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 Lauren McLorme - Just a bloody dream

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MessageSujet: Lauren McLorme - Just a bloody dream   
Lauren McLorme - Just a bloody dream EmptyLun 30 Juin - 21:15



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Lauren McLorme - Just a bloody dream 021.Lauren McLorme - Just a bloody dream 007
Juste un sourire. Pour la prospérité.


« Lauren McLorme… Tu as l’impression de me connaître ? Quelle est ta certitude ? La mienne se réside seulement dans les battements de cœur qui résonnent un peu trop fort contre tes tempes et l’artère si palpable qui se trouve dans ton cou. Ton souffle est alors trop court car entrecoupé par les sanglots que tu étouffes à l’intérieur de toi-même. Regardes-toi. Tu n’es pas un homme. Tu n’es même pas un être humain. Tu sais ce que tu es ?… Juste une lavette. Non ? Tu n’es pas d’accord. Peut-être que tu as besoin d’une vérité un peu plus marquante. Ouvres les yeux et retourne pleurer chez tes parents. Tu n’es pas à la hauteur. Pas aujourd’hui. Il est idiot de mourir en étant inconscient de sa débilité. Tu ne feras que rendre service à la population. Bouges-toi. Non ?! Alors tu n’es qu’un incompétent. Rien de plus. Av… Kad…»


}} Identité Générale >

# Nom, Prénom : MCLORME Lauren Jane Ella
# Date de Naissance, Age : 25 ans. Née le 13 Décembre.
# Profession :chargée des Trésors Nationaux du monde Magique"
# Etat Civil : Mariée à Andrew McLorme
# Baguette Magique :

" Chaque baguette est unique. Chaque baguette choisi son propriétaire. Le contraire ne se produit jamais Mademoiselle ! C'est pour celà que votre baguette est à la fois votre alliée et votre ennemie. Prenez gare ! Elle vous menera au Bien comme au Mal. Mais celle-ci n'est pas que magique. Son créateur disait qu'elle était maléfique ! ... Mais elle vous est destinée ! Elle vous a choisi. Prenez gare Mademoiselle !"

Voici les dernières paroles que Lauren entendit de la bouche du marchand qui lui vendit sa baguette. Premièrement, parce qu'elle ne le revit plus jamais. Deuxième, parce qu'il est mort lors d'une attaque dans une rue déserte. Enfin, c'est ce que le journal sorcier de l'époque a déclaré. La baguette de Lauren est la même depuis quatorze ans. L'usure aurait pu l'attaquer mais Lauren y prend soin comme la prunelle de ses yeux. Comme si quelque chose la poussait à la faire briller et la nettoyer... notamment après chaque usage mortelle. Qu'il ne s'agisse d'une mort physique ou psychologique. Faite en bois d'ébène bordeau, elle est constituée d'une aile de fée. De taille moyenne, Lauren ne se sépare jamais d'elle... allant jusqu'à dormir baguette sous la tête d'oreiller. A bon entendeur !


Dernière édition par Lauren McLorme le Mer 16 Juil - 16:30, édité 1 fois
 
MessageSujet: Re: Lauren McLorme - Just a bloody dream   
Lauren McLorme - Just a bloody dream EmptyMar 15 Juil - 16:21



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Lauren McLorme

Histoire


Une enfance...


Les rayons du soleil s’élevaient doucement sur les plaines désertes de Yorkshire en redonnant vie aux bourgeons emmitouflées dans leurs manteaux de feuilles ou alors à cette eau sauvage qui s’écoule dans la rivière. Petit à petit, le village s’éveille. Petit à petit, tout s’active. Au loin, un cri résonne. Au loin, une naissance apparaît. On dit que rien n’est plus beau que la naissance d’un petit être que l’on est prêt à chérir toute sa vie ? C’est ce que l’on dit. Mais vous comme moi, nous le savons tous… La vérité se trouve ailleurs. On nomma ce nouveau-né du même prénom que sa défunte grand-mère, une femme qui était quasiment vénérée par M.McLorme. Lauren. Une enfance simple. Une famille simple. Rien ne prédestiné ce petit être blond à aller au-delà de ce destin. Rien. Et pourtant. La voie tourne bien un jour ou l’autre. C’est nous qui forgeons notre avenir. Ne piétine pas le mien.
Petite fille élevée au cœur du Yorshire, Lauren grandit entourée par des animaux en tout genre. Attention, lorsque nous parlons d’animaux, il peut s’agir de différentes races. En réalité, il en existe surtout deux grandes : Les êtres humains et les bêtes. Quoique. Parfois, les deux se confondent. Et se fut le cas chez les McLorme. Une simple famille de Moldus. C’est ce qu’on a voulu lui faire croire. Jusqu’à ce jour précis… Jusqu’à ce jour maudit.

Lauren avait un frère. Plus grand qu’elle. Seulement de trois ans. Un après-midi, alors que les McLorme décidèrent de partir pique-niquer dans les champs de pré au bord de la forêt de Northerwotlh, un évènement se produisit. Un évènement qui n’aurait jamais dû se produire. Un évènement qui sonda cette famille en plusieurs parties. Qui sonda l’esprit de la jeune fille.

Agée d’à peine neuf ans, Lauren était partie jouer avec son frère dans les bois pendant que leurs parents débarrassaient la nappe qui avait servi de table durant le pique-nique du dimanche. Courant après son frère afin de tenter de le rattraper, la fillette finit par le perdre de vue. Rien. Il n’y avait plus aucune teinte de ce rouge si caractéristique de la veste que portait Mathias, ni même sa casquette. Zigzaguant entre les arbres, elle ralentit l’allure pour ne se mettre plus qu’à marcher. Petit à petit, la blonde s’aventurait dans la forêt sans rien entendre d’autre que le silence. Ce silence oppressant qui semblait s’intensifier de seconde en seconde en vous enserrant dans ses tenailles. Emprisonnée à l’intérieur, Lauren pouvait distinguer chaque son qui s’en dégageait. Chaque son étant accompagné par un léger sursaut. Au bout de quelques minutes, la petite était tremblante de peur. Le noir prenait de plus en plus son ascendance sur les lieux et les hautes cimes des arbres empêchaient les dernières luminosités de traverser et d’atteindre le sol.

