Divine Comédie

Sujet: Divine Comédie Ven 11 Juil - 22:36

YOU BESTA RUN BEFORE
I COUNT TO TEN

« Il me semble fort bien que ma vie sera courte. Et certains veulent me voir en Enfer. Ignares, je suis l'envoyé du diable et je compte bien l'aider à amener les abîmes sur Terre, et faire couler le sang des impurs dans les rives du Styx. Je ne crains pas les Enfers, je ne crains pas même leurs dieux païens, ni leurs prières, ni leurs vengeances. Je m'en nourris et cela me fait sourire, malgré la douleur qui me consumme. L'appel du sang à mes lèvres, bien plus jouissif que leur haine.»
Russel~ Extrait de son journal

About to bring the pain *

}} Identité Générale >

# Nom, Prénom :

Liimatainen, Russel Lenny

# Date de Naissance, Age :

23 Mars 1988, 22 ans

# Profession :

Aucune, étant vampire il ne se consacre qu'à la chasse.

# Etat Civil :

Célibataire.

# Baguette Magique :

Bois de Sureau - symbole du cycle de la vie, mort, fin, et renaissance - ventricule de coeur de dragon ; 26,7 cm. Elle est sculptée de runes étranges censées renforcer ladite baguette et la rendre incassable.

}} Creusons, Creusons... >

# Ascendance, Niveau des Richesses :

Sang pur depuis des générations, niveau aisé.

# Origine Géographique :

Anglo-Polonaise

# Sa Famille :

Père :

Mère :

Tante :

Oncle :

Soeurs cadettes :

Frère Cadet :

# Un Inventaire :

Un pendentif appartenant à Nyla.

{ Vestibule de l'Enfer }

"Par moi on va dans la cité dolente,
par moi on va dans l'éternelle douleur,
par moi on va parmi la gent perdue.
Justice a mû mon sublime artisan,
Vous qui entrez laissez toute espérance."

}} Qui est ce ? >

# Son Caractère, Comportement :

Russel est le genre de personne que l'on n'oublie guère, et dont on parle beaucoup. Certains le disent dérangé, d'autres psychopathe. Cynique, arrogant, ambitieux, talentueux, intransigeant, il est aussi le manipulateur le plus doué que vous n'avez jamais rencontré. D'un charme certain, Russel sait tourner beaucoup de situations à son avantage, opportuniste et calculateur, il est véritablement doué en la matière. Peu bavard, d'un naturel très sombre, il dégage un charisme et une assurance impressionants pour son âge. Violent et impulsif, il est souvent épris d'une colère fulgurante qu'il peine énormément à contrôler, sa colère latente et dangereuse n'attend qu'une étincelle pour s'éveiller, dans un élan incontrôlable. Cela le rend complètement imprévisible, ce qui fait de lui quelqu'un de dangereux au vu de l'étincelle de folie qui l'habite. Ses ambitions macabres et sa volonté de fer le consummeront s'il ne s'entoure pas de personnes loyales. La mort ne lui fait pas peur, ce qui en fait un adversaire redoutable. Il tue par plaisir, par nécessité, et sans jamais aucun remord, laissant toujours ses victimes agoniser dans une lenteur effroyable. Il a bien sûr ses points faibles, comme tout le monde. Ses amis disent de lui qu'il est quelqu'un de très rusé, cultivé et loyal, car malgré ses défauts évidents, Russel n'a qu'une parole, une promesse échappée de ses lèvres ne sera jamais bafouée. Derrière ses airs hypocrites et ombrageux, sa morale ternie, se cache une personne à l'éthique et à l'honneur droits. Ses ennemis quant à eux le traitent de petit vaniteux franchement énervant, dérangé et morbide mais dont il vaut mieux éviter de sous-estimer.

Il est doté d'un esprit logique et analytique étonnant, sans parler de son intelligence aiguisée qui étonna plus d'un professeur. Une qualité inconnue de beaucoup, qui pour certains pourraient s'avérer être un défaut : le jeune garçon est très avancé et relativement doué en ce qui concerne la magie noire. Sociable lorsqu'il le souhaite et lorsqu'il peut en tirer profit, il joue souvent de sa gueule d'ange pour mettre le grapin sur ses jolies proies. Parfois dans un but précis, souvent pour se faire plaisir, mais jamais dans le but de s'attacher. Russel refuse de devenir dépendant d'une demoiselle. En outre, ce qui l'amuse dans l'immédiat, c'est briser le coeur de ces dames. Par ailleurs on dit de lui qu'il est un amant parfait. Sa franchise directe qui peut certes être une qualité peut s'avérer extrêmement blessante, Russel étant de ceux qui disent tout haut ce que les autres pensent tout bas. Ce qu’il veut, il l’aura, n’allez pas chercher plus loin. Evitez de réveiller la bête violente qui sommeille en lui, d’apparence calme, Russel n’hésitera pas à lancer un sort peu recommandé pour la santé du provocateur en question. Plus encore, s’il estime ne pas avoir suffisamment fait payer son ennemi potentiel, Russel n’hésitera pas à démonter sa réputation et corrompre ses fréquentations, bref à lui pourrir la vie.

En outre Russel est complètement imprévisible, il est absolument impossible de prévoir à l'avance ce qu'il fera, même ses répliques assassines et cinglantes demeurent parfois inattendues. Il est craint pour sa violence, on le prend pour un dérangé, néanmoins le jeune homme a toute sa tête, maheureusement peut-être. Le jeune Liimatainen a un goût très prononcé pour le morbide, le sang et les jeux violents. Pour lui, Londres est un immense terrain de chasse et de jeu. Sa violence et son goût prononcé pour le meurtre gratuit résultent en vérité d'une seule chose : l'injustice. Russel semble en effet vouloir faire payer à tous la perte de ses proches, en arrachant la vie sans aucun remords.

# Ses Passions, Centres d'intérêts :

Les jeunes femmes, d'une règle générale. Il est vrai que Russel pèche par excès de luxure. Egalement très penché sur la magie noire, il tient à nourir son esprit d'une large culture. La nuit, la débauche, la violence, le mensonge et les excès, font partie de son monde. Et il s'y complait.

# Ses Peurs les plus secrètes :

Perdre ceux qui lui sont proches. En effet ils sont le talon du jeune homme. S'il venait à les perdre, nul doute que la violence et l'impulsivité du jeune homme en apparence calme s'en verraient décuplés. Russel a également la crainte de leur faire du mal physiquement, dans un excès de colère incontrôlé. Chose qui est déjà arrivé plusieurs fois.

# Capacité Spéciale ?

Aucune, mis à part le fait qu'il soit vampire.

La tourmente infernale, qui n'a pas de repos,
Mène les ombres avec sa rage ;
Et les tourne et les heurte et les harcèle

}} Il ressemble à ... >

# Physiquement, c'est :

Ténébreux. Il est difficile d'ignorer Russel sur son passage, tant au niveau de son caractère qu'au niveau physique. Certes à première vue, il a tout d'un garçon banal. Un peu plus grand que ses camarades de son âge, néanmoins. Brun, le teint très pâle, sans signe particuliers apparent, on pourrait penser à un jeune homme quelconque. Mais cela est sans compter sur son air ombrageux à la fois terriblement attirant et effrayant. Ses yeux d'un vert sombre se font à la fois séduisants pour amadouer ses victimes, et brillants d'un certain mystère sibyllin afin qu'on n'en puisse lire l'âme au travers. Bref, d'un attrait pour le moins ensorcelant. Russel est doté d'une beauté manifeste et particulière. Il le sait, et il en joue. Fortement. Sa gueule d'ange contraste nettement avec le caractère impulsif qu'il possède. Très souvent habillé de noir, il se fond cependant très peu dans le décor. Son sourire carnassier et ses regards en coin sont des particularités qui lui sont propres.

