Unefumée odeur d'herbe s'élevait doucement dans une chambre aux couleurs chaudes, mais non agressives. Elles étaient softs, et cette petite musique qui servait de bruit de fond, était extrêmement agréables. Cruz était apaisé, l'esprit marchant aux ralentis, du moins, en ce qui concernaient le fait de ses problèmes qu'il ne ressentait plus. Etait ce qu'il fumait ? Il baissa son regard avec un jolie sourire vers le visage d'Aelys qui ne pouvait le voir puisqu'elle était appuyée sur son torse, lui caressant doucement le bas du ventre où il y avait les cicatrices causées par les opérations au niveau des intestins, sur sa corpulence beaucoup plus amaigri qu'on aurait pu le penser. Sa maladie avait changé bien des choses en Cruz, des bonnes comme des mauvaises. Il tira doucement sur son bedo, prenant une bouffée de rêverie dirons nous, qu'il le détendire plus qu'il ne l'était déjà. Il caressa délicatement le bras d'Aelys qui n'avait pas grand chose sur elle, pour ne pas dire rien, sinon le fin drap blanc qu'il les recouvrait à peine. Elle releva doucement son visage pour lui faire un sourire qui lui tordit les entrailles puis, répondant à son sourire, il lui déposa un léger baiser sur ses lèvres avant de lui tendre son bedo avec douceur. Il était bien, trop bien. Et vu la bosse significative qu'il y avait au niveau de sa taille sous les draps blancs, on ne pouvait pas dire qu'il était stressé. Elle écrasa le bedo dans un cendrier qu'il repoussa doucement, avant de retirer son bras de sous elle pour lui caresser doucement le bas du ventre avant d'y repousser doucement les draps et de se mettre à lui embrasser doucement sa peau fine et blanche. Il laissa ses lèvres effleurer sa peau avec douceur, tout en remontant doucement, parsemant sa peau de ses baisers légers et sensuels. Cruz nicha son visage au niveau de son cou, avant de partir dans ce rituel amoureux.




Et il fallait qu'il y ait un con qui fasse tomber un livre dans la bibliothèque. Cruz leva doucement la tête de ses bras qu'il avait replié pour lui faire une sorte de coussin, si l'on puis dire. Il avait une mine légèrement fatigué et il ne put s'empêcher de bailler comme un tordu avant de regarder par la fenêtre pour voir l'heure qu'il était, ou du moins, approximativement. Visiblement, il venait d'y passer la nuit sans le faire exprès. Cruz regarda doucement le livre sur lequel
il s'était allongé avant de voir qu'il s'agissait de quantité de prospectus pour les études en Medecines et les divers options que proposaient Eleusis ainsi que des bouquins qui auraient pu le renseigner sur son orientation. Des témoignages et tout le bataclan... Pourtant, il savait que pour lui, ce ne serait pas le droit, et ça, ça allait faire gueuler le padre. Voilà pourquoi il était venu à la bibilothèque, il voulait en être sûr de son choix avant de se prendre la râclée du siècle et de culpabiliser à mort. Pour lui, ça serait médecine. Cruz se passa une main sur le visage avant de s'étirer tout en baillant de nouveau. Il ne put s'empêcher de sourire en constatant que son rêve lui avait particulièrement fait plaisir, et qu'il était toujours sur son trente et un, voyez vous. Ce n'est que lorsqu'il posa
son regard à côté de lui, qu'il comprit que...

- Aelys ? Que passa ? Pourquoi tu dors toi aussi ? Ohw ! Réveille toi ! Tu vas prendre une mauvaise position !

Il ne fallait pas qu'elle dorme à côté de lui. Elle allait avoir mal de partout à son réveil. Déjà, une douleur se faisait ressentir au niveau du cou, pour Cruz. Il soupira doucement, tout en la secouant délicatement.

- Hummm...Cruz!!

Cruz ne put s'empêcher d'avoir un léger sourire. Tiens ? Cruz ne put s'empêcher d'aimer cette façon qu'elle eut de prononcer son prénom. S'approchant d'elle avec douceur, il lui lança un regard particulièrement amusé, avant de se faire interrogateur et sérieux. L'hispanique venait de repousser les prospectus avec douceur, lorsqu'elle reprit :

- Qu'est ce qui te prends? Je me suis endormie c'est pas un drame!

Comment se rattraper ? Cruz ne put s'empêcher d'esquisser un léger sourire. Il ne pouvait s'empêcher de sourire, en se souvenant de son rêve. Puis, il ne pouvait s'empêcher de se dire que cela faisait peut être un peu trop de temps qu'il s'était mis à penser à elle dans des façons similaires à ses rêves, comme celui qu'il vient de faire par exemple. L'hispanique savait qu'il réagissait ainsi depuis cette danse. Ce cours de Potion avait été fabuleux, bien que mémorable.