Une main posée sur le tronc d’un arbre, la petite s’arrêta en regardant frénétiquement de chaque côté. D’où venait-elle ? Par où était-elle passée ? Ne venait-elle pourtant pas de faire demi-tour pour rejoindre le champ ou au moins l’orée de la forêt ? Durant deux longues heures, Lauren tourna en rond dans la forêt en laissant la nuit la rattraper pour finir par tomber doucement en amenant sa froideur avec elle. Mais la réalité la frappa de plein pied lorsqu’elle repéra au loin un morceau de tissu bleu. Courant jusqu’à ce dernier, elle tomba à genoux en attrapant le tissu. Bleu. C’était la casquette de Mathias. Les mains qui avaient attrapé le vêtement se mirent alors à trembler et quelques gouttelettes d’eau rejoignirent ce bleu en le fonçant tel une ancre s’enfonçant dans les noirceurs des eaux profondes. Les larmes commençaient à brouiller la vue de Lauren. Et se fut à cet instant que le déclic se fit. Lorsqu’une larme tomba sur sa main. La froideur de l’eau la reconnecta à la réalité en faisant tomber les larmes encore plus rapides. De plus en plus salés et amères. Un long cri finit par retentir. Un appel désespéré.

|Lauren| « Matthiaaaaaas »

Mais aucune réponse. Ou alors pas celle espérée. En effet, après de longues secondes, un autre bruit mise à part les sanglots silencieux de la petite fille se firent entendre. Un hurlement de loup. La forêt était-elle occupée par ses créatures sauvages qui venaient égorger les agneaux des bergers du village ? Mauvais signe. La corde de la peur fut une fois de plus tirée dans le subconscient de la jeune fille. Empoignant fortement la casquette de son frère, Lauren se mit à marcher rapidement dans une direction. Laquelle ? Cela ne sert à rien de le dire lorsqu’on se trouve perdue car on ne sait pas où l’on se trouve. Bande d’incultes. Sa bonne étoile se trouvant au loin, Lauren constata que les hurlements se rapprochaient. Courant sur la pente haute, elle passait plus son temps à regarder autour d’elle plutôt que là où elle posait ses pieds. D’où allaient-ils venir ? Y avait-il une sortie dans cette direction ? Un rocher mal placé et le drame ne fait que se rallonger.

Chutant dans la pente, Lauren partit en roulé-boulé on ne sait où. Son seul réflexe : maintenir fermer le poing qui tenait la casquette de son frère. Son ascension fut longue et douloureuse – on ne comptera même pas le nombre d’écorchures – et la descente finit par un long ravin.

Lorsque Lauren reprit complètement ses esprits, elle fut aveuglée par un rayon de lumière. Une main devant ses yeux, elle constata qu’il s’agissait de la pleine lune. Un grognement retentit derrière elle. Prise de peur, la jeune fille se releva rapidement pour regarder derrière elle. Un énorme loup se trouvait au-dessus du ravin. Une race aussi énorme existait-elle réellement ? On aurait dit que le loup était comme possédé. Il ne ressemblait à aucun autre que la jeune fille aurait pu imaginer. Rien. Se tassant contre la terre relevait, Lauren eut l’impression d’être prise au piège. Vous savez : comme si votre vie était désormais sur le point de s’arrêter. Resserrant son poing, elle fut surprise de n’y rencontrer que de la terre. Où était passé la casquette ? Où ? Elle reposait un peu plus loin dans la boue. Cependant, aller la récupérer supposerait passer devant ce monstre et risquait qu’il ne se jette dans la fosse pour vous dévorer toute crue. Le petit chaperon rouge devait être bien courageux pour se retrouver face à face avec le grand méchant loup et continuer à le fixer des yeux. Quoique, Lauren avait dû mal à se défaire de ses deux grands iris jaunes qui semblaient danser entre elles. Alors que les babines retroussées du loup ne laissait aucune chance à la jeune fille, quelque chose d’inattendu se produisit. Quelque chose d’inespéré et d’étrange. Regroupé sur ses pattes arrières et près à sauter dans les airs afin d’atterrir dans la fosse, le loup fut à la place propulsé dans les airs après une explosion de rouge. Aucunement du sang. Non, c’était comme si un feu d’artifice venait d’éclater au-dessus de sa tête. Le loup couina mais il grognait toujours. Ce dernier allait revenir à la charge quand il fut dévié de sa trajectoire par quelque chose. Une pierre. Quelqu’un jetait des pierres sur l’animal en furie.

|Matthias| « Va-t-en sale monstre. Laisse-la tranquille. »

Vous a-t-on déjà dis que son frère était bien gentil et tout çà mais dans cette situation, il n’était pas vraiment réfléchi. Jeter des pierres sur un loup pour défendre sa sœur, c’est héroïque et courageux mais qui allait le défendre lui ? Lauren ne sut jamais ce qui allait se passer. Ce qui allait changer sa vie. Des cris. Des grognements. D’autres voix qui venaient de plus. Des larmes. D’autres cris. Ce fut tout ce qui lui resta avant que d’apercevoir une autre lumière au-dessus de sa tête. Relevant celle-ci, Lauren aperçut les traits flous de son père. Dès lors, elle comprit qu’elle ne reverrait pas son frère.

Rassurez-vous. Matthias n’est pas mort. Pas comme cela tout du moins. Pas encore. La mort peut à la fois être une amie ou une ennemie. Il suffit de savoir se positionner. La famille McLorme passa de longues heures ainsi que de longues journées à l’hôpital moldu le plus proche. La mère de Lauren semblait avoir perdu plusieurs kilos et prit d’innombrables rides en seulement quelques jours. Son père quant à lui semblait avoir une moustache plus grise et quelques cheveux blancs. L’inquiétude est un drôle de phénomène qui institue sur notre métabolisme. Un drôle de phénomène. Lauren, elle, ne se séparait pas de la casquette de Matthias. Peut-être craignait-elle qu’il ne parte si elle n’était plus en sa possession. L’esprit d’une enfant est parfois difficile à comprendre. Trop difficile. Alors, on la dépose dans un coin pour l’occuper en prétextant qu’il ne faut pas mêler les affaires des petits et des grands. Assise parterre dans un coin de la salle d’attente, Lauren lisait un magasine. Qui aurait pu croire que le premier magazine que la petite prendrait serait celui vantant les principes de l’Economie britannique. Etrange. Mais ici, cela n’a aucune importance majeure.
Plusieurs hommes en blouses blanches tentèrent de faire parler la petite fille. Celle-ci se contentait de les ignorer en lisant les lignes d’un article. Un seul d’entre eux eut droit à une réponse. Le seul qui commença par lui parler de l’état de son frère. Apparemment il vivait… mais il y avait peu de chance qu’il n’en réchappe. La Mort allait-elle passée dans la vie de cette si jeune personne ?