# Signes particuliers ?

Crocs acérés, du fait de son appartenance au clan vampirique de Dante.

Sujet: Re: Divine Comédie Ven 18 Juil - 19:06

I WANNA USE YOU AND ABUSE YOU
I WANNA KNOW WHAT'S INSIDE YOU

« Il est des gestes que l'on n'explique pas, des mots que l'on ne comprend pas, des pensées que l'on n'éclaire pas. Et il est des enfers que l'on ne nomme pas. Mais pensez donc, la vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde. Damnation éternelle, aussi maudit puis-je être... »
Russel~ Extrait de son journal

A présent commencent les notes douloureuses
A se faire entendre ; à présent je suis venu
là où les pleurs frappent.

CHAPITRE I : HOW I MET HER
{ Pensine }

Les rires fusaient, les conversations enjouées également. Une fumée grise s'était appropriée les lieux, planant au-dessus des têtes des Serpentards insouciants et peu sobres. L'absence de fenêtre dans la salle commune faisait que la cigarette laissait son emprunte de sa brume vaporeuse. La fête battait donc son plein en ces vacances de la Toussaint. On avait laissé quartier libre aux élèves de Poudlard ce soir là, mais il restait à vérifier que donner carte blanche à des adolescents tels que les Serpentards était en soit une bonne idée. La musique forte montait à la tête comme une drogue invitant à plus de débauche. L'on trinquait à la bouteille pour les plus sobres, tandis que d'autres au visage blêmi par l'alcool titubaient entre les élèves dansant sur la piste improvisée, les corps se frôlaient d'une danse lascive. Adossé au mur, une silhouette sombre au sourire affiché, conversait avec une galante compagnie. Trois jeunes filles lui faisaient les yeux doux, riant à chacune de ses pointes d'humour ironique. Russel aurait tout aussi bien leur affirmer qu'elles ne seraient que son repas d'une nuit qu'il jetterait le lendemain, à voir comment elles se pavanaient devant Liimatainen elles en auraient rit tout aussi bien, non sans un gloussement ou deux. Mais qu'importait, ils étaient là pour s'amuser, cette nuit. Sa cigarette roulait entre ses doigts, ses yeux noirs se posaient avec amusement sur les petites biches au joli sourire, la nuit promettait d'être longue.

Du haut de ses seize ans, Russel Liimatainen comptait déjà suivre les traces de son père, grand mage noir. Sa réputation n'était pas à refaire, et il comptait au moins autant d'ennemis que d'admirateurs. Néanmoins il n'était pas à nier que le jeune garçon aimait déjà les courbes féminines, et que déjà ses belles paroles pouvaient manipuler n'importe quelle de ces donzelles. Il ne changerait pas, préférant les histoires d'une nuit ou deux qu'une attache véritable. Les sentiments n'étaient jamais là, son amusement consistait à imposer ses règles aux autres. Ce soir en l'occurence, le jeu s'avérait fort intéressant. Les jeunes filles enlacèrent ses bras, une volonté de l'entrainer avec elles sur la piste de danse sans doute. L'un de ses camarades s'approcha d'eux alors, une bière fraîche à la main qu'il tendait à Russel. Pour se comprendre dans tout ce bruit chaotique, il fallait hausser la voix fortement. Duncan dans un sourire se pencha alors vers le Serpentard qui penchait sa tête également, écoutant attentivement ce qu'il avait à lui dire.

Duncan - Je crois que j'ai jeté mon dévolu sur quelqu'un... je vais pas la lâcher.

R.~ Pauvre petite,

dit-il avec sarcasme.

Duncan - Sans blague, Autumn est... Non mais regarde un peu.

Le regard de Russel se posa sur la jeune fille assise sur le canapé émeraude, les jambes croisées, elle semblait poser son regard blasé sur la piste de danse, tandis qu'un énième prétendant se leva visiblement déçu. Sans doute feignait-elle de l'ignorer. Russel sourit alors, portant sa cigarette à ses lèvres non sans la lâcher de son regard noir.

R.~ J'ai vu,

rétorqua le jeune Liimatainen en recrachant un nuage de fumée.

Duncan - Il faut que j'aille lui parler.

R.~ Et lui dire quoi ?

Silence. Le camarade de Russel reporta son regard sur la belle Perkins, l'air soudain angoissé. Russel quant à lui semblait amusé et étouffa un rire léger avant de lâcher un soupir las. Le jeune homme savait pertinnement que son camarade n'était pas des plus doués avec la gente féminine. Maintenant qu'il l'avait mis hors-jeu, il s'avança alors, se détachant des trois jeunes filles qui prirent alors une moue boudeuse, puis tourna la tête vers Duncan tout en continuant son avancée.

R.~ On échange donc...

Trois jeunes filles contre Autumn Perkins, c'était bien peu payé pour son camarade, mais peu importait. Son dévolu à présent porté sur la jeune fille qu'il connaissait pour lui avoir adressé la parole quelques fois lors des cours était inébranlable. Russel s'approchait de sa proie, le sourire aux lèvres et son regard noir ne la quittant plus. Il s'assit alors à ses côtés, posant sa bière sur la table basse, il porta alors sa cigarette aux lèvres avant de recracher un nuage de fumée. L'espace de quelques instants, il se contenta de la fixer sans un mot, avant de lâcher enfin.

R.~ Et bien ma belle. On s'ennuit ?

« Terriblement… Serais-tu là pour trouver de quoi m’occuper ? C’est tellement…Barbant…Ca me donnerait presque envie d’aller me coucher… »

La franchise purement Perkins, de l'audace à outrance comme il aimait. Le jeune homme s'adossa un peu plus sur le dossier du fauteuil, un bref rictus aux lèvres et un regard explicite croisant les yeux bleus de sa camarade. L'aîné Liimatainen la connaissait depuis ses onze ans, fatalement puisqu'ils étaient tous deux de la même année. Néanmoins durant longtemps, il n'y avait que des paroles échangées purement conventionnelles, durant les cours ou au détour d'un couloir, quelques discussions de temps à autre, mais rien qui ne pouvait prêter à une amitié. En somme il était plutôt difficile d'entrer dans les bonnes grâces de Russel, sélectif à outrance et n'ayant pas un coeur particulièrement propice aux amitiés ou autre, la liste des personnes qu'il estimait était restreinte, et encore il s'agissait là d'un euphémisme. Mais il était évident, qu'il avait remarqué les courbes gracieuses de la jeune Autumn depuis longtemps, à la beauté fatale et vénimeuse. Néanmoins la masse de prétendantes pendues à son cou faisait qu'il n'avait encore jamais eu vraiment l'occasion de venir mordre son cou blanc. L'air de Russel se fit ténébreux soudain, un sourire carnassier aux lèvres et un regard noir presqu'inquiétant. C'était le loup qui s'en allait saisir sa douce proie, bien trop belle pour qu'elle ne lui échappe. Il écrasa alors sa cigarette dans un cendrier.

