sens coupable de rien. Si je t’ai retenu, ce n’est pas pare que je me culpabilisais comme tu as l’air de le penser. C’est parce que si tu as mal, alors j’ai mal aussi. »

Joël était à moitié dans les vapes, c’était sans doute pour cela qu’il avait laissé échapper cette pensée, il était à peine conscient de l’avoir prononcé tout haut. C’était pourtant vrai, si son frère était tombé devant lui, cette douleur aurait été bien plus vive que n’importe quel blessure, car il n’aurait pas pu supporter de le voir souffrir. C’était le même sentiment qui le poussait à s’inquiéter pour sa réputation, pour sa manière de gaspiller son corps comme s’il n’était qu’un objet, pour sa façon de ne montrer que le pire de lui-même… Joël avait pu laisser croire qu’il était jaloux de son frère parce que leur père l’aimait plus que lui mais c’était faux, il admirait sa force et sa volonté, même si il l’effrayait en même temps.

*Et s’il s’en fout, pourquoi il ne part pas, pourquoi il reste assis là à me regarder…*

« Tu t’es jamais demandé ce que moi je pensais de toi ? »

Question débile, si il s’en foutait, il n’avait sûrement jamais du se poser la question.