|Médecin| « Alors. Tu ne veux pas me dire ce qui s’est passé ? Cela pourrait aider ton frère, tu sais. »
|Lauren| « Je ne sais pas. Je ne comprends pas. »
|Médecin| « Qu’est-ce que tu ne comprends pas ? Ma question ? »
|Lauren| Sèchement « Pas çà » Silence « Le loup allait sauter mais il ne la pas fait. Une fusée rouge a dût l’effrayer. »
|Médecin| « Lauren… Il n’y avait pas de fusée. »
|Lauren| « Bien sûr que si. Elle a effrayé la bête avant qu’elle ne se jette sur Matthias. Vous allez sauver mon frère, hein ? »
|Médecin| « Je vais faire ce que je peux… »
|Lauren| « Vous allez le sauver ?! Vous êtes médecin. C’est votre métier de sauver les autres ! »

Fermant sèchement le magazine sur la table, Lauren s’était retournée brusquement vers le médecin. Tel un caprice, elle semblait exiger à l’homme en blanc de sauver son frère. De lui permettre de vivre. Etait-ce trop demandé ? Ce n’était pas lui qui avait dû mourir. Non.
Finalement, son père vient la chercher afin de rentrer chez eux. Le sort de Matthias ne se trouvait plus entre leurs mains et restent tels des lions en cages dans cet espace blanc n’était plus conseillé pour la famille McLone. Peut-être parce qu’il s’y trouvait un peu trop d’espoir. Mais pourquoi voudrait-on tuer l’espoir ? Avant de partir, Lauren lança un dernier regard à la porte fermée de la chambre de Matthias. Il ne pouvait pas l’abandonner. Elle ne lui pardonnerait jamais.


~Chez les McLorme :

A peine rentrés qu’on demanda à Lauren de monter dans sa chambre. Comme l’aurait été une enfant punie. Qu’avait-elle fait ? Elle était responsable de l’accident de son frère. De sa mort ? Non. Lauren ne voulait pas y penser. C’était impossible. L’espoir existe toujours tant qu’il y a quelqu’un d’assez fou pour y croire encore. Tout n’est que question de croyance. Les voix de ses parents s’élevèrent petit à petit. En enfant curieuse qu’elle était, Lauren alla s’asseoir sur la plus haute marche d’escalier en se faisant le plus petite possible. L’art d’espionner ce qui ne devrait jamais se savoir.

|Mère| « Je croyais que tout ceci ne reviendrait jamais… Tu m’avais promis que plus aucune de ses choses ne reviendrait nous hanter. »
|Père| « Je sais Margaret. Je sais bien. Mais… Je… Je ne pouvais pas prévoir. »
|Mère| « Pas prévoir ? Mais tu m’avais promis. Tu n’es qu’un incapable McLorme. Un sale incapable doublé d’un menteur. Tu devais quitter ce monde. Pour moi … et pour nos enfants aussi. »
|Père| « Mais je l’ai fais. J’ai tout quitté pour toi. Ma famille. Mon emploi. Même une partie de ma vie. Je n’avais pas prévu qu’un loup-garou se trouverait si près de moldus. »
|Mère| « Ne prononce pas ses mots bizarres. Ils sont maudits. Tu es maudis. Toi et ta magie. Disparaît. Disparaissez. Je ne veux plus te voir. Ni toi. Ni ta fille. Je ne veux pas de Satan dans ma maison. J’ai perdu mon unique enfant à cause de vous ! »
|Père| « Margaret, tu n’es pas sérieuse ? Il s’agit de ta fille, de nos enfants. Réfléchis un peu. »
|Mère|« Non. J’ai perdu mon seul enfant par ta faute. Va-t-en. Sors de ma vie. Sortez de ma vie. Va-t-en. »
On entendit alors des bruits de vaisselle cassé. Un bruit qui ne fit que s’amplifier. A croire que toute la vaisselle y passait. Surement. Après tout, peut-être était-elle maudite elle-aussi ?

Assise en haut des marches de l’escalier, Lauren déposa sa tête sur ses genoux entre ses bras. Des disputes, elle en avait entendu. De la vaisselle, jamais. De quoi parlaient-ils ? Partir. Pourquoi ? Où ? Lauren n’en eu pas de réponse que déjà elle entendit la porte de la cuisine s’ouvrir. Certains clics ne trompaient pas. Vive comme l’éclair, elle se pressa de rejoindre sa chambre à pas de loup. Une minute plus tard, son père entra en la pressant de faire sa valise. Ils partaient chez Grand-Mère. Obéissant aux ordres de son père, la petite se prépara en silence. En partant, Lauren remarqua que sa mère se trouvait toujours dans la cuisine. Immobile. On aurait dit une statue de marbre. Le dos tourné, elle ne regardait ni son mari, ni sa fille. Alors que Lauren voulut entrer dans la cuisine afin d’embrasser sa mère avant de partir, son père lui barra la route d’un bras en prétextant qu’ils allaient être en retard. Un prétexte. Un simple prétexte. Un vulgaire prétexte.
 
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Lauren McLorme - Just a bloody dream EmptyMar 15 Juil - 16:24



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Assise au côté de son père, Lauren resta silencieuse tout au long du trajet. Jusqu’à la première erreur de son père. Ce dernier ne prenait pas la bonne route. Alors qu’il devait continuer sa trajectoire en direction du Sud, il se dirigeait plutôt en direction du Pays de Galles. Etrange. Qu’allaient-ils faire là-bas ? Finalement, le voyage se termina devant une maison si blanche qu’on se serait cru dans un autre monde. Un autre univers. D’ailleurs quelque chose semblait différent ici. Mais quoi ?! Recevant une légère tape d’encouragement dans le dos, Lauren suivit son père sur le chemin de pierre tout en tenant fermement sa valise. Ils n’étaient pas chez Grand-Mère. Alors chez qui étaient-ils donc ? Trois petits coups contre la porte aussi blanche que le crépi ou les volets. Même la balancelle plus loin était blanche. Trop de blanc. Une femme finit par ouvrir la porte. Une vieille femme qui devait avoir dans les soixante soixante-dix ans. Statique. Elle resta statique en fixant le père de Lauren dans les yeux. Aucun mot. Aucun son. Mais ce qui suivit déstabilisa la fillette. La vieille femme pleura. Des larmes coulaient le long de ses yeux sans ajouter mot. Elle se décala alors afin de laisser entrer les deux personnes. A l’intérieur, tout était aussi blanc qu’à l’extérieur. Déconcertant.
Plusieurs heures passèrent où une vérité éclata. Lauren se trouvait chez ses parents paternels. Apparemment, ses derniers n’étaient pas morts. Un autre mensonge. Mais cette découverte ne se passa pas si mal. Mise à part le fait que les McLorme semblaient beaucoup apprécier les chats. Pour en avoir cinq, il le fallait bien. Laissant les adultes discuter entre eux, Lauren s’était un peu éloignée dans le salon pour en faire le tour. Constamment suivi par un petit chat noir, elle n’arrivait pas à le semer. Une horloge attira son attention. Une étrange horloge.


