 Sujet: { JOANN G.
Mar 22 Avr - 21:11
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 JOANN G.
« Il faut s'endurcir, sans jamais se départir de sa tendresse. »
Ernesto “Che” Guevara.
}} IDENTITE GENERALE >
# Nom, Prénom : Joann Alix GUEVARA.
# Date de Naissance, Age : 02.01 > 16 ans.
# Année à Poudlard : Sixième année.
# Baguette Magique : ( Composition ) Vingt cinq centimètres > Bois de houx > Crin de licorne.
}} ROLE PLAY BIOGRAPHIQUE >
___Cet épisode se passe il y a deux ans maintenant, jour pour jour. Ce soir là, notre révolutionnaire j’ai nommée Joann vient d’apprendre la mort de son père. Soulagée et peinée par cette douloureuse et euphorique nouvelle, elle se réfugie dans le bar le plus proche, près de son ancien foyer familial, dans le centre Londonien.
___Des traces de larmes étaient présentes sur le deux joues rosies de notre jolie cubaine. A peine avait elle franchie le seuil de la porte, qu’elle s’était jetée au bar, commandant un whisky pur d’entrée, histoire de donner un certain ton au reste de la soirée, qui s’annonçait très alcooliser. Les minutes passèrent et se transformèrent en heures. Alors qu’elle commandait son énième whisky, le barman finit par lui refuser. Scandalisée, notre révolutionnaire, tenta de s’en aller, mais à peine eut-elle essayer de se mettre debout, qu’elle abandonna d’hors et déjà cette idée. En effet l’alcool s’était doucement infiltré dans ses veines, et son esprit ne voyait plus très clair. Une seule information émergeait de ce brouillard… Son père était mort. Pour de vrai, et Joann avait encore du mal à réaliser, tant elle ne s’y attendait pas du tout. Après avoir manger un bout de pain, histoire d’avoir quelque chose dans le ventre, elle sortit du bar. Marchant au hasard dans la rue, sans but précis, elle avait besoin de prendre l’air, d’évacuer cet état d’euphorie dans lequel elle était plongée, pour de nouveau avoir les idées claires, et ainsi réfléchir à tête reposée. Je ne saurais vous dire combien de temps dura tout cette balade en plein Londres. Mais finalement, alors que le jour commençait à se lever doucement sur la capitale de l’Angleterre, Joann finit par insérer sa clef dans la serrure. Poussant doucement, elle entra dans l’appartement vide dans lequel elle avait grandit avec son père, et plus tôt avec sa mère également. S’avançant doucement, elle s’empara d’une feuille et d’un stylo, et commença à écrire une lettre à sa défunte mère.
___« Maman,
___Aujourd’hui papa est mort. Et je ne sais pas quoi penser de tout cela. J’ai encore bu, comme je ne le devrais pas, mais tu sais maman, l’alcool aide à oublier, et cette nuit c’est ce qu’il me fallait. A présent, je vais un peu mieux, et je suis consciente de mon erreur. S’il te plait maman ne m’en veut pas. Papa est mort, et je ne suis même pas triste. Enfin… Je ne sais pas. Je me dis qu’il serait logique que je pleure, mais nada, il ne résulte rien de ces bonnes résolutions, et aucunes larmes de s’échappent de mon regard. Je sais qu’il m’aimait, mais depuis que tu es partit, il était si dur avec moi… Je devais tout faire, et sans ne jamais rien dire, ou sinon, il laissait éclater sa colère contre moi.
___Mais tu sais maman, malgré tout cela, je ne lui en veux même pas. Car au fond, je sais que la vie ne lui a pas fait de cadeaux à lui non plus. Je me souviens de toute ces fois, ou il me parlait de son Cuba natal avec dans de nostalgie dans le regard et la voix, que personne ne pouvait ignorer qu’il regrettait sa vie d’antan. Moi, je pense qu’il se sent coupable d’avoir fuit le territoire et de ne pas se battre durant cette grande révolution. Entre son devoir de cubain, et son devoir de père de famille, il aura choisit le second, en regrettant par la suite de n’avoir pas opter pour la première solution. Tu sais maman, je n’avais jamais vu quelqu’un avec autant de convictions, il était toujours si animé lorsqu’il parlait de Cuba, de ses principes et de la politique qui est exercé là bas, que j’en étais toute admirative. Bien sur, parfois il manquait de diplomatie et ces dernières années, mon corps a reçue de nombreux coups parce que mon esprit n’était pas en accord avec le sien. Mais maman, si c’est le prix qu’il faut payer pour assumer ce que l’on pense, alors je suis prête à payer et à endurer, le temps qu’il faudra. »
___Elle s’arrêta un instant. Une larme coula doucement le long de sa joue, avant de s’écraser avec douceur sur sa cuisse. Habillée d’une robe en satin vert, elle était accordée avec ses yeux qu’elle mettait en valeur. Ses cheveux bruns décoiffer, lui tombait devant les yeux. Passant une main distraite dans ceux-ci, elle essuya par la suite sa joue, puis s’éloigna doucement de la table. Se dirigeant dans la cuisine, elle ouvrit la fenêtre, avant de sortir une cigarette, de la caler entre ses lèvres, et de l’allumer à l’aide d’un briquet. Tirant une première fois dessus, elle sentie alors très vite, la fumée s’incorporée doucement dans ses poumons. La gardant enfermée en elle, durant quelques longues secondes, elle la recracha ensuite dans l’air, créant ainsi un petit nuage de fumée blanche. Faisant ce même tic à plusieurs reprise, elle se servit alors un verre d’eau, qu’elle bu d’un coup. Fouillant dans les placards, elle trouva une tablette de chocolat, et croqua un morceau dans celle-ci, avant de s’avancer de nouveau de poser ses fesses sur la chaise qu’elle avait quittée quelques minutes plus tôt. Des millions de sentiments se mélangeaient dans son esprit et notre révolutionnaire se demanda un instant si elle devait oui ou non les mettre sur papier. Après tout, sa mère ne recevra jamais cette lettre, alors autant se confier jusqu’au bout.