L'effluve ténébreuse du Serpentard le précéda, il s'était redressé pour se pencher auprès de la douce Perkins de son air éternellement ombrageux et vaporeux. La musique montait à la tête, l'alcool aussi, et la beauté de la jeune fille éveillait ses sens. Ses lèvres vinrent alors frôler les siennes avec une subtilité telle qu'il ne les toucha pas vraiment, laissant l'emprunte d'un désir mêlé à une force appétence de sa peau blanche. C'était elle qu'il voulait, ce soir, personne d'autre. Lorsqu'un Liimatainen jetait son dévolu sur quelqu'un, il était impossible de lui faire entendre raison. Ses doigts fins vinrent caresser ses épaules dénudées, effleurant son cou d'une sensualité ardente, le souffle chaud du vampire glissait alors sur les courbes de sa nuque déjà. Enfin, après de longues secondes silencieuses volontaires, afin d'embraser les sens de la jolie Perkins, il lui susurra quelques mots.

R.~ Me laisseras-tu t'accompagner là-haut, que je veille à ce que tu fasses de beaux rêves ?

« Tu as bien du courage, et beaucoup d’audace… Crois-tu réellement qu’en ta présence, je me contenterais de rêver ? »

Le jeune homme sourit alors. Son murmure tel un souffle chaud faisait frémir la peau sucrée de la jeune fille. On la disait sélective à ses heures, Russel également. Un jeu plaisant donc, et le Serpentard se montrait déjà des plus directs. Comment résister à l'appel d'une peau de lait au toucher de velours, à des courbes délicates et subtiles, à des lèvres rosies appelant à la passion, et à des yeux perçants d'un bleu à l'éclat morose... Les mains joueuses de Russel semblaient déjà s'éprendre de la belle, néanmoins elles se faisaient subtiles et respectueuses, tandis que ses lèvres blêmes vinrent se poser au creux de son cou, déposant de langoureux baisers à en faire frissonner la jolie Perkins. S'il n'avait écouté que lui, le jeune homme aurait déjà mordu sa peau blanche, signe de son appétence carnassière et de son désir violent qu'il éprouvait alors. Par ailleurs on semblait dire souvent, que c'était là le mystère de plus particulier que possédait Russel Liimatainen. Toutes ces jeunes filles bien souvent, n'attendaient que le baiser vampirique du Serpentard lorsqu'elles se retrouvaient seules avec lui. C'était le trophée suprême, celui qui pouvait les mener dans ses draps, puisque c'était là le signe de son désir violent et exacerbé parfois.

Russel se redressa alors, fixant intensément Autumn de son regard noir dans une attitude nonchalante. C'était la provocation explicite qui lui demandait si elle rentrait alors dans son jeu ou non, dans les deux cas, le Serpentard continuerait la partie, certes d'une façon différente mais sans qu'elle ne s'aperçoive il testait là ses réactions. Savoir si elle était capable d'aller bien plus loin ou non, les règles du flirt poussé typiquement Serpentardes. Ses yeux ne cessèrent plus de soutenir son regard bleu, de ses doigts fins il n'avait cessé de tenter d'éveiller l'envie de la belle, encore un pas en avant, et alors il la mordrait avec ardeur. A cette idée le jeune Liimatainen esquissa un sourire bref, avide de son cou blanc et de ses hanches délicates. Il passa doucement sa langue sur ses lèvres ternes, tout dans ses gestes n'étaient plus que ténèbres et tentation, son regard noir appelant à la débauche et à l'offrande de son âme toute entière.

R.~ Et donc tu serai prête à te donner toute entière au Diable, ma belle ? Ou as-tu peur qu'il te consumme...?

De nouveau un sourire qui dévoilà doucement ses crocs, il n'attendait plus que la réponse de la douce Perkins. Une vipère particulière dans ce nid de serpents. Oh oui, sa vipère ce soir, à la peau trop savoureuse pour qu'il ne puisse lui-même y gouter. Il était vrai, que la réputation d'Autumn la précédait. Une fille facile. Etrangement Russel la considérait bien au contraire comme une beauté insaissable, dont l'âme insondée par les autres ne pouvait être comprise aux yeux des ignares. Sauf les siens. Et bien diriez-vous, pourquoi donc ce soir tenter de se pencher sur les courbes de la jolie Perkins... ? Simplement parce qu'il la trouvait... appétissante...

« Prête est un grand mot, Liimatainen. Disons que je n’attends que ça… »

« Elle m’était apparue trop désirable, cette Perséphone. Ce soir là elle était devenue ma poupée, le temps d’un désir éphémère. A mes yeux qui n’étaient plus qu’appétence, elle n’était plus qu’une autre de mes pulsions. Je la voulais, il me la fallait elle, la posséder toute entière. Nous montâmes alors à l’étage, prêts à assouvir notre appétit dévorant. Elle m’appartenait, entre mes mains joueuses et mes baisers enfiévrés. Puis je le vis. Ce regard poignant, subissant sa destinée ; être une poupée dans les mains des autres. Elle ne vivait plus, elle était sans vie, Perséphone n’avait pas quitté les Enfers. Elle se fanait d’entre les roses, silencieuse et résignée. Je me redressais alors sans un mot, sous son regard à la fois surpris et reconnaissant. Nous ne fîmes que parler toute la nuit. Je compris alors, qu’elle n’était pas de ces simples mortels. Je compris alors, que mon devoir était de la protéger. C’était l’Automne. »
Extrait du journal de Russel ~

Sujet: Re: Divine Comédie Ven 18 Juil - 21:32

IN THE SHAPE OF THINGS TO COME
TOO MUCH POISON COME UNDONE

Divine Comédie Thumb_018

CHAPITRE II : DEMOLITION LOVERS.
{ Pensine }

Minuit largement passés. Russel n'avait pas quitté la salle commune, pour une fois, las peut-être de sa vie, se posant sans doute trop de questions ce soir là. Ses yeux noirs fixés sur le feu de cheminée reflétaient ses questionnements. De temps à autre, le Serpentard émettait un soupir, pour toute réponse à sa profonde réflexion, observant parfois ses camarades du coin de l'oeil. Trop de pression qu'il avait placé lui même sur ses épaules, trop de faiblesses à ne pas dévoiler, trop de ressentiments, peut-être. Il n'avait pas quitté son uniforme, son esprit embrumé ne lui avait pas suggéré de monter dans les dortoirs pour piquer un somme. Et il n'en avait guère envie. Un peu plus tôt dans la soirée, Russel avait aperçu Autumn quitter la salle commune dans un sourire ravi. Elle lui adressa un regard pétillant, mais ils n'échangèrent pas un mot. Il savait qu'elle allait voir Aaron. Laissant sans doute Nyla à ses occupations, peut-être avait-elle un rendez-vous appétissant, ce soir. Son regard de jais observant le feu ocre semblait soudain apercevoir une silhouette dansante dans les flammes. Elle semblait obnubiler ses pensées. Finalement, Russel se leva du fauteuil, décidé à rejoindre les dortoirs. Une colère soudaine se mit à monter en lui, embrassant frustration et ennui. Il détestait ces idées noires, préférant de loin ces moments où son trop plein de confiance en lui faisait le reste.