|Lauren| « Papa. Pourquoi n’y a-t-il pas de chiffre mais des visages à la place de l’horloge ? »
|Père| « … pour rien, ma puce. Reviens par ici. »

Revenant auprès de son père, Lauren se hissa sur le canapé en regardant tour à tour ses grands-parents, inconsciente du raz de marée qui se produisait chez son père.


|Gd-Mère| « Ton papa ne t’en a jamais parlé ? »
|Lauren| « Parler de quoi ? »
|Gd-Mère| « De son ancienne vie. »
|Lauren| « Ah si. Il s’agissait d’un élève moyen d’Oxford. »
|Gd-Père| « Jamie ! Qu’est-ce que c’est que ses calomnies de moldus ? »
|Lauren| « C’est quoi un moldu, Grand-Père ? »
|Père| « Papa ! Lauren, va jouer dehors ! Maintenant ! »

Vexée, Lauren tourna son regard en direction de son père. D’un air haut et se voulant froid, elle posa ses pieds au sol et sortit, peinée. Pourquoi était-ce elle qui prenait pour une simple petite question ? N’était-ce pas lui qui l’avait encouragé toute son enfance à demander lorsqu’on ne connaît pas. La connaissance ne s’acquière pas en jouant dans les bacs à sable.

C’est ainsi que se déroula les premiers pas de Lauren dans le monde de la magie. En effet, les McLorme était une famille sorcière de sang mêlée. Un sang encore plus mêlé qui courrait dans les veines de la petite sans qu’elle n’en ait conscience. Expliquer l’existence de la magie fut quelque chose de bien plus difficile que de convaincre Lauren qu’elle pouvait peut-être être aussi une « sorcière ». Les deux étant liés d’une certaine façon. Cependant, lorsque l’on vit quelques temps chez des sorciers, certaines réalités ne peuvent qu’éclater et s’ouvrir telles des roses qu’on arroserait après un long et aride été.
Un matin, le téléphone moldu de Jamie McLorme sonna. C’était l’hôpital. Miraculeusement, on lui annonçait que son fils était sauf. Qu’il guérissait à vue d’œil ce qui paraissait étrange mais encourageant. Mais une ombre vint obscurcir le tableau : Personne n’arrivait à joindre Margaret McLorme. Elle avait comme qui dirait disparu de la surface de la Terre. Deux semaines plus tard, Matthias rejoignit les McLorme. Le père de Matthias et de Lauren avait acheté une vieille maison non loin de celle de ses parents qu’il retapait lors de son temps libre. En attendant, Lauren jouait les infirmières auprès de son frère qu’elle couvait trop par peur qu’il ne disparaisse de nouveau. Mais d’une certaine façon, Matthias disparut petit à petit. Un comportement bizarre et d’étranges manières s’étaient emparés de lui. On aurait dit qu’il était devenu plus… bestial. Plus arrogant. Plus animal. En réalité, tout s’expliqua lorsqu’au matin de la troisième pleine lune, on retrouva Matthias en lambeaux et épuisé endormi sur la balancelle. Matthias était devenu un loup-garou. Lauren avait transformé son frère en monstre.

Dès lors, la blonde se referma dans ses lectures et l’érudition. Un moyen comme un autre de faire passer la rancune et la torpeur qui grondait au fond d’elle-même. Sa lettre pour Poudlard ne tarda pas à faire son apparition dans sa vie. Dès lors, elle avait la confirmation totale : Lauren était bien une sorcière. Lauren était bien de ceux que sa mère haïssait par-dessus tout. Lauren avait gâché la vie de son père et l’existence de son frère. Que fera-t-elle à Poudlard ? Si seulement elle avait su, elle n’y serait pas allée à reculons.

A Poudlard, elle fit la rencontre la plus inattendue et inespérée qu’il soit. Loan. L’essence même qui manquait à sa vie. Le pansement qui bandait sa blessure. Le filtre de Paix tant inespéré. La confiance qui lui manquait. La graine d’espoir tant attendu. Elle était… simplement Elle. Simplement Loan. Et c’était parce que c’était Loan, qu’elle était Lauren. Rien ne peut s’expliquer autrement. Deux Serdaigles. Deux élèves perdues dans les méandres de leurs vies. Deux jeunes filles avançant sur le même chemin de la vie sans se retourner en arrière.
L’avenir leurs appartient et vous voulez savoir pourquoi : parce qu’elles sont Loan & Lauren.


Dernière édition par Lauren McLorme le Mer 16 Juil - 16:32, édité 1 fois
 
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Lauren McLorme - Just a bloody dream EmptyMer 16 Juil - 11:53



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"Je vous demande pardon ?! ... Oh, je dois me présenter. Andrew McLorme, de la branche des McLorme et des Pettersons, honoré de vous rencontrer. Mon histoire n'est pas des plus passionnantes. Pour celà, adressez-vous plutôt à mon frère, Jayson. Directeur de la prestigieuse ArdAndCo*. Vous savez la nouvelle ligne de balais de compétition ?! Sinon, vous devez connaitre mon grand paternel, Liam McLorme, l'Historien de renom qui décrypta les énigmes de Nosmetrus Kaarlham, le sorcier belliqueux du XIIè siècle. Oh moi ? Et bien, je suis simplement l'ancien directeur de contrôle et régulation des créatures magiques à Los Angeles. D'ici quelques jours, je me rend en Angleterre afin de remplacer Lord Crumsen, le directeur de cette section anglaise. Tel la Grande Ourse, je sais retrouvé mon chemin et creuser ma bosse. Vous ai-je déjà conter toutes les merveilles que l'on peut trouver en Angleterre ? Non ? Dans ses conditions, il faut y remédier... blablabla... blablabla..."