- Et bien si, figure toi ! Remarque, ça m'a permit de dormir tranquillement...

Il eut un léger sourire, puis, il posa son regard sur les prospectus. Doucement, il se leva, posant une main sur son ventre presque par habitude avant de commencer à les pliers et à les ranger sur un coin de la table. Il était entrain de ramasser ses notes lorsqu'elle ouvrit de nouveau la bouche. Putain, de bons matins, elle commençait à le gonfler à parler tout le temps, comme ça.

- Alors finalement tu te décides?
- Je pense que je vais me pencher sur la médecine, l'an prochain. C'est mon père qui va tirer la gueule, putain... J'vais pas m'en relever.

Il eut un moment de blanc alors qu'il pensait à ce que son père, Fidel, lui dirait... Enfin, il ne valait mieux pas y penser.

- Et toi ?

- Moi qui croyait que rien ne pouvait faire peur au Grand Cruz De Rivera... Me serais-je trompée?'
- T'es une femme, non ?

Et vlan ! Retour à l'envoyeur. Elle avait voulu le casser, il le lui avait retourné sa moquerie avec une jolie sourire et un clin d'oeil bien macho. Cependant, il prenait goût à ce genre de répliques qu'ils s'échangeaient. Elle avait quelque chose... D'attirant.

- Les Beaux Arts. Je me serais bien vue en médecine aussi mais je sais que je risque de passer mon temps à critiquer les méthodes qu'on nous enseignera. J'ai pas la même vision pour certaines choses, t'es bien placé pour le savoir non?
- Ca... Tu l'as dis. Mais elle est bizarre la tienne... Enfin, sûrement un truc de ton peuple d'arrièré.

Oui... Ils étaient sous la domination féminine... Cruz avait dit cela avec un sourire, encore une fois. Il la provoquait avec amusement, mais non, de méchanceté dans ses propos.

- Art... Tu dis ? Pour faire quoi ?

- Oui c'est vrai et pour une fois que j'étais prête à croire à ta théorie ridicule de supériorité du sexe masculin... tu vois bien que c'est moi qui ai raison. Fais pas cette tête. J'ai raison c'est tout.
- Admettre qu'une femme est raison ? Tu veux vraiment que le soleil arrête de nous éclairer ?

And he smiles. Il la laissa le défier du regard. Cruz adorait cela. La confrontation qu'il y avait... C'était drôle. Du moins pour lui. Surtout qu'il n'était pas réellement macho... C'était juste un problème d'admettre ses tords... Et l'hispanique adorait avoir le dernier mot. C'était là, le seul problème de l'histoire.

- Cruz!! Alors là tu exagères! Je ne suis pas bizarre! Et depuis quand Môsieur de Rivera a la science infuse! Tu crois toujours que les gens qui ne
pensent pas comme toi sont des arriérés?!!!

Elle lui envoya à la figure les prospectus, et il éclata de rire. Qu'est ce qu'il pouvait l'aimer.... Quoi ? L'aimer ? Cruz cessa de rire, tout en conservant un regard et un sourire amusée... Néanmoins, il y avait comme un... Déclic. Etrange. L'hispanique cessa de sourire pour ramasser les prospectus. Il lui amena doucement alors qu'elle riait pour le plus grand bonheur de ses oreilles, mais qui lui tordait les intestins. Cependant, c'était pas de douleur pour une fois.

- Si tu es le mâle dominant ici alors prouve le on attend que ça... tsss.

Sourire très... Almadovar. James l'avait contaminé. Pauvre Cruz... Il était perdu.

- Déjà parce que c'est dans ma nature d'arrièrée comme tu dis,' elle lui glissa un petit regard assassin mais elle n'était déjà plus en colère, ' et puis je me verrais bien charmeuse de créatures magiques ou quelque chose dans le genre. Qu'est ce que tu en dis?
- Ce serait une bonne idée, non ? Il devait être à seulement quelques centimètres d'elle. Son souffle lui caressant doucement la joue. Puis, comme ça tu te préserves...

Il eut un petit sourire timide avant de se retourner pour aller ranger ses affaires.

- C'est dingue ça! Tu reconnaitras jamais que tu as tord.
- N'est ce pas ce que tu cherches à faire, toi aussi ?