Le Serpentard monta donc les escaliers menant aux dortoirs, mais ses pensées lui susurrèrent soudain autre chose. Russel tourna les yeux vers le couloir menant aux chambrées des demoiselles, si calmes et vides de toute occupante. Une sorte de pressentiment peut-être. Le jeune homme se stoppa face à une des portes de bois, et sans frapper l'ouvrit doucement dans un grincement sonore. Il esquissa un rictus sombre à la vue de la jolie Nyla dans sa tenue de soie, observant dans un sourire triste ce qui semblait être un album photo. Le Serpentard s'avança, fermant derrière lui la porte grinçante sans se retourner. Son regard noir tout entier tourné vers la jolie vipère. Sa mélancolie semblait résonner dans toute la pièce, dégageant un parfum vanillé de douceur particulière. Un cliquetis se fit entendre lorsque Russel referma la porte. De nouveau, le jeune Liimatainen s'avança vers Nyla, aux courbes gracieuses et voluptueuses. Son obsession grandissante ne le quittait plus. Juste elle.

R.~ Nyla...

Le silence s'installa. On ne percevait que difficilement les deux silhouettes dans cette obscurité à peine teintée de la lueur des bougies. Russel se contenta de lui jeter un regard emprunt d'une bien étrange tendresse carnassière.

R.~ Les souvenirs sont derrière nous. Nous avons encore énormément de choses à vivre. En particulier nous deux...

- Nous deux ?! Tu flattes ma curiosité Russel ...

La jolie vipère referma l'album photo d'un coup sec, comme une main balayant les mauvais souvenirs. Il était certain qu'il ne pouvait qu'éveiller la curiosité de Nyla en venant troubler sa solitude ainsi sans même exposer le motif de sa visite. Son comportement étrange et distant ne faisait qu'accentuer ce côté mystérieux et trouble, Russel avait toujours aimé entretenir ce brouillard voletant autour de ses intentions. Sans compter cette phrase étrange. "En particulier nous deux" N'y avait-il pas un désir caché derrière cette phrase anodine mais non vide de sens ? Ou était-ce que l'expression de sa volonté de porter son ambition en étendard aux côtés de Nyla ? Seul le Serpentard le savait, et derrière ces mots se cachaient ces deux sens. La jeune fille lui fit signe de s'asseoir, la mine boudeuse, ce qui arracha un sourire de plus à Russel. Il était conscient que son attitude peu habituelle ne pouvait que l'intriguer, mais ce n'était pas là le but recherché. Quelque part, son subconscient lui avait murmuré de rejoindre cette chambre, dans l'espérance illusoire peut-être d'y trouver sa vipère, seule. Ce qui était le cas. Mais leur complicité semblait latente ce soir là, dormant en surface, tant les gestes explicites qu'il avait pour elle d'habitude étaient absents. Il savait, que son envie prendrait le dessus, et ceci ne pouvait pas être. Russel s'approcha d'une des commodes de bois, jetant un coup d'oeil curieux aux affaires qui y étaient apposées, tournant le dos à sa magnifique vipère. Son attitude décontractée cachait ses sombres pensées et cette obsession de penser à elle, encore et toujours. Il se refusa de planter une nouvelle fois son regard de jais dans celui de Nyla, conscient que l'envie qui y habitait ne devait pas s'y trouver. Elle était une de ses rares confidentes partageant ses ambitions. Non pas une vulgaire donzelle à chasser.

R.~ Je ne pensais pas te trouver ici. J'aurai juré te voir rentrer une victime pendue à ton bras.

- Ne me prend pas pour une pute... je ne couche pas autant que tu le penses, Russel. Oui j'aime qu'on m'aime et j'aime semer le trouble dans les coeurs et en briser d'autres. Mais jamais je ne m'offre sans raison !

R.~ Loin de moi cette idée. Les jeunes filles aujourd'hui louent leur corps en échange d'un peu d'amour. Et je sais ce plaisir qui t'anime lorsque tu troubles les esprits.

Le Serpentard fit glisser un collier qu'il trouva sur le meuble entre ses doigts. Enfin il se décida de se retourner vers celle qui ne cessait d'hanter ses esprits, sans que jamais il ne puisse ni même ne veuille l'atteindre. La pièce vide et calme contrastait tant avec la personnalité de sa vipère, si ambitieuse et dynamique. La solitude avait un goût amer, encore plus lorsqu'on cherchait le pouvoir. Son regard glissait sur l'habit de soie de la jeune fille, teinté d'envie, de désir et de caresses. Nyla reprit son sourire froid mais qui illuminait tant sa beauté opaline. Le silence pesant et tendu jouait en la faveur du Serpentard, dont la gravité étrange qui se lisait dans ses yeux suspectait un autre motif que la simple visite amicale. Russel se décida à s'asseoir, ses prunelles sombres et graves se plantant dans le regard abyssal de la belle vipère à la beauté glaciale. Le jeu de la séduction et du chat et de la souris avaient fini par le lasser, mais sa conscience ne cessait de le rappeler à l'ordre dans un élan d'étique qui lui était propre. L'absence de gestes, de paroles, semblaient troubler la jeune fille.

- Et bien ... parles, tu es bien silencieux ? Tu me caches un mort ou quoi ? Tu as tué l'une de tes partenaires de jeux ? Autumn te fais la gueule ? Tu me donnes la chair de poule à rester là sans parler !! On dirait un Zombie !

R.~ Quoi, aurais-tu peur que je te cache quelques chose ? Moi ?

Ses paroles teintées d'ironie raisonnèrent dans la chambrée vide. Seulement elle et lui... Russel posa ses yeux sombres sur la bretelle tombée sur la fine épaule de Nyla. Bientôt ses mains vinrent frôler la peau de la belle, remettant en place le fil de soie d'un geste délicat. Ses doigts fins en profitèrent pour caresser ses épaules, la caresse frissonnante se mua bientôt en un frôlement, le jeune homme fit glisser tendrement ses ongles sur le dos à moitié dénudé de sa vipère. Un nouveau sourire vint se dessiner sur son visage finement éclairé par les rayons de la lune pâle.

R.~ Je parie... que la raison de ma visite t'échappe, n'est-ce pas ?

Le jeune homme se pencha, posant ses lèvres sur les épaules de la beauté ténébreuse, son souffle chaud glissant sur sa nuque. Mais sa frustration de ne pas pouvoir aller plus loin le stoppa après quelques minutes de délice, et Russel se redressa lentement dans un soupir las.

R.~ Ce serait te mentir que de te dire qu'il ne s'agit là que d'une visite purement amicale Nyla. Mais sans vouloir te froisser, mes sens tout entiers ne s'éveillent qu'en ta présence, dernièrement. Je peine à contrôler mon désir lorsque je t'étreins de mes caresses. Et je ne souhaiterai pas, que mon impulsivité fasse le reste.