}} Identité Générale >

# Nom, Prénom : MCLORME Andrew Patrick
# Date de Naissance, Age : 33 ans. Née le 25 Juin.
# Profession : Directeur adjoint du département de contrôle et régulation des créatures magiques américain muté en Angleterre.
# Etat Civil : Mariée à Lauren McLorme.
# Baguette Magique :


- " Oh, bien le bonjour Mme McLorme ! Comment allez-vous en cette belle journée ensoleillée ? Et voici le jeune Andrew. Il a hérité de votre beauté, Madame. Assurément ! "

Toujours le même refrain. Toujours les mêmes piaillardises. A croire que les sorciers de bonne famille ne faisaient que de se lancer des fleurs à longueur de journées. Les flâtteries allaient bon train dans le petit salon du baguettiste Fernandino, le meilleur fabricant de baguettes en Amérique, à ce qu'on dit... Dans ce genre d'endroit, à quelques jours de la rentrée, on y rencontre beaucoup de personnes. Tous les sorciers côtés du pays semblaient vouloir s'y réunir afin de s'y retrouver, d'écouter les potins mondiaux et surtout de montrer les merveilles que leurs progénitures allaient accomplir à la prestigieuse Salem. Une mise en bouche en avant afin de concevoir les meilleures alliances plus tard.
Assis confortablement dans l'un des canapé, Andrew reçut un regard noir de sa mère de derrière son éventeil, lui faisant comprendre de se tenir droit et correctement en public. Comme si c'était lui qui causait des problèmes... Prise entre les griffes de Maria Espanota, une sorcière de renom et de langue de vipère, Andrew attendit seul son tour pour passer avec l'italien. Son tour arriva rapidement...

- " Ma, si ce n'est pas le bambino McLorme ! Buon giorno ragazzo ! Tu viens pour ta baguette... Hum, moui, je vois très bien ce qu'il te faut ! Flexible et intelligente, surement. Tiens, essayes-moi celle-ci, tu m'en diras des nouvelles. 36cm d'acajou rouge avec une plume d'hibou grand duc."

Zbam ! Une théière en porcelaine qui explose. Grand silence dans le petit salon et rougeur sur les joues de Dame McLorme. Andrew sentait déjà les remontrances arriver.

- "Ah, j'me serais trompé ! Non... Impossible ! Hum, voyons voir, essayez donc celle-ci mon jeune ami."

Expèrience nouvelle qui échoue. Les expériences se répètèrent jusqu'à ce que Fernandino ne sache plus quelle baguette lui faire essayer. Se posant lestement dans l'un des canapé, il semblait au bord de la crise de nerf en répétant que ce n'était pas possible de son fort américain où se mêlait des traces de vieil accent d'italien. La jeune Andrew se rapprocha alors des étagères afin de regarder de plus près les différentes baguettes. L'une d'entre elle attira son attention. Apparement, elle était faite en bois de noyer avec de la poussière d'étoile la composant. De taille moyenne, elle ne semblait pas aussi reluisante que les autres mais non dépourvu d'attrait aux yeux du garçon. La révélation se fit : Andrew venait de trouver sa baguette. Fernandino s'éxécuta rapidement en excuses auprès des McLorme pour son incompétence à trouver la bonne baguette du premier coup... ce à quoi on le rassura contre les non-frais des dégâts causés par les autres baguettes, de la peur des clientes et du coût en lui-même de cette nouvelle baguette magique. En sortant de la boutique, Andrew ne pût cependant ne pas recevoir la remarque de sa mère...

- " Et bien, tu nous causes bien du soucis aujourd'hui... bien que tu saches rester économique ! Lève les yeux et réhausse tes épaules. Nous ne sommes pas de la basse hiérarchie non plus ! "
 
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Lauren McLorme - Just a bloody dream EmptyMer 16 Juil - 12:55



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Andrew McLorme


Histoire



Enfance...




Mai. Whesportel.




- « Et bien, ce petit n’a pas l’air très dégourdi ! Est-il empoté ou tout simplement limité ? »
- « Liam, s’il vous plait ! Ne jugez pas cet enfant seulement sur son apparence. Se serait peu convenable. »

Assise dans un siège victorien, Daniella McLorme semblait trônait sous l’ombrelle que la vieille Mariella tenait pour lui éviter de prendre une insolation sous cet étrange soleil anglais. Une tasse de porcelaine en main, elle observait le jeune Andrew se relevant après être tombé suite à une mauvaise manœuvre de polo. Le petit était tout chétif et chuté dès qu’on lui amorcé un coup d’épaule. Le vilain petit canard de la famille ? Peut-être était-il fait pour un autre sport que celui-ci ? Peut-être n’était-il pas fait pour une quelconque activité sportive. Le petit se débrouillait bien en logique et en astronomie, mais on ne devient pas un McLorme si on n’est pas ambitieux et conquérant. Les vieilles traditions se doivent d’être respectées et un chef n’est un chef que s’il allie puissance et sagesse. Il semblait bien parti pour la sagesse… mais la puissance ? A ses côtés, son mari semblait beaucoup plus sceptique qu’elle. Liam n’avait jamais apprécié le petit car il n’était pas assez « ceci » ou « cela ». Liam avait des goûts et des exigences compliquées. Sans mariage arrangé, il aurait sans nul doute fini tout seul, aigri dans sa solitude et sa seule passion : l’Histoire de la Magie. Rien de plus ennuyeux aux yeux de la vieille femme.