Et vlan ! Encore une fois, le point est pour le Poufsouffle. L'hispanique la regardait avec un petit sourire bien à lui, avant de partir à rire, tous les deux. Il s'arrêta brusquement pour lui porter les prospectus qu'elle venait de lui envoyer dans la figure. Il lui parla doucement, prêt d'elle, un regard particulièrement neutre, et vide d'arrogance ou de ce machisme qui la mettait hors d'elle. Cruz eut un petit sourire lorsqu'il lui parla, cependant, puis, il se recula pour se retourner et partir ranger ses affaires lorsqu'il sentit la main d'Aelys contre son bras. Le Poufsouffle se retourna, l'air surpris, ne voyant pas du tout ce qui pourrait en déboucher de ce geste. Pourquoi elle rougissait ? Visiblement, il ne comprenait pas.

- Cruz...
- Oui ?

Oui ? Cruz la regarda, le regard bien interrogateur. Il ne voyait pas du tout ce que cela pouvait bien signifier. Et surtout... Pourquoi rougissait elle ? Manquant totalement de tact, il lui demanda :

- Bah, qu'est ce que t'as à rougir ?

- Moi c'est pas pareil!
- Bien sûr, on va changer la donne, parce que Madame n'a rien entre les jambes ? Laisse tomber, tu ne l'auras jamais, le dernier mot.

Comme ça, c'était réglé. On emballe, on pèse, et on vend. Quel laisse tomber... La marchandise, à trop la marchander, elle ne vaut plus rien. Voulait elle ne plus rien valoir ? Cruz eut un sourire sur ses lèvres. Il ne pouvait s'en empêcher, il était comme ça.

- T'es vraiment trop con parfois tu sais!

Il releva son regard vers elle, et il comprit. Son ventre se noua, puis, posant son sac sur la table, et défaisant légèrement sa cravate aux couleurs de Poufsouffle, il s'approcha doucement d'elle pour lui passer une main avec délicatesse, mais avec une certaine façon qui montrait qu'il était tout de même assez gauche dans ses façons de faire. Il s'excusa doucement, le regard baissé vers le sol, puis, il le releva pour approcher doucement son visage du sien, déposant ses lèvres avec
délicatesse sur celle d'Aelys. L'hispanique avait l'impression qu'une bombe venait d'exploser en lui. Mais au moins, il venait de faire une chose de bien. Il le savait. Car lorsqu'il se retira, même si il n'osa croiser le regard d'Aelys, il avait un léger sourire.

- C'est toi qui a le dernier mot cette fois...
- Je savais que je finirais par l'avoir...

Il se mordit doucement la lèvre, le regard bloqué dans le sien. Elle lui avait rendu son baiser, et elle lui caressait doucement la joue. L'hispanique était mal à l'aise, mais dans le bon sens. Enfin, bon, jamais il n'aurait pensé qu'il développerait ce genre de sentiment envers Aelys. Il eut un sourire timide, avant de lui prendre les mains tendrement. Finalement, il retira ses mains des siennes. Cruz n'était pas quelqu'un qui montrait des signes d'affections en publiques. Ça le foutait mal à l'aise... Il s'éloigna d'elle, mais son regard... Son regard lui faisait clairement comprendre que si il n'avait pas eut tant de principes, il l'aurait prise par la main, et il serait aller faire un tour dans le parc, maintenant, comme ça, cash, comme disait James.

- C'est quoi le nom de ton copain actuel ?

Bah, oui... Fallait bien lui éclater la gueule pour qu'il ne l'est rien qu'à lui.

- Ca m'étonne que tu ne t'en rapelles pas... Damien. Tu sais le français, celui qui t'exaspère tant.

On ne lit rien d'autres sur le visage de Cruz. Ce dernier s'était comme qui dirait fermé à toutes émotions. D'ailleurs son regard en disait long sur son état de pensée. Aussi noir que pouvait l'être ceux du professeur de Sortilège lorsqu'il était en colère. L'hispanique ne dit rien lorsqu'elle eut prononcée le prénom. Un simple sourire sadique se fit apercevoir sur les lèvres de Cruz. Visiblement, d'ici quelques
temps, il y aurait de la paperasse à faire pour le directeur de Gryffondor qui allait tristement, déploré la mort de l'un de ses élèves. Cruz baissa le regard à la suite de cette si belle pensée avant de fermer son sac en levant la fermeture éclaire.

- Cruz, tu ne vas pas faire quelque chose de stupide j'espère? Il ne t'as rien fait et il est très sympa quand on le connait...
- Stupide ? Il eut un sourire. Non. Mais, je ne le connais pas. Donc, pour moi, c'est le dernier des cons. Quand à ce qu'il m'a fait... Je peux très bien te trouver une raison et une excuse pour l'acte que je compte faire... On attend un peu pour les excuses où... On les fait de suite ?

Fit il en lui lançant un regard ravageur. Il s'approcha d'elle. Néanmoins, il ne parvint à rien faire d'autres, sinon, à faire son petit cabezita.