Moment de vérité. Que voulait-il dire ? Qu'ils se devaient de prendre leur distance ? Certes non. Russel semblait seulement vouloir la mettre en garde, tout en lui avouant qu'il n'était pas venu ici afin de se plonger dans leurs longues et habituelles conversations morbides, qu'ils aimaient tant. Le preux chevalier ne pouvait plus attendre que la Reine s'offre à lui, il craignait voir son impulsivité incontrôlable refaire surface

- Tu te lasses ... avoues ! Tu te lasses de cette passion platonique, hein ? Ne t'avais-je pas dis que je gagnerai à ce petit jeu, que nos coeurs brûlerons à jamais ! Russel, je ne suis pas une femme à donner du plaisir, une famille et de l'amour. Je suis un être cruel qui se gave de sang et d'érotisme à tours de bras. Jamais tu ne seras heureux avec un être aussi morbide que moi. Mais peut-être est-ce un amour morbide et dangereux que tu recherches ... Pauvre de mon petit prince ...

Le Serpentard se leva, sa silhouette sombre se tourna vers sa vipère, laissant entrevoir son visage blême et si pâle. Toujours. Ce soir il jouait carte sur table. Elle aussi. Une danse endiablée semblait se jouer dans le dortoir vide, celle de deux âmes à la fatalité certaine et dont les destins étaient liés, quelque part. Je te tue parce que je tiens à toi. Et c'est lorsque tu n'es plus à moi, que tu hantes mes pensées. Cercle vicieux et interminable. Elle était sa folie, son obsession, et son désir qu'il ne souhaitait pas voir se réaliser. Pour une raison qui semblait échapper à tout le monde, sauf à Russel. Le Serpentard était connu pour se montrer imprévisible, tant et si bien que bien peu de personnes ne lui faisaient confiance. Peut-être était-ce parce que lui même n'en accordait que peu aux autres. Nyla avait mis le doigt sur son attitude volage. Hé bien soit. Mais parce qu'il ne pouvait pas l'avoir elle, il fallait bien qu'il s'amuse quelque peu. Et la plupart du temps, l'amusement de Liimatainen consistait à éveiller un sentiment noble et amoureux dans le coeur de ses victimes, afin que leur chute n'en soit que plus mortelle. Ses jeux macabres avaient forgés sa sombre réputation.

Nyla avait perçu la lassitude dans les yeux de Russel, il était fort possible que la vipère ait détecté une once de colère et d'amertume, pour qu'elle vienne à parler d'Autumn ainsi. Russel esquissa un sourire noir et amusé, Nyla n'avait cependant pas compris l'essence même du Serpentard. Celui-ci hocha la tête négativement, le collier de Nyla roulant toujours entre ses doigts glacés. Comment donc lui expliquer, que sa colère et sa lassitude venait de cette impossibilité de l'avoir elle, non parce qu'ils semblaient se fuir, mais parce que le Serpentard ne pouvait prétendre à une telle chose, lorsqu'il estimait la personne. Son regard se fit dur et froid, le jeune prince parvenait rarement à se muer en tendresse. Cette effusion de bons sentiments, doux et satinés, n'étaient pas pour lui. Il aimait la violence, l'amour féroce et fiévreux, le sang et la passion dangereuse.

R.~ L'amour ?

le Serpentard émit un bref rire amusé qui découvrit ses canines l'espace de quelques secondes.

Tout ce que je peux apprécier dans ce sentiment niais, c'est encore voir souffrir les autres.

- Je me demande ... qui est le plus impulsif de nous deux ... et surtout qui est le plus sincère. Dernièrement j'éveille tes sens mais comme toutes les autres tu vas te lasser de moi ... la prochaine sera sûrement Autunm et si par malheur tu venais lui faire du mal ... à me faire du mal , je serai dans l'obligation de purement et très simplement , te ... tuer .

La souffrance, et faire souffrir. Russel n'avait besoin ni de tendresse, ni d'amour. Il exécrait tout ce qui était douceur et lumière. Il aimait la nuit et sa noirceur, les vipères et leur venin. L'amour dangereux était à proprement parler ce qu'il désirait. Mordre et se faire mordre, dans une quête éternelle de la nuit et sa froideur. Fonder une famille était loin de faire parti de ses préoccupations, aimer une femme encore moins. Il n'avait pas besoin de ces faiblesses, pas besoin de se mêler au commun des mortels, il resterait cette créature de la nuit sans coeur... Toutefois, le Vampire ne pouvait pas écarter l'hypothèse qu'il éviscérerait le premier susceptible de faire du mal à ses vipères. Aussi, lorsque Nyla émit l’idée qu'il pouvait faire du mal à Autumn, ses prunelles noires se firent dures et glaciales, malgré les mains tentatrices de la jeune fille qui s‘apposaient sur lui, et son jeu sensuel. Russel ne bougea pas, refroidit par ses propos, cependant il esquissa bien vite un sourire, signe qu'il lui avait déjà pardonné.

R.~ Il me semblait que tu me connaissais un peu mieux que cela, Nyla, tu me déçois. Quant à me tuer, si tu y arrives toutefois,

rajouta-t-il dans un nouveau sourire,

il est certain que tu t'ennuierais sans moi, vipère. Nous sommes liés, quoique tu dises, quoique tu fasses. Ce sera toi, ou moi.

- Toi ... déçu ?! Tu me fais rire, je suis bien la créature la plus similaire à ton caractère, alors ne joue pas les hautains. De plus, je sais me sacrifier lorsqu'il le faut et tu le sais très bien. L'ennui ... mon pire ennemi... oui non sommes liés mais ce lien nous coûtera beaucoup. Parce que soit nous restons alliés ... soit nous nous entretuons et le pire dans tout cela c'est que les deux options nous délectent. Quels genres de monstres sommes nous mon chéri ...

Sujet: Re: Divine Comédie Ven 18 Juil - 21:34

Leurs ambitions étaient trop identiques, Nyla et Russel devraient croiser le fer, un jour ou l'autre...ou au contraire régner en maîtres, tous les deux. Seul le destin apporterait la réponse. Le Serpentard posa sa main glacée sur la joue de sa vipère, plongeant son regard ténébreux dans le sien. Jeu étrange et trouble dont les règles étaient brumeuses et où il n'y avait pas d'arbitres. A présent Russel pouvait être certain, que sa jolie vipère ne lui faisait pas confiance, tout autant qu'il ne pouvait se permettre de lui accorder la sienne en totalité. Jouant de ses charmes, elle déposa un baiser enivrant sur les lèvres glacée du Serpentard, avant de prendre quelque peu de recul. Russel néanmoins, ne comptant pas s'arrêter là, fit un brusque mouvement en avant et ce fut à lui de déposer ses lèvres sur celles plus enfiévrées de sa vipère. Mais le Serpentard se mit à mordre avec passion, il cherchait la violence, le désir sauvage, la passion révoltée, mais surtout il cherchait à lui faire comprendre que l'appel du sang et de l'amour morbide était ce qui l'intéressait le plus. Ses mains vinrent se poser sur les hanches délicates de Nyla, sous les gestes doux mais voraces de Russel. Le Serpentard alla recueillir de sa langue les quelques gouttes de sang provoquées par sa morsure. Il dévia alors sur le cou pâle de son obsession nommée Nyla, frôlant doucement sa peau de lait sans y poser ses lèvres.

- Dis moi tes intentions, TOUTES tes intentions ... maintenant ...