Andrew sentait les regards cuisants de son grand-père dans le dos. En tombant de cheval, il avait compris qu’il venait de le décevoir une fois de plus. Passant toutes ses vacances en Angleterre chez les McLorme Seniors, le petit garçon de onze ans avait tenté par tous les moyens d’impressionner son grand-père. Ce vieux loup de mer tout rabougri qui n’aime qu’une seule chose : s’enfermer dans son cabinet afin de rêver à de futures recherches historiques qui n’arriveront jamais à cause de sa santé trop fébrile. Andrew aurait bien aimé partagé ceci avec lui – même s’il ne vouait aucune attirance particulière pour l’histoire en général – mais ce domaine ne semblait pas se partager. Et pourtant, Jayson, son grand frère partageait bien ses expériences de Quidditch avec lui… alors pourquoi Andrew ne partageait-il rien avec son grand-père ? Pourquoi ne recevait-il que des regards haineux de sa part ? C’était un mystère pour toute la famille. Conscient des enjeux et d’un futur onéreux et glorieux pour leur fils cadet, les McLorme envoyaient toujours Andrew chez ses grands-parents. Histoire qu’il y rencontre du beau monde. Histoire de «m’as-tu vu ». En réalité, le regard de cet homme le stressait. Ne pas décevoir le patriarche de la famille. Venant de recevoir un hibou de Salem, il avait été honoré d’être accepté dans cette école de magie, lui qu’on prenait pour un être trop chétif. Mais apparemment, ce n’était pas assez. Liam McLorme ne parlait que de Poudlard. Poudlard. Poudlard. Et encore Poudlard. Avec sa célèbre maison de Serdaigle auquel il était passé. Et puis, pourquoi instaurer des maisons dans une école ? C’est idiot. Seul le classement magique compte. Andrew voulait impressionner son grand-père par ses exploits scolaires. Lui n’en avait que faire. Triste dilemme.

Le cours de polo terminé, Andrew n’était jamais si heureux que lorsqu’il posait pied à terre. Il n’avait pas vraiment le pied aérien comme son frère. Plutôt le pied marin ou terrien.


- « Alors petite tête ! On ne tient pas encore debout ! HaHaHa ! Le petit hobbit n'arrive à rien de ses mains. »

Creeson et sa clique. Quelle bande de vieilles branches mortes. Seulement de trois voire quatre ans mais leurs mentalités n’évoluaient pas beaucoup. Andrew n’aimait pas le polo aussi à cause de cette mentalité de toujours vouloir écraser les autres. Mais personne ne pouvait soupçonner qu’il deviendrait comme cela lui aussi avec les années. Peut-être en plus modéré… mais quand on vit dans ce milieu : on a dû mal à s’en défaire !
 
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Lauren McLorme - Just a bloody dream EmptyMar 22 Juil - 11:54



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Adolescence...

Poudlard.

|Infirmière| « Tenez. Vous donnerez ceci à votre professeur, Miss McLorme. Mais tout de même. Vos migraines ne sont pas normales. Elles semblent s’empirer avec le temps. Vous devriez prendre rendez-vous avec un médicomage quand même. »
|Lauren| « J’y penserai, Madame Leughton. J’y penserai. »

Attrapant le mot d’excuse que lui tendait l’infirmière, Lauren sortit de l’infirmerie sans se hâter. Venir ici afin de prétexter une migraine pour n’avoir en échange qu’une dispense de cours était devenu une habitude avec le temps. Si bien, que désormais, l’infirmière ne se doutait plus de rien. Prendre un rendez-vous à Ste Mangouste ? Pourquoi faire. Les migraines n’avaient jamais existé. Il suffisait tout simplement de respirer un peu trop de Buglantine afin d’avoir une tête ressemblant à une salle de concert et quelques vertiges. Heureusement, les effets ne duraient pas tout comme cette plante n’était pas nocive et surtout indétectable. Comme quoi. Les recherches à la bibliothèque portent toujours leurs fruits. S’arrêtant dans le couloir, elle déposa le mot d’excuse contre une dalle froide d’un rebord de fenêtre et sortit sa plume. Les mots d’excuse ne changeaient guère. Il y avait simplement des trous à compléter afin de marquer le nom de l’absent. Comme d’ordinaire, il y aura deux absentes marquées dessus. Comme d’ordinaire, Lauren imita l’écriture de l’infirmière afin de rajouter le nom de « Loan WINNFIELD » à la suite du sien. S’étant elle-même réveillée en retard pour le premier cours de la matinée, Lauren avait préféré laisser Loan dormir en étant en paix. Contrecarrait son absence auprès des professeurs était devenue une habitude dont Lauren ne se lassait pas. Ni elle, ni son imagination. On n’y voyait que du feu. Duper son monde. Bien entendu, certains soupçons se portaient généralement sur les deux jeunes filles mais elles s’en contrefichaient. Qu’ils pensent ce qu’ils veulent. Maintenant, direction le cours de Métamorphose. Il fallait bien s’instruire au minimum. L’érudition n’attendait pas. Enfin. Disons qu’il valait mieux entendre un professeur vous rabâcher sans cesse la même chose plutôt que d’écouter des inconnus –tout du moins en profondeur- venir vous rabattre les oreilles dans un flot de paroles inutiles dans un seul but d’intérêt. Comme si la populace poudlarienne avait quelque chose d’intéressant… comme si elle pouvait s’intégrer à elles. Tout ceci n’était tout simplement que de la jalousie et de l’envie. Il était toujours amusant de voir cette petite lueur dans les yeux des autres personnes. Oh bien entendu, beaucoup de filles jalousaient Lauren pour cela. Des gars ? Peut-être. Allez savoir. Lauren ne cherchera pas pour vous.

Un cours long et ennuyant. Postée contre le mur, Lauren attendit que les secondes passent en prenant soin de s’appliquer sur sa calligraphie plutôt que les quelques bavardages que les personnes l’entourant tentaient de lui adresser. Sans succès. Qui avaient-ils d’intéressant à en tirer ? Que Martha Guirloutge était sortie avec le petit ami de sa soi-disant meilleure amie ? Quel potin. Il mérite les oscars. Ironie, bien entendu. Tout n’est qu’ironie. Le temps de la vie passe alors sur un goût moins amer. Notamment depuis sa rencontre avec Loan. Sa Loan. Et dire que certaines personnes pensaient pouvoir la remplacer. Comme cette scroutt à pétard d’Esthella. Trop collante. Trop superficielle. Trop… elle. Le pire de l’histoire était le fait que la rousse ne se rendait compte de rien. Quelle petite naïve. Cela coupait tout le goût d’un mauvais tour. Elle ne comprendrait même pas. Bien au contraire, elle reviendrait en pleurnichant et s’excusant. De quoi ? Elle ne le saurait même pas elle-même. Affligeant. Dégradant. Enième soupir. Un soupir de trop ou alors trop bruyant apparemment…


|Prof| « McLorme. Je ne suis pas certain que vous suivez correctement. Venez donc nous refaire le schéma. Participez un peu. »

La plume s’arrêta de couler en même temps que le poignet resta en suspens. Voilà aussi l’une des raisons pourquoi Lauren s’était levée grognon le matin-même. Elle ne supportait pas le professeur de Métamorphose. A dire vrai, elle ne supportait pas beaucoup le personnel scolaire en général. Un regard qui se relève. Deux paires de pupilles qui se rencontrent. Un énième soupir. Pourquoi ? Parce que Lauren savait pertinemment que cela ennuyait son professeur. L’exaspérer… Quelle bonne chose après cette impolitesse. Rien que de constater ce petit éclat au fond des pupilles. Un défi se doit toujours d’être relevé. Toujours. Que la partie commence.