___Reprenant son stylo en main, elle chercha ses mots. Ne sachant pas du tout comment s’exprimer, elle fixa le plafond pendant un poignée de secondes, repérant chaque fissures, comme ci celle-ci auraient pu l’aider en quoi que ce soit. Douce illusion. Se concentrant de nouveau sur sa lettre, elle la fixa. La panne de l’écrivain. Elle se caressa doucement le front, avant de reprendre avec monotonie. A présent elle était seule, devenue orpheline à seulement quatorze ans, elle se demandait bien ce qu’elle allait devenir. Heureusement elle avait Poudlard, et de ce fait, un endroit ou aller durant les périodes scolaires. Le reste ? Seul l’avenir le lui dira. Armée de son simple courage, elle restait optimiste malgré la situation. Un. Deux. Trois. Elle reprit.
___« Malgré tout, il ne me manque pas. Non pas que je ne l’aimais pas. Au contraire, il était sûrement la personne que j’aimais le plus depuis ton décès, mais voila, les nombreux qu’il aura porter sur moi depuis mes huit ans, date de ta mort, n’auront eu d’autre effet que de ternir son image auprès de mes yeux d’enfants, puis d’adolescente. On dit qu’une enfant veut toujours se marier avec son père, et ne le partager avec personne. Ce n’est pas mon cas, et si j’aurais pu le donner à une autre fille, alors je l’aurais, et sans hésiter une seconde. Pourquoi ? Parce que je me sens nettement mieux quand je ne suis pas avec lui. Oui. Tu sais maman, je ne ressens plus cette peur de ne pas être à la hauteur, la peur de ne pas lui convenir, de le décevoir. Tout cela s’envole et je peux enfin être moi. Joann. Simplement Joann. Je sais que ce n’est pas une bonne chose que d’avoir cet avis là sur mon père, mais vois tu je ne peux pas faire autrement. Il m’a tellement fait mal, aussi bien physiquement que psychologiquement, que je ne le regrette pas.
___Mais ne t’inquiètes pas ma si jolie maman, je sais que depuis qu’il n’est plus là, il est beaucoup plus heureux. Tu lui manquais beaucoup et à présent, il est partit de rejoindre, bien sur, il m’a laisser seule mais cela il s’en fiche éperdument. S’il y a bien une chose dont je resterais toujours admirative, c’est bien l’amour qu’il te portait. Et cela même une fois que la mort vous a séparée. Pas une fois il ne m’a pas parlé de toi, en disant que tu étais la femme de ta vie. Tu sais maman, je rêve d’avoir le même genre d’homme à mes côtés plus tard. Aimer et être aimer en retour, la règle basique d’une relation. Mais je me demande si tu n’as pas eu de la chance, et que moi, je resterais toujours seule, ou bien avec mon cœur brisé. Je ne sais pas, je verrais, après tout, ce n’est pas encore le moment de penser à tout cela.
___Voila, je pense que c’est tout ma jolie maman. Je pense que pour ce soir, ou plutôt ce matin, je t’ai tout racontée. L’assistance publique ne devrait pas tarder je pense. Ils ont du passer hier soir, mais j’ai passer la nuit dehors. J’avais besoin d’un certain temps pour réaliser. Ne m’en veux pas.
___Je t’aime maman.
___Ta Joann. »
___Une fois sa lettre terminée, la jeune Guevara la relue consciencieusement, pour retrouvée certaines fautes et les corrigées par la suite. Relisant ses propres écrits sur son père à l’adresse de sa mère, de nouvelles larmes coulèrent en silence sur ses joues pâles. Puis bientôt la sonnette retentie. Regardant son état, elle se leva doucement, se dirigeant vers la salle de bain. Elle se passa un peu d’eau sur le visage, accrochant à la hâte ses cheveux. Enlevant tout le maquillage qu’elle pouvait avoir sur son visage, puis, plongeant son regard dans son reflet durant quelques secondes, elle attendit que la sonnette cesse. Puis se dirigea de nouveau vers la cuisine. Se préparant en silence un café, elle serra son médaillon, qui appartenait avant à sa mère. Depuis sa mort, celui-ci ne l’avait jamais quittée, et elle devenait littéralement hystérique lorsque celui-ci n’était pas accroché à son cou. Fermant doucement ses paupières, elle porta sa tasse à ses lèvres, et but quelques gorgées. Sortant une nouvelle cigarette, elle entreprit le même mécanisme pour celle fumée une petite heure auparavant. Ses grands yeux verts se baladant sur l’ensemble de l’appartement, complètement vide de vie. Se dirigeant sa tasse à la main, sa cigarette calée entre ses lèvres, près de la table ou se trouvait encore la lettre. Elle s’en empara avec douceur, puis la froissa avant de la jeter dans la poubelle non loin.
___Une page se tourne. Une autre apparaît.
}} WHAT ELSE ?
# Actrice, Acteur : Willa Holland.
# Code du Règlement : Vu par le Sha.
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# Comment voyez vous le forum ? La fiche de Présentation ? Intéressant &la fiche agréable à remplir.
# Un Commentaire ? Nada.
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