Russel ne répondit pas. Dans l'immédiat, son intention, c'était elle. Le jeune homme dont les désirs n'avaient plus de limites aux vues de ses mains caressantes et explicites, avança de quelque pas, toujours épanché sur la belle au physique désirable, jusqu'à ce que celle-ci soit adossée au mur dur et froid du dortoir, ses crocs se plantant parfois avec envie dans le cou de Nyla. Son désir l'appelait à continuer encore et toujours, mais Russel ouvrit alors les yeux, plus froids encore qu'une pierre tombale, ses gestes se stoppèrent soudain, mais étrangement ses mains se crispèrent avec force sur les bras de Nyla, tant et si bien qu'une marque rouge se dessina bientôt sur sa peau blanche. On sentait la respiration du Serpentard s'accélerer doucement, une amère colère se faisait ressentir dans ses entrailles. Contre lui, et contre elle. Contre Nyla qu'il ne pouvait pas avoir. Trop estimée pour la toucher, trop fier pour la laisser gagner. Russel ne se voyait pas perdre, il ne se voyait pas essuyer un refus de sa vipère. Mille fois il préférait donner son âme à Lucifer, plutôt que de la voir gagner à son propre jeu. Trop de ressentiments, trop de désir envers elle, trop de fierté pour la laisser partir, trop d'envie pour ne pas la garder à ses côté, trop de méfiance pour la laisser jouer. La seule façon de l'obtenir, était de la faire venir à lui. Mais trop d'obstacles se dressaient sur ses intentions, ils ne se connaissaient que trop pour savoir que l'enjeu était important, leur fierté était en cause. Celle de Russel du moins. Une voie sans issue. Bientôt le Serpentard lâcha sa vipère, sa violence avait pris le dessus, sans crier gare.

R.~ Mes intentions ?

Le Serpentard tendit sa main délicieusement ensanglantée au dessus de celle de Nyla, le collier gardé précieusement en son creux tombant alors entre les doigts de sa vipère.

Toi. Je n'aurai de répit que lorsque j'aurai gagné ta loyauté, et ton petit coeur en prime.

Une atmosphère tendue mais néanmoins voilée d'un désir ardent que le Serpentard s'évertuait de ne pas y succomber. Ah la vertu, bien peu pour notre Prince qui ne se nourrissait que de débauche et de violence, se jouant de ses mille ennemis et tourments en feintant se délecter de leur haine en son encontre. Il ne perdrait pas pied, la raison peut-être, mais jamais le jeune Liimatainen ne s'abaisserait à les laisser prendre le dessus. La nuit froide renvoyait l'écho de son silence de plomb, sublimé par le combat des deux créatures de la nuit luttant pour un même trophée. Il ne pouvait y avoir deux vainqueurs pour la même place, l'un comme l'autre le savait. Lorsque Russel mettait de côté cette lutte sans fin, il dessinait en son esprit sombre quelques idées permettant aux trois inséparables de continuer leur chemin ensemble, sans empiéter sur les autres. Chose probablement impossible. Ce combat éreintant n'éclipsait en rien, cette passion folle que le jeune Russel semblait éprouver pour la belle Nyla, un désir emprunt d'un certain contrôle, tant il ne voulait pas exposer ses faiblesses par ce jeu dangereux. Elle lui tourna le dos, sublimes courbes adoucies par les rayons de la lune pâle. Les yeux noirs du Serpentard remontèrent sur le fermoir tendu par sa vipère, il s'en approcha alors de son visage de marbre.

-Tais toi ... Aide moi au lieu de raconter tes bêtises... Tu auras ma loyauté si tu le mérites ... quand à mon coeur, nul ne sait s'il existe, un mythe ...

R.~ Si tu n'avais pas de coeur vipère, tu ne te serais pas emportée à la seule idée que je fasse du mal à Autumn.

Touchée. Un léger sourire se dessina sur les lèvres blêmes de Russel, qui de ses doigts fins referma le fermoir. Ceux-ci vinrent s'égarer dans un frôlement sur les douces épaules de Nyla, finissant au creux de ses bras, pour enfin glisser dans les mains froides de la jeune fille. Ses lèvres à leur tour vinrent effleurer sa nuque, son souffle chaud susurrant son envie sur sa peau d'opale, avant de se diriger vers les oreilles de Nyla d'un geste atrocement lent et désireux.

R.~ Et je te mérite amplement, tout m'est dû,

renchérit-il d'un ton légèrement arrogant.

Autant le pouvoir que la haine que ces autres ont pour moi. Je suis un damné, voué à traîner derrière moi quelques jaloux haineux, des amitiés intéressées ou craintives... Comme toi, Nyla.

Les canines du Serpentard se dévoilèrent sur son sombre sourire. Rien dans ses paroles ne prétendait à quelconque mal-être, au contraire Russel semblait apprécier ces dires. Qu'il soit penché sur la magie noire ou non, qu'il prône le bien, le mal, ou peu importe, il aurait eu de toutes façons des ennemis, rien que par son ambition morbide. Ainsi depuis son enfance, Russel n'avait sembler ne rien laisser au hasard. Il savait que jamais personne ne pourrait lui accorder une quelconque confiance, et en aucun cas le Serpentard ne se laisserait devenir un paria. Il avait puisé une force immense, dans son nom, ses ambitions et sa volonté de fer. Le jeune Russel émoussait ses ennemis en leur faisant comprendre que leur haine faisait aussi sa force, il s'en délectait. Et pourtant perdre ses deux vipères n'était pas une chose possible pour Russel. Ils étaient liés, peut-être destinés à se retrouver ennemis, mais le Serpentard comptait bien annihiler ce sentiment de tensions. Il lui fallait baisser les armes, jouer franc-jeu, abaisser sa méfiance, pour aller de l'avant. Le chevalier se montrerait sans son armure, pour prouver à sa Reine qu'il tenait à elle, quelque soit la froideur de leur sentiments. Une de ses mains remonta avec douceur sur le bras de Nyla, avant de se perdre dans ses longs cheveux, dans un instant bref de tendresse. La voix sincère et étrangement douce et apaisée de Russel raisonna alors, comme un amant s'adressant à sa bien aimée.

R.~ Retourne-toi...

Ses yeux étrangement brillants plongèrent dans les prunelles adoucies de la préfète. Un silence s'installa alors, bien plus serein que quelques minutes auparavant. Et si, l'espace de quelques heures, il mettait cette obsession de côté pour la voir elle en tant que femme désirée, et non plus en tant qu'amie dangereuse et estimée. Russel s'approcha de la belle, jusqu'à poser son front contre la tempe de sa vipère, caressant ses hanches d'une main experte et tendre.

R.~ Soyons alliés, Nyla. L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité, seulement la lumière... Si nous combattons l'un contre l'autre, il n'y aura pas de survivant. Laisse moi être celui qui te sera indispensable, comme tu pourrais l'être pour moi.

Le jeune homme posa un doigt sur les lèvres fines de la Serpentarde, ne souhaitant pas que se joue encore un combat perdu.

Je ne veux pas ton âme, je te veux toi, et pas seulement en cet instant.