Heureusement le cours se termina rapidement. Le bruit des tintements de cloches était toujours une prédilection pour les élèves. Un coup d’œil léger à sa montre et la blonde partit en direction du hall. En chemin, deux trois élèves se rapprochèrent d’elle. Toujours les mêmes. Etrangement, elles approchaient surtout lorsque Loan ne se trouvait pas dans le coin. Etrangement, n’est-ce pas ?! Pourtant Loan était une personne douce quand on la connaissait bien. Comme Lauren. Mise à part que Lauren manipulait un peu plus son monde en leur laissant croire ce que bon leur semblait. Minable plutôt. On disait souvent au creux des couloirs que Lauren était plus clémente que sa meilleure amie. On disait aussi que les nuits de pleine lune, les deux jeunes filles sortaient en douce pour opérer un rituel de Beltâme. Beaucoup de choses se disaient mais il restait à les confirmer. Entourée par trois de ses pimbêches, Lauren tourna plusieurs fois sa langue dans sa bouche. Pour amadouer le poisson, sept fois n’était pas suffisant. Il fallait le ferrer à blanc et tirer d’un coup sec. D’ailleurs que faisaient-elles là ?


|Esthella| « Lauren. J’ai remarqué que tu n’étais pas là au premier cours. Tiens. Voici mes notes. Je me suis appliquée pour que tu puisses me relire. »
|Lauren| « Hum. Merci. »
|Esther| « Il parait qu’il s’agit encore de tes migraines. Ma pauvre. C’est scandaleux que l’infirmière ne fasse rien. »
|Lauren| « … »
|Sanders| « C’est comme ce Kolters de malheur. Non mais franchement, c’est à croire qu’il possède une dent contre toi. Vous ne trouvez pas ? »

Une tension qui palpite plus fort. Une expression des plus neutres. Un léger sourire en coin qui se veut conciliant. Au secours. Mais faites-les taire. Lauren ne tarderait pas à craquer. Mais elle avait besoin d’elles. Malheureusement pour ses nerfs. Lisant rapidement les quelques lignes de la fine écriture d’Esthella, Lauren ignora délibérément les deux autres. Elles ne lui étaient pas utiles pour l’instant. Surtout pour dire autant de stupidité. Pouvait-on autant être démuni de cerveaux ? S’en était effrayant. Une sensation. Une heureuse sensation. Le regard toujours baissé sur les lignes, un léger sourire accentua l’air mutin de la jeune fille. Notamment lorsque les phrases suivantes s’en suivirent.


|Esthella| « Hum… Garde-les. Tu me les rendras plus tard. On va manger ? Bon appétit, Lauren. Manges-bien. »
|Esther é Sanders| « Oui. Oui. Bon… Bon appétit. »

Les rats quittaient le navire. La peur était apparente sur leurs visages. Tss. C'était si visible que s'en était risible. Un léger coup d'oeil dans le hall et Lauren reconnut rapidement la longue tignasse blonde attendue. Discrètement, elle rangea les copies en prenant soin de ne pas les froisser et rejoignit calmement sa meilleure amie. Sa tension sembla alors redevenir à la norme. Le jeu se mettait sur « pause ». Il y a certaines personnes qu’on ne désire pas duper. Qu’on ne veut pas duper. A quoi cela servirait-il ? Elle connaît déjà tout de vous. Et avec la plus grande surprise, cela ne vous dérange pas. Chaque personne possède ses petits secrets mais le mot « secret » peut prendre diverses formes. Divers aspects. Un coup d’œil. Un sourire qui nait automatiquement. Instantanément. Etrange. Personne n’arrivait à les comprendre au départ. Mais elles ne voulaient que personne ne les comprennent. Après tout, elles n’avaient besoin de personne d’autre. Ils y en avaient bien certains mais cela ne servait à rien d’y penser. Rien ne pouvait égaler l’amitié de Loani et Lauren. La jeune fille n’avait pas revêtu son uniforme. Lauren sourit d’autant plus bien qu’elle perdit aussi son sourire de moitié. Tout ceci faisait parti de Loan. Tout comme la culpabilité latente faisait parti de Lauren. Une culpabilité bien fourbe avec son double tranchant. Une personnalité avec son double tranchant. Une amitié rassurante. Prenante et vivante.

Deux jeunes filles. Deux histoires différentes. Deux caractères différents. Une même destinée. Rien de comparable. Rien de remarquable. Même si elles ne sont pas toujours du même avis, elles se comprennent et se soutiennent. Lauren ne serait sans doute pas là où elle était sans Loani. Ni sans Mathias. Mais ceci est une autre histoire. Rien de comparable. Rien à voir.


|Loan| « Je fais si peur que ça ? »
|Lauren| « Je pense plutôt qu’ils sont un peu trop sensibles. Mais j’avais besoin d’eux pour les cours de Sortilèges, je ne me suis pas levée non plus ce matin. »
|Loan| « Puis être craint… »
|Lauren| « C’est être respecté ! »
|Loan| « Tu lis dans mes pensées. »


Un halo semblait entourer les deux jeunes filles lorsqu’elles se dirigèrent vers la Grande Salle. Etonnement, plusieurs personnes se décalèrent discrètement pour les laisser passer. La crainte est une belle chose tout en étant un grand ennemi. Combien de soupçons circulaient désormais sur les deux jeunes filles ? Allez savoir. Même les tableaux ne sont pas au bout de leurs surprises. Et pourtant, ils en ont vu des changements et des péripéties.
 
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Lauren McLorme - Just a bloody dream EmptyMar 22 Juil - 11:55



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Septième et dernière année. La fin. Dans toute histoire, une fin établit sa conclusion aussi funeste ou champêtre soit-elle. Une dernière ronde et une nouvelle vie s’ouvre à vous. C’est vrai. Les sombres nuages semblent s’éloigner au loin afin de laisser les éclaircis du soleil éclairer votre chemin pour de nouvelles aventures. Mais pas comme cela. Pas pour Loan et Lauren. Cela devait arriver. Mais pas si tôt. Pas ainsi. Dans tous les cas, on s’adapte. On se soutient. On continue de vivre.

Tout commença alors que les ASPICS venaient de se terminer et qu’il ne restait plus que quelques jours à rester au château pour les derniers préparatifs de Poudlard. Accoudée à la plus haute tour du château, Lauren profitait en silence du spectacle que la nature offrait à ses yeux. Elle avait laissé Loan un peu plus tôt dans la journée et avait réussi à semer Esthella et ses groupies. La tâche n’était pas aisée mais étrangement, plus rien ne retenait Lauren de parler ouvertement. Désormais, la petite Poufsouffle ne lui serait plus d’aucune utilité vu que la vie active n’allait pas tarder à commencer. En parlant de cela, il fallait tout d’abord attendre les résultats. Par les chaussettes de Merlin, Lauren ne reviendrait pas dans cette école. Certes, il y eut plusieurs bons moments inoubliables et incalculables… mais tous les souvenirs ne peuvent être qu’heureux et plaisants. On fait tous des erreurs de jeunesse. Chaque être humain en possède. Celui de Lauren possède une identité. Une vie s’achève. Un chapitre se tourne. Celui de Loani et Lauren ne fait que commencer.
Oui, Lauren avait peur. Peur de cette incertitude qui noircissait de plus en plus les nuages au-dessus de sa tête tout en l’empêchant ainsi d’observer le chemin à suivre. Rien ne laissait d’indication. Plus rien. Si en fait. Une chose : Loan. Qu’importe ce que l’avenir ne lui réservait : son amitié avec la jeune femme persévérait. Un coup d’œil. Une certitude. Jamais, elle ne la laisserait tomber. Lauren était peut-être utopiste, voire même un peu trop… mais elle tenait à ses espoirs. Cela nous permet de rester debout dans ce monde et d’avancer quoiqu’il arrive. Les souvenirs d’une soirée dans la salle commune des Serdaigles lui reviennent en mémoire.


~~~

|Lauren| « Tu crois encore au bonheur ? »
|Loan| « Tu sais très bien que non Lauren. Ce n’est qu’une utopie. »
|Lauren| « Moi j’ai confiance. » Silence. « J’y croirai pour deux. »
~~~

Les utopies sont faites pour que des imbéciles y croient. Elles permettent aussi bien plus, comme le rêve et l’espoir. Que serions-nous si tout ceci nous lâchait : des coquilles vides ?!

Quelques jours passèrent et un nouvel accident survient. On accusa Loan d’avoir tricher à ses examens. Bien entendu, il ne s’agissait que d’une rumeur. Certes, les deux jeunes filles n’étaient pas des plus présentes durant les cours lors de leur septième année… mais ce qu’elles ne voyaient pas durant le cour, elles le travaillaient ensemble à la bibliothèque. C’était juste l’atmosphère étouffante des classes qu’elles fuyaient. Etrange. Très étrange. Aucun professeur n’était venu convoquer la jeune femme. Mais cela ne serait tarder. Etrangement, Lauren était sur les nerfs, emplis de stress. Comment tout ceci allait-il se terminer ? Ils n’allaient quand même pas sanctionner Loan sur de vulgaires bruits de couloirs ? En attendant, elle tentait de ne pas la lâcher de trop loin. Protectrice ? Si peu. Néanmoins, elle avait été appelée par l’un des professeurs. Allez savoir pourquoi. Laissant son amie se reposait au dortoir, Lauren se hâta de rejoindre l’endroit indiqué. Plus vite rejoint. Plus vite terminé. Cependant, en chemin, la jeune fille se fit happer par le bras.


|Bane| « C’est elle, n’est-ce pas ? »
|Lauren| « De quoi parles-tu ? »
|Bane| « Tu le sais très bien. Ne joue pas les innocentes. C’est elle ? »
|Lauren| « Lâche-moi Ba… Mulgrave. »
|Bane| « Alors c’est cela, hein ?! Et on dit que les Serdaigles sont censés être intelligents. »
|Lauren| « Expliques-toi. Pour un Gryffon, je te trouve bien prétentieux… Bien qu’il doit s’agir de tes habitudes, n’est-ce pas ? Chez vous, on n’a pas pour habitude de réfléchir. Cela réchauffe un peu trop ta matière grise.»

N’attendant pas la réponse, Lauren avait déjà fait volte-face en tournant les talons. On pouvait les entendre s’écraser avec fureur contre le carrelage du couloir. Cependant, ils s’arrêtèrent rapidement sans pour autant que la jeune fille ne se retourne. Une phrase, une simple phrase de la part de Bane. A croire qu’il était devenu bouché en grandissant et ne comprenait plus rien. Mais avait-il déjà compris ? Une erreur de jugement et de jeunesse. Au moins, cela confortait Lauren dans son jugement. Jamais elle ne se trompait. Pour l’instant… Sans se retourner, la Serdaigle continua sa route sans regarder derrière elle. Pourquoi ne pouvait-on pas lui laisser que les bons moments ?!


|Bane| « Alors tu vas continuer à la protéger ?… Elle te conduira à ta perte. Laurennn. »

Les ignorants ne peuvent comprendre. Ils ne comprendront jamais. La réalité était assez simple mais inaccessible pour ses jeunes gens. Bane avait un différent avec Aaron, ce Serpentard qui sort avec Loan, la meilleure amie de Lauren. L'un futur-mangemort et l'autre futur-auror. Un drôle de cercle que celui-ci... surtout lorsque Bane et Lauren se sentent attirés l'un vers l'autre comme deux aimants. Mais la volonté de la jeune femme est trop forte et influencé par les malheurs de sa vie... Roméo&Juliet Bis.

L'affaire éclata au grand jour lors du dernier jour à Poudlard. Lauren l'entendit d'une oreille en montant dans l'une des calèches qui la ramenait vers Londres. La rumeur en était bien une... mais ce n'était pas Loan qui avait triché. Apparement, une rumeur courait aussi que Lauren était dans le coup... mais étrangement, quelqu'un fit taire rapidement cette rumeur à l'aide de sortilèges. Qui ?
Dans tous les cas, il y eut bien tricherie... mais de la part d'une Poufsouffle trop angoissée qui rêvait d'impressionner Aaron Caufield. Pathétique. On sait désormais pourquoi tout était retombé sur Loan... Pathétique ! C'est étrange de quitter un endroit qu'on trouver cher à son coeur avec un sentiment aussi négatif. Peut-être que Lauren n'est pas faire pour vivre en société...
 
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