- Russel ... je n'appartiens à personne et n'appartiendrait jamais à quiconque... même la mort ne peut se dire propriétaire de mon âme... Ton alliée ?! Penses tu que je serais ici si j'avais décidé de te tuer ... de faire de toi mon ennemi. Tu es naïf de croire que je me lie aux personnes sans chercher avant tout ce qu'elles pourraient me donner. Autunm me donne une amitié qui est tellement pure et puissante qu'elle est ma batterie, mon énergie. Je suis une conquérante imparfaite Russel et ça simplement parce que j'ai encore un coeur ... Tu le veux ? Et bien arrache le, je n'en veux plus ! Tu comprends !! JE N'EN VEUX PLUS ! Tu veux simplement que je t'appartienne ... être ton arme ... ton bouclier ...

Une colère naissante. Ce n'était guère le moment. Et pourtant le Serpentard serra les dents, ses yeux assombris et froids luisant d'une frustration cuisante, son corps tout entier semblait frémir d'une rage étrange. Aucun sourire, un visage de marbre, blafard sous ces faibles rayons de l'astre lunaire, son regard habituellement perfide et mesquin ne s'animait que d'une vague de ressentiment. Se sentant poussé brutalement, Russel se contenta de fermer les yeux une demi fraction de secondes, sentant son coeur s'emballer sous l'effluve de la colère. Face à une telle provocation, le jeune homme aurait depuis longtemps répliqué violemment, mais pas avec ses vipères. Un pieu planté dans son coeur trop sec de vampire, une colère apparemment irraisonnée. Il ignorait que la raison de sa rage était en fait éveillée par sa douleur. Si elle s'était jouée de lui depuis le début, elle avait choisi la mauvaise victime. Il faisait parti de la race supérieure, lui comme Nyla et Autumn. C'était ainsi que Russel voyait les choses. Il la laissait cracher ses ressentiments, taisant les siens par un simple regard abyssal et emprunt de fureur. Mais un miracle se profilait presque sous cette scène tragique. Il se contrôlait. Qu'elle clame n'appartenir à personne était une chose, Russel aussi avait souhaité ne pas vendre son âme, pas même au diable, mais qu'elle insinue ainsi, que seule Autumn pouvait prétendre être une amitié désintéressée le mettait hors de lui. Alors c'était ainsi qu'elle le voyait ? Comme un objet dont on pouvait se servir dès lors que l'on en avait besoin ? Nyla passa devant lui et se posta près de son lit, sa voix légèrement vacillante sur sa dernière phrase prononcée. Ainsi elle aussi était persuadée qu'il l'utiliserait telle une vulgaire coquille vide.

Sujet: Re: Divine Comédie Ven 18 Juil - 21:35

Cela ne le toucha pas dans l'immédiat, l'esprit de Russel était resté fixé sur autre chose. "Tu es naif de croire que je me lie aux personnes sans chercher avant tout ce qu'elles pourraient me donner" Saleté de vie. Il était maudit à présent, il en était certain. Condamné à désirer éternellement la seule qu'il voulait avoir auprès de lui. Ce n'était guère le moment, non. Préoccupé par les conséquences de ses actes, il se sentait épié par d'autres, et si sa fin était proche... S'imaginer Nyla sourire de sa mort aiguisait d'autant plus sa colère. Le Serpentard s'avança alors vers elle d'un pas rapide, fulminant de l'intérieur, mais tout son être n'était qu'apparence froide. D'un geste violent, il empoigna l'épaule de Nyla avec une volonté certaine de lui faire du mal, tant ses ongles s'enfoncèrent avec une fureur vive dans sa peau de lait. C'était aussi ainsi qu'il aimait passionnément, car ses sentiments endormis ne pouvaient plus répondre que par la violence. Il la força à s'assoire sur le lit d'un geste brusque, mais sa raison reprit soudain contrôle sur sa colère. Non ce n'était pas ce qu'il désirait. Il ne souhaitait pas lui faire du mal. Pas comme cela, pas en dehors de leur jeu macabre et sensuel, il se refusait à dépasser les limites. Le Serpentard se redressa, lui tourna le dos et posa ses mains froides sur sa tête dans une attitude trouble. Attendre que sa colère explose, mais pas sur elle. Enfin, il laissa sortir un juron d'une voix forte et froide.

R.~ PUTAIN !

De nouveau il se tourna vers Nyla, ce n'était plus l'heure de jouer. Sa silhouette se dessinait face à elle, révélée par les rayons faibles de la lune. Toujours aucun sourire, et toujours cette horrible lueur dans ses yeux. Il se mit alors à faire les cent pas, tel un lion affamé dans sa cage, frappant d‘un geste sec et brusque son poing contre le mur froid. Enfin Russel se stoppa, la fureur de ses yeux était presque éteinte, et il se tourna de nouveau vers Nyla.

R.~ Dis moi...

dit-il dans un hochement de tête.

Vas-y dis moi ce que je t'apporte, puisque visiblement tu m'as choisi seulement pour ce que tu peux tirer de moi. Dis le moi, je suis curieux de savoir !

Il reprit son souffle, sa respiration saccadée de sa colère se calmait peu à peu, mais la douleur cuisante à sa main droite persistait. Russel leva la tête au plafond, passant rapidement sa langue sur ses lèvres ternes. Il n'avait pas peur de la conséquence de ses actes, il se refusait seulement à ce que ses deux vipères lui tournent le dos. Le Serpentard se dirigea alors d’un pas vif vers la fenêtre. Au passage il balaya d'un geste furieux des bibelots posés sur la commode de bois. Russel posa un bras sur le mur froid, ses yeux sombres posés sur la nuit d'encre. Une respiration qui se calmait, le Serpentard appuya sa tête contre sa main qui se crispa sur les pierres grisâtres. Non ce n'était pas comme cela qu'il avait prévu la soirée. Il avait voulu lui faire comprendre que c'était elle qu'il voulait, mais pas comme ces autres conquêtes. Il la garderait à ses côtés, la glorifierait, lui faisant découvrir son monde secret qu'il gardait précieusement. Et c'est enfin, que la dernière phrase de sa vipère lui revint à l'esprit. "Être ton arme ... ton bouclier..." Le silence s'installa, son regard implacable fixait la lune sans la voir. Elle avait tord. Et le pire était qu'il ne parvenait pas à sortir les mots justes. Saleté de sentiments. Russel aurait aimé lui dire qu'il était bien au-dessus de tout cela, que seuls les faibles s'entouraient de sacrifiés, mais cette fois son arrogance ne se montra pas.

R.~ Rien de tout cela. Rien.

Un silence de nouveau, qu'il rompit après une longue seconde.

Ce n'est pas mon but, j'ai trop de marionnettes pour te demander d'être la mienne. Mais si tu comptes te servir de moi, fais ce que t'as à faire.

Le silence paraissait figé et pourtant l'on pouvait percevoir dans un demi-ton inquiet les paroles de sa vipère dont l'indifférence n'était plus. Le Serpentard continuait de fixer les ombres immobiles du paysage endormi, son esprit tourné ailleurs il ne semblait plus percevoir ce qu'il voyait. Son visage blême se leva vers ses doigts fins qu'il étira lentement, ses yeux sombres toisant sa main endolorie, dont la paume appuyée sur le mur froid se crispa alors d'autant plus, elle n'était plus que sa colère souillée qui s'était abattue sur sa vipère. Qu'il se haïssait en cet instant. Russel ferma les yeux dans un soupir, ne daignant pas laisser la froideur de son âme le quitter pour autant. Elle était sa carapace et le protégeait de ses faiblesses, elle était ce qui faisait de lui un monstre craint et respecté, elle était sa malédiction et sa litanie funeste, cette froideur. Ses bras retombèrent le long de son corps, ses yeux sombres ne quittaient plus la lune ronde, mais cet accès de questionnements lui arracha un regard encore enflammé de sa fureur. Il ne voulait pas être de ceux qui se sentaient perdus, tout lui était dû, tout, sauf les sentiments. Le Serpentard se tourna alors vers Nyla, passant furtivement sa langue sur ses canines dans une attitude pensive. Son visage restait de marbre, mais ses yeux qui brillaient à présent d'une étrange tendresse comme il était rare d'en percevoir chez lui. Les deux Anges noirs étaient-ils apte à aimer, ou allaient-ils déguiser par la suite ce moment rare et romanesque en une perte de contrôle qu'ils renieraient alors ? Certes non, pas Russel, bien que son coeur glacé semblait se fatiguer de ces effluves de froid qui l'habitaient. Le doux parfum des onguents renversés à terre embaumait la pièce, mais il ne parvenait pas à couvrir l'arôme suave porté par Nyla qui s'approchait doucement de lui. Ses cheveux s'entrelaçaient dans la lumière blême qui sublimait sa splendeur dont il s'était épris dans ce jeu morbide. Une envie de sa chair, comme le lion dévorant les ligaments d'un cadavre, dans une attente des plus fébriles et fougueuses. La jeune fille brisa la tranquillité haletante de ces deux êtres qui se désiraient en silence, il ne pouvait s'évertuer à l'entraîner dans sa chute peut-être proche.

- Me servir de toi ? Oh, j'y ai mainte fois pensé mais ... mon satané cœur ne m'a jamais réellement laissé en paix. Et pourtant je ne l'écoute au grand jamais. Peut-être étais-je seulement heureuse qu'il se remette à battre doucement. Tu as sans doute raison, ensemble nous serons bien plus puissants. Mais comprends que la mort n'est plus le seule but de ma vie à présent... Sois maudit, Russel.

Russel se contenta d'esquisser un sourire qui n'était plus de ses rictus sombres habituels, l'on pouvait percevoir de douces effusions, tandis que ses mains s'épanchèrent sans hésitation aucune sur la taille fine de Nyla. Cette nuit changea la destinée de deux êtres qui s’étaient interdit d’aimer.

« Cette nuit là enclencha notre destinée. Mon cœur jusque là trop sec se mit à battre pour elle. Un peu trop. Nous étions amants et ennemis, notre amour ne vivait que sous la lame froide des couteaux que nous brandissions. Roméo tenait en ses mains froides un poignard, prêt à tuer sa Juliette si celle-ci ne vienne à la trahir. Car je l‘aurai tuée, seulement parce que je l'aimais, ma Reine. Dans toute cette rivalité, ces griffures, ces morsures et cette insouciance. Pour autant je craignais qu'un jour ma colère monter à son encontre... Qu'on préserve mes vipères de mes assauts incontrôlés, voilà ce que je demande. Seulement. »
Extrait du journal de Russel ~

Sujet: Re: Divine Comédie Lun 21 Juil - 13:09

PRINCE OF DARKNESS
DAY-WALKS TROUGH THE RAYS OF LIGHT

CHAPITRE III : NOW I'M JUST DEAD.
{ Journal }

15 Mai 2005

« Je ne parviens plus à penser correctement, ma colère retombée je suis à présent pris d’une surcharge d’émotions qui plus encore me poussent à la violence. Trahison, déception, rage… tristesse ? Elle est partie, me tournant le dos sans demander son reste, je nous savais à la fois amants et ennemis, je rêve à présent d’apposer mes mains sur son cou blanc et de mettre un terme enfin à cette histoire. Serrer, encore et toujours, qu’elle se débatte pour tenter de vivre… Mon cœur saigne, satané sentiment, je me savais déjà maudit, à présent je ne suis plus. Mes proches ressentent les excès de colère bien plus fréquents dont je fais preuve, je songe à partir, une fois mes études terminées. »

16 Juillet 2005

« Poudlard, une page de tournée pour moi. Je n’en dis mot à personne mais j’ai fortement décidé de partir d’ici. Elle me hante et cela me met hors de moi. Je ne peux me résoudre à en parler à Dasha, ma blondie que je devrai laisser derrière moi. Demain, ma destinée changera, ce cœur maudit ne battra plus. Je ne veux plus ressentir, ne plus aimer, je ne veux porter en moi, que haine, colère, violence et cruauté. Je n’ai plus besoin de vivre, je serai immortel. »

17 Juillet 2005

« Autumn ne semble guère aller bien. J’ai peur de voir ma vipère se faner si elle me voit partir. Je lui ai donc proposé de se joindre avec moi, ma Perséphone. Partir loin d’ici, dans les pays de l’Est. Je ne lui promet pas de l'arracher des Enfers, mais tout au moins de la préserver de la douleur des flammes. Aussi lui ai-je fait part de mon souhait de devenir vampire ce soir. Un être de la nuit incapable d’aimer. Cela m’est jouissif, l’appel du sang à mes lèvres est si grisant que je m’en délecte d’avance. »

18 Juillet 2005

« Me voilà parmi les immortels, droit et fier, je porte la violence en étendard. Aucun obstacle ne pourra se dresser à présent sur mon chemin, le poison qui s’infiltre dans mes veines ne fait que décupler ma violence et ma jouissance à faire souffrir. Car la volupté, qu’est-ce ? prolonger la jouissance en soit, en augmentant indéfiniment la souffrance chez les autres. Ce qui est jouissif n’est pas seulement de faire souffrir, mais de voir mourir, peu à peu. De se remplir les yeux de toutes les images, de toutes les secousses d’une belle agonie. Tuer seulement de sang froid, et après ? Il n’y a plus par la suite qu’un cadavre inerte, insensible et glacé comme une pierre. Quel amusement ? C’est en suivant les règles de ce jeu morbide que je tentais d’envoyer mon oncle à six pieds sous terre, ce soir. Le même soir où je devins vampire, voilà que ce dernier croisa mon chemin. Quelle magnifique ironie du sort… Libre à moi de lui transpercer la carotide, de le mordre avec volupté, et de le laisser se vider complètement de son sang. Mais cela aurait été trop facile. Il ne m’en fallut que peu, pour parvenir à agiter son cœur dans une cadence infernale, j’aurai aimé voir son palpitant sortir ainsi de sa poitrine. Mais il tomba inconscient trop tôt, quel dommage… Le voir ainsi à terre, n’étant plus qu’une demi-vie, me laissa amplement satisfait. Il est trop tôt pour lui, que de visiter les Enfers. Car je souhaite m’amuser encore d’avantage. »

19 Juillet 2005

« Cela fait deux jours que je n’ai plus vu Kay ni Dasha. Elles ignorent encore tout de mon statut de vampire. Peu importe, je pars donc ce soir, loin de l’Angleterre et de ces souvenirs qui me hantent. Je pars avec ma vipère, Autumn. Ici commence ma nouvelle histoire. Puisse le sang l’entacher amplement. »

Sujet: Re: Divine Comédie

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